Notice patient - RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé
Dénomination du médicament
RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé
Rifampicine, isoniazide
Encadré
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament carelle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votrepharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas àd’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leurmaladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votremédecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirablequi ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1. Qu'est-ce que RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé et dans quels casest-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RIFINAH300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?
3. Comment prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
1. QU’EST-CE QUE RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ET DANS QUELSCAS EST-IL UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique : antimycobactérien, antituberculeux –code ATC : J04AM02
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la tuberculose.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE RIFINAH300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres,contactez-le avant de prendre ce médicament.
Ne prenez jamais RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé dans les cassuivants :
· chez l’enfant en dessous de 6 ans, car il peut avaler de travers ets’étouffer,
· si vous êtes allergique aux rifamycines et à l’isoniazide ou à l’undes autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans larubrique 6,
· si vous souffrez de problèmes au niveau du foie (insuffisancehépatique),
· si vous êtes atteint de porphyrie (maladie héréditaire),
· si vous allez subir une intervention chirurgicale avec anesthésiegénérale,
en association avec bictégravir, cobicistat, daclatasvir, dasabuvir,délamanid, grazoprévir/elbasvir, les inhibiteurs de protéases boostés parritonavir, isavuconazole, lédipasvir, lurasidone, midostaurine,ombitasvir/paritaprévir praziquantel, rilpivirine, sofosbuvir, velpatasvir,voriconazole, voxilaprévir (voir rubrique « Autres médicaments et RIFINAH300 mg/150 mg, comprimé enrobé »).
En cas de doute il est indispensable de demander l’avis de votre médecinou de votre pharmacien.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre RIFINAH300 mg/150 mg, comprimé enrobé :
· Si vous avez un problème de saignement ou tendance à avoir des bleusfacilement. Ce médicament peut causer des troubles de la coagulation du sang.Dans certains cas, une supplémentation en vitamine K est nécessaire (patientavec déficit en vitamine K ou baisse de la concentration sanguine d’unfacteur de coagulation appelée prothrombine)
· Si vous prenez en même temps d’autres antibiotiques de la classe descéphalosporines (incluant la céfazoline), il y a un risque de majoration destroubles de la coagulation qui peuvent mettre votre vie en danger (enparticulier à doses élevées).
Ce médicament peut entraîner la survenue d’une réaction qui provoque deséruptions cutanées, de la fièvre, une inflammation des organes internes, desanomalies hématologiques et une maladie systémique (syndromed’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômessystémiques appelé aussi « syndrome DRESS »). Des cas fatals ont étéobservés sous traitement anti-tuberculeux.
Il est important de noter que des symptômes précurseurs de cesmanifestations d’hypersensibilité, comme la fièvre, une augmentation de lataille des ganglions (lymphadénopathie) ou des anomalies biologiques(augmentation d’une certaine catégorie de globules blancs, anomalieshépatiques) peuvent survenir, bien que l’éruption ne soit pas évidente.
Si de tel signes ou symptômes surviennent, il convient d’interrompreimmédiatement votre traitement avec RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobéet d’aller immédiatement consulter votre médecin.
Des cas de troubles sévères de la peau ou des muqueuses à type de rougeur,cloques, brûlures, décollement de l’épiderme pouvant s’étendre de façontrès grave à tout le corps (syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell),ont été rapportés lors de l’utilisation de l’isoniazide, incluant des casfatals (voir rubrique 4.8). Il est impératif interrompre immédiatement votretraitement et de consulter rapidement votre médecin en cas d’apparition del’un de ces signes.
Mises en garde spéciales
Des hépatites sévères, pouvant parfois entraîner le décès, peuventsurvenir au cours du traitement par ce médicament et ce, même après plusieursmois de traitement.
Le risque de développer une hépatite est lié à l’âge. Si des signes etdes symptômes d’atteintes hépatiques apparaissent, tels que fatigue,faiblesse, malaises, anorexie, nausées ou vomissements, il convientd’interrompre immédiatement votre traitement et de consulter immédiatementvotre médecin.
