La Pharmacia De Garde Ouvrir le menu principal

SECTRAL 40 mg/ml, solution buvable en flacon - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - SECTRAL 40 mg/ml, solution buvable en flacon

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

SECTRAL 40 mg/ml, solution buvable en flacon

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrated'a­cébutolol....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......4,434 g

Soit quantité correspondant àacébutolol..­.............­.............­.............­.............­.............­............4,000 g

Pour 100 ml.

Excipients à effet notoire : alcool, propylène glycol.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution buvable en flacon.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Hypertension artérielle.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

· Cette présentation est réservée à l'enfant ou à toute autre personnepour laquelle la forme gouttes buvables est plus adaptée, en particulierlorsque la prise de comprimés s'avère difficile, voire impossible, ou encorelorsque des doses inférieures à 200 mg par prise sont nécessaires.La dosehabituelle au début du traitement de l'hypertension artérielle est de10 mg/kg/j en 2 prises. Elle doit être adaptée selon l'effet sur leschiffres de la pression artérielle. Une dose de 10 mg/kg/j est le plus souventsuffisante dans l'hypertension artérielle essentielle. La posologie peut êtreaugmentée dans l'hypertension artérielle secondaire d'origine rénovasculaire­jusqu'a 15, voire 20 mg/kg/j.

· Remarque : SECTRAL, solution buvable, contient 80 mg d'éthanol par ml desolution : cette concentration ne paraît pas devoir entraîner d'effet cliniqueaux doses thérapeutiques usuelles.

· Pour ouvrir le flacon, il faut tourner le bouchon sécurité-enfant enappuyant. Le flacon doit être refermé après chaque utilisation.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé dans les cas suivants :

· asthme et bronchopneumo­pathies chroniques obstructives, dans leursformes sévères,

· insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,

· choc cardiogénique,

· blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés nonappareillés,

· angor de Prinzmetal (dans les formes pures et en monothérapie),

· maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),

· bradycardie (< 45–50 battements par minute),

· phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques, dans leursformes sévères,

· phéochromocytome non traité,

· hypotension (tension artérielle ≤ 100/60 mmHg),

· hypersensibilité à l'acébutolol ou aux autres bêta-bloquants ou àtout autre composant contenu dans Sectral, ²

· antécédent de réaction anaphylactique,

· acidose métabolique,

· allaitement.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mise en garde

Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l'arrêtbrusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocardeou une mort subite.

Précautions d’emploi

Arrêt du traitement :

Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chezles patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit êtrediminuée progressivement, c'est-à-dire idéalement sur une à deux semaines encommençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pouréviter une aggravation de l'angor.

Asthme et bronchopneumo­pathies chroniques obstructives :

Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu'en cas de formeslégères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Ilest recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoiresavant la mise en route du traitement.

En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser desbronchodila­tateurs bêta-mimétiques.

Un bronchospasme induit par un médicament est habituellement au moinspartiellement réversible par l’utilisation d’un agoniste adéquat.

Même si les bêta-bloquants cardiosélectifs agissent moins sur la fonctionpulmonaire que les bêta-bloquants non sélectifs, comme avec tous lesbêta-bloquants, ils devraient être évités chez les patients présentant unebronchopne­umopathie chronique obstructive excepté si un motif clinique justifieleur utilisation. Quand de telles raisons existent, les bêta-bloquantscardi­osélectifs doivent être utilisés avec la plus grande précaution.

Insuffisance cardiaque :

Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas denécessité, l'acébutolol sera administré à très faibles dosesprogressi­vement croissantes et sous surveillance médicale stricte.

Bradycardie :

Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50–55 pulsations par minute aurepos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, laposologie doit être diminuée.

Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré :

Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doiventêtre administrés avec prudence aux patients présentant un blocauriculo-ventriculaire du premier degré.

Angor de Prinzmetal :

Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chezles patients souffrant d'un angor de Prinzmetal. L'utilisation d'unbêta-bloquant bêta-1 cardiosélectif est possible, dans les formes mineureset associées, à condition d'administrer conjointement un vasodilatateur.

