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RITALINE 10 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

Contient la substance active:

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Résumé des caractéristiques - RITALINE 10 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

RITALINE 10 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate deméthylphéni­date.........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.10,00 mg

Pour un comprimé sécable.

Excipients à effet notoire : chaque comprimé contient 48 mg d’amidon deblé et 40 mg de lactose monohydraté.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

Le comprimé peut être divisé en 2 doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité chez l’enfant desix ans et plus.

Le méthylphénidate est indiqué dans le cadre d’une prise en chargeglobale du Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH) chezl’enfant de 6 ans et plus, lorsque des mesures correctives seuless’avèrent insuffisantes. Le traitement doit être suivi par un spécialistedes troubles du comportement chez l’enfant. Le diagnostic doit être établiselon les critères du DSM-IV ou les recommandations de l’ICD-10 et doit sefonder sur l’anamnèse et sur une évaluation complète du patient. Lediagnostic ne peut reposer uniquement sur la présence d’un ou plusieurssymptômes.

L’étiologie précise de ce syndrome est inconnue et il n’existe pas detest diagnostique unique. Pour un diagnostic approprié, il est nécessaired’u­tiliser des informations d’ordre médical, éducatif, social etpsychologique.

Habituellement, une prise en charge globale comporte des mesurespsycho­logiques, éducatives et sociales, ainsi qu’un traitement médicamenteuxqui vise à stabiliser les enfants présentant des troubles du comportementca­ractérisés par des symptômes pouvant inclure : des antécédents detroubles de l’attention (attention limitée), une incapacité à seconcentrer, une labilité émotionnelle, une impulsivité, une hyperactivité­modérée à sévère, des signes neurologiques mineurs et un EEG anormal. Lescapacités d’apprentissage peuvent être altérées.

Un traitement par méthylphénidate n’est pas indiqué chez tous lesenfants présentant un TDAH et la décision d’utiliser ce médicament devra sefonder sur une évaluation approfondie de la sévérité et de la chronicitédes symptômes de l’enfant, en tenant compte de son âge.

Une prise en charge éducative appropriée est indispensable et uneintervention psychosociale est généralement nécessaire. Lorsque les mesurescorrectives seules s’avèrent insuffisantes, la décision de prescrire unpsychostimulant devra se fonder sur une évaluation rigoureuse de la sévéritédes symptômes de l’enfant. Le méthylphénidate devra toujours être utilisédans l’indication autorisée et conformément aux recommandations deprescription et de diagnostic.

Narcolepsie avec ou sans cataplexie en cas d’inefficacité du modafinilchez l’adulte et l’enfant de plus de 6 ans.

4.2. Posologie et mode d'administration

Dans le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité chezl’enfant de six ans et plus :

Le traitement doit être initié sous le contrôle d’un spécialiste destroubles du comportement de l’enfant et/ou de l’adolescent.

Dépistage avant traitement

Avant de prescrire le méthylphénidate, une évaluation initiale del’état cardiovasculaire du patient, incluant la mesure de la pressionartérielle et de la fréquence cardiaque, sera réalisée.

Une anamnèse complète devra documenter :

· les traitements concomitants,

· les troubles ou symptômes associés, médicaux et psychiatriques,an­térieurs et actuels,

· les antécédents familiaux d’arythmie ventriculaire, de mort subitenotamment d’origine cardiaque ou de décès inexpliqué.

De plus, le poids et la taille du patient devront être mesurés de manièreprécise avant le début du traitement et être notés sur une courbe decroissance (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Surveillance continue

La croissance des patients ainsi que leur état psychiatrique etcardiovasculaire devront être surveillés en continu (voir égalementrubrique 4.4).

· La pression artérielle et le pouls doivent être enregistrés sur unecourbe percentile à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les6 mois.

· La taille, le poids et l’appétit doivent être mesurés au moins tousles 6 mois et notés sur la courbe de croissance.

· L’apparition de nouveaux troubles psychiatriques ou l’aggravation detroubles psychiatriques préexistants doivent être suivies à chaque adaptationposo­logique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite.

Il convient de surveiller les patients quant au risque d’usage détourné,de mésusage et d’abus de méthylphénidate.

Posologie et adaptation posologique

L’augmentation de posologie sera réalisée avec prudence au début dutraitement par méthylphénidate. L’adaptation posologique devra débuter àla dose la plus faible possible.

Il existe d’autres dosages de ce médicament ainsi que d’autresmédicaments contenant du méthylphénidate.

L’efficacité dans les troubles déficitaires de l’attention avechyperactivité a été prouvée à partir d’une posologie de 0,3 mg/kg/j.

En règle générale la posologie ne dépassera pas 1 mg/kg/j en 2 ou3 prises.

La posologie sera progressive et adaptée à chaque enfant :

· Commencer le traitement par de faibles doses, qui seront augmentéesgra­duellement toutes les semaines. Débuter le traitement avec ½ comprimésécable à 10 mg 2 fois par jour (par exemple : au petit déjeuner et aurepas de midi).

· Augmenter graduellement la dose quotidienne de 5–10 mg par semaine. Une3ème prise dans la soirée peut être nécessaire chez certains patients. Enrègle générale, il est préférable de ne pas administrer deméthylphénidate dans les 4 heures qui précèdent le coucher pour éviter lesproblèmes d’endormissement. Cependant, si les effets du médicament sedissipent trop tôt dans la soirée, une nervosité et/ou des difficultés pours’endormir peuvent survenir chez l'enfant (voir rubrique 4.8).L’adminis­tration d’une faible dose dans la soirée peut permettre derésoudre ce problème. Les avantages et les inconvénients del’administration de cette faible dose en soirée pour faciliterl’en­dormissement doivent être considérés.

· La posologie quotidienne maximale est de 60 mg/j.

· Si, après avoir ajusté la dose durant 1 mois, aucune améliorationn’est observée, interrompre le traitement.

Mode d’administration

Les comprimés sécables de RITALINE peuvent être pris avec ou sans aliments(voir rubrique 5.2).