La poursuite du traitement peut provoquer des atteintes hépatiquessévères.
Prévenez immédiatement votre médecin lorsque vous prenez cemédicament :
· Si vous ressentez des démangeaisons, une perte d’appétit, desnausées, des vomissements, une douleur au niveau du ventre (douleurabdominale), une coloration jaune des yeux ou de la peau ou des urines foncées.Ces symptômes peuvent être liés à des problèmes graves du foie (hépatite,cholestase).
· Si vos symptômes de tuberculose réapparaissent ou s’aggravent (voirrubrique 4. « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).
Ce médicament NE DOIT GÉNÉRALEMENT PAS ÊTRE UTILISÉ :
· en association avec l’abiratérone, l’apixaban, l’atovaquone,l’aprémilast, l'aprépitant, l’atorvastatine, la bédaquiline, le bosentan,certains médicaments utilisés pour fluidifier le sang tel que clopidogrel(pour les antivitamines K, voir ci-dessous rubrique « Autres médicaments etRIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé » le paragraphe «Informez votremédecin si vous prenez l’un des médicaments suivants »), la carbamazépine,le cyclophosphamide, la cyprotérone (utilisé en contraceptif hormonal), ledabigatran, le disulfirame, le docétaxel, le dolutégravir (uniquement en casde résistance aux inhibiteurs d’intégrases), la dronédarone,l’étoposide, le fentanyl, le fluconazole, l’idélalisib, le dutastéride,le finastéride, les inhibiteurs des tyrosine kinases métabolisés,l’irinotécan, l’itraconazole, l’ivacaftor, le kétoconazole, lemacitentan ,la miansérine, le midazolam, le naloxégol, la névirapine, lenimodipine, l’olaparib, l’oxycodone, la paclitaxel, le posaconazole, laquétiapine, la quinine, le raltégravir, la ranolazine, le régorafénib, lerivaroxaban, le rolapitant, la sertraline, la simvastatine, le ténofoviralafénamide, le ticagrélor, télithromycine, l’ulipristal, lesoestroprogestatifs et progestatifs contraceptifs, sertraline, vémurafénib, lesvinca-alcaloïdes cytotoxiques, le vismodégib et zidovudine(voir rubrique «Autres médicaments et RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé »).
· au cours de l'allaitement (voir rubrique « Grossesse etallaitement »).
Précautions d’emploi
· Ce médicament peut entraîner une coloration anormale (jaune, orange,rouge, brune) des dents, de l'urine, de la sueur, des crachats et des larmes ;le patient doit en être informé. Ce médicament peut colorer de façonpermanente les lentilles de contact.
· La fonction hépatique et l’hémogramme (formule sanguine) doivent fairel’objet d’une surveillance régulière, particulièrement si vous avez desantécédents de maladie hépatique.
· Une augmentation transitoire de bilirubine dans le sang peut êtreobservée en début de traitement mais ne nécessite pas son arrêt immédiat.Votre médecin pourra décider d’arrêter le traitement après des contrôlesrépétés de la bilirubine.
· La fonction corticosurrénale doit faire l’objet d’unesurveillance.
· Les résultats de certains examens biologiques et radiologiques peuventêtre modifiés par ce médicament : signalez votre traitement au médecin et aulaboratoire d’analyses médicales. Ce médicament peut donner des résultatsfaussement positifs lors de la recherche des opiacés dans les urines.
La survenue d’hépatite est plus fréquente lors de l’administrationd’isoniazide chez les patients âgés de plus de 35 ans. Il existe d’autresfacteurs augmentant la survenue d’une hépatite, incluant la consommationquotidienne d’alcool, une maladie hépatique chronique, l’administration demédicament par voie intraveineuse. Les femmes noires ou d’origine hispaniquesont plus exposées au risque d’hépatite.
L'utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patientsprésentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladieshéréditaires rares).
Ce médicament contient un agent colorant azoïque (E110) et peut provoquerdes réactions allergiques.