Troubles artériels périphériques :

Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladieou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantesdes membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravationde ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier unbêta-bloquant cardiosélectif et doté d'un pouvoir agoniste partiel, que l'onadministrera avec prudence.

Phéochromocytome :

L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due auphéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pressionartérielle.

Ils devraient seulement être utilisés chez les patients souffrant dephéochromocytome traité avec un alpha-adrénorécepteur.

Sujet âgé :

Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif.On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer unesurveillance étroite.

Insuffisant rénal :

L’insuffisance rénale n’est pas une contre-indication à l’utilisationde l’acébutolol qui possède une élimination rénale et extra-rénale. Desprécautions doivent être prises quand de fortes doses sont administrées àdes patients souffrant d’insuffisance rénale sévère car une accumulation duproduit est possible dans ces circonstances.

En cas d'insuffisance rénale, il convient d'adapter la posologie à l'étatde la fonction rénale : en pratique, il suffit de surveiller le rythmecardiaque, de façon à diminuer les doses s'il apparaît une bradycardieex­cessive (< 50–55 batt/min au repos).

La fréquence des prises ne doit pas dépasser une administration par jourchez les patients souffrant d’insuffisance rénale. On peut recommander dediminuer de 50% la dose quand le débit de filtration glomérulaire est comprisentre 25 et 50 ml/min et de 75 % quand il est inférieur à 25 ml/min (voirrubrique 4.2).

Sujet diabétique :

Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillan­ceglycémique. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent êtremasqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.

Psoriasis :

Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants,l'in­dication mérite d'être pesée.

Réactions allergiques :

Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactiqu­esévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits decontraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitementsdé­sensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravationde la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline auxposologies habituelles.

Anesthésie générale :

Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardieréflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitementpar bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et depoussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patientest traité par un bêta-bloquant.

· Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension d’aumoins 24 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre laréapparition de la sensibilité aux catécholamines.

· Dans certains cas, le traitement bêta-bloquant ne peut êtreinterrompu :

o chez les malades atteints d'insuffisance coronarienne, il est souhaitablede poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risquelié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants,

o en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit êtreprotégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisanted'a­tropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à desproduits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertessanguines devront être compensées.

· Le risque anaphylactique devra être pris en compte.

Thyrotoxicose :

Les bêta-bloquants sont susceptibles d'en masquer les signescardiovas­culaires.

Ce médicament contient 9,9 % de vol d’éthanol (alcool), c’est-à-dire80 mg d’alcool par ml, ce qui équivaut à 2 ml de bière, 0,8 ml de vin.L’utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques etdoit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfantset les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou lesépileptiques.

Ce médicament contient du propylène glycol et peut provoquer des symptômessemblables à ceux provoqués par l’alcool.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments bradycardisants

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le casnotamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsantia­rythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, desdigitaliques, de la pilocarpine, des anticholinesté­rasiques… etc.

Un arrêt sinusal peut survenir lorsque les bêta-bloquants, y comprisSECTRAL, sont utilisés en association avec d'autres médicaments connus pourinduire un arrêt sinusal (voir rubrique 4.8.)

Associations déconseillées

+ Diltiazem, vérapamil

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillancecar­diaque.

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

L’acébutolol ne doit pas être utilisé avec le vérapamil ou dans lesjours suivants la prise de vérapamil (ou inversement). Une grande attentiondoit être portée lors de l’association avec tout autre antagoniste calcique,en particulier avec le diltiazem.

Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsque lesbêta-bloquants sont co-administrés avec le diltiazem. (voir rubrique4.8 Effets indésirables).

+ Fingolimod

Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfa­tales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchentles mécanismes de compensation adrénergique.

Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant lapremière dose.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anesthésiques volatils halogénés

Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par lesbêta-bloquants. L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durantl'inter­vention par les bêta-mimétiques.

En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, detoute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement(voir rubrique 4.4).

+ Amiodarone

Troubles de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismessym­pathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.

Les antiarythmiques de la classe I (tels que le disopyramide) etl’amiodarone peuvent augmenter le temps de conduction atriale et induire deseffets inotropes négatifs quand ils sont utilisés en association avec lesbêta-bloquants.

