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SALAZOPYRINE 500 mg, comprimé enrobé gastro-résistant - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - SALAZOPYRINE 500 mg, comprimé enrobé gastro-résistant

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

SALAZOPYRINE 500 mg, comprimé enrobé gastro-résistant.

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Sulfasalazine avecpolyvidone­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..535 mg

correspondant àsulfasalazine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...500 mg

Pour un comprimé enrobé gastro-résistant

Excipient à effet notoire :

SALAZOPYRINE 500 mg, comprimé enrobé gastro-résistant contient 5 mg depropylène glycol par comprimé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé enrobé gastro-résistant.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

En gastro-entérologie :

· Rectocolite hémorragique : traitement d'attaque des poussées etprévention des rechutes.

· Maladie de Crohn dans sa localisation colique.

En rhumatologie :

Polyarthrite rhumatoïde.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Chez l'adulte (incluant le sujet âgé)

En gastro-entérologie

· Traitement d'attaque : 4 à 6 g par jour, soit 8 à 12 comprimés parjour en 3 ou 6 prises, régulièrement espacées.

· Chez les acétyleurs lents, il est conseillé de n'atteindre cette dosequ'en 2 ou 3 jours.

· Traitement d'entretien : 4 comprimés par jour en 2 prises.

En rhumatologie

· 2 g/jour, soit 4 comprimés par jour. Cette posologie sera atteinte aubout de 4 semaines par paliers hebdomadaires de 0,5 g (1 comprimé).

Chez l'enfant (de plus de 6 ans)

· Traitement d'attaque : 100 à 150 mg/kg/j.

· Traitement d'entretien : 50 à 75 mg/kg/j.

Une étude du caractère acétyleur lent ou rapide de l'enfant devraitpermettre d'adapter la posologie.

Mode d’administration

Voie orale.

Les comprimés doivent être avalés tels quels avec un peu d’eau, depréférence après les repas, et ne doivent être ni cassés ni écrasés.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active, ses métabolites, auxsulfamides, aux salicylés ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1.

· Déficit en G6PD : risque de déclenchement d'hémolyse.

· Prématurés et nouveau-nés en raison de l'immaturité de leurs systèmesenzyma­tiques.

· Porphyrie intermittente aiguë et porphyrie variegata.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

· Des infections graves associées à une myélosuppression, comprenantsep­ticémie et pneumonie, ont été rapportées. Les patients qui développentune nouvelle infection pendant le traitement par la sulfasalazine doivent êtreétroitement suivis. L'administration de sulfasalazine doit être interrompue sile patient développe une infection grave. Il faut être prudent lors del'utilisation de la sulfasalazine chez des patients ayant des antécédentsd'in­fections récurrentes ou chroniques ou de conditions sous-jacentessuscep­tibles de les prédisposer aux infections.

· Concernant les atteintes hépatiques et les réactionsd'hy­persensibilité, il existe une possibilité de réaction croisée entre lamésalazine et la sulfasalazine.

· La sulfasalazine doit être administrée avec précaution et avec unesurveillance particulière chez les patients présentant une insuffisancehé­patique ou une insuffisance rénale sévères.

· Il est recommandé d'effectuer un contrôle biologique de l'hémogramme(avec numération des plaquettes) et des enzymes hépatiques avantl'instauration du traitement; puis toutes les deux semaines au cours des troispremiers mois de traitement. Lors du second trimestre de traitement, cecontrôle devra être effectué mensuellement, puis tous les 3 mois ou lors del’apparition de signes cliniques.

· La fonction rénale sera vérifiée régulièrement (créatinémie,pro­téinurie).

· Il est nécessaire d'assurer une ration hydrique importante.

· Les manifestations cutanées ou des muqueuses imposent l'arrêt immédiatdu traitement.

· En cas d’exacerbation des symptômes de la maladie, le rapportbénéfi­ce/risque doit être réévalué.

· L’apparition de signes cliniques tels qu’un mal de gorge, une fièvre,une pâleur, un purpura ou un ictère pendant le traitement par la sulfasalazinepeut faire suspecter une myélosuppression, une hémolyse ou unehépatotoxicité. Il faut arrêter le traitement en attendant les résultatssanguins. Voir rubrique 4.4 « Interférence avec les tests delaboratoire ».

· La sulfasalazine, par voie orale, inhibe l’absorption et le métabolismede l’acide folique (voir rubrique 4.6) et peut par conséquent entrainer unecarence en acide folique, se traduisant par des troubles sanguins graves (parexemple une macrocytose ou une pancytopénie).

· La sulfasalazine doit être prescrite avec précaution chez les patientsprésentant une allergie grave ou un asthme bronchique.

