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ROPINIROLE EG 5 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - ROPINIROLE EG 5 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ROPINIROLE EG 5 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate deropinirole.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­........5,70 mg

Equivalant à 5 mg de ropinirole.

Pour un comprimé pelliculé.

Excipient à effet notoire : chaque comprimé pelliculé contient 96,71 mgde lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Comprimés pelliculés bleus et ronds.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement de la maladie de Parkinson dans les conditions suivantes:

o traitement de première intention en monothérapie, pour retarderl’intro­duction de la lévodopa ;

o en association à la lévodopa en cours d'évolution de la maladie lorsquel'effet de la dopathérapie s'épuise ou devient inconstant, et qu'apparaissentdes fluctuations de l'effet thérapeutique (fluctuations de type „fin dedose“ ou „on-off“).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adultes

La posologie doit être adaptée individuellement, en fonction del'efficacité et de la tolérance.

ROPINIROLE EG doit être administré trois fois par jour, de préférence aucours des repas afin d'améliorer la tolérance gastro-intestinale.

Instauration du traitement

Semaine

1

2

3

4

Dose de ropinirole par prise (mg)

0,25

0,5

0,75

1,0

Dose de ropinirole quotidienne totale (mg)

0,75

1,5

2,25

3,0

La posologie initiale du ropinirole doit être de 0,25 mg, 3 fois par jourpendant une semaine. La dose de ropinirole peut ensuite être augmentée de0,25 mg par prise, 3 fois par jour selon le schéma suivant :

Poursuite du traitement

Après l’ajustement initial de la posologie, des augmentations de 0,5 à1 mg trois fois par jour (1,5 à 3 mg/jour) peuvent être appliquées chaquesemaine.

Une réponse thérapeutique peut être obtenue pour des doses allant de 3 à9 mg/jour. Si les symptômes ne sont pas ou plus suffisamment contrôlésaprès la phase d'ajustement initial de la posologie décrite ci-dessus, la dosede ropinirole peut être augmentée jusqu'à 24 mg par jour.

Des doses quotidiennes de ropinirole supérieures à 24 mg n'ont pas étéétudiées.

Si le traitement est interrompu pendant un jour ou plus, il conviendrad’en­visager la reprise du traitement selon le même schéma posologique (voirci-dessus).

Lorsque ROPINIROLE EG est administré en association à la lévodopa, laposologie de la lévodopa peut être réduite progressivement en fonction de laréponse symptomatique. Au cours des essais cliniques, la posologie de lalévodopa a été réduite progressivement d’environ 20 % chez les patientsrecevant ROPINIROLE EG en tant que traitement adjuvant. Chez les patientsatteints de la maladie de Parkinson à un stade avancé et recevant duropinirole en association à la lévodopa, des dyskinésies peuvent apparaîtreau cours de l’ajustement initial de la posologie du ropinirole. Les essaiscliniques ont montré qu’une diminution de la posologie de la lévodopa peutaméliorer les dyskinésies (voir rubrique 4.8).

Lorsque le ropinirole est utilisé en remplacement d'un autre agonistedopami­nergique, ce dernier doit être arrêté selon les recommandations dutitulaire de l'autorisation de mise sur le marché avant l'instauration dutraitement par le ropinirole.

Arrêt du traitement

L’arrêt brutal d’une thérapie dopaminergique peut conduire audéveloppement d’un syndrome malin des neuroleptiques (voirrubrique 4.4).

Comme pour les autres agonistes dopaminergiques, il est nécessaired'arrêter le traitement par le ropinirole progressivement en réduisant lenombre de prises quotidiennes sur une période d'une semaine.

Populations particulières
Sujets âgés

La clairance du ropinirole est réduite d’approximativement 15 % chez lespatients de 65 ans ou plus. Bien qu’aucun ajustement de la posologie ne soitnécessaire, la posologie du ropinirole doit être adaptée individuellemen­t,avec une surveillance attentive de la tolérance, jusqu’à obtention de laréponse clinique optimale.

Insuffisance rénale

Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée(clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), aucunealtération de la clairance du ropinirole n’a été observée, indiquantqu’aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire dans cettepopulation.

Une étude sur l'utilisation du ropinirole chez les patients atteintsd'insuf­fisance rénale terminale (patients sous hémodialyse) a montré qu'unajustement de la dose chez ces patients est nécessaire selon la descriptionci-après : la dose initiale de ROPINIROLE EG devra être de 0,25 mg trois foispar jour. Ensuite, les augmentations de doses seront basées sur la toléranceet l'efficacité. Chez les patients régulièrement hémodialysés, la dosemaximale recommandée de ROPINIROLE EG est de 18 mg/jour. Aprèsl'hémodialyse, des doses supplémentaires ne sont pas nécessaires (voirrubrique 5.2).

