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RESITUNE 75 mg, comprimé gastro-résistant - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - RESITUNE 75 mg, comprimé gastro-résistant

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

RESITUNE 75 mg, comprimé gastro-résistant

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Acideacétylsa­licylique....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............75 mg

Pour un comprimé gastro-résistant.

Excipient à effet notoire :

Sodium : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium parcomprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé gastro-résistant, rose, en forme de cœur, biconvexe, nonmarqué.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Prévention secondaire de l’infarctus du myocarde, des accidentsisché­miques transitoires et des accidents vasculaires cérébraux.

· Prévention de la morbidité cardiovasculaire chez les patients atteintsd’angor stable.

· Prévention de la morbidité cardiovasculaire chez les patients ayant desantécédents d’angor instable, en dehors de la phase aiguë.

· Prévention de l’occlusion du greffon après un pontage aorto-coronarien(PAC) ou un pontage infra-inguinal.

· Angioplastie coronaire, en dehors de la phase aiguë.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adultes

Prévention secondaire de l’infarctus du myocarde : la dose recommandéeest de 75 mg à 150 mg une fois par jour.

Prévention de la morbidité cardiovasculaire chez les patients atteintsd’angor stable : la dose recommandée est de 75 mg à 150 mg une foispar jour.

Prévention de la morbidité cardiovasculaire chez les patients ayant desantécédents d’angor instable, en dehors de la phase aiguë : la doserecommandée est de 75 mg à 150 mg une fois par jour.

Prévention de l’occlusion du greffon après un pontage aorto-coronarien(PAC) ou un pontage infra-inguinal : la dose recommandée est de 75 mg à150 mg une fois par jour.

Angioplastie coronaire, en dehors de la phase aiguë : la dose recommandéeest de 75 mg à 150 mg une fois par jour.

Prévention secondaire des accidents ischémiques transitoires (AIT) et desaccidents vasculaires cérébraux : la dose recommandée est de 75 mg à300 mg une fois par jour.

Sujets âgés

En général, l’acide acétylsalicylique doit être utilisé avecprécaution chez les personnes âgées qui sont plus sujettes aux effetsindésirables. La posologie usuelle adulte est recommandée en l'absenced'in­suffisance rénale ou hépatique sévère (voir rubriques 4.3 et 4.4). Letraitement devra être revu régulièrement.

Population pédiatrique

L’acide acétylsalicylique ne doit pas être administré aux enfants et auxadolescents de moins de 16 ans, sauf sur avis médical et lorsque le bénéficel'emporte sur le risque (voir rubrique 4.4).

Mode d’administration

Voie orale.

Les comprimés doivent être avalés entiers avec suffisamment de boisson(1/2 verre d’eau). En raison de l’enrobage gastro-résistant, les comprimésne doivent pas être écrasés, cassés ou mâchés. L'enrobage prévient leseffets irritants sur l'intestin. Les comprimés ne doivent pas être pris avecun antiacide car ce dernier va augmenter le pH de l’estomac et dégraderl’enrobage entérique.

Etant donné que sa forme pharmaceutique entraîne une absorption différée,RESITUNE n’est pas indiqué chez les patients présentant un infarctus dumyocarde aigu. Cependant, en cas d’urgence, les comprimés peuvent êtreécrasés ou mâchés dans le but d’accélérer l’absorption de l’acideacétyl­salicylique.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité aux salicylés ou aux inhibiteurs de la prostaglandine­synthétase (par exemple certains patients asthmatiques peuvent présenter unecrise d'asthme ou de syncope) ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1.

· Ulcère gastroduodénal actif ou récurrent et/ou saignements gastriqueset/ou intestinaux ou autres types de saignements, notamment hémorragiesvas­culaires cérébrales.

· Diathèse hémorragique ; troubles de l'hémostase, notamment hémophilieet thrombopénie.

· Insuffisance hépatique sévère.

· Insuffisance rénale sévère.

· Posologies supérieures à 100 mg/jour au cours du troisième trimestrede la grossesse (voir rubrique 4.6).

· Méthotrexate utilisé à des posologies > 15 mg/semaine (voirrubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

RESITUNE n’est pas destiné à être utilisé commeanti-inflammatoire/a­nalgésique/an­tipyrétique.

Population pédiatrique

Recommandé pour une utilisation chez les adultes et les adolescents àpartir de 16 ans. Ce médicament n'est pas recommandé chez lesadolescents/en­fants de moins de 16 ans sauf si les bénéfices attendusl'emportent sur les risques. L'aspirine peut être un facteur contribuant àprovoquer un syndrome de Reye chez certains enfants.

