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ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Roxithromycine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...........150 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Excipient à effet notoire : glucose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiqu­espharmacociné­tiques de la roxithromycine. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dansl'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis commesensibles :

· angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternativeau traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peutêtre utilisé.

· sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de cesinfections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par unebêta-lactamine est impossible.

· surinfections des bronchites aiguës.

· exacerbations des bronchites chroniques.

· pneumopathies communautaires chez les sujets :

o sans facteurs de risque,

o sans signes de gravité clinique,

o en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologiepneu­mococcique.

En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiquésquels que soient la gravité et le terrain.

· infections cutanées bénignes : impétigo, impétiginisation desdermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier érysipèle),éryt­hrasma.

· infections génitales non gonococciques.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes : 300 mg par jour, soit 1 comprimé à 150 mg matin et soir depréférence avant les repas.

Durée de traitement

La durée de traitement des angines est de 10 jours.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situationssui­vantes :

· allergie aux macrolides.

· association avec :

o les alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs :dihydroergotamine, ergotamine (voir rubrique 4.5),

o la colchicine (voir rubrique 4.5),

o le cisapride (voir rubrique 4.5),

· femme qui allaite un enfant traité par cisapride (voirrubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Insuffisance hépatique

En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'administration de laroxithromycine n'est pas recommandée. En cas d'insuffisance hépatique légèreà modérée, la roxithromycine doit être utilisée avec précaution. Sil'administration est nécessaire, elle justifie alors une surveillanceré­gulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction deposologie.

Insuffisance rénale

L'élimination rénale de la molécule active et de ses métabolites estfaible (10 % de la dose orale), ce qui permet de ne pas modifier les posologiesen cas d'insuffisance rénale.

Sujet âgé

Chez les sujets âgés, la demi-vie est allongée. Cependant, aprèsadministration répétée de 150 mg toutes les 12 heures, les concentration­splasmatiques maximales et l'aire sous la courbe, à l'état d'équilibre entre2 prises de roxithromycine, ne sont pas différentes de celles obtenues chezles sujets jeunes. Il n'est donc pas nécessaire de modifier la posologie chezles sujets âgés.

Association avec les alcaloïdes ergotés

Une vasoconstriction sévère (ergotisme) avec possible nécrose desextrémités a été rapportée avec les macrolides en cas d'association avecles alcaloïdes ergotés vasoconstricteurs. Il est nécessaire de vérifierl'absence d'un traitement par ces alcaloïdes avant toute prescription deroxithromycine (voir rubriques 4.3 et 4.5).

La prise concomitante de roxithromycine avec des alcaloïdes de l'ergot deseigle dopaminergiques est déconseillée (voir rubrique 4.5).

Réactions bulleuses graves

Des cas de réactions bulleuses graves, telles que le syndrome deStevens-Johnson, le syndrome de Lyell et la pustulose exanthématique aiguëgénéralisée (PEAG), ont été rapportés avec la roxithromycine (voirrubrique 4.8). Si le patient présente des symptômes ou des signes de PEAG, deStevens-Johnson ou de syndrome de Lyell (par exemple, éruption cutanéeprogressive souvent avec des cloques ou lésions des muqueuses) laroxithromycine doit être arrêtée.

Allongement de l’intervalle QT

Dans certaines conditions, les macrolides incluant la roxithromycine, ont lapossibilité d’allonger l’intervalle QT. Par conséquent, la roxithromycinedevra être utilisée avec précaution chez les patients ayant un syndrome du QTlong congénital, des conditions pro-arythmiques (ex : hypokaliémie ouhypomagnésémie non corrigée, bradycardie cliniquement significative), et chezles patients recevant des traitements pouvant allonger l’intervalle QT (voirrubriques 4.5 et 4.8).

Myasthénie

Comme c’est le cas avec d’autres macrolides, la roxithromycine peutaggraver une myasthénie.

Surveillance clinique en cas de traitement prolongé

La surveillance de la fonction hépatique, de la fonction rénale et de laformule sanguine est recommandée en particulier en cas de traitement prolongé(par ex: durée de traitement supérieure à 2 semaines) (Voirrubrique 4.8).