L’utilisation du ropinirole chez les patients ayant une insuffisancerénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) sanshémodialyse régulière n’a pas été étudiée.

Population pédiatrique

ROPINIROLE EG n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 18 ans enraison de l’absence de données de sécurité d’emploi etd’efficacité.

Pour les posologies non réalisables/fa­isables avec ce dosage, d'autresdosages sont disponibles pour ce médicament.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min)sans hémodialyse régulière.

· Insuffisance hépatique.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Une somnolence et des accès de sommeil d'apparition soudaine ont étérapportés lors du traitement par ropinirole particulièrement chez les patientsatteints de la maladie de Parkinson. Un endormissement soudain pendant lesactivités quotidiennes, dans certains cas sans prodrome, a été rapporté peufréquemment. Les patients doivent en être informés et doivent être avertisd'être prudents lors de la conduite automobile ou de l'utilisation des machinespendant le traitement par ropinirole. Les patients ayant présenté unesomnolence et/ou un accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pasconduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction des doses ou unarrêt du traitement peut par ailleurs être envisagé.

Les patients présentant des troubles psychotiques majeurs ou ayant desantécédents de troubles psychotiques majeurs ne doivent être traités par desagonistes dopaminergiques que si les bénéfices escomptés sont supérieurs auxrisques encourus.

Le ropinirole peut entraîner un syndrome de dérégulation dopaminergique(SDD) provoquant un usage excessif de ce médicament.

Troubles du contrôle des impulsions

Il convient de surveiller les patients régulièrement pour détecter toutdéveloppement de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et lesaidants doivent être avertis que des symptômes comportementaux de troubles ducontrôle des impulsions, incluant le jeu pathologique, l’augmentation de lalibido, l'hypersexualité, l’achat ou les dépenses compulsifs,l’hy­perphagie boulimique et la compulsion alimentaire, peuvent apparaîtrechez les patients traités par des agonistes dopaminergiques, y compris leropinirole. Une diminution de la posologie/un arrêt progressif du traitementdoit être envisagé si de tels symptômes apparaissent.

Syndrome malin des neuroleptiques

Des symptômes suggérant un syndrome malin des neuroleptiques ont étérapportés lors d’un arrêt brutal de la thérapie dopaminergique. C’estpourquoi il est recommandé de réduire progressivement le traitement (voirrubrique 4.2).

En raison du risque d'hypotension, une surveillance de la pressionartérielle est recommandée, en particulier lors de l'instauration dutraitement, chez les patients présentant une affection cardio-vasculairesévère (en particulier insuffisance coronarienne).

Syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques

La dose de ropinirole doit être diminuée progressivement en cas d’arrêtdu traitement chez des patients atteints de la maladie de Parkinson (voirrubrique 4.2). Des effets indésirables non-moteurs peuvent apparaître lors dela diminution de la dose ou de l’arrêt du traitement par des agonistesdopa­minergiques dont le ropinirole. Ce syndrome est associé à des symptômespoten­tiellement sévères tels que de l’apathie, de l’anxiété, de ladépression, de la fatigue, une sudation et des douleurs. Les patients devrontêtre informés de ce risque avant de diminuer la dose de l’agonistedopa­minergique, un suivi régulier devra être mis en place par la suite. Si lessymptômes persistent, il peut être nécessaire d’augmenter temporairement ladose de ropinirole (voir rubrique 4.8).

Hallucinations

Les hallucinations sont des effets indésirables connus lors d’untraitement par des agonistes dopaminergiques et par la lévodopa. Les patientsdoivent être informés que des hallucinations peuvent survenir.

Ce médicament contient du lactose monohydraté.

Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant uneintolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome demalabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Il n'existe pas d'interaction pharmacocinétique entre le ropinirole et lalévodopa ou la dompéridone qui justifierait un ajustement de la posologie del'un ou l'autre de ces médicaments.

Les neuroleptiques et autres antagonistes dopaminergiques à action centrale,comme le sulpiride ou le métoclopramide, peuvent diminuer l'efficacité duropinirole et par conséquent, l'usage concomitant de ces médicaments avec leropinirole doit être évité.