Il y a un risque accru d'hémorragie, particulièrement au cours ou aprèsune intervention chirurgicale (y compris dans le cas d'interventions mineures,par exemple une extraction dentaire). A utiliser avec prudence avant uneintervention chirurgicale, y compris une extraction dentaire. L'interruption­temporaire du traitement peut être nécessaire.

RESITUNE n’est pas recommandé en cas de ménorragie car il peut aggraverles saignements menstruels.

RESITUNE doit être utilisé avec précaution en cas d'hypertension et en casd'antécédents d'ulcère gastrique ou duodénal ou d'épisodes hémorragiques,ou chez les patients recevant un traitement anticoagulant.

Les patients doivent signaler tout symptôme de saignements inhabituels àleur médecin. Si des saignements gastro-intestinaux ou des ulcérations seproduisent, le traitement doit être interrompu.

RESITUNE doit être utilisé avec précaution chez les patients présentantune insuffisance rénale ou hépatique modérée (contre-indiqué si sévère)ou chez les patients déshydratés, puisque l'utilisation d'AINS peut entraînerune détérioration de la fonction rénale. Les tests de la fonction hépatiquedoivent être effectués régulièrement chez les patients présentant uneinsuffisance hépatique légère ou modérée.

L’acide acétylsalicylique peut favoriser l’apparition d’unbronchospasme et de crises d’asthme ou d’autres réactionsd’hy­persensibilité. Les facteurs de risque sont asthme, rhume des foins,polypose nasale ou maladies respiratoires chroniques. Il en est de même pourles patients qui présentent également des réactions allergiques (réactionscutanées, démangeaisons ou urticaire par ex.) à d’autres substances.

Des réactions cutanées graves, y compris le syndrome de Steven-Johnson etle syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie etsymptômes systémiques (syndrome DRESS), ont été rapportées chez despatients recevant de l’acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.8). RESITUNEdoit être arrêté dès la première apparition d'une éruption cutanée, delésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.

Les patients âgés sont particulièrement sensibles aux effets indésirablesdes AINS, y compris l'acide acétylsalicylique. Parmi les effets indésirablesles plus fréquents : saignements gastro-intestinaux et perforations pouvantêtre fatales (voir rubrique 4.2). Si un traitement prolongé est nécessaire,les patients doivent être contrôlés régulièrement.

Un traitement concomitant de RESITUNE avec d'autres médicaments susceptiblesde modifier l'hémostase (c'est-à-dire des anticoagulants comme la warfarine,des agents thrombolytiques et des antiagrégants plaquettaires, desanti-inflammatoires et des inhibiteurs sélectifs de la recapture de lasérotonine) n'est pas recommandé, sauf en cas d'indication stricte, car cetteassociation peut majorer le risque d'hémorragie (voir la rubrique 4.5). Si leuradministration simultanée ne peut pas être évitée, une surveillance étroitedes signes d'hémorragie est recommandée.

Une attention particulière doit être portée aux patients recevant untraitement concomitant qui pourrait augmenter le risque d'ulcère, tels que lescorticostéroïdes par voie orale, les inhibiteurs sélectifs de recapture de lasérotonine et le déférasirox (voir rubrique 4.5).

L'aspirine à faible dose diminue l'excrétion d'acide urique. De ce fait,les patients qui souffrent d'une diminution de l'excrétion d'acide uriquepeuvent avoir des crises de goutte (voir rubrique 4.5).

Le risque d'induction d'une hypoglycémie par les sulfamides hypoglycémiantset l'insuline peut être potentialisé en cas de prise de RESITUNE (voirrubrique 4.5).

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé.Les patients suivant un régime pauvre en sodium peuvent être informés que cemédicament est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Interactions pharmacodynamiques

+ Anticoagulants, médicaments thrombolytiqu­es/autres inhibiteurs del’agrégation plaquettaire

Les salicylates inhibent la fonction des plaquettes et, par conséquent,in­tensifient l’effet des anticoagulants. Comme il y a une augmentation durisque de saignement, il faut être prudent en cas de traitement associé. Ilest conseillé de surveiller la coagulation.

+ Ciclosporine, tacrolimus

Il est possible que l’administration concomitante d’AINS et deciclosporine ou de tacrolimus augmente l’effet néphrotoxique de laciclosporine ou du tacrolimus.

