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RULID 50 mg, comprimé sécable pour suspension buvable - résumé des caractéristiques

Contient la substance active:

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Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - RULID 50 mg, comprimé sécable pour suspension buvable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

RULID 50 mg, comprimé sécable pour suspension buvable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Roxithromycine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........50,00 mg

Pour un comprimé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable pour suspension buvable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiqu­espharmacociné­tiques de la roxithromycine.

Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donnélieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactérien­sactuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis commesensibles:

· Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternativeau traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peutêtre utilisé.

· Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de cesinfections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par unebêta-lactamine est impossible.

· Surinfections des bronchites aiguës.

· Exacerbations des bronchites chroniques.

· Pneumopathies communautaires chez les sujets:

o sans facteurs de risque,

o sans signes de gravité clinique,

o en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologiepneu­mococcique.

En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiquésquels que soient la gravité et le terrain.

· Infections cutanées bénignes: impétigo, impétiginisation desdermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier, érysipèle),éryt­hrasma.

· Infections génitales non gonococciques.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie est de 5 à 8 mg/kg/jour en 2 prises par voie orale (la dosemoyenne utilisée dans les essais cliniques pédiatriques a été de6 mg/kg/jour).

Soit en fonction du poids de l'enfant:

· Enfants de 6 à 11 kg: 1/2 comprimé matin et soir.

· Enfants de 12 à 23 kg: 1 comprimé matin et soir.

· Enfants de 24 à 40 kg: 2 comprimés matin et soir.

Le traitement ne sera pas prolongé au-delà de 10 jours (voirrubrique 4.4).

Pour les angines, la durée de traitement est de 10 jours.

Mode d'administration

Mettre le demi-comprimé ou le comprimé dans la cuillère contenue dansl'étui, remplie d'eau et attendre 30 à 40 secondes que le comprimé sedésagrège.

Administrer la suspension à l'enfant et lui faire boire ensuite unpeu d'eau.

La roxithromycine sera administrée de préférence avant les repas.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes:

· allergie aux macrolides ou à l'un des excipients (voirrubrique 6.1).

· association avec :

o o les alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricte­urs:dihydroer­gotamine, ergotamine (voir rubrique 4.5).

o o la colchicine (voir rubrique 4.5).

o o le cisapride (voir rubrique 4.5).

· femme qui allaite un enfant traité par cisapride (voirrubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Excipient à effet notoire

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 0.473 mg desodium par comprimé. A prendre en compte chez les patients suivant un régimehyposodé strict.

Insuffisance hépatique

En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'administration de laroxithromycine n'est pas recommandée. En cas d’insuffisance hépatiquelégère à modérée, la roxithromycine doit être utilisée avec précaution.Si l’administration est nécessaire, elle justifie alors une surveillanceré­gulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction deposologie.

Insuffisance rénale

L'élimination rénale de la molécule active et de ses métabolites estfaible (10 % de la dose orale), ce qui permet de ne pas modifier les posologiesen cas d'insuffisance rénale.

Sujet âgé

Il n’est pas nécessaire d’adapter la dose chez le sujet âgé.

Durée du traitement

Dans la mesure où chez le jeune animal, ont été observées à des doses aumoins 10 fois supérieures aux doses thérapeutiques, des anomalies ducartilage de conjugaison, il est recommandé de limiter la posologie à 5–8mg/kg/jour pendant une période maximale de 10 jours.

Association avec les alcaloïdes ergotés

Une vasoconstriction sévère (ergotisme) avec possible nécrose desextrémités a été rapportée avec les macrolides en cas d'association avecles alcaloïdes ergotés vasoconstricteurs. Il est nécessaire de vérifierl'absence d'un traitement par ces alcaloïdes avant toute prescription deroxithromycine (voir rubriques 4.3 et 4.5).

La prise concomitante de roxithromycine avec des alcaloïdes de l'ergot deseigle dopaminergiques est déconseillée (voir rubrique 4.5).

