Résumé des caractéristiques - ROCURONIUM B.BRAUN 10 mg/ml, solution injectable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
ROCURONIUM B.BRAUN 10 mg/ml, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Bromure derocuronium.................................................................................................................10 mg
Pour 1 mL de solution injectable.
[Ampoule ]
Une ampoule de 5 mL de solution contient 50 mg de bromure derocuronium.
[Flacon ]
Un flacon de 5 mL de solution contient 50 mg de bromure de rocuronium
Excipient à effet notoire : sodium
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Le bromure de rocuronium est indiqué chez les adultes et la populationpédiatrique (du nouveau-né né à terme à l’adolescent (âgés de 0 à18 ans)) comme adjuvant de l'anesthésie générale, pour faciliterl'intubation trachéale au cours de l’induction de routine et assurer larelaxation musculaire pendant l’opération.
Chez l’adulte, le bromure de rocuronium est également indiqué pourfaciliter l'intubation trachéale pendant une induction rapide et comme adjuvantdans les unités de soins intensifs pour faciliter l'intubation trachéale et laventilation mécanique pour un usage de courte durée.
4.2. Posologie et mode d'administration
Le bromure de rocuronium ne doit être administré que par des anesthésistesou des praticiens familiarisés avec l'utilisation et l'action des curares, ousous leur contrôle. Du matériel d'intubation trachéale, d'assistancerespiratoire, d'oxygénation artérielle adéquat et le monitorage instrumentalde la curarisation doivent être disponibles.
Mode d’administrationLe bromure de rocuronium doit être administré par voie intraveineuse, enbolus ou en perfusion continue (voir aussi la rubrique 6.6).
Le bromure de rocuronium doit être employé sous contrôle d’un monitorageinstrumental de la curarisation estimant le degré de relâchement musculairependant l’injection et à l’arrêt du traitement afin d’évaluer le niveaude récupération du bloc neuromusculaire dans le but notamment de poserl’indication éventuelle d’une décurarisation pharmacologique.
PosologieComme avec tous les autres curarisants, la posologie du bromure de rocuroniumdoit être adaptée à chaque patient. Elle dépend de la méthoded’anesthésie associée (avec ou sans agent anesthésique halogéné), du typede chirurgie (niveau du blocage neuromusculaire requis), de la durée présuméede l’intervention, des interactions éventuelles avec d’autres médicamentsadministrés avant ou pendant l’anesthésie et du statut pathologique dupatient (insuffisance rénale et/ou hépatique en particulier). L’utilisationd’un monitorage instrumental de la curarisation est recommandée lors dublocage neuromusculaire et de la phase de décurarisation (voirrubrique 4.4).
Les anesthésiques volatils potentialisent l’action des myorelaxants nondépolarisants tels que le bromure de rocuronium. Cette potentialisation nedevient cliniquement significative au cours de l’anesthésie que lorsque lesanesthésiques volatils ont atteint une certaine concentration tissulaire.
Il est donc conseillé d’ajuster les doses de bromure de rocuronium endiminuant les doses d’entretien, en espaçant les intervallesd’administration ou en diminuant la vitesse de perfusion au cours desinterventions chirurgicales longues (supérieures à 1 heure) où de telsanesthésiques sont utilisés (voir rubrique 4.5).
AdultesLes posologies suivantes sont proposées à titre indicatif. Elles donnentles doses de bromure de rocuronium à injecter pour l'intubation trachéale etpour obtenir une relaxation musculaire satisfaisante en chirurgie de courte àlongue durée. Elles doivent être adaptées à chaque patient en fonction desdonnées fournies par le monitorage instrumental de la curarisation.
Intubation trachéaleLa dose d'intubation de 0,6 mg de bromure de rocuronium par kg permetd'intuber la plupart des patients en 60 secondes.
Fortes dosesS’il s’avère nécessaire d’utiliser des doses plus importantes chezcertains patients, des doses initiales allant jusqu’à 2 mg/kg de bromure derocuronium ont été administrées en chirurgie sans qu’il ne soit rapportéd’effets indésirables cardiovasculaires. L’administration de ces dosesélevées de bromure de rocuronium diminue le délai d’action et augmente ladurée d’action (voir rubrique 5.1).
Dose d’entretienLa dose d'entretien recommandée est de 0,15 mg de bromure de rocuronium parkg; lors de l'utilisation au long cours d'anesthésiques volatiles, la dose estramenée de 0,075 à 0,1 mg/kg. Il est préférable d'administrer ces dosesd'entretien lorsque la réponse musculaire à une stimulation-test unique(„single twitch“) est revenue à 25 % de la réponse de contrôle(„twitch de contrôle“) ou lorsqu'apparaissent 2 ou 3 réponses au trainde quatre.