La fonction rénale doit être surveillée quand des AINS sont associés àl’un des médicaments ci-dessous :

+ Diurétiques et antihypertenseurs

Les AINS peuvent diminuer les effets antihypertenseurs des diurétiques etdes antihypertenseurs. Comme pour les autres AINS, l'administration concomitanted’acide acétylsalicylique avec des inhibiteurs de l'enzyme de conversionaugmente le risque d'insuffisance rénale aiguë.

+ Corticostéroïdes et autres anti-inflammatoires nonstéroïdien­s (AINS)

L’association d’acide acétylsalicylique et de corticostéroïdes oud’autres AINS peut provoquer une augmentation du risque d’hémorragiegastro-intestinale.

+ Médicaments augmentant l’excrétion d’acide urique

Les salicylates contrent l’effet du probénécide ; cette association doitdonc être évitée.

+ Ibuprofène

Des données expérimentales suggèrent que l’ibuprofène peut inhiberl’effet des faibles doses d’aspirine sur l’agrégation plaquettairelorsque les médicaments sont administrés simultanément. Cependant, leslimites de ces données et les incertitudes concernant l'extrapolation desdonnées ex vivo au contexte clinique ne permettent pas d'établir deconclusions définitives concernant une utilisation régulière del'ibuprofène, et un effet cliniquement significatif est considéré comme peuprobable en cas d'utilisation occasionnelle de l'ibuprofène (voirrubrique 5.1).

+ Métamizole

Le métamizole peut réduire l’effet de l’acide acétylsalicylique surl’agrégation plaquettaire lorsqu’il est pris de façon concomitante. Parconséquent, cette association doit être utilisée avec prudence chez lespatients prenant de l'aspirine à faible dose pour la cardioprotection.

Interactions pharmacocinétiques

+ Méthotrexate

L’acide acétylsalicylique et les autres AINS inhibent la sécrétiontubulaire du méthotrexate. Un traitement combiné entraînera donc uneaugmentation des concentrations plasmatiques du méthotrexate. Cela augmente lerisque d’effets indésirables dus au méthotrexate, qui est particulièremen­télevé après l’administration de fortes doses (oncologiques). Un traitementcombiné comprenant une forte dose de méthotrexate doit donc être évité. Lesétudes portant sur l’administration concomitante d’acide acétylsalicyliqueet d’une faible dose de méthotrexate montrent que l’acideacétyl­salicylique augmente nettement la concentration plasmatique du 7-OHméthotrexate, métabolite potentiellement cytotoxique.

+ Digoxine et lithium

L’acide acétylsalicylique inhibe l’excrétion rénale de la digoxine etdu lithium, ce qui aboutit à une augmentation des concentrations plasmatiquesde ces agents. Il est recommandé de pratiquer des dosages des concentration­splasmatiques de la digoxine et du lithium au début du traitement par acideacétylsa­licylique et au moment de son interruption. Une adaptation de la dosepeut être nécessaire.

+ Acide valproïque

Il a été rapporté que l’acide acétylsalicylique diminue la fixation duvalproate à l'albumine sérique, ce qui augmente ses concentration­splasmatiques libres à l'état d'équilibre.

+ Phénytoïne

Le salicylate diminue la liaison de la phénytoïne à l’albumineplas­matique, ce qui peut conduire à une augmentation de la fraction libre dephénytoïne et aboutir à une augmentation de la clairance de la phénytoïnetotale. L’interaction entre le déplacement du médicament lié àl’albumine et l’augmentation de la clairance systémique crée une nettediminution des concentrations plasmatiques de phénytoïne totale ; cependant,elle ne semble pas avoir beaucoup d’effet sur les concentrations plasmatiquesde phénytoïne non liée, et donc, sur l’effet thérapeutique.

+ Sulfonylurées

On considère que les salicylés ont la capacité de potentialiser l’effethypogly­cémique des sulfonylurées. Un certain nombre de rapports de cas lelaissent suggérer. Le mécanisme n’est pas clair mais il est possible qu’ilimplique une diminution de la liaison des sulfonylurées à la sérum-albumine.Cependant, on a observé une diminution de la concentration sérique totale duglibenclamide et une augmentation de sa clairance orale après sonadministration concomitante avec de l’acide acétylsalicylique.

+ Acide nicotinique

Dans une étude expérimentale, on a observé une nette augmentation du tauxplasmatique d’acide nicotinique après l’administration d’1 g d’acideacétyl­salicylique. Ce mécanisme intègre probablement l’inhibitioncom­pétitive de la conjugaison de l’acide nicotinique à la glycine.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Doses faibles (jusqu'à 100 mg/jour)

Les études cliniques indiquent que l'utilisation de doses allant jusqu'à100 mg/jour dans une utilisation obstétricale encadrée, nécessitant unesurveillance spécialisée, parait sûre.