Durée d’administration

Utilisation prolongée (plus de 12 mois) chez l’enfant etl’adolescent

L’efficacité et la sécurité d’emploi de l’utilisation à long termedu méthylphénidate n’ont pas été évaluées de façon systématique aucours des études cliniques contrôlées. Il n’est ni nécessaire, nisouhaitable, que la durée du traitement par méthylphénidate soit indéfinie.Le traitement est généralement interrompu pendant ou après la puberté. Encas d’administration de méthylphénidate pendant une période de tempsprolongée (plus de 12 mois) chez un enfant ou un adolescent atteint de TDAH,il conviendra de ré-évaluer régulièrement l’utilité du traitementprolongé pour le patient et ce en mettant en place des périodes sanstraitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement du patient en l’absence decelui-ci. Il est recommandé d’interrompre le traitement par méthylphénidateau moins une fois par an afin d’évaluer l’état de l’enfant (depréférence pendant les vacances scolaires). Une amélioration peut semaintenir à l’arrêt du traitement qu’il soit temporaire ou définitif.

Diminution de posologie ou arrêt du traitement

En l’absence d’amélioration des symptômes après une adaptationposo­logique adéquate sur une période d’un mois, le traitement devra êtrearrêté. En cas d’aggravation paradoxale des symptômes ou de survenued’autres effets indésirables graves, la posologie sera réduite ou letraitement sera arrêté.

Populations spéciales

Adultes

L’utilisation du méthylphénidate n’est pas autorisée chez l’adulteatteint de TDAH. La sécurité d’emploi et l’efficacité duméthylphénidate n’ont pas été établies dans cette classe d’âge.

Sujets âgés (65 ans ou plus)

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sasécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cetteclasse d’âge.

Enfants de moins de 6 ans

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l’enfant de moins de6 ans. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établiesdans cette classe d’âge.

Insuffisants rénaux

Aucune étude n’a été réalisée avec le méthylphénydate chez despatients insuffisants rénaux (voir rubrique 5.2).

Insuffisants hépatiques

Aucune étude n’a été réalisée avec le méthylphénydate chez despatients insuffisants hépatiques.

Dans la narcolepsie avec ou sans cataplexie, en cas d’inefficacité dumodafinil : Posologie et mode d’administration
Population pédiatrique

La posologie recommandée chez l’enfant de plus de 6 ans dansl’indication narcolepsie, est la même que celle dans les troublesdéfici­taires de l’attention avec hyperactivité (voir rubrique4.2 ci-dessus, posologie et adaptation posologique).

Adultes

Commencer le traitement avec 10 à 15 mg par jour, puis augmentergradu­ellement toutes les semaines jusqu’à atteindre une posologieoptimale.

Les posologies moyennes sont en général de 20 à 30 mg par jour.

Certains patients nécessitent une posologie de 40 à 60 mg par jour.

Une dose journalière supérieure à 60 mg n’est pas recommandée.

Le fractionnement du traitement doit être adapté individuellemen­t,toutefois la plupart des patients sont contrôlés par 2 ou 3 prises par jour.Il conviendra d’éviter l’administration le soir en raison du risqued’insomnie. La dernière prise devra avoir lieu à distance du coucher.Letra­itement est soumis à une prescription initiale annuelle réservée auxspécialistes en neurologie, en pédiatrie ou en psychiatrie, ou exerçant dansles centres du sommeil.

La prescription initiale a une validité d’un an.

Dans les périodes intermédiaires, tout médecin peut renouveler cetteprescription.

Ce médicament est délivré par un pharmacien d’officine sur présentationde la prescription initiale ou de la prescription d’un autre médecinaccompagnée d’une prescription initiale datant de moins d’un an.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Glaucome.

· Phéochromocytome.

· En cas de traitement par les inhibiteurs irréversibles de lamono-amine-oxydase (IMAO) ou pendant les 14 jours suivant leur arrêt, enraison du risque de survenue de poussées hypertensives (voirrubrique 4.5).

· En cas de traitement par d’autres sympathomimétiques indirects ou dessympathomi­métiques alpha (voies orale et/ou nasale) (voir rubrique 4.5).

· Hyperthyroïdie ou thyrotoxicose.

· Diagnostic ou antécédents de dépression sévère, anorexie mentale outroubles anorexiques, tendances suicidaires, symptômes psychotiques, troublesde l’humeur sévères, manie, schizophrénie, trouble de la personnalitép­sychopathique ou limite (borderline).

· Diagnostic ou antécédents de trouble bipolaire (affectif) épisodique etsévère (de type 1) (et mal contrôlé).

· Troubles cardiovasculaires préexistants incluant hypertension sévère,insuffisance cardiaque, artériopathie occlusive, angine de poitrine,cardi­opathie congénitale avec retentissement hémodynamique, cardiomyopathi­e,infarctus du myocarde, arythmies et canalopathies (troubles causés par undysfonctionnement des canaux ioniques) pouvant potentiellement mettre en jeu lepronostic vital.

· Préexistence de troubles cérébrovasculaires, anévrisme cérébral,anomalies vasculaires, y compris vascularite ou accident vasculairecérébral.

· Chez les patients présentant une allergie au blé (autre que la maladiecœliaque).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le méthylphénidate n’est pas indiqué chez les enfants présentant dessymptômes liés à des facteurs environnementaux (notamment enfants victimes demauvais traitements) et/ou des symptômes liés à des troubles d’originepsychi­atrique, y compris psychotiques.

Le traitement par méthylphénidate n’est pas indiqué chez tous lesenfants atteints de TDAH et la décision d’utiliser ce médicament devra sefonder sur une évaluation très minutieuse, de la gravité et de la chronicitédes symptômes de l’enfant en tenant compte de son âge.

Utilisation à long terme (plus de 12 mois) chez l’enfant etl’adolescent

L’efficacité et la sécurité d’emploi de l’utilisation à long termedu méthylphénidate n’ont pas été évaluées de façon systématique aucours des études cliniques contrôlées. Il n’est pas nécessaire nisouhaitable, que la durée du traitement médicamenteux soit indéfinie. Letraitement est habituellement interrompu pendant ou après la puberté. Lespatients traités par méthylphénidate à long terme (c’est-à-dire plus de12 mois) devront être surveillés attentivement conformément auxrecommandations décrites dans les rubriques 4.2 et 4.4, relatives à l’étatcardiovas­culaire, la croissance, l’appétit, l’apparition de nouveauxtroubles psychiatriques ou l’aggravation de troubles psychiatriques­préexistants. Les troubles psychiatriques devant faire l’objet d’unesurveillance sont décrits ci-dessous et incluent de manière non limitative :tics moteurs ou verbaux, comportement agressif ou hostile, agitation, anxiété,dépression, psychose, manie, délire, irritabilité, manque de spontanéité,retrait et persévération excessive.