Réactions bulleuses graves

Des cas de réactions bulleuses graves telles que le syndrome deStevens-Johnson, le syndrome de Lyell et la pustulose exanthématique aigüegénéralisée (PEAG) ont été rapportés avec la roxithromycine (voir rubrique4.8). Si le patient présente des symptômes ou des signes de PEAG, deStevens-Johnson ou de syndrome de Lyell (par exemple éruption cutanéeprogressive souvent avec des cloques ou lésions des muqueuses), Rulid doitêtre arrêté.

Précautions d’emploi

Allongement de l’intervalle QT

Dans certaines conditions, les macrolides incluant la roxithromycine, ont lapossibilité d’allonger l’intervalle QT. Par conséquent, la roxithromycinedevra être utilisée avec précaution chez les patients ayant un syndrome du QTlong congénital, des conditions pro-arythmiques (ex : hypokaliémie ouhypomagnésémie non corrigée, bradycardie cliniquement significative), et chezles patients recevant des traitements pouvant allonger l’intervalle QT (voirrubriques 4.5 et 4.8).

Myasthénie

Comme c’est le cas avec d’autres macrolides, la roxithromycine peutaggraver une myasthénie.

Surveillance clinique en cas de traitement prolongé

La surveillance de la fonction hépatique, de la fonction rénale et de laformule sanguine est recommandée en particulier en cas de traitement prolongé(par ex: durée de traitement supérieure à 2 semaines) (Voirrubrique 4.8).

Infection à Clostridium difficile

Des cas de diarrhée associée à Clostridium difficile (DACD) ont étérapportés avec l'utilisation de pratiquement tous les antibiotiques, y comprisla roxithromycine (voir rubrique 4.8). Leur sévérité peut aller d'unediarrhée légère jusqu’à une colite pseudomembraneuse mettant en jeu lepronostic vital. Le traitement par antibiotiques modifie la flore du côlon,conduisant ainsi à une prolifération excessive de C. difficile.

C. difficile produit des toxines A et B, qui contribuent au développementde la DACD. Ces souches productrices de toxines augmentent la morbidité et lamortalité, ces infections pouvant être réfractaires au traitementanti­biotique et nécessiter une colectomie. La présence d'une DACD doit êtreenvisagée chez tous les patients développant une diarrhée aprèsl'utilisation d'antibiotiques et la roxithromycine devra être arrêtéeimmédi­atement. Il est important que ce diagnostic soit évoqué chez despatients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prise d’unantibiotique.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

+ Colchicine

Augmentation des effets indésirables de la colchicine, aux conséquencespo­tentiellement fatales.

+ Cisapride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Ergotamine, dihydroergotamine

Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution del'élimination hépatique de l'ergotamine et inhibition de l'élimination­hépatique de la dihydroergotamine).

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4 Mises en garde spécialeset précautions d’emploi)

+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine,ca­bergoline, lisuride, pergolide) (voir rubrique 4.4)

Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avecaccroissement possible de son activité ou apparition de signes desurdosage.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (voirrubrique 4.4)

(amiodarone, amisulpride, arsenieux, bepridil, chlorpromazine, citalopram,cy­amemazine, diphemanil, disopyramide, dofetilide, dolasetron, domperidone,dro­nedarone, droperidol, erythromycine, escitalopram, flupentixol, fluphenazine,ha­lofantrine, haloperidol, hydroquinidine, ibutilide, levofloxacine,le­vomepromazine, lumefantrine, mequitazine, methadone, mizolastine,mo­xifloxacine, pentamidine, pimozide, pipamperone, pipotiazine, prucalopride,qu­inidine, sertindole, sotalol, spiramycine, sulpiride, sultopride, tiapride,tore­mifene, vandétanib, vincamine, zuclopenthixol)

Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certainnombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (notammentinduite par des médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, demême que la bradycardie (notamment induite par des médicamentsbra­dycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénitalou acquis. Les médicaments à l’origine de cet effet indésirable sontnotamment les antiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques­.D'autres molécules n’appartenant pas à ces classes sont égalementen cause.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Bradycardisant

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Antivitaminique K (acenocoumarol, fluindione, phenindione, warfarine)

Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.Con­trôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie del'antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et aprèsson arrêt.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ontété rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l'INR.

Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: ils'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, ducotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

+ Atorvastatine, simvastatine

Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à typede rhabdomyolyse.

Utiliser des doses plus faibles d’hypocholesté­rolémiants.

+ Ciclosporine

Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de lacréatininémie.

Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonctionrénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêtdu macrolide.

+ Digoxine et autres digitaliques

Augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption

Surveillance clinique (symptomatologie et contrôle ECG) et éventuellementde la digoxinémie pendant le traitement par l'azithromycine et aprèsson arrêt.

Cette surveillance clinique est obligatoire s’il survient les symptômessuggérant un surdosage de digitalique. La toxicité cardiaque du digitaliquepeut se manifester par les symptômes suivants: nausée, vomissement, diarrhée,céphalée ou vertige, troubles du rythme ou de la conduction cardiaque

Associations à prendre en compte

+ Midazolam

Majoration légère de la sédation.

+ Théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)

Risque d'augmentation de la théophyllinémie, particulièrement chezl'enfant. Toutefois ceci ne requiert généralement pas de modification de laposologie usuelle.

La roxithromycine est un inhibiteur faible du 3A CYP4. Elle peut diminuerjusqu’à 2 fois, l’élimination des médicaments métabolisésprin­cipalement par le CYP3A. La prudence est de rigueur lorsque laroxithromycine est co-prescrite avec un médicament métabolisé par le CYP3A(tel que rifabutine et bromocriptine).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Ce médicament est destiné à l’enfant. Cependant, en cas d’utilisationdans des circonstances exceptionnelles chez les femmes en âge de procréer, ilfaut rappeler les points suivants:

Grossesse

Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser laroxithromycine au cours de la grossesse. En effet, les données cliniques sontinsuffisantes, bien que les données animales ne mettent pas en évidenced'effet malformatif ou fœtotoxique à des doses supérieures à 200 mg/kg/j ou40 fois la dose thérapeutique chez l’Homme.

Allaitement

Le passage de la plupart des macrolides dans le lait maternel est documenté,avec des concentrations dans le lait égales ou supérieures aux concentration­splasmatiques. Cependant, les quantités ingérées par le nouveau-né restefaibles au regard des posologies pédiatriques. Le risque majeur consiste en unemodification de la flore intestinale de l’enfant. En conséquence,l’a­llaitement est possible. En cas de survenue de troubles digestifs chez lenourrisson (candidose intestinale, diarrhée), il est nécessaired’in­terrompre l’allaitement (ou le médicament).

En cas de prise de cisapride chez le nouveau-né ou le nourrisson allaité,l’admi­nistration de macrolides à la mère est contre-indiquée par mesure deprudence, en raison du risque potentiel d’interaction chez l’enfant (torsadede pointe).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Des troubles visuels et une vision floue peuvent avoir une influence surl’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines (voirrubrique 4.8).L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs devéhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de sensationsver­tigineuses attachés à l'emploi de ce médicament.

4.8. Effets indésirables

Le tableau ci-dessous récapitule les effets indésirables identifiés durantles essais cliniques et enregistrés dans la base de données depharmacovigi­lance, par catégorie de système et d'organe et par fréquence. Lescatégories de fréquence sont définies en appliquant la convention suivante :très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent(≥ 1/1 000 à < 1/100) ; et fréquence indéterminée (impossible àestimer à partir de données disponibles).