+ Antihypertenseurs centraux

Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal dutraitement par l'antihypertenseur central. Eviter l'arrêt brutal du traitementpar l'antihypertenseur central. Surveillance clinique.

Si un bêta-bloquant est utilisé en association avec la clonidine,l’arrêt progressif du bêta-bloquant devra d’abord être envisagé avantl’arrêt de la clonidine.

+ Insuline, glinides, gliptines et sulfamides hypoglycémiants

Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes del'hypoglycémie : palpitations et tachycardie.

Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement,l'au­tosurveillance glycémique (voir rubrique 4.4.)

Chez les patients souffrant d’un diabète instable ou d’un diabèteinsulino-dépendant, la posologie du médicament hypoglycémique (par ex :insuline ou antidiabétique oral) pourrait être diminuée. En outre, lesbêta-bloquants sont aussi connus pour diminuer l’effet du glibenclamide.

+ Lidocaïne utilisée par voie IV

Augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilitéd'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairancehépatique de la lidocaïne).

Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentration­splasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt dubêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Antiarythmiques classe I (sauf lidocaïne)

Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance cliniqueet ECG.

Les antiarythmiques de la classe I (tels que le disopyramide) etl’amiodarone peuvent augmenter le temps de conduction atriale et induire deseffets inotropes négatifs quand ils sont utilisés en association avec lesbêta-bloquants.

Associations à prendre en compte

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les anti-inflammatoires non stéroïdiens et rétentionhydrosodée avec la phénylbutazone).

+ Alphabloquants à visée urologique

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Antihypertenseurs alpha-bloquants

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotensionor­thostatique.

+ Autres bradycardisants

Risque de bradycardie excessive (addition des effets).

+ Dapoxétine

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertigesou de syncopes.

+ Dihydropyridines

Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisancecar­diaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs).Le bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexemise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

+ Dipyridamole (voie IV)

Majoration de l'effet antihypertenseur.

+Pilocarpine

Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).

+ médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique (notammentanti­hypertenseurs, dérivés nitrés, inhibiteurs de la phosphodiestérase detype 5, alpha-bloquants à visée urologique, antidépresseurs imipraminiques,ne­uroleptiques phénothiaziniques, agonistes dopaminergiques, lévodopa)

Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Enl'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesres­ponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deuxespèces.

En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et lesrésultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquantsn'ont pas fait état de malformations à la naissance.

L’acébutolol ne doit pas être administré chez la femme enceinte pendantle 1er trimestre de la grossesse à moins que le médecin ne considère letraitement comme essentiel. Dans de tels cas, la dose la plus faible possibledoit être utilisée.

Les bêta-bloquants administrés en fin de grossesse peuvent augmenter lerisque de bradycardie, d’hypoglycémie et de complications cardiaques oupulmonaires chez le fœtus et le nouveau-né.

Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persisteplusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, unedétresse respiratoire, une hypoglycémie ; mais le plus souvent cetterémanence est sans conséquence clinique. Il peut néanmoins survenir, parréduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillancecar­diaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (voir rubrique4.9), tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).

Les bêta-bloquants peuvent réduire la perfusion placentaire, ce qui peutêtre à l’origine d’une mort fœtale intra-utérine, de fausses couches etd’accouchements prématurés.

En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation,peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitementjusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquencecardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) estrecommandée.

Allaitement

En cas de traitement par l'acébutolol, l'allaitement est contre-indiqué enraison d'un passage important dans le lait et des risques d’hypoglycémie etde bradycardie auxquels le nouveau-né est exposé (voir rubrique 5.2).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude sur les effets de l’acébutolol sur l’aptitude à conduiredes véhicules et à utiliser des machines n’a été réalisée. Comme avectous les bêta-bloquants, un malaise ou une fatigue peuvent se produireoccasi­onnellement. Ceci doit être pris en compte lors de la conduite devéhicules ou de l’utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables associés à l’acébutolol pendant les essaiscliniques contrôlés chez des patients souffrant d’hypertension, d’anginede poitrine ou d’arythmie (1002 patients exposés à l’acébutolol) sontprésentés par système organe-classe et par ordre de fréquencedécro­issante.