Perfusion continueAprès une dose d'intubation de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium, uneperfusion continue peut être mise en route lorsque le bloc neuromusculaireinduit par la dose d'intubation commence spontanément à régresser. Le débitde la perfusion doit être ajusté de façon à maintenir une réponse au„single twitch“ à 10 % par rapport au „twitch de contrôle“ ou 1 ou2 réponses au train de quatre. Chez l'adulte, le débit de la perfusion est de0,3 à 0,6 mg/kg/h sous anesthésie intraveineuse et de 0,3 à 0,4 mg/kg/hsous halogénés pour maintenir ce niveau de blocage neuromusculaire.
Il est essentiel de surveiller en permanence le blocage neuromusculaire dufait de la variabilité des posologies d'un patient à un autre et selon laméthode d'anesthésie utilisée.
Utilisation en pédiatrieChez le nouveau-né (0–27 jours), le nourrisson (28 jours – 2 mois),le bébé (3–23 mois), l’enfant (2 –11 ans) et l’adolescent (12 –17 ans), la dose d’intubation recommandée au cours d’une anesthésie deroutine et la dose d’entretien sont similaires à celles recommandées chezl’adulte.
Cependant, la durée d'action de l’injection d'une dose d'intubation seraplus longue chez le nouveau-né et le nourrisson que chez l'enfant (voirrubrique 5.1).
En perfusion continue, les vitesses de perfusion sont les mêmes que chezl’adulte, sauf pour l’enfant (de 2 à 11 ans). Chez l’enfant âgé de2 à 11 ans, des vitesses de perfusion plus élevées peuvent êtrenécessaires.
Ainsi, chez l’enfant de 2 à 11 ans, les mêmes vitesses de perfusioninitiales que chez l’adulte sont recommandées, mais elles doivent êtreajustées pour maintenir une réponse au twitch à 10% du twitch de contrôle oupour maintenir 1 à 2 réponses à la stimulation au train-de-quatre pendantl’acte.
En pédiatrie, l'expérience avec le bromure de rocuronium en induction àséquence rapide est limitée. En conséquence, le bromure de rocuronium n'estpas recommandé pour faciliter l'intubation trachéale au cours d'une inductionà séquence rapide dans la population pédiatrique.
Utilisation en gériatrie, chez les patients insuffisants hépato-biliairesou rénauxLa dose d'intubation pour ces patients est la dose standard de 0,6 mg/kg. Ladose d'entretien est de 0,075 à 0,1 mg/kg et le débit de perfusion de0,3 à 0,4 mg/kg/h (voir le paragraphe «Perfusion continue» etrubrique 4.4).
Utilisation chez le patient à surcharge pondérale ou obèseChez le patient avec surcharge pondérale ou chez le patient obèse (poidscorporel supérieur à 30 % ou plus par rapport au poids idéal), les doses debromure de rocuronium doivent être réduites en tenant compte dupoids idéal.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité au rocuronium ou à l’ion bromure ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spécialesChaque flacon de bromure de rocuronium est à usage unique et réservé à unseul patient.
Le bromure de rocuronium entraînant une paralysie des muscles respiratoires,il est obligatoire d’avoir recours à une ventilation assistée chez lespatients traités par ce médicament jusqu’à décurarisation complèteestimée par des tests instrumentaux et cliniques (monitorage de lacurarisation). En cas de difficultés de contrôle des voies aériennes(difficultés d’intubation, ventilation au masque impossible notamment) aprèsl’administration de rocuronium, l’utilisation de sugammadex à dose adaptéepeut être envisagée.
Comme avec tous les curares non dépolarisants, une curarisation résiduellea été rapportée avec le bromure de rocuronium. Afin de prévenir lescomplications liées à la curarisation résiduelle, il est recommandé deprocéder à l’extubation seulement après que le patient ait suffisammentrécupéré du bloc neuromusculaire. Les patients âgés (65 ans ou plus)peuvent présenter un risque accru de bloc neuromusculaire résiduel. Les autresfacteurs pouvant être à l’origine d’une curarisation résiduelle après leretrait de la sonde d’intubation de la trachée (comme certaines interactionsmédicamenteuses ou l’état du patient) doivent être pris en considération.L’utilisation d’un agent décurarisant (les inhibiteurs del’acétylcholinestérase ou sugammadex) est indiquée en cas de curarisationrésiduelle.