Classe par système et organe

Très fréquent

(> 1/10)

Fréquent

(≥ 1/100 to

< 1/10 )

Peu fréquent

(≥ 1/1000 to < 1/100

)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base desdonnées

disponibles)

Infections et

Infestations

Surinfection (en cas d’utilisation prolongée) :

colite à Clostridium difficile (colite pseudomembraneuse).

(voir rubrique 4.4)

Affections hématologiques et du

tissu lymphatique

Eosinophilie

thrombopénie, neutropénie, agranulocytose (voir rubrique 4.4)

Troubles du système immunitaire

Réactions d'hypersensibilité à type d’urticaire, d'œdème deQuincke, de

bronchospasme, de réactions anaphylactoïdes,

choc anaphylactique

Troubles psychiatriques

Hallucinations ; état confusionnel

(confusion).

Affections du système nerveux

Sensations vertigineuses,

céphalées,

paresthésies, agueusie, dysgueusie, parosmie, anosmie.

Affections gastro- intestinales

Nausées, vomissements,

gastralgie, diarrhées

Diarrhée sanglante pancréatite.

Affections hépatobiliaires

Ictère,

hépatite cholestatique ou cytolytique aigue (voir rubrique 4.4)

Affections de la peau ou du tissu sous-cutané

Rash

réactions bulleuses dont érythèmes polymorphes,

Urticaire

syndromes de Stevens-Johnson, syndromes de Lyell,

(voir rubrique 4.4),

purpura, angioedème

Pustulose exanthématique aigüe généralisée (PEAG)

Investigations

Augmentation des transaminases ASAT

et des ALAT,

Augmentation des phosphatases alcalines sériques

Affection de l’oreille et du labyrinthe

Surdité transitoire, hypoacousie, vertige, acouphène

Affections oculaires

Troubles visuels, vision floue

Affections cardiaques

Allongement de l’intervalle QT, arythmie ventriculaire telles quetorsade de

pointes, tachycardie ventriculaire, pouvant entraîner une fibrillationven­triculaire ou un arrêt cardiaque (voir rubrique 4.4)

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet :<ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Conduite en cas de surdosage :

Lavage gastrique et traitement symptomatique. Il n'existe pas d'antidotespé­cifique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antibactériens à usage systémique, codeATC : J01FA06

(J: anti-infectieux).

La roxithromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd'infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienneà cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeursextrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

Corynebacterium diphtheriae

Entérocoques

50 – 70 %

Rhodococcus equi

Staphylococcus méti-S

Staphylococcus méti-R <em></em>

70 – 80 %

Streptococcus B

Streptococcus non groupable

30 – 40 %

Streptococcus pneumoniae

35 – 70 %

Streptococcus pyogenes

16 – 31 %

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

Branhamella catarrhalis

Campylobacter

Legionella

Moraxella

Anaérobies

Actinomyces

Bacteroides

30 – 60 %

Eubacterium

Mobiluncus

Peptostreptococcus

30 – 40 %

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeursextrêmes)

Autres

Borrelia burgdorferi

Chlamydia

Coxiella

Leptospires

Mycoplasma pneumoniae

Treponema pallidum

ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram négatif

Haemophilus

Neisseria gonorrhoeae

Anaérobies

Clostridium perfringens

Autres

Ureaplasma urealyticum

ESPÈCES RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Nocardia asteroïdes

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter

Entérobactéries

Pseudomonas

Anaérobies

Fusobacterium

Autres

Mycoplasma hominis

La roxithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasmagondii.

La roxithromycine a in vitro une activité modérée surMycobacteri­um avium.

La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 %de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Biodisponibilité

Une étude de biodisponibilité comparant le sachet à 50 mg et le compriméà 50 mg pour suspension buvable a montré que les 2 formes sontbioéquivalentes en terme de quantité de produit absorbé.

Absorption

L'absorption est rapide. La roxithromycine se révèle stable en milieu acideet l'antibiotique est retrouvé dans le sérum dès la 15ème minute. Le picsérique se situe à 2,2 heures après la prise de 150 mg à jeun chezl'adulte, à 1,6 heures après la prise de 2,5 mg/kg à jeun chez l'enfant. Ila été montré que la prise d'un comprimé 1/4 heure avant le repas n'entraînepas de modifications de la pharmacocinétique chez le sujet sain.