Infection à Clostridium difficile

Des cas de diarrhée associée à Clostridium difficile (DACD) ont étérapportés avec l'utilisation de pratiquement tous les antibiotiques, y comprisla roxithromycine (voir rubrique 4.8). Leur sévérité peut aller d'unediarrhée légère jusqu’à une colite pseudomembraneuse mettant en jeu lepronostic vital. Le traitement par antibiotiques modifie la flore du côlon,conduisant ainsi à une prolifération excessive de C. difficile.

C. difficile produit des toxines A et B, qui contribuent au développementde la DACD. Ces souches productrices de toxines augmentent la morbidité et lamortalité, ces infections pouvant être réfractaires au traitementanti­biotique et nécessiter une colectomie. La présence d'une DACD doit êtreenvisagée chez tous les patients développant une diarrhée aprèsl'utilisation d'antibiotiques et la roxithromycine devra être arrêtéeimmédi­atement. Il est important que ce diagnostic soit évoqué chez despatients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prise d’unantibiotique.

Liées aux excipients :

Ce médicament contient du glucose. Les patients présentant un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose (maladie héréditaire rare) ne doiventpas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

+ Colchicine

Augmentation des effets indésirables de la colchicine, aux conséquencespo­tentiellement fatales.

+ Cisapride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Ergotamine, dihydroergotamine

Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution del'élimination hépatique de l'ergotamine et inhibition de l'élimination­hépatique de la dihydroergotamine).

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4 Mises en gardespéciales)

+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine,ca­bergoline, lisuride, pergolide) (voir rubrique 4.4).

Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avecaccroissement possible de son activité ou apparition de signes desurdosage.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (voirrubrique 4.4)

(amiodarone, amisulpride, arsenieux, bepridil, chlorpromazine, citalopram,cy­amemazine, diphemanil, disopyramide, dofetilide, dolasetron, domperidone,dro­nedarone, droperidol, erythromycine, escitalopram, flupentixol, fluphenazine,ha­lofantrine, haloperidol, hydroquinidine, ibutilide, levofloxacine,le­vomepromazine, lumefantrine, mequitazine, methadone, mizolastine,mo­xifloxacine, pentamidine, pimozide, pipamperone, pipotiazine, prucalopride,qu­inidine, sertindole, sotalol, spiramycine, sulpiride, sultopride, tiapride,tore­mifene, vandétanib, vincamine, zuclopenthixol).

Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certainnombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (notammentinduite par des médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, demême que la bradycardie (notamment induite par des médicamentsbra­dycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénitalou acquis. Les médicaments à l'origine de cet effet indésirable sontnotamment les antiarythmiques de classe la et Ill, et certains neuroleptiques­.D'autres molécules n'appartenant pas à ces classes sont égalementen cause.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendant l'association.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Bradycardisant

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Antivitaminique K (acenocoumarol, fluindione, phenindione, warfarine)

Augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risquehémorragique.

Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologiede l’antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et aprèsson arrêt.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants orauxont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classesd’anti­biotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment desfluoroquino­lones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescépha­losporines.

+ Atorvastatine, simvastatine

Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type derhabdomyolyse.

Utiliser des doses plus faibles d'hypocholesté­rolémiants.

+ Ciclosporine

Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de lacréatininémie.

Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonctionrénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêtdu macrolide.

+ Digoxine et autres digitaliques

Augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption.

Surveillance clinique (symptomatologie et contrôle ECG) et éventuellementde la digoxinémie pendant le traitement par la azithromycine et aprèsson arrêt.

Cette surveillance clinique est obligatoire s'il survient les symptômessuggérant un surdosage de digitalique.

La toxicité cardiaque du digitalique peut se manifester par les symptômessuivants : nausée, vomissement, diarrhée, céphalée ou vertige, troubles durythme ou de la conduction cardiaque.

Associations à prendre en compte

+ Midazolam

Majoration légère de la sédation.

+ Théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)

Risque d'augmentation de la théophyllinémie, particulièrement chezl'enfant. Toutefois, ceci ne requiert généralement pas de modification de laposologie usuelle.

+ La roxithromycine est un inhibiteur faible du CYP3A4. Elle peut diminuerjusqu’à 2 fois, l’élimination des médicaments métabolisésprin­cipalement par le CYP3A. La prudence est de rigueur lorsque laroxithromycine est co-prescrite avec un médicament métabolisé par le CYP3A(tel que rifabutine et bromocriptine).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser laroxithromycine au cours de la grossesse. En effet, les données cliniques sontinsuffisantes, bien que les données animales ne mettent pas en évidenced’effet malformatif ou foetotoxique, à des doses supérieures à 200 mg/kg/jou 40 fois la dose thérapeutique chez l’homme.