Le médecin qui décide d’utiliser le méthylphénidate pendant despériodes de temps prolongées (plus de 12 mois) chez un enfant ou unadolescent atteint de TDAH, devra ré-évaluer périodiquement l’utilité dutraitement sur une période prolongée pour le patient et ce, en mettant enplace des périodes sans traitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement dupatient en l’absence de celui-ci. Il est recommandé d’interrompre letraitement par méthylphénidate au moins une fois par an afin d’évaluerl’état de l’enfant (de préférence pendant les vacances scolaires). Uneamélioration peut se maintenir à l’arrêt du traitement qu’il soittemporaire ou définitif.

Populations spéciales Adultes

L’utilisation de méthylphénidate n’est pas autorisée chez l’adulteatteint de TDAH. La sécurité d’emploi et l’efficacité duméthylphénidate n’ont pas été établies dans cette classe d’âge.

Sujets âgés (65 ans ou plus)

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sasécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cetteclasse d’âge.

Population pédiatrique (enfant de moins de 6 ans)

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l’enfant âgé demoins de 6 ans. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas étéétablies dans cette classe d’âge.

Etat cardiovasculaire

Les patients chez lesquels un traitement par psychostimulants est envisagédevront être soigneusement interrogés quant à leurs antécédents (y comprisleurs antécédents familiaux de mort subite cardiaque ou inexpliquée oud’arythmie maligne ou d’arythmie ventriculaire) et être soumis à un examenmédical rigoureux, afin de rechercher la présence d’une cardiopathie. Unexamen cardiaque spécialisé devra ensuite être réalisé si les résultatsinitiaux font suspecter une cardiopathie ou de tels antécédents. Un examencardiaque par un spécialiste devra être rapidement réalisé chez les patientsprésentant, au cours du traitement par méthylphénidate, des symptômes telsque palpitations, douleurs thoraciques à l’effort, syncope inexpliquée,dyspnée ou tout autre symptôme évocateur d’une pathologie cardiaque.

L’analyse des données issues des études cliniques du méthylphénidatechez l’enfant ou l’adolescent atteint de TDAH, a montré que les patientstraités par méthylphénidate peuvent fréquemment présenter des modificationsdes pressions artérielles systolique et diastolique de plus de 10 mm Hg aurepos par comparaison au groupe contrôle. Les conséquences cliniques, à courtet à long terme, de ces effets cardiovasculaires chez l’enfant etl’adolescent ne sont pas connues, mais la possibilité de complicationscli­niques résultant des effets observés lors des études cliniques ne peutêtre exclue. La prudence est indiquée lors du traitement des patients chezlesquels une augmentation de la pression artérielle ou de la fréquencecardiaque est susceptible d’entraîner la décompensation d’une pathologiesous-jacente. Voir en rubrique 4.3 les contre-indications au traitement parméthylphénidate.

L’état cardiovasculaire devra être surveillé soigneusement. La pressionartérielle ainsi que le pouls devront être enregistrés sur une courbepercentile à chaque adaptation posologique, puis au minimum tous les6 mois.

Les patients qui développeraient des symptômes évocateurs de troublescardiaques au cours du traitement par méthylphénidate devront être examinésrapidement par un cardiologue.

L’administration de méthylphénidate est contre-indiquée dansl’hypertension sévère et dans certains cas de troubles cardiovascula­irespréexistan­ts sous réserve de l’obtention d’un avis d’un spécialiste encardiologie pédiatrique (voir rubrique 4.3).

Mort subite et anomalies cardiaques structurelles préexistantes ou autrestroubles cardiaques sévères

Des cas de mort subite ont été rapportés lors de l’utilisation destimulants du système nerveux central aux doses usuelles chez des enfants, dontcertains présentaient des anomalies cardiaques structurelles ou d’autresproblèmes cardiaques sévères.

Bien que certains problèmes cardiaques sévères puissent entraîner à euxseuls un risque accru de mort subite, le méthylphénidate n’est pasrecommandé chez les enfants ou les adolescents présentant des anomaliescardiaques structurelles connues, une cardiomyopathie, des anomalies graves durythme cardiaque ou d’autres problèmes cardiaques sévères qui pourraientles exposer à une vulnérabilité accrue vis-à-vis des effetssympatho­mimétiques des psychostimulants.

Mésusage et événements cardiovasculaires

Le mésusage du méthylphénidate peut être associé à une mort subite ouà d’autres événements cardiovasculaires sévères.

Troubles vasculaires cérébraux

Voir en rubrique 4.3 les troubles cérébrovasculaires pour lesquels untraitement par méthylphénidate est contre-indiqué. Les patients présentantdes facteurs de risque supplémentaires (ex. antécédents de maladiecardio­vasculaire, médicaments associés augmentant la pression artérielle)devront être surveillés à chaque visite après l’initiation du traitementà la recherche de signes et de symptômes neurologiques.

La vascularite cérébrale semble être une réaction idiosyncrasique trèsrare due à l’exposition au méthylphénidate. Il existe peu de preuvessuggérant que les patients à risque accru puissent être identifiés et lasurvenue initiale des symptômes peut être la première manifestation d’unproblème clinique sous-jacent. Un diagnostic précoce, fondé sur une fortesuspicion, peut permettre l’arrêt rapide du méthylphénidate etl’instauration d’un traitement précoce. Le diagnostic devrait donc êtreenvisagé chez tout patient développant de nouveaux symptômes neurologiques­compatibles avec une ischémie cérébrale au cours d’un traitement parméthylphénidate. Ces symptômes peuvent inclure : céphalée sévère,engourdis­sement, faiblesse, paralysie, altération de la coordination, de lavision, de la parole, du langage ou de la mémoire.

Le traitement par méthylphénidate n’est pas contre-indiqué chez lespatients atteints d’hémiplégie cérébrale infantile.