En cas de doute, ne pas hésiter à demander l’avis de votre médecin ou devotre pharmacien.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé
La rifampicine peut affecter le métabolisme d’autres médicaments et ainsidiminuer leur efficacité et/ou augmenter leur toxicité. Votre médecin pourraêtre amené à ajuster la posologie de certains de vos traitements et/ou derenforcer votre suivi pendant le traitement par rifampicine.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris oupourriez prendre tout autre médicament.
Vous ne devez jamais prendre RIFINAH en même temps que les substancessuivantes : bictégravir, cobicistat, daclatasvir, dasabuvir, délamanid,grazoprévir/elbasvir, les inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir,isavuconazole, lédipasvir, lurasidone, midostaurine, ombitasvir/paritaprévirpraziquantel, rilpivirine, sofosbuvir, velpatasvir, voriconazole,voxilaprévir.
Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas prendre RIFINAH enmême temps que l’abiratérone, l’apixaban, l’atovaquone, l’aprémilast,l'aprépitant, l’atorvastatine, la bédaquiline, le bosentan, , certainsmédicaments utilisés pour fluidifier le sang tel que clopidogrel (pour lesantivitamines K, voir ci-dessous, le paragraphe «Informez votre médecin sivous prenez l’un des médicaments suivants »), la carbamazépine, lecyclophosphamide, la cyprotérone (utilisé en contraceptif hormonal), ledabigatran, le disulfirame, le docétaxel, le dolutégravir (uniquement en casde résistance aux inhibiteurs d’intégrases), la dronédarone,l’étoposide, le fentanyl, le fluconazole, l’idélalisib, le dutastéride,le finastéride, les inhibiteurs des tyrosine kinases métabolisés,l’irinotécan, l’itraconazole, l’ivacaftor, le kétoconazole, lemacitentan ,la miansérine, le midazolam, le naloxégol, la névirapine, lenimodipine, l’olaparib, l’oxycodone, la paclitaxel, le posaconazole, laquétiapine, la quinine, le raltégravir, la ranolazine, le régorafénib, lerivaroxaban, le rolapitant, la sertraline, la simvastatine, le ténofoviralafénamide, le ticagrélor, télithromycine, l’ulipristal, lesoestroprogestatifs et progestatifs contraceptifs, sertraline, l’ulipristalvémurafénib, les vinca-alcaloïdes cytotoxiques, le vismodégib etzidovudine.
Informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants :acide valproïque, afatinib, albendazole, aminophylline, anesthésiques volatilshalogénés, androgènes (androstanolone, norethandrolone, testosterone),aripiprazole, bazédoxifène, bortézomib, buspirone, cabazitaxel,carbamazépine, carvédilol, caspofungine, clarithromycine, clozapine,cyprotérone (utilisé en anti-androgène), déférasirox, digoxine,disopyramide, dolutégravir, efavirenz, enalapril, exemestane,glucocorticoïdes, halopéridol, hormones thyroïdiennes, hydroxychloroquine,immunosuppresseurs, isoniazide, ivabradine, kétoconazole, levonorgestrel,linézolide, maraviroc, médicaments utilisés pour traiter l’hypertensionappelés antagonistes des canaux calciques (à l’exception de la nimodipine),médicaments utilisés pour traiter des problèmes cardiaques appelésantiarythmiques classe IA (disopyramide, hydroquinidine, quinidine),médicaments utilisés pour des problèmes de coagulation appelés antivitaminesK (warfarine, acénocoumarol, fluindione), métformine, métoprolol, méthadone,métronidazole, minéralocorticoïdes, montélukast, morphine, nintédanib,pérampanel, phénytoïnes, pioglitazone, progestatifs non contraceptifs,propafénone, propranolol, pyrazinamide, rifampicine, staduvine, tamoxifène,terbinafine, théophylline, tiagabine, valpromide, vitamine D, zolpidem,zopiclone.
Il faut signaler systématiquement tout autre traitement en cours à votremédecin ou à votre pharmacien.
RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ouplanifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avantde prendre ce médicament.
Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse que sur les conseils devotre médecin. Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant letraitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessitéde le poursuivre.
La rifampicine et l’isoniazide passent dans le lait maternel. Parconséquent, une suspension de l’allaitement doit être envisagée.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendretout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Sans objet.
RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé contient saccharose, jaune orangéS (E110), sodium.
3. COMMENT PRENDRE RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?
Posologie
Strictement RÉSERVÉ À L’ADULTE de plus de 50 kg.
Se conformer strictement à l’ordonnance de votre médecin.
Mode d’administration
Voie orale.
Fréquence d’administration
Prendre les comprimés en une seule prise par jour.
Durée du traitement
Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement auxdoses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l’auraconseillé.
La disparition de la fièvre, ou de tout autre symptôme, ne signifie pas quevous êtes complètement guéri. L’éventuelle impression de fatigue n’estpas due au traitement antibiotique mais à l’infection elle-même. Le fait deréduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impressionet retarderait votre guérison.
Si vous avez pris plus de RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé que vousn’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé
Sans objet.
Si vous arrêtez de prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé
Sans objet.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effetsindésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez toutle monde.
Par convention, la fréquence des effets indésirables est classée commesuit :
Très fréquent : | atteinte de plus de 1 patient traité sur 10 |
Fréquent : | atteinte de 1 à 10 patients traités sur 100 |
Peu fréquent : | atteinte de 1 à 10 patients traités sur 1000 |
Rare : | atteinte de 1 à 10 patients traités sur 10000 |
Très rare : | atteinte de moins d'un patient traité sur 10000 |
Fréquence indéterminée | (ne pouvant être estimée au vu des données disponibles) |
Très fréquent :
· Fièvre, frissons.
Fréquent :
· Maux de tête, étourdissements
· Diminution des plaquettes dans le sang (thrombocytopénie), associée ounon à l’apparition de purpura sur la peau (« bleus » ou petites tachesrouges sur la peau), qui nécessite l'interruption du traitement.
· Nausées, vomissements.
· Augmentation de certains éléments sanguins (bilirubine,hyperbilirubinémie), enzymes hépatiques : aminotransférase aspartate (ASAT)et aminotransférase alanine (ALAT)).
· Réaction paradoxale : les symptômes de la tuberculose peuventréapparaitre ou de nouveaux symptômes peuvent survenir après uneamélioration initiale pendant le traitement. Ces réactions paradoxales ontété observées dès 2 semaines et jusqu’à 18 mois après le début dutraitement antituberculeux. Les réactions paradoxales sont en généralassociées à de la fièvre, un gonflement des ganglions lymphatiques(lymphadénite), un essoufflement et une toux. Les patients ayant une réactionparadoxale peuvent aussi présenter des maux de tête, une perte d’appétit etune perte de poids.
Peu fréquent :
· Diminution des globules blancs dans le sang (leucopénie).
· Diarrhée.
Fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée au vu des donnéesdisponibles) :
· Augmentation du volume des seins.
· Maladie de l’intestin se traduisant notamment par des diarrhées etdouleurs abdominales (colite pseudomembraneuse).
· Douleurs abdominales, ballonnements (météorisme).
· Jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, ou urines plus foncées etselles plus pâles, fatigue, faiblesse, malaise, perte d’appétit, nausées ouvomissements provoqués par des problèmes de foie (atteinte hépatique ouhépatite, cholestase) pouvant être sévères et parfois entraînerle décès.
· Syndrome grippal.
· Formation de petits caillots dans les vaisseaux sanguins dans toutl’organisme pouvant entrainer le décès (coagulation intra-vasculairedisséminée).
· Quantité insuffisante ou excessive de certains éléments du sang(éosinophilie, agranulocytose, anémie hémolytique).
· Saignements sévères.
· Trouble de la coagulation du sang.
· Risque d’insuffisance de la sécrétion de la glande surrénale,insuffisance surrénale.
· Atteinte des reins, défaillance de la fonction rénale.
· Perte de l’appétit.
· Troubles psychiatriques ou psychiques.