Il est essentiel de vérifier que le patient respire spontanément,profondément et régulièrement avant de le conduire en salle de réveil. Lesmodalités d’administration de ces agents décurarisants sont guidées par lemonitorage instrumental de la curarisation (voir rubriques 4.9 et 5.1).
Des réactions anaphylactiques après administration de curares ont étédécrites. Bien que celles-ci ne se produisent que très rarement avec lebromure de rocuronium, il est nécessaire d’évoquer leur survenue éventuelleet de prendre les mesures adéquates. Il convient de prendre des précautionsparticulières en cas d’antécédents connus de réactions anaphylactiques auxcurares, une réactivité allergique croisée pouvant se produire avec cesagents.
Généralement, après utilisation sur une longue durée de myorelaxants enunité de soins intensifs, des paralysies prolongées et/ou une faiblesse desmuscles striés ont été notées. Afin de prévenir une prolongation possibledu bloc neuromusculaire et/ou un surdosage, il est fortement recommandéd’utiliser un monitorage expérimental de la curarisation tout au long del’utilisation des myorelaxants dans le contexte de la réanimation.
De plus, les patients doivent recevoir une analgésie adaptée et êtresédatés. Enfin, la dose de myorelaxant doit être ajustée individuellementpour chaque patient par un praticien expérimenté familiarisé avec leur actionet avec les techniques appropriées de monitorage du bloc neuromusculaire, ousous son contrôle.
Des myopathies ont été fréquemment rapportées après l’administrationau long cours, dans les unités de soins intensifs, de curares nondépolarisants associés à une corticothérapie. Par conséquent, chez lespatients recevant à la fois des myorelaxants et des corticoïdes, la duréed’utilisation du myorelaxant doit être la plus courte possible (voirrubrique 4.5).
Précautions d'emploiEn cas d'utilisation de suxaméthonium pour l'intubation, l'administration debromure de rocuronium doit être retardée jusqu'à décurarisation clinique dubloc neuromusculaire induit par le suxaméthonium.
Les conditions suivantes peuvent modifier les caractéristiquespharmacocinétiques et/ou pharmacodynamiques du bromure de rocuronium:
Atteinte hépatique et/ou des voies biliaires et insuffisance rénale
L'élimination du bromure de rocuronium étant urinaire et biliaire, il doitêtre utilisé avec précautions chez les patients présentant une atteintehépatique et/ou des voies biliaires cliniquement significative et/ou uneinsuffisance rénale. Chez ces patients une prolongation de l'action a étéobservée avec des doses de 0,6 mg de bromure de rocuronium par kg. Il n'y apas de données chez les patients insuffisants hépatiques sévères.
Anomalies circulatoires
Lorsqu'il existe un allongement du temps de circulation (maladiescardiovasculaires, sénescence, œdème avec augmentation du volume dedistribution), il peut y avoir une augmentation du délai d'action. La duréed’action peut également être prolongée du fait de la réduction de laclairance plasmatique.
Affections neuromusculaires
Comme avec les autres curares non dépolarisants, le bromure de rocuroniumdoit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’affectionsneuromusculaires (myasthénie), musculaire (myopathie) ou en présence d’uneséquelle motrice (parésie, plégie) à distance d’un accident aigu(traumatisme médullaire, poliomyélite, immobilisation prolongée notamment).Dans ces cas, la réponse aux curares non dépolarisants peut être modifiée.L’importance et la nature de ces changements sont variables. Chez les patientssouffrant de myasthénie, de syndrome myasthénique (Lambert-Eaton) ou demyopathie, la sensibilité au bromure de rocuronium est augmentée (réductiondes besoins). En cas de séquelle motrice, il existe une diminution de lasensibilité du territoire concerné (augmentation des besoins). En casd’utilisation du bromure de rocuronium dans ces situations, il est recommandéde titrer la dose à l’aide d’un monitorage instrumental de lacurarisation.
Hypothermie
Comme avec tous les curares non dépolarisants, l’hypothermie potentialisel’effet de blocage neuromusculaire du bromure de rocuronium. Le monitorageinstrumental de la curarisation permet d’évaluer cette interaction.
Utilisation chez le patient à surcharge pondérale ou obèse
Comme avec tous les curares non dépolarisants, un allongement de la duréed’action peut être observé lors de l’utilisation du bromure de rocuroniumchez les patients obèses lorsque la dose est calculée sur le poids réel.
Chez le patient avec surcharge pondérale ou chez le patient obèse (excèsde poids supérieur à 30 % ou plus par rapport au poids idéal), les dosesdoivent être réduites en se basant sur le poids théorique.