Une augmentation des concentrations plasmatiques du ropinirole a étéobservée chez les patientes recevant un traitement hormonal substitutif (THS).Chez les patientes recevant déjà un traitement hormonal substitutif, letraitement par ropinirole peut être commencé de façon habituelle. Toutefois,un ajustement de la posologie du ropinirole pourra être nécessaire, au regardde la réponse clinique, en cas de début ou d'arrêt du THS au cours dutraitement par le ropinirole.

Le ropinirole est principalement métabolisé par l'isoenzyme CYP1A2 ducytochrome P450. Une étude pharmacocinétique (menée chez des patientsatteints de la maladie de Parkinson avec du ropinirole à une posologie de2 mg, 3 fois par jour) a révélé que la ciprofloxacine augmentait la Cmax etl'aire sous la courbe (ASC) du ropinirole, respectivement de 60 et 84 %, avecun risque potentiel d'effets indésirables. Ainsi, chez les patients recevantdéjà du ropinirole, il peut être nécessaire d'ajuster la posologie duropinirole quand des médicaments inhibiteurs du CYP1A2, tels que laciprofloxacine, l'énoxacine, la cimétidine ou la fluvoxamine, sont introduitsou arrêtés.

Une étude d'interaction pharmacocinétique menée chez des patients atteintsde la maladie de Parkinson, entre le ropinirole (à une posologie de 2 mg,3 fois par jour) et la théophylline, un substrat du CYP1A2, n'a pas mis enévidence de modification de la pharmacocinétique du ropinirole ou de lathéophylline.

Chez les patients recevant l'association : antagonistes de vitamine K etropinirole, des cas de déséquilibre de l’INR ont été rapportés. Uneaugmentation de la surveillance clinique et biologique (INR) est justifiée.

Fumer provoque une induction du métabolisme de l'isoenzyme CYP1A2. Ainsi,lorsqu'un patient arrête ou commence à fumer pendant un traitement parropinirole, une adaptation de la posologie peut être nécessaire.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'y a pas de données suffisantes sur l'utilisation du ropinirole chez lafemme enceinte.

Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voirrubrique 5.3). Le risque potentiel pour l'espèce humaine étant inconnu, leropinirole n'est pas recommandé pendant la grossesse à moins que le bénéficeattendu pour la patiente l'emporte sur le risque potentiel encouru parle fœtus.

Allaitement

Le ropinirole ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent car ilpeut inhiber la lactation.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les patients traités par ropinirole présentant une somnolence et/ou desaccès de sommeil d'apparition soudaine doivent être informés qu'ils nedoivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altérationde leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d'autres personnes à unrisque d'accident grave ou de décès (par exemple l'utilisation de machines),jusqu'à la disparition de ces accès récurrents d’endormissement ou de cettesomnolence (voir rubrique 4.4).

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables qui ont été rapportés sont répertoriésci-dessous par classe de systèmes d’organes et par fréquence. Il estindiqué si les effets indésirables ont été signalés dans le cadred’études cliniques menées sur le ropinirole en monothérapie ou enassociation à la lévodopa.

Les fréquences sont définies selon la convention suivante : très fréquent(≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à< 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (<1/10 000),f­réquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés par ordre décroissant de gravité.

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée : réactions d’hypersensibilité (y comprisurticaire, angiœdème, éruption cutanée, prurit).

Affections psychiatriques

Fréquent : hallucinations.

Peu fréquent : réactions psychotiques (autres que des hallucination­s)incluant délires, illusions, paranoïa.

Fréquence indéterminée : Syndrome de Dérégulation Dopaminergique (SDD),agressivité.

l’agressivité a été associée à des réactions psychotiques et à dessymptômes compulsifs.

Troubles du contrôle des impulsions

Des symptômes de jeu pathologique, d’augmentation de la libido,d'hyper­sexualité, d’achats ou de dépenses compulsifs, d’hyperphagie­boulimique et de compulsion alimentaire peuvent apparaître chez les patientstraités par des agonistes dopaminergiques, y compris ROPINIROLE EG (voirrubrique 4.4).

Utilisation dans le cadre d’études cliniques, en association à lalévodopa :

Fréquent : confusion.

Affections du système nerveux

Très fréquent : somnolence.

Fréquent : étourdissements (y compris vertiges).

Peu fréquent : sommeil d'apparition soudaine, somnolence diurne excessive.Le ropinirole est associé à la somnolence et a été associé de manière peufréquente à des cas de somnolence diurne excessive et des accès de sommeild'apparition soudaine.

Utilisation dans le cadre d’études cliniques en monothérapie:

Très fréquent : syncope.