Troubles psychiatriques

Les troubles psychiatriques concomitants sont fréquents dans le TDAH etdoivent être pris en compte lors de la prescription de psychostimulants. Lesantécédents personnels et familiaux de troubles psychiatriques doivent êtresystémati­quement recherchés avant de débuter un traitement parméthylphénidate (voir rubrique 4.2).

En cas d’apparition de symptômes psychiatriques ou d’exacerbation detroubles psychiatriques préexistants, le méthylphénidate ne doit pas êtreadministré à moins que les bénéfices attendus soient supérieurs aux risqueschez le patient.

En cas de psychose aiguë, manie aiguë ou tendance suicidaire aiguë, untraitement du TDAH par méthylphénidate, ne doit pas être mis en place avantque ces troubles ne soient contrôlés par un traitement approprié.

La survenue ou l’aggravation de troubles psychiatriques doivent êtresurveillées à chaque augmentation de posologie, puis au moins tous les 6 moiset à chaque visite. L’arrêt du traitement peut alors être envisagé.

Aggravation de symptômes psychotiques ou maniaques préexistants

Les patients psychotiques traités par méthylphénidate peuvent présenterune aggravation des troubles du comportement et des troubles de la pensée.

Survenue de nouveaux symptômes psychotiques ou maniaques

Des symptômes psychotiques (hallucinations et illusions visuelles, tactiles,auditives) ou maniaques peuvent survenir après administration deméthylphénidate aux doses usuelles chez des enfants et des adolescents sansantécédents de maladie psychotique ou de manie. En cas d’apparition desymptômes psychotiques ou maniaques, le rôle du méthylphénidate seraévalué et un arrêt du traitement pourra être envisagé (voirrubrique 4.8).

Agressivité ou comportement hostile

L'administration de méthylphénidate peut provoquer l'apparition oul'aggravation d'une agressivité ou d'un comportement hostile.

Les patients traités par méthylphénidate devront être surveillésétro­itement au début du traitement, à chaque ajustement de doses puis aumoins tous les 6 mois et à chaque visite afin de déceler la survenue ou uneaggravation d'un comportement agressif ou hostile. Le médecin devra évaluer lanécessité d'ajuster le schéma thérapeutique chez les patients présentant unchangement dans leur comportement, en gardant à l’esprit qu’uneaugmentation ou une baisse de dosage peut être appropriée. L’interruption dutraitement pourra être envisagée.

Tendances suicidaires

Les patients ayant des idées ou un comportement suicidaire au cours dutraitement pour le TDAH devront être immédiatement examinés par leurmédecin. L’aggravation d’une affection psychiatrique sous-jacente devraêtre prise en considération et un possible lien de causalité avec leméthylphénidate devra être envisagé. Le traitement d’une affectionpsychi­atrique sous-jacente pourra être nécessaire et il conviendra alorsd’envisager l’arrêt du traitement par méthylphénidate.

Tics

Le méthylphénidate peut provoquer l’apparition ou une aggravation de ticsmoteurs ou verbaux. Une aggravation du syndrome de Gilles de la Tourette aégalement été rapportée. Une évaluation des antécédents familiaux ainsiqu’un examen clinique à la recherche de tics ou du syndrome de Gilles de laTourette devront être réalisés chez l’enfant avant l’administration deméthylphénidate. L’apparition ou l’aggravation de tics devra êtresurveillée régulièrement au cours du traitement.

La surveillance devra être effectuée à chaque adaptation posologique, puisau moins tous les 6 mois ou à chaque visite.

Anxiété, agitation ou tension psychique

Le méthylphénidate est associé à une aggravation des symptômesprée­xistants d’anxiété, d’agitation ou de tension psychique. Uneévaluation clinique de l’anxiété, de l’agitation ou de la tensionpsychique devra être réalisée avant l’administration de méthylphénidate.Une surveillance régulière de la survenue ou de l’aggravation de cessymptômes au cours du traitement devra être réalisée en évaluant lespatients à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois ou àchaque visite.

Formes de trouble bipolaire

Lors de l’utilisation de méthylphénidate pour le traitement d’un TDAH,une attention particulière devra être portée chez les patients présentant untrouble bipolaire associé (y compris un trouble bipolaire de type 1 nontraité ou d’autres formes de trouble bipolaire), en raison de la survenuepossible d’un épisode mixte ou d’un épisode maniaque chez ces patients.Avant d’initier un traitement par méthylphénidate, les patients présentantdes symptômes dépressifs associés devront être dépistés correctement afinde déterminer s’ils présentent un risque accru de trouble bipolaire. Cedépistage devra inclure une anamnèse psychiatrique détaillée, comportant lesantécédents familiaux de suicide, de trouble bipolaire et de dépression.

Il est essentiel d’effectuer un suivi étroit et continu de ces patients(voir ci-dessus le paragraphe « Troubles psychiatriques » et la rubrique 4.2).L’apparition de symptômes doit être surveillée à chaque adaptationposo­logique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite.

Priapisme

Des érections prolongées et douloureuses ont été signalées avec desproduits à base de méthylphénidate, principalement en association avec unemodification du schéma du traitement par méthylphénidate. Les patients quidéveloppent des érections anormalement prolongées ou fréquentes etdouloureuses doivent immédiatement demander conseil à un médecin.

Croissance

Un ralentissement staturo-pondéral modéré a été rapporté lors del’administration prolongée de méthylphénidate chez l’enfant.

A ce jour, les effets du méthylphénidate sur la taille et le poidsdéfinitifs de l’enfant sont inconnus et sont actuellement étudiés.

Au cours du traitement par méthylphénidate, la croissance devra êtresurveillée : la taille, le poids et l’appétit de l’enfant doivent êtremesurés au moins tous les 6 mois et une courbe de croissance devra être tenueà jour. Il pourra être nécessaire d’interrompre le traitement chez lespatients ne présentant pas la croissance ou la prise de poids attendues.

Convulsions

Le méthylphénidate doit être utilisé avec prudence chez les patientsatteints d’épilepsie. Le méthylphénidate peut abaisser le seuilépileptogène chez les patients ayant des antécédents de convulsions, chezles patients ayant présenté des anomalies de l’EEG en l’absence deconvulsions et rarement chez des patients sans antécédents de convulsions nianomalies de l’EEG. En cas d’augmentation de la fréquence des convulsionsou d’apparition récente de convulsions, le traitement par méthylphénida­tedevra être arrêté.