Brûlés
Ces patients développent généralement une résistance aux curares nondépolarisants. Il convient donc d’ajuster la posologie du bromure derocuronium en fonction de la réponse.
Conditions pouvant augmenter les effets du bromure de rocuronium
Hypokaliémie (par exemple après des vomissements importants, des diarrhéesou un traitement diurétique), hypermagnésémie, hypocalcémie (après destransfusions massives), hypoprotidémie, déshydratation, acidose ethypercapnie.
Des perturbations électrolytiques significatives, des modifications du pHsanguin ou une déshydratation doivent donc être corrigées dans la mesure dupossible.
Chez les patients recevant du sulfate de magnésium, la posologie du bromurede rocuronium doit être réduite et adaptée en fonction des données dumonitorage instrumental de la curarisation.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon,c'est-à-dire qu’il est essentiellement sans sodium.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Certaines substances peuvent modifier l'intensité et/ou la durée de l'effetdes curares non dépolarisants.
Potentialisation de l’effet :
Les anesthésiques inhalés halogénés potentialisent le blocneuromusculaire induit par le bromure de rocuronium. Cet effet ne se manifestequ’avec les doses d’entretien (voir rubrique 4.2). L’inversion du blocneuromusculaire avec les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase peutégalement être inhibée.
· Après intubation avec le suxaméthonium (voir rubrique 4.4).
· La co-administration prolongée de corticoïdes et de bromure derocuronium en unité de soins intensifs peut provoquer une prolongation du blocneuromusculaire ou une myopathie (voir aussi rubriques 4.4 et 4.8).
· Autres médicaments :
· Antibiotiques : aminosides, lincosamides et polymyxine, pénicillines,tétracyclines.
· Diurétiques, quinidine et son isomère la quinine, sels de magnésium,inhibiteurs calciques, sels de lithium, anesthésiques locaux (lidocaïne IV,bupivacaïne en épidurale) et administration de charge de phénitoïne oud’agents β-bloquants.
Une recurarisation a été observée après l’administrationpost-opératoire de : aminosides, lincosamides, polymyxines et pénicillines,quinidine, quinine et sels de magnésium (voir rubrique 4.4).
Diminution de l’effet:
Administration préalable chronique de phénytoïne ou de carbamazépine.
Effet variable:
L’administration d’autres curares non dépolarisants avec le bromure derocuronium peut provoquer une atténuation ou une potentialisation du blocneuromusculaire, en fonction de l’ordre d’administration et du curareutilisé.
Le suxaméthonium administré après le bromure de rocuronium peutpotentialiser ou atténuer l’effet de blocage neuromusculaire du bromure derocuronium.
Effets du Rocuronium B.Braun sur les autres médicaments:
La co-administration de la lidocaïne et du bromure de rocuronium peutréduire le délai d'action de la lidocaïne.
Population pédiatriqueAucune étude formelle d’interaction n’a été réalisée. Lesinteractions mentionnées ci-dessus chez l’adulte ainsi que les mises en gardespéciales et précautions d’emploi (voir rubrique 4.4) doivent égalementêtre prises en compte pour la population pédiatrique.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Pour le bromure de rocuronium, aucune donnée clinique sur des grossessesexposées n'est disponible. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effetsdélétères directs ou indirects sur la gestation, le développementembryonnaire/fœtal, l'accouchement ou le développement postnatal. La prudencedoit être de mise en cas de prescription de bromure de rocuronium chez unefemme enceinte.
AllaitementEn l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, il estrecommandé de suspendre l'allaitement au moins 12 heures aprèsl'administration.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Il est déconseillé d'utiliser une machine potentiellement dangereuse ou deconduire un véhicule au cours des 24 heures qui suivent la complètedisparition de l'action curarisante du bromure de rocuronium. Etant donné quele bromure de rocuronium est utilisé comme adjuvant de l’anesthésiegénérale, les précautions habituelles après une anesthésie généraledoivent être prises pour les patients ambulatoires.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables sont classés dans les groupes de fréquencesuivants :
· Peu fréquent/ rares : ≥1/10 000 à <1/1 000
· Très rares : <1/10 000
· Fréquence indéterminée: fréquence ne peut être estimée sur labasedes données disponibles.
Les réactions indésirables les plus fréquentes comprennent une douleur /réaction au site d’injection, des modifications des signes vitaux et un blocneuromusculaire prolongé.
Les effets indésirables graves les plus fréquemment rapportés au cours dela surveillance post-commercialisation sont les « réactions anaphylactiques etanaphylactoïdes » ainsi que les symptômes associés. (Voir également lesexplications après le tableau).