Utilisation dans le cadre d’études cliniques en association à lalévodopa:

Très fréquent : dyskinésie. Chez les patients atteints de la maladie deParkinson à un stade avancé, des dyskinésies peuvent apparaître au cours dela phase initiale d’instauration du traitement par le ropinirole. Les essaiscliniques ont montré qu’une diminution de la dose de lévodopa peutaméliorer les dyskinésies (voir rubrique 4.2).

Affections vasculaires

Peu fréquent : hypotension orthostatique, hypotension.

L'hypotension orthostatique ou l'hypotension sont rarement sévères.

Affections gastro-intestinales

Très fréquent : nausées.

Fréquent : brûlures d'estomac.

Utilisation dans le cadre d’études cliniques en monothérapie:

Fréquent : vomissements, douleurs abdominales.

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée : réactions hépatiques, principalemen­taugmentation des enzymes hépatiques.

Troubles généraux et réaction au site d’administration

Fréquence indéterminée : syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiqu­esincluant apathie, anxiété, dépression, fatigue, sueurs et douleur.

Utilisation dans le cadre d’études cliniques en monothérapie:

Fréquent : œdème des membres inférieurs.

Syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques

Des effets indésirables non-moteurs peuvent apparaître lors de ladiminution de la dose ou de l’arrêt du traitement par des agonistesdopa­minergiques dont le ropinirole (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Les symptômes d'un surdosage en ropinirole sont liés à son activitédopami­nergique. Ces symptômes peuvent être atténués par un traitementapproprié par des antagonistes dopaminergiques, tels que les neuroleptiques oule métoclopramide.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : agoniste dopaminergique, code ATC :N04BC04.

Le ropinirole est un agoniste dopaminergique non ergoté D2/D3 qui stimuleles récepteurs dopaminergiques du striatum.

Le ropinirole pallie le déficit en dopamine qui caractérise la maladie deParkinson par stimulation des récepteurs dopaminergiques du striatum.

Le ropinirole inhibe la sécrétion de prolactine par action au niveau del'hypothalamus et de l'hypophyse.

Étude de l’effet du ropinirole sur la repolarisation cardiaque

Une étude approfondie de l’intervalle QT conduite chez des volontairessains, hommes et femmes, recevant des doses de 0,5 mg, 1 mg, 2 mg et 4 mg deropinirole, comprimé pelliculé (à libération immédiate) une fois par jour amontré, par rapport au placebo, une augmentation maximale de la durée del'intervalle QT de 3,46 millisecondes (estimation ponctuelle) à la dose de1 mg. La limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % pour le plusgrand effet moyen était inférieure à 7,5 millisecondes. L'effet duropinirole à des doses plus élevées n'a pas été systématiquemen­tévalué.

Les données cliniques disponibles issues d’une étude approfondie del'intervalle QT n'indiquent pas de risque de prolongation de l'intervalle QTpour des doses de ropinirole allant jusqu’à 4 mg/jour. Un risque deprolongation de l'intervalle QT ne peut pas être exclu car aucune étude allantjusqu'à la posologie de 24 mg/jour n'a été menée.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La biodisponibilité du ropinirole est d'environ 50 % (36 % à 57 %).L'absorption orale du ropinirole comprimé pelliculé (à libérationimmé­diate) est rapide avec une Cmax obtenue en moyenne 1,5 heure après laprise. Un repas riche en graisse diminue l'absorption de ropinirole, commel'indique le retard du Tmax moyen de 2,6 heures et la diminution moyenne de25 % de la Cmax.

Distribution

La fixation du ropinirole aux protéines plasmatiques est faible (10 –40 %).

En raison de sa forte lipophilie, le volume de distribution du ropinirole estimportant (approximativement 7 l/kg).

Biotransformation

Le ropinirole est principalement métabolisé par l'enzyme CYP1A2 ducytochrome P450 et ses métabolites sont essentiellement éliminés par voieurinaire. Le métabolite principal est au moins 100 fois moins puissant que leropinirole dans les modèles animaux de la fonction dopaminergique.

Élimination

Le ropinirole est éliminé de la circulation systémique avec une demi-vied’élimination moyenne d’environ 6 heures. L’augmentation del’exposition systémique (Cmax et ASC) au ropinirole est à peu prèsproportionnelle sur la plage de doses thérapeutiques. Aucune variation de laclairance orale du ropinirole n’est observée après administration des dosesorales uniques ou répétées. Une grande variabilité inter-individuelle desparamètres pharmacocinétiques a été observée.

Insuffisance rénale

Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée,aucun changement de la pharmacocinétique du ropinirole n'a été observé.

Chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale régulièrementhé­modialysés, la clairance orale du ropinirole est réduite d’environ 30 %.La clairance orale des métabolites SKF-104557 et SKF-89124 est égalementréduite d’environ 80 % et 60 %, respectivement. Par conséquent, la dosemaximale recommandée est limitée à 18 mg/jour chez ces patients atteints dela maladie de Parkinson (voir rubrique 4.2).

5.3. Données de sécurité préclinique

Toxicologie

Le profil toxicologique est déterminé principalement par l'activitéphar­macologique du ropinirole : modifications du comportement,hy­poprolactinémi­e, diminution de la pression artérielle et de la fréquencecardiaque, ptosis et salivation. Chez le rat albinos seulement, une rétinitedégéné­rative a été observée dans une étude au long cours et à la plusforte dose (50 mg/kg/jour), et a été probablement liée à une surexpositionà la lumière.

Génotoxicité

Les tests habituels in vitro et in vivo pratiqués n'ont mis en évidenceaucune génotoxicité.

Carcinogénicité

Au cours des études de deux ans conduites chez la souris et le rat à desdoses allant jusqu'à 50 mg/kg/jour il n'a pas été mis en évidence d'effetcarcinogène chez la souris. Chez le rat, les seules lésions liées auropinirole ont été une hyperplasie des cellules de Leydig et des adénomestesti­culaires résultant de l'hypoprolactinémie induite par le ropinirole. Ceslésions sont considérées comme un phénomène propre à l'espèce et neconstituent pas un risque pour l'utilisation clinique du ropinirole.

Toxicité sur la reproduction

L'administration de ropinirole chez la rate gravide à des doses toxiques amontré une diminution du poids fœtal à la dose de 60 mg/kg/jour(ap­proximativement 2 fois l'ASC à la dose maximale chez l’Homme), uneaugmentation de la mort fœtale à la dose de 90 mg/kg/jour (approximativement3 fois l'ASC à la dose maximale chez l’Homme) et des malformations digitalesà la dose de 150 mg/kg/jour (approximativement 5 fois l'ASC à la dosemaximale chez l’Homme). Il n'a pas été mis en évidence d'effet tératogènechez le rat à la dose de 120 mg/kg/jour (approximativement 4 fois l'ASC à ladose maximale chez l’Homme) et aucun indice ne laisse supposer un effet sur ledéveloppement chez le lapin.

Pharmacologie de sécurité

Les études menées in vitro ont montré que le ropinirole inhibe lescourants médiés par le canal hERG. La CI50 est 5 fois supérieure à laconcentration plasmatique maximale attendue chez les patients traités à ladose recommandée la plus élevée (24 mg/jour), voir rubrique 5.1.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé :

Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique,stéarate de magnésium.

Pelliculage :

Hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol 400, polysorbate 80, laquealuminique d'indigotine (E132).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

Plaquette en PVC/Aclar/Aluminium : 2 ans.

Flacon en PEHD: 18 mois.

Plaquette en Aluminium/Aluminium : 3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Plaquette en PVC/Aclar/Aluminium

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de l'humidité.

Flacon en PEHD

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

Conserver le flacon soigneusement fermé, à l'abri de l'humidité.

Plaquette en Aluminium/Aluminium

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de l'humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquette en PVC/Aclar/Aluminium

Boîtes de 21, 60, 84 ou 90 comprimés pelliculés.

Flacon en PEHD avec fermeture de sécurité pour les enfants (PP)

Flacon de 21, 60, 84 ou 90 comprimés pelliculés.

Plaquette en Aluminium/Aluminium

Boîtes de 21, 60, 84 ou 90 comprimés pelliculés

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EG LABO – LABORATOIRES EUROGENERICS

« LE QUINTET » – BATIMENT A

12 RUE DANJOU

92517 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 388 979 3 7 : 21 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 388 980 1 9 : 60 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 388 981 8 7 : 84 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 388 982 4 8 : 90 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 273 549 6 0 : 21 comprimés sous plaquettes(PVC/A­clar/Aluminium).

· 34009 273 550 4 2 : 60 comprimés sous plaquettes(PVC/A­clar/Aluminium).

· 34009 273 551 0 3 : 84 comprimés sous plaquettes(PVC/A­clar/Aluminium).

· 34009 273 552 7 1 : 90 comprimés sous plaquettes(PVC/A­clar/Aluminium)

· 34009 388 983 0 9 : 21 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 388 984 7 7 : 60 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 388 985 3 8 : 84 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 388 987 6 7 : 90 comprimés en flacon (PEHD).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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