· Des organes peuvent être touchés par des réactions sévèresd'hyper­sensibilité, telles qu’une hépatite, une néphrite, une myocardite,un syndrome mononucléosique (c'est-à-dire pseudomononuclé­ose), desanomalies hématologiques (comprenant l’histiocytose hématophage) et/ou unepneumonie avec infiltration des éosinophiles.

· Des réactions d'hypersensibilité systémiques sévères mettant en jeule pronostic vital telles que le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse(Drug rash with eosinophilia and systemic symptoms – DRESS) ont étérapportées chez des patients prenant différents médicaments y compris lasulfasalazine. Il est important de noter que les premières manifestation­sd'hypersensi­bilité, telles que la fièvre ou la lymphadénopathie, peuventêtre présentes alors qu’une éruption cutanée n’est pas évidente. Enprésence de ces signes ou symptômes, le patient doit être évaluéimmédia­tement. La sulfasalazine doit être interrompue si aucune autreétiologie ne peut être trouvée aux signes ou symptômes.

· Des réactions cutanées graves, dont certaines fatales, y compris ladermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyseépider­mique toxique (syndrome de Lyell), ont été rapportées dans de trèsrares cas en association avec l’utilisation de la sulfasalazine. Les patientssemblent être les plus exposés à ces risques en début de traitement, ledébut de ces événements survenant généralement pendant le premier mois dutraitement. La sulfasalazine doit être interrompue dès l’apparition despremiers signes de rash, de lésions des muqueuses ou de tout autre signed’hypersen­sibilité.

· L’utilisation chez les enfants présentant la forme de polyarthriter­humatoïde juvénile à début systémique peut entrainer une réaction de typemaladie sérique ; par conséquent la sulfasalazine n’est pas recommandéechez ces patients.

· Une coloration anormale des lentilles de contact souples a pu êtreobservée.

Interférence avec les tests de laboratoire

Plusieurs signalements d’interférences potentielles avec les mesures, parchromatographie en phase liquide, des normétanéphrines urinaires entraînantdes résultats faux-positifs au test ont été observés chez des patientsexposés à la sulfasalazine ou à son métabolite, lamésalamine/mé­salazine.

La sulfalazine ou ses métabolites peuvent interférer avec l’absorbancedes ultraviolets, en particulier à 340 nm, et peuvent provoquer desinterférences avec certains dosages en laboratoire qui utilisent le NAD(H) oule NADP(H) pour mesurer l’absorbance des ultraviolets à cette longueurd’onde. Parmi les exemples de ces dosages, on peut citer : l’urée,l’ammo­niaque, la LDH, l’α-HBDH et le glucose. Il est possible quel’alanine aminotransférase (ALT), l’aspartate aminotransférase (AST), lacréatinine kinase musculaire/cé­rébrale (CK-MB), la glutamatedéshy­drogénase (GLDH) ou la thyroxine provoquent également des interférences­lorsque le traitement par la sulfasalazine est administré à des dosesélevées. Consultez votre laboratoire d’analyse pour connaître laméthodologie utilisée. Pour les patients recevant de la sulfasalazine, ilconvient d’interpréter ces résultats de laboratoire avec prudence. Lesrésultats doivent être interprétés conjointement avec les résultatscliniques.

Excipients

SALAZOPYRINE 500 mg, comprimé enrobé gastro-résistant contient dupropylène glycol (voir rubrique 2). Voici des exemples d’expositions aupropylène glycol basés sur les doses quotidiennes (voir rubrique 4.2) :

· 16 comprimés de SALAZOPYRINE 500 mg administrés à un adulte pesant70 kg entraîneraient une exposition au propylène glycol de1,14 mg/kg/jour.

· 6 comprimés de SALAZOPYRINE 500 mg administrés à un enfant de 6 anspesant 20 kg entraîneraient une exposition au propylène glycol de1,50 mg/kg/jour.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Des cas de myélosuppression et de leucopénie ont été rapportés lorsquela thiopurine 6-mercaptopurine ou sa prodrogue, l’azathioprine, ont étéadministrées simultanément avec la sulfasalazine par voie orale, en raisond’une inhibition de la thiopurine méthyltransférase par lasulfasalazine.

La co-administration de la sulfasalazine par voie orale et du méthotrexateaux patients présentant une polyarthrite rhumatoïde n’a pas modifié lespropriétés pharmacocinétiques de ces molécules. Cependant, une augmentationde l’incidence des effets indésirables gastro-intestinaux, particulièrementles nausées, a été rapportée.