Système Classe-organe MedDRA | Terme préférentiel MedDRA1 | ||
Peu fréquent / rare2 (≥ 1/10 000 à < 1/100) | Très rare (< 1/10 000) | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles) | |
Affection du système immunitaire | Hypersensibilité Réaction anaphylactique Réaction anaphylactoïde Choc anaphylactique Choc anaphylactoïde | ||
Affections du système nerveux | Paralysie flasque | ||
Affection cardiaque | Tachycardie | Syndrome de Kounis | |
Affection vasculaire | Hypotension | Choc et collapsus cardio-vasculaire Bouffée de chaleur | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Bronchospasme | Apnée Insuffisance respiratoire | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Œdème angioneurotique Urticaire Rash Eruption érythémateuse dela peau | ||
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif | Faiblesse musculaire3, Myopathie stéroïdienne 3 | ||
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Inefficacité Effet du médicament / réponse thérapeutique diminuée Effet du médicament/ réponse thérapeutique augmentée Réaction au site d'injection Douleur ausite d'injection | Œdème de la face | |
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | Bloc neuromusculaire prolongé Allongement du délai de récupération après l'anesthésie | Complication respiratoire de l'anesthésie |
1 Les fréquences des estimations issues des rapports de la surveillancepost-marketing et des données de la littérature générale.
2 Les données de la surveillance post-marketing ne peuvent pas donner deschiffres précis sur l'incidence. Pour cette raison, la fréquence denotification est divisée en 3 et non 5 catégories.
3 Après utilisation au long cours en unités de soins intensifs.
*Complément d’informations sur les effets indésirables
MyopathieQuelques cas de myopathie ont été rapportés lors de l'utilisation dedivers myorelaxants en unité de soins intensifs en association avec descorticoïdes (voir la rubrique 4.4).
Effet de classeBloc neuromusculaire prolongé
L'effet indésirable le plus fréquent des médicaments de la classe desmyorelaxants non dépolarisants est la curarisation résiduelle. Ceci peut allerd'une faiblesse des muscles striés à un bloc neuromusculaire profond etprolongé aboutissant à une insuffisance respiratoire ou une apnée parobstruction des voies aériennes supérieures.
Réactions anaphylactiques
Bien que très rares, des réactions anaphylactiques graves ont étédécrites pour l'ensemble des myorelaxants y compris le bromure de rocuronium.Ces réactions ont été dans certains cas mortels. A cause de leursévérité, il est nécessaire d'évoquer leur survenue éventuelle et deprendre les précautions adéquates.
Libération d'histamine et réactions histaminoïdes
Les myorelaxants peuvent induire une libération d'histamine, à la fois auniveau local et systémique. De ce fait, il est possible qu'un prurit et desréactions érythémateuses apparaissent au site d'injection et/ou que desréactions histaminoïdes (anaphylactoïdes) systémiques telles que desbronchospasmes et des troubles cardio-vasculaires à type d'hypotension ou detachycardie se produisent après l'administration de ces médicaments.
Dans les études cliniques de légères élévations des taux plasmatiquesmoyens d'histamine ont été relevées après l'injection rapide de bromure derocuronium en bolus à des doses de 0,3 à 0,9 mg/kg.
Population pédiatriqueDans une méta-analyse portant sur 11 études cliniques dans la populationpédiatrique (n = 704) avec le bromure de rocuronium (jusqu’à 1 mg/kg), latachycardie a été identifiée comme effet indésirable avec une fréquence de1,4 %.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
En cas de surdosage et curarisation prolongé, le patient doit être maintenusous ventilation assistée avec une sédation adaptée. Dans cette situation, ily a deux options pour la décurarisation du bloc neuromusculaire : (1) Lesugammadex peut être utilisé pour décurariser un bloc profond. La dose desugammadex à administrer dépend du degré du bloc neuromusculaire. (2) Uninhibiteur de l'acétylcholinestérase (par exemple, néostigmine,pyridostigmine ou édrophonium) ne peut être utilisé qu’après le début dela décurarisation spontanée significatif et doit être administré à doseappropriée. Cette administration est guidée par les données fournies par lemonitorage instrumental de la curarisation avec notamment la présence de4 réponses franches à l’adducteur du pouce après une stimulation en trainde quatre.
L’efficacité de cette décurarisation pharmacologique avec un inhibiteurde l'acétylcholinestérase ou le sugammadex est évaluée par le monitorageinstrumental de la curarisation. En cas d’inefficacité, le retrait de lasonde d’intubation de la trachée sera différée et la ventilation assistéemaintenue jusqu’à la restauration d’une force musculaire normale.