Abus, mésusage et usage détourné

Le risque d’usage détourné, de mésusage ou d’abus de méthylphénidatedoit être étroitement surveillé.

Le méthylphénidate doit être administré avec précaution chez lespatients ayant une dépendance connue aux drogues ou à l’alcool en raison durisque d’abus, de mésusage, ou d’usage détourné.

Une utilisation chronique abusive de méthylphénidate peut entraîner uneaccoutumance marquée et une dépendance psychique, associées à des troublescompor­tementaux d’intensité variable. Des épisodes psychotiquesca­ractérisés peuvent survenir, en particulier lors d’une utilisation abusivepar voie parentérale.

L’âge du patient, la présence de facteurs de risque de mésusage d’unesubstance (tels qu’un trouble oppositionnel avec provocation, un trouble de laconduite ou un trouble bipolaire) ainsi qu’un abus de substances antérieur ouactuel par le patient doivent être pris en compte avant de déciderl’initiation d’un traitement d’un TDAH.

Il est recommandé d’être prudent chez les patients présentant uneinstabilité émotionnelle, comme chez ceux ayant des antécédents dedépendance aux drogues ou à l’alcool, en raison d’une augmentationpos­sible des doses par les patients.

Pour les patients présentant un risque élevé d’usage médicamenteuxa­busif, l’utilisation du méthylphénidate et d’autres psychostimulants peutne pas être adaptée, un traitement par un médicament non stimulant doit êtreenvisagé.

Sevrage

Il est indispensable de surveiller attentivement le patient à l’arrêt dutraitement par méthylphénidate, car une dépression ou une hyperactivitéchro­nique peuvent alors être révélées. En conséquence, un suivi prolongépourra s’avérer nécessaire chez certains patients.

Une surveillance attentive du patient devra être effectuée au cours d’unsevrage pour utilisation abusive de méthylphénidate, en raison d’un risqued’apparition d’une dépression sévère.

Fatigue

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé pour la prévention ou letraitement d’états de fatigue.

Excipients

· Lactose

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

· Amidon de blé

Ce médicament contient une très faible teneur en gluten (provenant del’amidon de blé) et est donc peu susceptible d’entraîner des problèmes encas de maladie cœliaque.

Un comprimé de Ritaline 10 mg ne contient pas plus de 4,8 microgrammes degluten.

Les patients présentant une allergie au blé (différente de la maladiecœliaque) ne doivent pas prendre ce médicament.

Choix de la formulation de méthylphénidate

Le choix de la formulation du médicament contenant du méthylphénida­tedevra être effectué par le médecin spécialiste au cas par cas ; ce choixdépend de la durée de l’effet souhaitée.

Contrôle anti-dopage

Le méthylphénidate peut donner des résultats faux positifs lors de larecherche d’amphétamines, notamment avec les immuno-essais.

Insuffisance rénale ou hépatique

Il n’y a pas de données sur l’utilisation de méthylphénidate chez lespatients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.

Surveillance hématologique

La tolérance à long terme du méthylphénidate n’est pas totalementconnue. Un arrêt du traitement devra être envisagé en cas de leucopénie,throm­bocytopénie, anémie ou autres modifications incluant celles indiquant uneinsuffisance rénale ou hépatique sévère.

En cas de troubles hématologiques, des mesures appropriées devront êtreprises.

Risque d'obstruction gastro-intestinale

En raison du caractère non déformable de RITALINE 10 mg, comprimésécable, et puisque ce comprimé sécable ne subit pas de modification notablede sa forme dans le tube digestif, RITALINE 10 mg, comprimé sécable ne doitgénéralement pas être administré chez des patients qui présentent dessténoses digestives sévères préexistantes (de nature pathologique ouiatrogène) ou chez des patients atteints de dysphagie ou éprouvant unedifficulté importante à avaler des comprimés. De rares cas de symptômesd’ob­struction gastro-intestinale ont été rapportés chez des patientsprésentant des sténoses digestives connues qui avaient pris des médicamentsde formulation non déformable et à libération prolongée.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Interaction pharmacocinétique

L’effet du méthylphénidate sur les concentrations plasmatiques demédicaments administrés de façon concomitante n’est pas connu. Parconséquent, la prudence est recommandée lors de l’association deméthylphénidate avec d’autres médicaments, notamment avec les médicamentsà faible marge thérapeutique.

Le cytochrome P450 n’intervient pas de façon cliniquement pertinente dansle métabolisme du méthylphénidate.

Une modification significative de la pharmacocinétique du méthylphénidatepar l’administration d’inducteurs ou d’inhibiteurs du cytochrome P450n’est pas attendue. Inversement, les énantiomères d‑ et l‑ duméthylphénidate n’inhibent pas de façon significative les cytochromes P4501A2, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 ou 3A.

Cependant, des cas d’inhibition possible du métabolisme des anticoagulantscou­mariniques, des antiépileptiques (ex. phénobarbital, phénytoïne,pri­midone), de la phénylbutazone et de certains antidépresseur­s(antidépresse­urs tricycliques et inhibiteurs sélectifs de la recapture de lasérotonine) ont été rapportés avec le méthylphénidate. A l’initiationou à l’arrêt du traitement par méthylphénidate, il peut être nécessaired’adapter la posologie des médicaments associés et de doser leursconcentrations plasmatiques (ou, dans le cas des anticoagulants coumariniques,le temps de coagulation).

Interactions pharmacodynamiques Associations contre-indiquées

+ Autres sympathomimétiques indirects

Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.

+ IMAO irréversibles

Hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de ladurée d’action de l’IMAO, cette interaction est encore possible 15 joursaprès l’arrêt de l’IMAO.

+ Sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

Associations déconseillées

+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques ou vasoconstricteurs, etIMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anesthésiques volatils halogénés

Poussée hypertensive peropératoire.

En cas d’intervention programmée, il est préférable d’interrompre letraitement quelques jours avant l’intervention.