Doses comprises entre 100 mg et 300 mg/jour

L'expérience clinique est insuffisante concernant l'utilisation deposologies au-delà de 100 mg/jour lors de la grossesse. L’inhibition de lasynthèse des prostaglandines peut avoir des conséquences négatives sur lagrossesse. Des données issues d’études épidémiologiques suggèrent uneaugmentation des risques d’avortements spontanés après l’utilisationd’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse.Chez les animaux, il a été montré que l’administration d’inhibiteurs dela synthèse des prostaglandines avait provoqué une augmentation des pertespré- et post-implantatoires.

Au cours du troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de lasynthèse des prostaglandines peuvent exposer le fœtus à une toxicitécardio-pulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel ethypertension pulmonaire), à un dysfonctionnement rénal qui peut évoluerjusqu’à une insuffisance rénale avec oligo-hydroamnios.

En fin de grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines­peuvent exposer la mère et le nouveau-né à un allongement éventuel du tempsde saignement, à un effet antiagrégant plaquettaire pouvant survenir même àtrès faibles doses et à une inhibition des contractions utérines entraînantun travail allongé ou retardé.

Les recommandations suivantes s’appliquent donc à cette gammeposologique.

· Les AINS doivent être utilisés pendant les deux premiers trimestres dela grossesse ou pendant le travail uniquement si le bénéfice potentiel pour lapatiente l’emporte sur le risque potentiel pour le fœtus.

· L’utilisation d’acide acétylsalicylique à des posologiessupé­rieures à 100 mg/jour est contre-indiquée lors du troisième trimestrede grossesse.

Allaitement

Les salicylates et leurs métabolites sont excrétés en faibles quantitésdans le lait maternel. Dans la mesure où, jusqu'à présent, aucun effetnégatif sur le nouveau-né n'a été observé en cas d'utilisationoc­casionnelle, il n'est pas nécessaire d'interrompre l'allaitement après uneadministration unique. En cas d'utilisation régulière ou de prise de dosesélevées, l'allaitement devra être interrompu.

Fertilité

L’utilisation de RESITUNE est susceptible de diminuer la fertilité desfemmes et est déconseillée chez celles qui essayent d’être enceintes. Ilfaut envisager d’arrêter l’administration de RESITUNE chez les femmes quiont des difficultés à être enceintes ou qui subissent des examens pourinfertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude sur les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et àutiliser des machines n'a été réalisée avec RESITUNE.

RESITUNE n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.

Des effets indésirables, comme l’apparition de vertiges, sont possiblesaprès un traitement par RESITUNE. S’ils en souffrent, les patients ne doiventpas conduire de véhicules ni utiliser de machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets secondaires sont regroupés ci-dessous dans la liste tabulée desréactions indésirables selon la Classe de systèmes d’organes. Dans chaqueclasse de systèmes d’organes, les fréquences sont définies de la manièresuivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peufréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ;très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estiméesur la base des données disponibles).

Classe des systèmes d’organes MedDRA

Fréquence des termes rapportés selon MedDRA

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Diathèse hémorragique

Thrombopénie, granulocytose, anémie aplasique

Hématémèse1, méléna1,epistaxis2, saignement gingival2

Affections du système immunitaire

Réaction anaphylactique3, hypersensibilité, angioœdème, œdèmeallergique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyperuricémie

Affections du système nerveux

Hémorragie intracrânienne

Vertiges, maux de tête

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Hypoacousie, acouphènes

Affections vasculaires

Vascularite hémorragique

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée, rhinite

Asthme, bronchospasme

Affections des organes de reproduction et du sein

Ménorragie

Affections gastro-intestinales

Dyspepsie

Hémorragie gastro-intestinale, vomissements, nausées

Perforation d’ulcère gastrique, perforation d’ulcère duodénal

Affections hépatobiliaires

Insuffisance hépatique

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Urticaire

Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, érythèmepolymorphe, purpura, érythème noueux

Syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie etsymptômes systémiques (syndrome DRESS)

Affections du rein et des voies urinaires

Atteinte de la fonction rénale

1. Saignement existant (hématémèse, méléna) ou gastro-intestinalocculte pouvant mener à une anémie par carence en fer (plus fréquente à desdoses élevées).