Associations déconseillées

+ Tédizolide

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de la sulfasalazine,par augmentation de son absorption avec le tédizolide administré parvoie orale.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Digoxine

Diminution de la digoxinémie pouvant atteindre 50 %.

Surveillance clinique, ECG et, éventuellement, de la digoxinémie. S'il y alieu, adaptation de la posologie de la digoxine pendant le traitement par lasulfasalazine et après son arrêt.

+ Ponatinib

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de la sulfasalazinepar augmentation de son absorption intestinale par le ponatinib.

Surveillance clinique et biologique étroite pendant l’association.

Associations à prendre en compte

+ Antipurines (azathioprine, mercaptopurine)

Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur de l'immunomodulateur parinhibition de son métabolisme hépatique par le dérivé de l’ASA, notammentchez les sujets présentant un déficit partiel en thiopurinemét­hyltransférase (TPMT).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Enl'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesres­ponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deuxespèces.

La sulfasalazine par voie orale inhibe l'absorption et le métabolisme del'acide folique et peut donc entraîner des carences en acide folique (voirrubrique 4.4). Des cas de bébés nés avec des malformations du tube neural ontété rapportés en cas d'exposition de la mère à la sulfasalazine pendant lagrossesse, bien que le rôle de la sulfasalazine dans ces malformations n'aitpas été établi. Le risque de malformation ne pouvant être totalement exclu,la sulfasalazine ne doit être utilisée pendant la grossesse qu'en cas denécessité absolue.

Si une posologie élevée est requise, une surveillance échographiquerénale fœtale est conseillée. En effet, et bien qu'aucun cas n'ait étérapporté avec la sulfasalazine elle-même, un cas d'atteinte du parenchymerénal fœtal (avec hyperéchogénicité des reins fœtaux) et insuffisancerénale à la naissance a été décrit avec 4 g/j per os de mésalazine seule,au 2ème trimestre de la grossesse.

Aucun ictère néonatal n'a été rapporté à ce jour lors del'administration de sulfasalazine, jusqu'à l'accouchement.

En cas de déficit fœtal en G6PD, un risque d'hémolyse lié à la présencede sulfapyridine est à craindre (voir rubrique 4.3).

Allaitement

La sulfasalazine est peu excrétée dans le lait maternel, à l'inverse de lasulfapyridine, que l'on retrouve à des concentrations non négligeables dansle lait.

En raison de la présence du sulfamide dans le lait maternel :

· l'allaitement est contre-indiqué dans le cas où la mère ou l'enfantprésente un déficit en G6PD, afin de prévenir la survenue d'hémolyses.

· avec les sulfamides à demi-vie longue, des ictères nucléaires ont étérapportés chez le nouveau-né. En conséquence, l'allaitement estcontre-indiqué lorsque le nouveau-né a moins d'un mois.

Des cas de selles sanglantes et de diarrhées ont été rapportés chez lenourrisson allaité, lors du traitement de la mère par sulfasalazine. Dans cecas, il convient d’interrompre l'allaitement (ou le médicament) pourpermettre la disparition de ces symptômes.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n’ont pas été étudiés.

4.8. Effets indésirables

Classe de système d'organe

Fréquence

Effet indésirable

Infections et infestations

Fréquence indéterminée

méningite aseptique, colite pseudo-membraneuse

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquent

leucopénie

Peu fréquent

thrombocytopénie†

Fréquence indéterminée

pancytopénie, agranulocytose, aplasie médullaire,pse­udomononucléo­se*†, anémie hémolytique, macrocytose, anémiemégaloblas­tique, hyper-éosinophilie, lymphocytose atypique

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée

anaphylaxie*, maladie sérique, adénopathie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent

perte d'appétit

Fréquence indéterminée

carence en folate*†

Affections psychiatriques

Peu fréquent

dépression

Affections du système nerveux

Fréquent

étourdissements, céphalée, troubles du goût

Fréquence indéterminée

encéphalopathie, neuropathie périphérique, troubles de l'odorat

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Fréquent

acouphènes

Affections cardiaques

Fréquence indéterminée

myocardite*†, péricardite, cyanose

Affections vasculaires

Fréquence indéterminée

pâleur*†

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent

toux

Peu fréquent

dyspnée

Fréquence indéterminée

pneumopathie interstitielle*, infiltrat à éosinophiles, fibrosealvéolaire, atteinte pulmonaire interstitielle, douleur oropharyngée

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

dyspepsie, nausées

Fréquent

douleur abdominale, diarrhée*, vomissement*

Fréquence indéterminée

aggravation de la colite ulcéreuse*,, pancréatite, aggravation de larectocolite hémorragique, douleurs gastriques, troubles gastriques