Associations à prendre en compte

+ Agonistes alpha-2 adrénergiques centraux (ex. clonidine)

La sécurité d’emploi à long terme du méthylphénidate en associationavec la clonidine ou avec d’autres agonistes alpha-2 adrénergiques centrauxn’a pas été évaluée de manière systématique.

+ Antihypertenseurs

Le méthylphénidate peut diminuer l’efficacité des médicaments utiliséspour traiter l’hypertension.

+ Consommation d’alcool

L’alcool peut exacerber les effets indésirables centraux des médicamentspsycho­tropes, y compris du méthylphénidate. Il est donc recommandé auxpatients de s’abstenir de consommer de l’alcool au cours du traitement.

+ Médicaments augmentant la pression artérielle

La prudence est recommandée chez les patients traités par méthylphénidateet recevant un autre médicament pouvant augmenter la pression artérielle (voirégalement les paragraphes relatifs aux affections cardiovasculaires etvasculaires cérébrales de la rubrique 4.4 et les associationscontre-indiquées).

+ Médicaments dopaminergiques

La prudence est recommandée lors de l’administration de méthylphénidateen association avec des médicaments dopaminergiques, y compris lesantipsycho­tiques. Le méthylphénidate augmente principalement les tauxextracellu­laires de dopamine ; de ce fait, le méthylphénidate peut provoquerdes interactions pharmacodynamiques lorsqu’il est administré avec desagonistes directs ou indirects de la dopamine (y compris la L‑DOPA et lesantidépresseurs tricycliques) ou avec les antagonistes de la dopamine (ycompris les antipsychotiques).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge d’avoir des enfants

Il n’existe pas de données permettant de soutenir une recommandation­particulière concernant les femmes en âge d’avoir des enfants.

Grossesse

Résumé des risques

Les résultats d’une étude de cohorte portant sur une large populationd’environ 3 400 femmes exposées au cours du premier trimestre de lagrossesse ne montrent pas d’augmentation du risque global d’anomaliescon­génitales. Par rapport aux grossesses non exposées, une faible augmentationde la fréquence de malformations cardiaques a été observée (risque relatifajusté combiné, 1,3 ; IC à 95 %, 1,0 – 1,6), correspondant à troisenfants supplémentaires nés avec des malformations cardiaques pour1 000 femmes exposées au méthylphénidate pendant le premier trimestre degrossesse.

Des cas de toxicité cardiorespiratoire néonatale, notamment destachycardies et des détresses respiratoires fœtales, ont été rapportés dansle cadre des notifications spontanées.

Les études chez l’animal ont mis en évidence une toxicité duméthylphénidate sur la reproduction à doses maternotoxiques (voirrubrique 5.3).

L’administration de méthylphénidate pendant la grossesse n’est pasrecommandée sauf si le médecin considère que le retard de l’instauration dutraitement représente un risque supérieur pour la grossesse.

Allaitement

Résumé des risques

Le méthylphénidate a été retrouvé dans le lait maternel de mèrestraitées par méthylphénidate.

Le cas d’un nourrisson dont le poids corporel a diminué (chiffreindéter­miné) pendant la période d’exposition au méthylphénidate a étérapporté. Le nourrisson a retrouvé son poids puis en a repris aprèsl’interruption du traitement de la mère par méthylphénidate. Un risque pourl’enfant allaité ne peut donc être exclu.

Il convient de décider d’arrêter l’allaitement ou des’abstenir/in­terrompre du/un traitement par méthylphénidate, en tenantcompte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice dutraitement pour la mère.

Fertilité

Il n’existe aucune donnée concernant l’effet du méthylphénidate sur lafertilité chez l’Homme. Chez l’animal, le méthylphénidate n’a pasmodifié les fonctions de reproduction, ni la fertilité à des dosescorrespondant à de faibles multiples de la dose recommandée en clinique (voirrubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

RITALINE a une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhiculeset à utiliser des machines.

Le méthylphénidate peut provoquer des sensations vertigineuses, unesomnolence ou des troubles visuels, y compris des difficultésd’ac­commodation, une diplopie ou une vision floue, ainsi que deshallucinations et autres effets indésirables affectant le système nerveuxcentral (voir rubrique 4.8).

Les patients doivent être informés de ces effets possibles et avertis,qu’en cas de survenue, ils doivent éviter les activités potentiellemen­tdangereuses telles que la conduite de véhicules ou l’utilisation demachines.

4.8. Effets indésirables

La liste ci-dessous présente tous les événements indésirables (EI)rapportés au cours des études cliniques et les cas rapportés spontanémentaprès la commercialisation de RITALINE 10 mg, comprimé sécable ainsi que lesévénements indésirables rapportés après administration d’autres formes dechlorhydrate de méthylphénidate. Lorsque la fréquence des EI observée avecRITALINE 10 mg, comprimé sécable a été différente de la fréquenceobservée avec d’autres formulations de méthylphénidate, la fréquence laplus élevée issue des deux bases de données a été retenue.

· Les effets indésirables (tableau 1) sont présentés par classes desystèmes d’organes selon la classification MedDRA. Dans chaque classe desystèmes d’organes, les effets indésirables sont rangés par fréquence, duplus fréquent au moins fréquent. De plus, les catégories de fréquence sontdéterminées selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10),fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare(≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquenceindé­terminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Tableau 1. Effets indésirables rapportés avec RITALINE et issus desétudes cliniques, des notifications spontanées et de la littérature

Infections et infestations

Fréquent :

rhinopharyngite.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rare :

anémie, leucopénie, thrombocytopénie, purpura thrombocytopénique.

Fréquence indéterminée :

pancytopénie.

Affections du système immunitaire

Peu fréquent :

réactions d’hypersensibilité telles que : œdème angioneurotiqu­e,réactions anaphylactiques, œdème auriculaire, réactions bulleuses,réactions exfoliatrices, urticaire, prurit, rash et éruption cutanée.

Troubles du métabolisme et de la nutrition*

Fréquent :

anorexie, diminution de l’appétit, diminution modérée de la prise depoids et de la croissance en cas de traitement prolongé chez l’enfant*.

Affections psychiatriques*

Très fréquent :

insomnie, nervosité.