Allaitement

Le passage de la plupart des macrolides dans le lait maternel est documenté,avec des concentrations dans le lait égales ou supérieures aux concentration­splasmatiques. Cependant, les quantités ingérées par le nouveau-né restentfaibles au regard des posologies pédiatriques. Le risque majeur consiste en unemodification de la flore intestinale de l’enfant. En conséquence,l’a­llaitement est possible. En cas de survenue de troubles digestifs chez lenourrisson (candidose intestinale, diarrhée), il est nécessaired’in­terrompre l’allaitement (ou le médicament).

En cas de prise de cisapride chez le nouveau-né ou le nourrisson allaité,l’admi­nistration de macrolides à la mère est contre-indiquée par mesure deprudence, en raison du risque potentiel d’interaction chez l’enfant (torsadede pointe).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Des troubles visuels et une vision floue peuvent avoir une influence surl’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines (voirrubrique 4.8). L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs devéhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de sensationsver­tigineuses attachés à l’emploi de ce médicament.

4.8. Effets indésirables

Le tableau ci-dessous récapitule les effets indésirables identifiés durantles essais cliniques et enregistrés dans la base de données depharmacovigi­lance, par catégorie de système et d'organe et par fréquence. Lescatégories de fréquence sont définies en appliquant la convention suivante :très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent(≥ 1/1 000 à < 1/100) ; et fréquence indéterminée (impossible àestimer à partir de données disponibles).

Classe par système et organe

Très fréquent (> 1/10)

Fréquent (≥ 1/100 to < 1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1000 to < 1/100)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Infections et Infestations

Surinfection (en cas d’utilisation prolongée) :

colite à Clostridium difficile (colite pseudomembraneuse)

(voir rubrique 4.4)

Affections hématologiques et du tissu lymphatique

Eosinophilie

Thrombopénie, neutropénie, agranulocytose (voir rubrique 4.4)

Troubles du système immunitaire

Réactions d'hypersensibilité à type d’urticaire,

d'œdème de Quincke, de bronchospasme, de réactions anaphylactoïdes,

choc anaphylactique

Troubles psychiatriques

Hallucinations; état confusionnel (confusion)

Affections du système nerveux

Sensations

vertigineuses, céphalées

Paresthésies, agueusie, dysgueusie, parosmie, anosmie

Affections gastro-intestinales

Nausées,

vomissements, gastralgie, diarrhées

Diarrhée sanglante,

pancréatite

Affections hépatobiliaires

Ictère, hépatite cholestatique ou cytolytique aigue (voirrubrique 4.4)

Affections de la peau ou du tissu sous-cutané

Rash

Réactions bulleuses dont

érythèmes polymorphes, urticaire

Syndromes de Stevens-Johnson, syndromes de Lyell

(voir rubrique 4.4) purpura, angioœdème, pustulose exanthématique aiguëgénérali­sée (PEAG)

Investigations

Augmentation des transaminases ASAT et des

ALAT,

Augmentation des phosphatases alcalines sériques

Affection de l’oreille et du labyrinthe

Surdité transitoire, hypoacousie, vertige,

acouphène

Affections cardiaques

Allongement de l’intervalle QT,

arythmies ventriculaires telles que torsade de pointes, tachycardieven­triculaire, pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêtcardiaque (voir rubrique 4.4)

Affections oculaires

Troubles visuels, Vision floue

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Conduite en cas de surdosage :

Lavage gastrique et traitement symptomatique. Il n'existe pas d'antidotespé­cifique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : antibactériens à usage systémique, codeATC : J01FA06 (J : anti-infectieux).

La roxithromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienneà cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (>10%) (valeurs extrêmes)

ESPECES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

Corynebacterium diphtheriae

Entérocoques

50–70%

Rhodococcus equi

Staphylococcus méti-S

Staphylococcus méti-R*

70–80%

Streptococcus B

Streptococcus non groupable

30–40%

Streptococcus pneumoniae

35–70%

Streptococcus pyogenes

16–31 %

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

Branhamella catarrhalis

Campylobacter

Legionella

Moraxella

Anaérobies

Actinomyces

Bacteroides

30–60%

Eubacterium

Mobiluncus

Peptostreptococcus

30–40%

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Autres

Borrelia burgdorferi

Chlamydia

Coxiella

Leptospires

Mycoplasma pneumoniae

Treponema pallidum

ESPECES MODEREMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram négatif

Haemophilus

Neisseria gonorrhoeae

Anaérobies

Clostridium perfringens

Autres

Ureaplasma urealyticum

ESPECES RESISTANTES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Nocardia asteroides

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter

Enterobacteries

Pseudomonas

Anaérobies

Fusobacterium

Autres

Mycoplasma hominis

La roxithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasmagondii.