Distribution

· Les paramètres pharmacocinétiques, après prise unique d'un compriméchez le sujet normal sont les suivants:

o concentration plasmatique maximale en moyenne: 6,6 mg/l

o concentration (12 heures après 1 prise) en moyenne: 1,8 mg/l

o demi-vie d'élimination moyenne: 10,5 heures

· Après administration de doses répétées chez le sujet normal (150 mgtoutes les 12 heures pendant 10 jours), au niveau plasmatique, l'étatd'équilibre est atteint entre le 2e et le 4e jour. Les concentration­splasmatiques à l'état d'équilibre sont les suivants:

o concentration maximale: 9,3 mg/l

o concentration minimale: 3,6 mg/l

En raison de l'absence d'accumulation du produit, la dose journalière peutdonc être donnée en 2 prises, à 12 heures d'intervalle, ce qui assure uneconcentration plasmatique de l'antibiotique efficace sur les germes sensiblespendant 24 heures.

Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes(po­lynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux etalvéolaires).

Les concentrations intra-phagocytaires sont élevées chez l'homme. Cespropriétés expliquent l'activité de la roxithromycine sur les bactériesintra-cellulaires.

Diffusion tissulaire

Bonne, notamment dans le tissu pulmonaire, les amygdales, le tissuprostatique, 6 h et 12 h après prises répétées de roxithromycine.

· Liaison aux protéines plasmatiques: 96 pour cent; la roxithromycine sefixe essentiellement sur l'alpha-1-glycprotéine acide. Cette liaison estsaturable et diminue pour une concentration de roxithromycine supérieure à4 mg/l.

· II a été constaté un très faible passage de la roxithromycine dans lelait: inférieur à 0,05 pour cent de la quantité présente dans la doseadministrée.

Biotransformation

La roxithromycine est relativement peu biotransformée (par le CYP3A), plusde la moitié du produit étant excrétée inchangée. Trois structures ontété identifiées dans l'urine et les matières fécales : la des-cladinoseroxit­hromycine, dérivé le plus abondant, et les N-mono et N-didéméthylroxit­hromycine, métabolites mineurs. Les proportions de roxithromycine et deses trois dérivés sont voisines dans l'urine et les matières fécales.

Sur la base d’études in vitro, la roxithromycine a démontré uneinhibition faible du CYP3A, mais n’a pas inhibé les CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19ou CYP2D6.

Elimination

L'élimination est essentiellement fécale:

Après administration orale de roxithromycine-14C, la radioactivité urinairene représente en 72 heures que 12 % de l'ensemble excrété dans l'urine etles matières fécales.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Macrogol 6000, copolymère d'acide méthacrylique (EUDRAGIT L), hydroxyde desodium, citrate de triéthyle, talc, cellulose microcristalline, polyvidone,acide fumarique, saccharine sodique, laurylsulfate de sodium, silice colloïdaleanhydre, arôme réglisse (glycyrrhizinate d'ammonium pentahydraté, huileessentielle d'anis, huile essentielle d'eucalyptus, huile essentielle de menthe,vanilline, maltodextrine), arôme fraise (butyrate d'éthyle, isovalérated'ét­hyle, n-hexanol, isovalérate d'isoamyle, heptanoate de méthyle, gommearabique, maltodextrine, lactose), stéarate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Alu­minium) + cuillère.

16 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Alu­minium) + cuillère.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANOFI-AVENTIS FRANCE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 339 536–4: 10 comprimés sous plaquettes thermoformées(A­luminium/Alumi­nium) + cuillère.

· 343 732–9: 16 comprimés sous plaquettes thermoformées(A­luminium/Alumi­nium) + cuillère.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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