Fréquent :

anorexie, labilité émotionnelle, agressivité*, agitation*, anxiété,dépres­sion, irritabilité, comportement anormal,bruxis­me<em>.</em>

Peu fréquent :

troubles psychotiques*, hallucinations auditives, visuelles et tactiles*,colère, idées suicidaires*, altération de l’humeur, mouvements d’humeur,impa­tiences, pleurs, tics*, aggravation de tics préexistants ou du syndrome deGilles de la Tourette*, hypervigilance, troubles du sommeil.

Rare :

manie*, désorientation, troubles de la libido.

Très rare :

comportement suicidaire (y compris suicide)<em>, état dépressiftran­sitoire</em>, pensées anormales, apathie, comportement répétitifs,idé­es fixes.

Fréquence indéterminée :

délires*, troubles de la pensée*, état confusionnel, dépendance,lo­gorrhée.

Des cas d’abus et de dépendance ont été décrits, plus fréquemment avecles formulations à libération immédiate.

Affections du système nerveux

Très fréquent :

céphalée.

Fréquent :

vertige, dyskinésie, hyperactivité psychomotrice, somnolence.

Peu fréquent :

sédation, tremblements.

Très rare :

convulsions, mouvements choréo-athétosiques, déficit neurologiqueis­chémique réversible.

Fréquence indéterminée :

troubles cérébrovasculaires* (y compris vascularite, hémorragiescé­rébrales, accidents vasculaires cérébraux, artérite cérébrale,occlusion cérébrale), convulsions de type grand mal*, migraine,dysphémie.

De très rares cas de syndrome malin des neuroleptiques (SMN) ont étérapportés ; les cas étaient mal documentés et dans la plupart de ces cas, lespatients prenaient également d’autres médicaments. Par conséquent, le rôledu méthylphénidate n’est pas clair.

Affections oculaires

Peu fréquent :

diplopie, vision floue.

Rare :

difficultés d’accommodation, mydriase, trouble visuel.

Affections cardiaques*

Fréquent :

arythmie, palpitations, tachycardie.

Peu fréquent :

douleur thoracique.

Rare :

angine de poitrine.

Très rare :

arrêt cardiaque, infarctus du myocarde.

Fréquence indéterminée :

tachycardie supraventriculaire, bradycardie, extrasystoles ventriculaires,ex­trasystoles.

Affections vasculaires*

Fréquent :

hypertension.

Très rare :

artérite et/ou occlusion cérébrale, extrémités froides, phénomène deRaynaud.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent :

toux, douleur pharyngolaryngée.

Peu fréquent :

dyspnée.

Affections gastro-intestinales

Fréquent :

douleurs abdominales, diarrhée, nausées, gêne épigastrique, vomissements.Ces événements se manifestent généralement au début du traitement etpeuvent être soulagés par la prise concomitante de nourriture.

sécheresse buccale.

Peu fréquent :

constipation.

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent :

élévations des enzymes hépatiques.

Très rare :

fonction hépatique anormale, y compris coma hépatique.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent :

alopécie, hyperhidrose, prurit, rash, urticaire.

Peu fréquent :

œdème angioneurotique, réactions bulleuses, réactions exfoliatrices.

Rare :

éruption maculaire, érythème.

Très rare :

érythème polymorphe, dermatite exfoliatrice, érythèmepigmen­té fixe.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent :

arthralgie.

Peu fréquent :

myalgie, secousses musculaires.

Très rare :

crampes musculaires.

Fréquence indéterminée :

trismus

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquent :

hématurie.

Fréquence indéterminée :

incontinence.

Affections des organes de reproduction et du sein

Rare :

gynécomastie.

Fréquence indéterminée :

dysfonction érectile, priapisme, érection augmentée et érectionprolongée.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent :

pyrexie, sensation de nervosité, retard de croissance lors de traitementspro­longés chez l’enfant*.

Peu fréquent :

douleur thoracique, fatigue.

Très rare :

mort subite d’origine cardiaque*.

Fréquence indéterminée :

gêne thoracique, hyperthermie.

Investigations

Fréquent :

modifications de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque(géné­ralement une augmentation)<em>, perte de poids</em>.

Peu fréquent :

souffle cardiaque*, augmentation des enzymes hépatiques.

Très rare :

augmentation de la phosphatase alcaline sanguine, augmentation de labilirubine sanguine, diminution de la numération plaquettaire, numérationleu­cocytaire anormale.

*Voir rubrique 4.4

Effet indésirable observé dans les études cliniques menées chez despatients adultes et rapporté avec une fréquence plus élevée que chez lesenfants et les adolescents.

***D’après la fréquence calculée au cours des études consacrées auTDAH chez l’adulte (aucun cas n’a été rapporté au cours des étudespédiatri­ques).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le retard de libération de méthylphénidate pour les formulations àlibération prolongée devra être pris en compte lors du traitement d’unsurdosage.

Signes et symptômes

L’intoxication aiguë par le méthylphénidate est due principalement àl’hyperstimulation du système nerveux central et du système sympathique, etpeut se traduire par : vomissements, agitation, tremblements, hyperréflexie,se­cousses musculaires, convulsions (éventuellement suivies de coma), euphorie,confusion, hallucinations, délire, transpiration, réactions vasomotrices,cép­halée, hyperthermie, tachycardie, palpitations, arythmies cardiaques,hy­pertension, mydriase, sécheresse des muqueuses, et rhabdomyolyse.

Traitement

Il n’existe pas d’antidote spécifique en cas de surdosage auméthylphénidate.

Le traitement consiste en la mise en œuvre de mesures d’assistancesym­ptomatiques appropriées.

Le patient devra être surveillé afin qu'il ne s'inflige pas de blessures etafin de le protéger contre les stimuli externes qui pourraient aggraverl’hyper­stimulation déjà existante. Si la symptomatologie n'est pas tropgrave et que le patient est conscient, on pourra évacuer le contenu del'estomac à l’aide de manœuvres émétiques ou d’un lavage gastrique.Avant de procéder à un lavage gastrique, il est nécessaire de contrôlerl’agi­tation et les convulsions (le cas échéant) et de protéger les voiesaériennes. Les autres mesures de détoxication intestinale consistent àadministrer du charbon activé et un purgatif. En cas d'intoxication sévère,on administrera une benzodiazépine après en avoir évalué soigneusement ledosage, avant de procéder au lavage gastrique.