Dans l’éventualité où l’administration de l’inhibiteur del’acétylcholinestérase n’inhiberait pas les effets curarisants dubromure de rocuronium, la ventilation assistée devra être maintenue jusqu’àla restauration de la respiration spontanée.
L’administration répétée d’un inhibiteur del’acétylcholinestérase peut être dangereuse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : CURARE (RELAXANT MUSCULAIRE).
(M: système locomoteur), code ATC : M03AC09.
Mécanisme d’actionLe bromure de rocuronium est un myorelaxant non dépolarisant d'action rapideet de durée d'action intermédiaire, qui possède toutes les propriétéspharmacologiques propres à cette classe thérapeutique (curares). Il agit en sefixant, par un phénomène de compétition, sur les récepteurs cholinergiquesnicotiniques de la plaque motrice. Cette action est contrecarrée par lesinhibiteurs de l'acétylcholinestérase tels que la néostigmine,l'édrophonium ou la pyridostigmine.
Effets pharmacodynamiquesLa DE90 (dose nécessaire pour déprimer 90% de la réponse du « twitch »,mesurée au niveau du pouce lors de la stimulation du nerf cubital) au coursd’une anesthésie balancée est d’environ 0,3 mg/kg. Chez le nourrisson, laDE95 est plus faible que chez l’enfant et l’adulte (respectivement 0,25,0,35 et 0,40).
La durée d’action clinique (c’est-à-dire le temps nécessaire pourobtenir une récupération de 25% de la hauteur du « twitch de contrôle »)est de 30 à 40 minutes après administration de 0,6 mg/kg de bromure derocuronium. La durée d’action totale (temps nécessaire pour unerécupération de 90% de la hauteur du « twitch de contrôle ») est de50 minutes.
Après administration d’un bolus de 0,6 mg de bromure de rocuronium, ledélai moyen pour que la récupération spontanée passe de 25 à 75% du «twitch » (index de récupération) est de 14 minutes.
Avec des doses plus faibles de bromure de rocuronium, comprises entre 0,3 et0,45 mg/kg (1–1½ x DE90), le bloc survient moins rapidement et sa durée estraccourcie.
Avec des doses élevées de 2 mg/kg, la durée d’action clinique est de110 minutes.
Intubation en anesthésie de routineL’injection intraveineuse d’une dose de 0,6 mg/kg de bromure derocuronium (2× DE90 sous anesthésie balancée) permet d’obtenir desconditions d’intubation trachéale correctes en 60 secondes chez pratiquementtous les patients ; ces conditions sont excellentes chez 80% des patients.A cette même dose, une curarisation compatible avec n’importe quel type dechirurgie est obtenue en 2 minutes.
L’administration de 0,45 mg/kg de bromure de rocuronium permet d’obtenirdes conditions d’intubation acceptables en 90 secondes.
Population pédiatriqueLe délai d’action moyen chez le nourrisson, le bébé et l’enfant aprèsune dose d’intubation de 0,6 mg/kg est plus court que chez l’adulte. Lacomparaison entre les groupes d’âge pédiatrique montre que le délaid’action moyen chez le nouveau-né et l’adolescent (1,0 min) estlégèrement plus long que chez le nourrisson, le bébé et l’enfant(respectivement 0,4, 0,6 et 0,8 min). Le délai de récupération est pluscourt chez l’enfant de plus d’un an que chez le nourrisson et l’adulte. Lacomparaison entre les groupes d’âge pédiatrique a montré que le délaimoyen de réapparition de T3 était prolongé chez le nouveau-né à terme et lenourrisson (respectivement 56,7 et 60,7 min) par rapport au bébé, àl’enfant et à l’adolescent (respectivement 45,4, 37,6 et 42,9 min).
Délai d'action moyen et durée d'action clinique après une dosed'intubation initiale de 0,6mg/kg de bromure de rocuronium* sous anesthésie ausevoflurane/protoxyde d'azote et au isoflurane/protoxyde d'azote (en phased'entretien) chez la population pédiatrique (groupe PP).