2. Cas de saignement avec temps de saignement allongé tel qu’épistaxisou saignement gingival. Les symptômes peuvent persister pendant une période de4 à 8 jours après l’arrêt de la prise d’acide acétylsalicylique. Ilexiste donc un risque élevé d’hémorragie lors des procédureschi­rurgicales.

3. Dont choc anaphylactique.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration :

Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé(ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet: <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Bien que des variations interindividuelles considérables puissentintervenir, la dose toxique peut être considérée comme proche de 200 mg/kgchez l'adulte et de 100 mg/kg chez l'enfant. La dose létale d'acideacétyl­salicylique est de 25 à 30 grammes. Les concentrations plasmatiques desalicylates supérieures à 300 mg/l indiquent une intoxication.

Des concentrations plasmatiques de salicylates supérieures à 500 mg/l chezl'adulte et 300 mg/l chez l'enfant provoquent généralement une toxicitésévère. Un surdosage peut être nocif pour les patients âgés et enparticulier pour les petits enfants (un surdosage ou intoxications accidentelles­fréquentes peuvent être fatales).

Symptômes d’intoxications modérées

Acouphènes, troubles de l’audition, maux de tête, vertiges, confusion etsymptômes gastro-intestinaux (nausées, vomissements et douleursabdomi­nales).

Symptômes d’intoxications sévères

Les symptômes sont liés à de graves perturbations de l'équilibreacido-basique. Une hyperventilation apparaît en premier lieu, suivie d'unealcalose respiratoire. Il s'ensuit une acidose respiratoire provoquée par lasuppression du centre respiratoire. En outre, une acidose métabolique survientà cause de la présence de salicylates.

Comme les jeunes enfants ne sont le plus souvent pas présentés à unmédecin avant d'avoir atteint un stade avancé d'intoxication, ils sontgénéralement vus au stade d'acidose.

En outre, les symptômes suivants peuvent également être observés :hyperthermie et transpiration, entraînant une déshydratation ; sensationd'agi­tation, convulsions, hallucinations et hypoglycémie. Une dépression dusystème nerveux central peut entraîner un coma, un collapsus cardiovasculaireou un arrêt respiratoire.

Traitement du surdosage

En cas d’ingestion d’une dose toxique, une hospitalisation estnécessaire.

Un lavage gastrique sera réalisé au cours de la première heure suivantl'ingestion d'une quantité élevée du médicament. Par la suite, le traitementcom­portera l'administration de charbon activé (adsorbant) et de sulfate desodium (laxatif).

Le charbon activé peut être administré en dose unique (50 g pour unadulte, 1 g/kg de poids corporel pour un enfant jusqu'à 12 ans).

L'alcalinisation de l'urine (250 mmol de NaHCO3, pendant 3 heures) seraeffectuée tout en vérifiant le pH urinaire.

En cas d'intoxication sévère, l'hémodialyse sera privilégiée.

Les autres mesures thérapeutiques seront symptomatiques.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : antithrombotiques : antiagrégantspla­quettaires à l'exclusion de l’héparine, code ATC : B01AC06.

Mécanisme d’action

L’acide acétylsalicylique exerce ses effets bénéfiques en cas demaladies cardio- et cérébro-vasculaires en inhibant l’activationpla­quettaire. L’acide acétylsalicylique inhibe l’activation plaquettaire ense liant à la cyclo-oxygénase de manière irréversible et en inhibant laproduction de thromboxane A2. Cette inhibition continue tout au long de la viede la plaquette car aucune synthèse supplémentaire de la cyclo-oxygénasen’a lieu. L’activité analgésique et antipyrétique de l’acideacétyl­salicylique, ainsi qu’un grand nombre de ses effets problématiques,ré­sultent également de l’inhibition de la cyclo-oxygénase.

Des données expérimentales suggèrent que l’ibuprofène peut inhiberl’effet de faibles doses d’acide acétylsalicylique sur l’agrégationpla­quettaire, lorsque les deux médicaments sont administréssi­multanément.

Au cours d'une étude, l'administration d'une dose unique de 400 mgd'ibuprofène dans un délai de 8 heures avant ou de 30 minutes aprèsl'adminis­tration d’acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg)a entraîné une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur laformation de thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire.