Des soins intensifs devront être mis en œuvre pour maintenir unecirculation et les échanges respiratoires suffisants ; des moyens externes derefroidissement peuvent être nécessaires en cas d’hyperthermie.

L'efficacité de la dialyse péritonéale ou de l'hémodialyse­extracorporelle n’a pas été établie lors d’un surdosage auméthylphénidate.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : psychoanaleptiques, sympathomiméti­quesd’action centrale, code ATC : N06BA04 (N : système nerveux central).

Mécanisme d’action

Le méthylphénidate est un racémique composé de 1:1 d‑méthylphéni­date(d‑MPH) et l‑méthylphénidate (l‑MPH). Le l‑énantiomère estprobablement inactif pharmacologiqu­ement.

Le méthylphénidate est un stimulant du système nerveux central. Son moded’action chez l’Homme n’est pas complètement élucidé, mais ses effetsstimulants pourraient s’expliquer par une inhibition de la recapture de ladopamine et de la noradrénaline au niveau des neurones présynaptiques,au­gmentant ainsi la quantité de ces neurotransmetteurs dans la fentesynaptique. C’est un sympathomimétique indirect.

La relation entre ce mode d’action et l’effet clinique chez l’Hommen’est pas encore complètement élucidée, mais on suppose que l’effet estdû à l’activation de la formation réticulée du tronc cérébral, ainsi quedu cortex.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration orale, le méthylphénidate est absorbé rapidement etpresque complètement. Compte tenu d’un important effet de premier passagehépatique, la biodisponibilité systémique n’atteint qu’environ 30%(11–51%) de la dose.

La prise concomitante de nourriture n’a pas d’effet sur le tauxd’absorption. Des concentrations plasmatiques maximales d’environ 40 nmol/L(11 ng/mL) en moyenne sont atteintes 2 heures après l’administrati­ond’une dose de 0,30 mg/kg.

Cependant les concentrations plasmatiques maximales varient notablementd’une personne à l’autre. Les aires sous la courbe des concentration­splasmatiques (ASC) ainsi que les concentrations plasmatiques maximales sontproportion­nelles à la dose administrée.

Distribution

Dans le sang, le méthylphénidate et ses métabolites se répartissent entrele plasma (57%) et les érythrocytes (43%). Le méthylphénidate et sesmétabolites ont un taux de liaison protéique peu élevé (environ 15%).

Le volume de distribution apparent du méthylphénidate est d’environ13 L/kg après administration par voie orale, le volume de distributionap­parent (Vss) après administration par voie IV est de 2,23 L/kg pour leracémique chez le volontaire sain adulte.

Biotransformation

La biotransformation du méthylphénidate par la carboxylestérase CES1A1 estrapide et complète. Les concentrations plasmatiques maximales du métaboliteprincipal désestérifié, l’acide α-phényl 2-pipéridine acétique, sontatteintes environ 2 heures après l’administration du méthylphénidate etsont environ 50 fois plus élevées que celles de la substance inchangée.

La demi-vie d’élimination de l’acide α-phényl 2-pipéridine acétiqueest environ deux fois supérieure à celle du méthylphénidate et la clairancesystémique moyenne est de 0,17 L/h/kg. Les métabolites hydroxylés(hy­droxyméthylphé­nidate et acide hydroxyritalinique notamment) ne sontdécelables qu’en faibles quantités. L’activité thérapeutique semble dueessentiellement à la substance inchangée.

Elimination

La demi-vie d’élimination plasmatique moyenne du méthylphénidate est de2 heures. La clairance apparente moyenne du racémique est de 10 L/h/kg aprèsadministration par voie orale et la clairance systémique du racémique est de0,565 L/kg après administration par voie IV du racémique chez le volontairesain adulte.

Après administration orale, environ 90% de la dose est excrétée dans lesurines et environ 1% dans les fèces sous forme de métabolites, et ce en 48 à96 h.

On ne retrouve que de faibles quantités de méthylphénidate inchangé dansles urines (<1%). La majeure partie de la dose est excrétée dans les urinessous forme d’acide α-phényl 2-pipéridine acétique (60–90%).

Populations spéciales

Effet de l’âge : La pharmacocinétique du méthylphénidate ne présentepas de différence apparente entre les enfants hyperactifs (de 6 à 13 ans) etles adultes sains.

5.3. Données de sécurité préclinique

Carcinogénicité

Les études de carcinogénicité réalisées chez la Souris et le Rat pendanttoute leur vie, ont montré une augmentation des tumeurs malignes hépatiquesuni­quement chez les souris mâles. L’extrapolation de ces résultats àl’espèce humaine n’est pas connue.

Le méthylphénidate n’a pas modifié les fonctions de reproduction, ni lafertilité à des doses correspondant à de faibles multiples de la doserecommandée en clinique.

Toxicité des fonctions de reproduction et de développement

Le méthylphénidate n’est pas considéré comme étant tératogène chezle Rat et le Lapin. Une toxicité fœtale (c’est-à-dire perte totale de laportée) et maternelle a été rapportée chez le Rat à dosesmaternoto­xiques.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de blé, lactose monohydraté, phosphate tricalcique, talc, gélatine,stéarate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C

A conserver dans le conditionnement primaire d’origine, à l’abri del’humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

14 comprimés sécables sous plaquettes (Polyamide/Alu­minium/PVC/Alu­minium)

28 comprimés sécables sous plaquettes (Polyamide/Alu­minium/PVC/Alu­minium)

30 comprimés sécables sous plaquettes (Polyamide/Alu­minium/PVC/Alu­minium)

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

NOVARTIS PHARMA S.A.S.

8–10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE

92500 RUEIL-MALMAISON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 339 424 1 0 : 14 comprimés sécables sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC/ Aluminium)

· 34009 339 426 4 9 : 28 comprimés sécables sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC/ Aluminium)

· 34009 339 294 0 4 : 30 comprimés sécables sous plaquettes(Po­lyamide/Alumi­nium/PVC/ Aluminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Stupéfiant.

Prescription sur ordonnance sécurisée, limitée à 28 jours.

Prescription initiale annuelle réservée aux spécialistes en neurologie, enpédiatrie ou en psychiatrie ou exerçant dans les centres du sommeil.Renou­vellement non restreint.

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