· Des hémorragies cérébrales et même des décès ont été rapportéeslors de la poursuite ou de la reprise du traitement par la rifampicine aprèsl’apparition d’un purpura (« bleus » ou petites taches rouges surla peau).
· Coloration anormale (jaune, orange, rouge, brune) des dents, des urines,de la sueur, des crachats, des larmes. Ce médicament peut colorer de façonirréversible les lentilles de contact.
· Chute de la pression artérielle pouvant mettre en jeu le pronostic vital(choc), rougeur du visage et du cou (bouffées vasomotrices), inflammation desvaisseaux sanguins (vascularite).
· Troubles et difficultés respiratoires (dyspnée), respirationsifflante.
· De graves lésions à type de décollement de la peau pouvant s’étendreà tout le corps (nécrolyse épidermique toxique ou syndrome de Lyell, syndromede Stevens Johnson), éruption cutanée bulleuse (pemphigoïde).
· Réaction au médicament : éruption cutanée, fièvre, atteinte del'état général, augmentation de la taille des ganglions, trouble dufonctionnement du foie, quantité excessive de certains globules blancs(éosinophiles) dans le sang. Si de tel signes ou symptômes surviennent, ilconvient d’interrompre immédiatement votre traitement et d’allerimmédiatement consultez votre médecin.
· Réaction allergique se traduisant notamment par un gonflement du visageet du cou (œdème de Quincke), des difficultés respiratoires, une urticaire,un choc anaphylactique (chute de la pression artérielle pouvant mettre en jeule pronostic vital), éruption cutanée, rougeurs, démangeaisons, dermatiteallergique.
· Faiblesse musculaire, atteinte du muscle (myopathie), douleurs desmuscles, des articulations et des os.
· Hémorragie du fœtus ou de la mère pendant la grossesse ou lors del’accouchement (hémorragie post-partum, hémorragie foeto maternelle).
· Perturbation du cycle menstruel.
· Maladie du sang (porphyrie).
· Infiltration de liquide dans certains tissus (œdème).
· Diminution de la pression artérielle.
· Inflammation du pancréas, qui provoque une forte douleur dans l’abdomenet dans le dos (pancréatite).
· Neurotoxicité : perte de sensibilité au niveau des extrémités,insomnie, excitation, convulsion.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votremédecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirablequi ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarerles effets indésirables directement via le système national de déclaration :Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet: <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantaged’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée surl’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernierjour de ce mois.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les orduresménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments quevous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protégerl’environnement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé
· Les substances actives sont :
Rifampicine....................................................................................................................300 mg
Isoniazide.......................................................................................................................150 mg
Pour un comprimé enrobé.
· Les autres composants sont :
Cellulose microcristalline, carmellose sodique, stéarate de calcium,laurylsulfate de sodium, stéarate de magnésium, gomme arabique, gélatine,carbonate de magnésium léger, dioxyde de titane (E 171), kaolin, talc,saccharose, povidone, silice colloïdale anhydre, laque de jaune orangé S(E 110).
Qu’est-ce que RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé et contenu del’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de comprimé enrobé.
Boîte de 30.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
SANOFI-AVENTIS FRANCE
82 AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
SANOFI-AVENTIS FRANCE
82 AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
Fabricant
SANOFI S.r.l.
VIA VALCANELLO, 4
03012 ANAGNI (FR)
ITALIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace EconomiqueEuropéen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Autres
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le siteInternet de l’ANSM (France).
CONSEIL D’EDUCATION SANITAIRE :
QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?
Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues auxbactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.
Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parcequ’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.
Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgrél’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rendcertains traitements antibiotiques inactifs.
La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié desantibiotiques.
Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et doncde retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vousne respectez pas :
· la dose à prendre,
· les moments de prise,
· et la durée de traitement.
En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :
1) N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’aprescrit.
2) Respectez strictement votre ordonnance.
3) Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même sivous pensez combattre une maladie apparemment semblable.
4) Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’estpeut-être pas adapté à sa maladie.
5) Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutesles boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de cemédicament.
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