La fréquence des effets indésirables « anticorps anti-nucléaires » et «syndrome lupus-like » a été déterminée à partir des 1440 patientssou­ffrant d’hypertension, d’angine de poitrine ou d’arythmie et exposésà l’acébutolol dans des études ouvertes ou en double aveugle réaliséesaux Etats-Unis.

Les fréquences sont définies comme : très fréquent (≥ 1/10), fréquent(≥ 1/100 à ≤ 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à ≤ 1/100), rare (≥1/10 000 à ≤ 1/1 000) ; très rare (< 10 000). Quand la fréquenceexacte n’a pas été rapportée, la catégorie de fréquence « indéterminée» est assignée (Effets indésirables notés avecun <em>).</em>

Les effets indésirables rapportés lors de l’expérience post-marketingont aussi été listés. Ces effets indésirables proviennent des cas spontanésrapportés et par conséquent, la fréquence de ces réactions estindéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Les effets indésirables de l’acébutolol les plus fréquents et les plussévères sont liés à l’activité bêta-bloquante adrénergique. Les effetsindésirables cliniques les plus fréquemment rapportés sont la fatigue et lestroubles gastro-intestinaux. Les effets indésirables les plus sévères sontl’insuffisance cardiaque, le bloc auriculoventri­culaire et le bronchospasme.Un arrêt brutal, comme avec tous les bêta-bloquants, peut exacerber une anginede poitrine et des précautions sont en particulier nécessaires chez despatients souffrant de maladie cardiaque ischémique (voir rubrique 4.4).

Affections du système immunitaire

Très fréquent

Anticorps anti-nucléaire

Peu fréquent

Syndrome lupus-like

Affections psychiatriques

Fréquent

Dépression, cauchemar

Indéterminé

Psychoses, hallucinations, confusion, perte de libido, trouble du sommeil

Affections du système nerveux

Très fréquent

Fatigue

Fréquent

Malaise, maux de tête

Indéterminé

Paresthésie*, trouble du système nerveux central

Affections des yeux

Fréquent

Trouble visuel

Indéterminé

Sécheresse des yeux*

Affections cardiaques

Indéterminé

Insuffisance cardiaque*, bloc auriculoventri­culaire de 1er degré,aggravation d’un bloc auriculoventri­culaire existant, bradycardie*, arrêtsinusal chez des patients prédisposés (par exemple, patients âgés oupatients ayant une bradycardie, pré-existante, une dysfonction du nœud sinusalou un bloc auriculo-ventriculaire).

Affections vasculaires

Indéterminé

Claudication intermittente, syndrome de Raynaud, cyanose et froideur desextrémités, hypotension*

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent

Dyspnée

Indéterminé

Pneumonie, infiltration pulmonaire, bronchospasme

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Troubles gastro-intestinaux

Fréquent

Nausée, diarrhée

Indéterminé

Vomissement*

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

Rash

Affections générales et du site d’administration

Indéterminé

Syndrome de sevrage (voir rubrique 4.4)

Affections hépatobiliaires

Indéterminé

Elévation du taux sanguin des enzymes hépatiques, atteinte hépatiqueprin­cipalement hépatocellulaire

** Cédant à l’arrêt du traitement

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

En cas de bradycardie ou d’hypotension excessive, 1 mg d’atropinesulfate administrée par voie intraveineuse sera donnée sans délai. Si celaest insuffisant, cette injection devra être suivie par une injectionintra­veineuse lente d’isoprénaline (5 mcg par minute) avec une surveillancecon­tinue jusqu’à ce que la réponse se produise. Dans les cas sévères desurdosage avec un collapsus circulatoire ne répondant pas à l’atropine, niaux catécholamines, l’injection intraveineuse de 10 à 20 mg de glucagonpourrait entraîner une amélioration importante. Une stimulation cardiaque doitêtre utilisée si la bradycardie devient sévère.

Des cas d’arrêt sinusal ont été rapportés lors d’un surdosage.

L’utilisation de vasopresseurs, diazépam, phénytoïne, lidocaïne,digoxine et bronchodilatateurs doit être considérée en fonction de l’étatdu patient.