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent

ictère*†

Fréquence indéterminée

insuffisance hépatique*, hépatite fulminante*, hépatite**, hépatitecholes­tatique*, cholestase*

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

purpura*†, prurit

Peu fréquent

alopécie, urticaire

Fréquence indéterminée

syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse (drug rash with eosinophiliaand systemic symptoms- DRESS)<em>†, nécrolyse épidermique toxique(syndrome de Lyell)†, syndrome de Stevens-Johnson†, exanthème, dermatiteexfo­liative†,œdème de Quincke</em>, pustulose exanthématique aigüegénéralisée, lichen plan, photosensibilité, érythème, rash cutané.décoloration de la peau et des fluides biologiques, toxidermie pustuleuse,œdème facial, dermatose pustuleuse toxique

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent

arthralgie

Fréquence indéterminée

lupus érythémateux disséminé, syndrome de Sjögren, myalgie

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquent

protéinurie

Fréquence indéterminée

syndrome néphrotique, néphrite tubulo-interstitielle, néphrolithiase*,hé­maturie, cristallurie†

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquence indéterminée

oligo-asthénospermie réversible†

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent

fièvre†

Peu fréquent

œdème de la face

Fréquence indéterminée

coloration jaune de la peau et des liquides biologiques*

Investigations

Peu fréquent

augmentation des enzymes hépatiques

Fréquence indéterminée

induction d'auto-anticorps

Catégories de fréquence : très fréquent ³ 1/10 ; fréquent (³ 1/100 à< 1/10) ; peu fréquent ( ³ 1/1 000 à < 1/100) ; rare ( ³1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquenceindé­terminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

* EI identifiées après la commercialisation

†voir rubrique 4.4

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Les symptômes principaux de surdosage, communs à d’autres sulfamides,sont les nausées et les vomissements. Les patients atteints d’insuffisance­rénale sont exposés à un risque accru de toxicité grave. Le traitement estsymptomatique et doit être adapté, y compris avec alcalinisation desurines.

Le développement de la méthémoglobinémie ou sulfahémoglobinémie doitêtre surveillé chez les patients. Si cela se produit, traiter de façonapproprié.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : anti-inflammatoires intestinaux, code ATC :A07EC02

Il a été montré que les patients atteints de RCH les plus à risque dedévelopper un cancer colorectal sont ceux ayant une colite ancienne (plus dehuit ans d’évolution), des lésions de colite étendue (atteignant oudépassant le colon gauche), une cholangite sclérosante primitive associée ouun antécédent familial au premier degré de cancer colique.

Une méta-analyse de 9 études d’observation (3 études de cohorte et6 études cas-témoin) ayant inclus 334 cas de cancer colorectal et 140 casde dysplasie pour un total de 1932 patients atteints de RCH, a montré que lerisque de cancer colorectal était d’environ 50 % plus faible chez lespatients prenant régulièrement de l’acide 5-aminosalicylique (5-ASA) quechez ceux prenant du 5-ASA de manière irrégulière ou n’en prenant pas.

La réduction du risque de cancer colorectal par le 5-ASA, si elle estconfirmée, mettrait en jeu à la fois des mécanismes liés aux propriétésanti-inflammatoires et aux propriétés antitumorales intrinsèques de lamolécule.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après ingestion orale, la sulfasalazine n'est que partiellement absorbée aucours du trajet dans l'intestin grêle (environ 1/3 de la dose administrée), desorte qu'elle atteint en grande partie le côlon où elle est soumise àl'action des bactéries intestinales. Ces dernières sont capables de rompre lepont azoïque et de libérer :

· d'une part, l'acide 5 aminosalicylique qui est partiellement absorbépuis éliminé par les selles,

· d'autre part, la sulfapyridine qui, au contraire, est presque totalementabsorbée par le côlon. Elle est métabolisée au niveau du foie où elle subiten particulier une acétylation, puis éliminée dans les urines.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, amidon de maïsprégélatinisé q.s.p. un noyau.

Enrobage : acétophtalate de cellulose, propylène glycol (E1520), cired’abeille blanche, cire de carnauba, monostéarate de glycérolauto-émulsifiant, Macrogol 20 000, talc.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

5 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon (PE) de 25 comprimés enrobés gastro-résistants.

Flacon (PE) de 100 comprimés enrobés gastro-résistants.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PFIZER HOLDING FRANCE

23–25, AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE

75014 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 309 381 2 6 : 25 comprimés enrobés gastro-résistants enflacon (PE).

· 34009 322 688 0 1 : 100 comprimés enrobés gastro-résistants enflacon (PE).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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