Cependant, les limitations de ces données et les incertitudes concernantl'ex­trapolation des données ex vivo au contexte clinique ne permettent pasd'établir des conclusions définitives concernant l'utilisation régulière del'ibuprofène, et aucun effet cliniquement significatif n'est considéré commeprobable en cas d'utilisation occasionnelle de l'ibuprofène.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Grâce à l’enrobage gastro-résistant de RESITUNE, l’acideacétyl­salicylique est libéré par le comprimé seulement quand il se trouve enmilieu alcalin dans l’intestin grêle. Comme l’absorption n’a lieuqu’après la vidange gastrique, les concentrations plasmatiques maximales deRESITUNE sont retardées.

Après administration orale, l'acide acétylsalicylique est rapidement etcomplètement absorbé au niveau du tractus gastro-intestinal. Le principal sited'absorption est le segment proximal de l'intestin grêle. Toutefois une partieimportante de la dose est déjà hydrolysée en acide salicylique dans la paroiintestinale au cours du processus d'absorption. Le degré d'hydrolyse dépend dela vitesse d'absorption.

Comme la nourriture retarde la vidange gastrique, la prise des comprimés deRESITUNE en même temps que des aliments provoque un retard des concentration­splasmatiques maximales par rapport à sa prise à jeun.

Distribution

L'acide acétylsalicylique ainsi que son principal métabolite, l'acidesalicylique, sont fortement liés aux protéines plasmatiques, principalemen­tl'albumine, et distribués rapidement dans tous les organes. Le degré deliaison aux protéines plasmatiques est fortement dépendant de la concentrationde l'acide salicylique et de l'albumine.

Le volume de distribution de l'acide acétylsalicylique est d'environ0,16 l/kg de poids corporel. L'acide salicylique diffuse lentement dans leliquide synovial, traverse la barrière placentaire et passe dans le laitmaternel.

Biotransformation

L'acide acétylsalicylique est rapidement métabolisé en acide salicylique,avec une demi-vie de 15 à 30 minutes. L'acide salicylique est ensuiteconverti en conjugués de glycine et de l'acide glucuronique, et en tracesd'acide gentisique.

La cinétique d'élimination de l'acide salicylique est dose-dépendant,parce que le métabolisme est limité par la capacité des enzymes hépatiques.Ainsi la demi-vie d'élimination est variée, elle est de 2 à 3 heures aprèsadministration de doses faibles, de 12 heures après l'administration de dosesanalgésiques usuelles et de 15 à 30 heures après administration de fortesdoses thérapeutiques ou en cas d'intoxication.

Elimination

L’acide salicylique et ses métabolites sont principalement excrétés parles reins.

5.3. Données de sécurité préclinique

Dans les études effectuées chez le rat, une fœtotoxicité et des effetstératogènes étaient observés en cas d’administration de doses d’acideacétyl­salicylique toxiques pour la mère. Des malformations squelettiques ontété observées chez les rats à une dose environ 3 fois plus importante (ense basant sur une aire de surface corporelle) que les doses maximalesrecom­mandées dans les indications cardiovasculaires concernées.

L’acide acétylsalicylique a été largement étudié sur le plan deseffets mutagènes et cancérigènes. L’ensemble des résultats des étudeseffectuées chez la souris et le rat ne révèle aucun indice d’une quelconqueaction mutagène ou cancérigène.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé :

Cellulose microcristalline, amidon de maïs, silice colloïdale anhydre,talc, gélatine, oxyde de magnésium lourd.

Enrobage du comprimé :

Copolymère d’acide méthacrylique et d’acrylate d’éthyle de type A,polysorbate 80, dioxyde de titane, laurylsulfate de sodium, silice colloïdaleanhydre, bicarbonate de sodium, citrate de triéthyle, talc, oxyde de fer rouge(E172), oxyde de fer noir (E172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

Plaquettes : A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri del’humidité.

Flacon : Conserver le flacon soigneusement fermé, à l’abri del’humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

28 ou 50 comprimés sous plaquettes (aluminium/alu­minium) contenant unecouche de polyéthylène encastrée grâce à un déshydratant.

30, 50, 60, 90 ou 100 comprimés en flacon (PEHD) avec bouchon (PP)contenant du gel de silice déshydratant.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PFIZER HOLDING FRANCE

23–25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE

75014 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 139 2 2 : 28 comprimés sous plaquettes(alu­minium/alumini­um).

· 34009 300 139 3 9 : 50 comprimés sous plaquettes(alu­minium/alumini­um).

· 34009 300 139 5 3 : 30 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 300 139 6 0 : 50 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 300 139 7 7 : 60 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 300 139 8 4 : 90 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 300 139 9 1 : 100 comprimés en flacon (PEHD).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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