L’acébutolol peut être éliminé du sang par hémodialyse. D’autressymptômes et signes de surdosage incluent le choc cardiogénique, le blocauriculo-ventriculaire, les problèmes de conduction, un œdème pulmonaire, unedépression du niveau de conscience, un bronchospasme et rarement unehyperkaliémie.

En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée parbêta-bloquants :

· glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,

· hospitalisation en soins intensifs,

· isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et letraitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : BETA-BLOQUANT, SELECTIF, Code ATC :C07AB04.

L'acébutolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :

· activité bêta-bloquante bêta-1 sélective,

· effet anti-arythmique,

· pouvoir agoniste partiel (activité sympathomimétique intrinsèquemo­dérée).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Administré par voie orale, l'acébutolol est rapidement et presquecomplètement résorbé; toutefois, l'effet de premier passage hépatique estimportant et la biodisponibilité est de 40%; le pic de concentration­plasmatique est atteint au bout de 2 à 4 heures environ.

A noter que chez l'enfant, la concentration plasmatique maximale estlégèrement plus élevée, pour une résorption globalement comparable à cellede l'adulte.

Distribution

Liaison aux protéines plasmatiques :

La liaison aux protéines est faible : 9 à 11 % pour l'acébutolol, 6 à9 % pour le diacétolol.

Demi-vie d'élimination :

La demi-vie d'élimination plasmatique de l'acébutolol est de 4 heuresenviron et de 10 heures pour le diacétolol.

Biotransformation

La majorité de l'acébutolol est transformée au niveau hépatique en undérivé N-acétylé, le diacétolol, qui est un métabolite actif; le pic deconcentration plasmatique de ce métabolite est atteint au bout de 4 heuresenviron, et les concentrations plasmatiques de diacétolol représentent ledouble de celles de l'acébutolol.

Élimination

L'acébutolol et le diacétolol circulants sont excrétés en majorité parle rein

Populations à risque

Insuffisance rénale

L'élimination urinaire est diminuée et les demi-vies de l'acébutolol, etplus encore du diacétolol, augmentent.

Il existe une corrélation très significative entre la clairance de lacréatinine et la clairance rénale du diacétolol.

Les risques d'accumulation existent lors d'une insuffisance rénale,notamment en cas de prises biquotidiennes. Réduire les doses, le cas échéant,en exerçant une surveillance attentive de la clinique, sur l'effetbradycar­disant, par exemple (voir rubrique 4.4).

Sujet âgé

La baisse physiologique de la fonction rénale peut conduire àl'augmentation des demi-vies de l'acébutolol et du diacétolol.

Grossesse

L'acébutolol passe dans le placenta. Les rapports moyens des concentrationssang du cordon/sang maternel d'acébutolol et de son métabolite actif, lediacétolol, sont environ de 1,6 pour des doses de 200 et 400 mg. Lesconcentrations maximales sont observées, pour l'acébutolol 4 à 5 heuresaprès la dernière prise, pour le diacétolol, 5 à 7 heures après.

Allaitement

L'acébutolol est excrété dans le lait maternel; la concentration­d'acébutolol dans le lait est maximale entre 4 h 30 et 6 heures après laprise. Les rapports moyens des concentrations lait maternel/sang maternelvarient dans un rapport de 4 à 5,5 pour des doses de 200 et 400 mgrespecti­vement. Pour le diacétolol, ces rapports varient entre 3 et 4, laconcentration maximale étant observée 7 heures après une prise de 200 mg et12 heures après une prise de 400 mg.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Acide citrique monohydraté, citrate de sodium, saccharine sodique,propylène­glycol, alcool, huile essentielle d'orange douce, arôme abricot(infusion d'abricot, prune, cerise, orange, vanille, fève, tonka, citron,huiles essentielles d'amande amère, orange, lie de vin, rose), eaupurifiée.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon (verre) avec seringue doseuse (polyéthylène-polystyrène) et bouchonsécurité-enfant (polypropylène/po­lyéthylène).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL GMBH

ZIEGELHOF 24

17489 GREIFSWALD

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 330 460 5 7 :125 ml en flacon (verre) avec seringue doseuse(polyét­hylène-polystyrène) et bouchon sécurité-enfant(polypro­pylène/polyét­hylène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Retour en haut de la page