Délai pour obtenir un bloc maximal (min) | Délai de réapparition de T3 (min) | |
Nouveau-nés (0–27 jours) n=10 | 0,98 (0,62) | 56,69 (37,04) n=9 |
Nourrissons (28 jours-2mois) n=11 | 0,44 (0,19) n=10 | 60,71 (16,52) |
Bébés (3 mois-23 mois) n=28 | 0,59 (0,27) | 45,46 (12,94) n=27 |
Enfants (2–11 ans) n=34 | 0,84 (0,29) | 37,58 (11,82) |
Adolescents (12–17 ans) n=31 | 0,98 (0,38) | 42,90 (15,83) n=30 |
*Dose de bromure de rocuronium administrée dans les 5 secondes
**Calculé à partir de la fin de l'administration de la dose d'intubation debromure de rocuronium
Population gériatrique et patients avec atteinte hépatique et/ou des voiesbiliaire et/ou insuffisance rénaleLa durée d’action des doses d’entretien de 0,15 mg/kg de bromure derocuronium est augmentée sous anesthésie aux halogénés en gériatrie et chezles patients avec atteinte rénale et/ou hépatique (environ 20 minutes) parrapport aux patients sans atteinte fonctionnelle et sous anesthésieintraveineuse (environ 13 minutes) (voir rubrique 4.2). Aucun effet cumulatif(augmentation progressive de la durée d’action) n’a été observé avec lesdoses d’entretien recommandées.
Chirurgie cardiovasculaireChez les patients devant subir une intervention cardiovasculaire, lesmodifications cardiovasculaires les plus couramment observées lors del’installation du bloc maximal, après administration de 0,6 à 0,9 mg/kg debromure de rocuronium, sont une légère accélération, cliniquement nonsignificative, de la fréquence cardiaque (atteignant au maximum 9%) et uneélévation de la pression artérielle moyenne (atteignant au maximum 16%).
Décurarisation du bloc neuromusculaireL’action du bromure de rocuronium peut être annulée par du sugammadex ouun inhibiteur réversible de l’acétylcholinestérase (néostigmine,pyridostigmine ou édrophonium). Le sugammadex peut être administré soit pourune décurarisation dite de routine (réapparition de la deuxième réponse (T2)après une stimulation par train-de-quatre à l’adducteur du pouce) soit pourune décurarisation à niveau de bloc plus profond (réapparition de 1 à2 réponses après stimulation en compte post-tétanique (PTC) à l’adducteurdu pouce) ou pour une décurarisation immédiate (3 minutes aprèsl’administration du bromure de rocuronium).
Les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase peuvent être administrés àla réapparition de la quatrième réponse après une stimulation partrain-de-quatre à l’adducteur du pouce.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration en bolus d'une dose de bromure de rocuronium, laconcentration plasmatique se déroule en trois phases exponentielles. Chez lesadultes sains la demi-vie moyenne (intervalle de confiance à 95 %)d'élimination est de 73 (66–80) minutes, le volume apparent de distributionà l'équilibre est de 203 (193–214) mL/kg et la clairance plasmatique de 3,7(3,5 – 3,9) mL/kg/min.
Il n'y a pas de données chez les insuffisants hépatiques sévères.
Le bromure de rocuronium est excrété dans la bile et les urines. Environ40 % de l'excrétion urinaire se fait dans les 12 à 24 premières heures.Après injection d'une dose de bromure de rocuronium radiomarqué, l'excrétionest en moyenne à 47 % urinaire et 43 % dans les fèces après 9 jours.Environ 50 % est retrouvé sous forme inchangée.
Population pédiatriqueLa pharmacocinétique du bromure de rocuronium chez les patientspédiatriques (n = 146) âgés de 0 à 17 ans a été évaluée en utilisantune analyse de la population des ensembles de données pharmacocinétiquesregroupées provenant de deux essais cliniques sous sévoflurane (anesthésied’induction) et l'isoflurane / protoxyde d'azote (anesthésie d’entretien).Tous les paramètres pharmacocinétiques ont été jugés linéairementproportionnels au poids corporel illustré par une clairance similaire (L/h/kg).Le volume de distribution (L/kg) et la demi-vie d’élimination (h) diminueavec l'âge (en années). Les paramètres pharmacocinétiques des populationspédiatriques typiques selon chaque groupe d'âge sont résumés ci-dessous:
Caractéristiques des paramètres pharmacocinétiques (PK) du bromure derocuronium dans la population pédiatrique sous sévoflurane/protoxyde d'azote(anesthésie d’induction) et isoflurane / protoxyde d'azote (anesthésied’entretien).