La roxithromycine a in vitro une activité modérée surMycobacteri­um avium.

* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 %de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Une étude de bioéquivalence a montré qu'il y avait bioéquivalence entreles formes :

· sachet 50 mg,

· comprimé 50 mg,

· comprimé 150 mg.

La forme comprimé 100 mg étant homothétique à la forme comprimé150 mg, il n'a pas été effectué d'étude de bio-équivalence.

Absorption

L'absorption est rapide. La roxithromycine se révèle stable en milieu acideet l'antibiotique est retrouvé dans le sérum dès la 15ème minute ; le picsérique se situe à 2,2 heures après la prise de 150 mg à jeun. Il a étémontré que la prise du médicament 1/4 d'heure avant le repas n'entraîne pasde modifications de la pharmacocinétique chez le sujet sain.

Distribution

Les paramètres pharmacocinétiques, après prise unique d'un comprimé chezle sujet normal, sont les suivants :

· concentration plasmatique maximale en moyenne : 6,6 mg/l,

· concentration (12 heures après 1 prise) en moyenne : 1,8 mg/l,

· demi-vie d'élimination moyenne : 10,5 heures.

Après administration de doses répétées chez le sujet normal (150 mgtoutes les 12 heures pendant 10 jours) au niveau plasmatique, l'étatd'équilibre est atteint entre le 2ème et le 4ème jour. Les concentration­splasmatiques à l'état d'équilibre sont les suivantes :

· concentration maximale : 9,3 mg/l,

· concentration minimale : 3,6 mg/l.

En raison de l'absence d'accumulation du produit, la dose journalière peutdonc être donnée en 2 prises, à 12 heures d'intervalle, ce qui assure uneconcentration plasmatique de l'antibiotique efficace sur les germes sensiblespendant 24 heures.

Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes(po­lynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux etalvéolaires).

Les concentrations intra-phagocytaires sont élevées chez l'homme. Cespropriétés expliquent l'activité de la roxithromycine sur les bactériesintra-cellulaires.

Diffusion tissulaire

Bonne, notamment dans le tissu pulmonaire, les amygdales, le tissuprostatique, 6 h et 12 h après prises répétées de roxithromycine.

Liaison aux protéines plasmatiques :

96 % ; la roxithromycine se fixe essentiellement surl'alpha-1-glycoprotéine acide. Cette liaison est saturable et diminue pour uneconcentration de roxithromycine supérieure à 4 mg/l.

Il a été constaté un très faible passage de la roxithromycine dans lelait inférieur à 0,05 % de la quantité présente dans la doseadministrée.

Biotransformation

La roxithromycine est relativement peu biotransformée (par le CYP3A) plus dela moitié du produit étant excrété inchangé.

Trois structures ont été identifiées dans l'urine et les matièresfécales : la des-cladinose roxithromycine, dérivé le plus abondant, et lesN-mono et N-didéméthyles roxithromycine, métabolites mineurs.

Les proportions de roxithromycine et de ses trois dérivés sont voisinesdans l'urine et les matières fécales.

Sur la base d’études in vitro, la roxithromycine a démontré uneinhibition faible du CYP3A, mais n’a pas inhibé les CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19ou CYP2D6.

Elimination

L'élimination est principalement fécale :

Après administration orale de roxithromycine-14C, la radioactivité urinairene représente en 72 heures que 12 % de l'ensemble excrété dans l'urine etles matières fécales.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : L-hydroxypropyl­cellulose, povidone K 30, silice colloïdaleanhydre, talc, amidon de maïs, stéarate de magnésium.

Pelliculage : hypromellose, glucose anhydre, dioxyde de titane (E 171),propylène­glycol.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10, 16 ou 100 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 361 261 4 5 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 361 262 0 6 : 16 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 564 669 8 6 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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