Paramètres pharmacocinétiques | Age des patients | ||||
Nouveau-nés (0–27 jours) | Nourrissons (28 jours – 2 mois) | Bébés (3 mois – 23 mois) | Enfants (2 –11 ans) | Adolescents (12 – 17 ans) | |
Cl (L/kg/hr) | 0,31 (0,07) | 0,30 (0,08) | 0,33 (0,10) | 0,35 (0,09) | 0,29 (0,14) |
Volume de distribution (L/kg) | 0,42 (0,06) | 0,31 (0,03) | 0,23 (0,03) | 0.18 (0,02) | 0,18 (0,01) |
t½β (h) | 1,1 (0,2) | 0,9 (0,3) | 0,8 (0,2) | 0,7 (0,2) | 0,8 (0,3) |
Au cours d'études contrôlées, la clairance plasmatique chez les patientsâgés ou insuffisants rénaux était réduite, sans toutefois atteindre unedifférence significative. Chez les insuffisants hépatiques, la demi-vied'élimination moyenne est prolongée de 30 minutes et la clairance plasmatiqueest réduite de 1 mL/kg/min (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
Des effets n'ont été observés chez l'animal dans les études de toxicitéaprès administrations répétées qu'à des doses supérieures à cellesadministrées chez l'homme.
Le bromure de rocuronium ne s'est pas révélé génotoxique.
Dans les études de reprotoxicité, aucun effet malformatif imputable aubromure de rocuronium n'a été mis en évidence à des doses inférieures auxdoses administrées chez l'homme. Chez le rat, à des doses équivalentes auxdoses administrées chez l'homme (doses maternotoxiques), les effetspharmacologiques du produit sont à l'origine d'une embryotoxicité.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
[Ampoule]
Gluconolactone, acétate de sodium trihydraté, citrate de sodium dihydraté,eau pour préparations injectables.
[Flacon ]
Acétate de sodium trihydraté, chlorure de sodium, acide acétique glacial(pour ajustement du pH), eau pour préparations injectables.
6.2. Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments àl’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.
Une incompatibilité physique a été démontrée entre le bromure derocuronium et les solutions renfermant les produits suivants : amoxicilline,amphotéricine, azathioprine, céfazoline, cloxacilline, dexaméthasone,diazépam, enoxamone, érythromycine, famotidine, furosémide, hydrocortisone(succinate sodique), insuline, intralipide, méthohexital, méthylprednisolone,prednisolone (succinate sodique), thiopental, triméthoprime et vancomycine.
6.3. Durée de conservation
[Ampoule ]
Avant ouverture : 18 mois.
Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.
Après dilution : la stabilité physico-chimique de la solution diluée aété démontrée pendant 24 heures à 25°C.Toutefois du point de vuemicrobiologique, le produit doit être utilisé immédiatement.
[Flacon ]
3 ans.Après dilution : la stabilité physico-chimique de la solutiondiluée a été démontrée pendant 24 heures à 25°C. Toutefois du point devue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
[Ampoule ]
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
[Flacon ]
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C) ROCURONIUM B. BRAUNpeut être maintenu en dehors du réfrigérateur (entre 8°C et 30°C) pendant12 semaines maximum. La date de sortie du réfrigérateur doit être inscritedans l’emplacement prévu à cet effet sur l’emballage extérieur.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voirrubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
[Ampoule ]
5 ml de solution injectable en ampoule de polyéthylène (LPDE).
Boîte de 20 ampoules contenant chacune 5 ml.
Les ampoules en polyéthylène ont été spécialement conçues pour convenirà des seringues Luer Lock et Luer.
[Flacon ]
5 ml de solution injectable en flacon en verre incolore de type I avecbouchon en chlorobutyl.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Les solutions inutilisées doivent être jetées.
La solution est inspectée visuellement avant utilisation. Seules lessolutions claires et pratiquement exemptes de particules doivent êtreutilisées.
Ce médicament est compatible avec les solutions de perfusion suivantes :solution de chlorure de sodium 0,9 %, solution de glucose 5 %, eau pourpréparations injectables, les solutions de Ringer lactate et HAEMACCEL.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
B. BRAUN MELSUNGEN AG
CARL BRAUN STRASSE 1
34212 MELSUNGEN
ALLEMAGNE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
[Ampoule ]
· 34009 550 713 6 5 : 5 ml de solution injectable en ampoule (LPDE).Boîte de 20.
[Flacon ]
· 34009 579 576 0 5 : 5 ml de solution injectable en flacon (verre).Boite de 10.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Médicament réservé à l’usage hospitalier.
Médicament pouvant être administré par tout médecin spécialisé enanesthésie-réanimation ou médecine d’urgence dans le cas où il intervienten situation d’urgence ou dans le cadre d’une structure d’assistancemédicale mobile ou de rapatriement sanitaire (article R.5121–96 du code desanté publique).
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