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SEREVENT DISKUS 50 microgrammes/dose, poudre pour inhalation - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - SEREVENT DISKUS 50 microgrammes/dose, poudre pour inhalation

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

SEREVENT DISKUS 50 microgrammes/do­se, poudre pour inhalation

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Xinafoate desalmétérol.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............72,5 µg

Quantité correspondant àsalmétérol..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­........50 µg

Lactose monohydraté (contenant des protéines delait)......­.............­.............­.............­...... qsp12,5 mg

Pour une dose

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour inhalation.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement symptomatique continu de l'asthme :

o chez des patients nécessitant des prises quotidiennes debêta-2 agonistes à action rapide et de courte durée ;

o et/ou en cas de symptômes nocturnes ;

en association avec un traitement anti-inflammatoire continu comme lescorticoïdes inhalés.

· Traitement préventif de l'asthme induit par l'effort.

N.B. : le salmétérol n'est pas un traitement de la crise d'asthme. En casde crise d'asthme, utiliser un bêta-2 mimétique d'action rapide et de courtedurée par voie inhalée ou en fonction de la gravité par voie injectable.

· Traitement symptomatique de la bronchopneumopathie chroniqueobstruc­tive.

N.B. : il n'y a pas lieu d'associer systématiquement un corticoïde inhaléà un bronchodilatateur dans le traitement de la bronchopneumopathie chroniqueobstruc­tive.

Cette spécialité est particulièrement adaptée aux sujets chez qui il aété mis en évidence une mauvaise synchronisation main/poumon nécessaire pourune utilisation correcte des aérosols doseurs classiques sans chambred’inha­lation.

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie inhalée.

Posologie

Réservé aux adultes et aux enfants de plus de 4 ans :

+ Traitement symptomatique continu de l'asthme :

· Dose usuelle : 50 µg matin et soir.

· Dose maximale :

o chez l’adulte : 100 µg matin et soir (soit 2 doses de 50 µg àinhaler matin et soir),

o chez l’enfant de plus de 4 ans : il n’existe pas de donnéesdisponibles sur l’utilisation de posologies supérieures à 50 µg deux foispar jour dans cette indication.

+ Traitement préventif de l'asthme induit par l'effort :

· 1 dose de 50 µg 1/2 à 1 heure avant l’effort.

+ Traitement symptomatique de la bronchopneumopathie chroniqueobstruc­tive :

· chez l'adulte : 1 dose de 50 µg matin et soir.

Mode d’administration

Inhalation par distributeur avec embout buccal.

Pour une utilisation correcte, il est souhaitable que le médecin s’assuredu bon usage de l’appareil.

· ouvrir le Diskus. Poussez le levier jusqu’en butée,

· souffler à fond loin du Diskus pour vider les poumons,

· placer l’embout buccal du Diskus entre les lèvres,

· inspirer par la bouche aussi profondément que possible,

· retenir brièvement la respiration,

Il se peut que vous ne sentiez ni la présence ni le goût de la poudre survotre langue, même si vous avez correctement utilisé le Diskus.

· refermer le Diskus.

Une fois les 28 ou 60 doses utilisées, il est inutile de forcer le levier: le Diskus doit être jeté.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le salmétérol est un bronchodilatateur à action retardée et delongue durée.

Le salmétérol devra être administré avec prudence chez les patientsprésentant des symptômes d’hyperthyroïdie.

Des augmentations de la glycémie ont été très rarement rapportées (voirrubrique 4.8). Ceci doit être pris en compte lors de la prescription à despatients diabétiques.

Comme avec tout autre traitement par voie inhalée, il peut se produire unbronchospasme paradoxal caractérisé par une augmentation immédiate dessifflements bronchiques après la prise. Il doit être traité immédiatementpar un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée d’action parvoie inhalée. Il convient alors de cesser immédiatement l’administration desalmeterol, d’évaluer l’état du patient et, au besoin d’instaurer unautre traitement. (voir section 4.8)

Les effets indésirables liés aux propriétés pharmacodynamiques dubêta-2-mimétique, tels que tremblements, palpitations, maux de tête, ontété rapportés mais sont habituellement transitoires et tendent àdisparaître avec la poursuite du traitement. (voir section 4.8)

Des effets cardiovasculaires, tels que l’augmentation de la fréquencecardiaque et éventuellement de la pression artérielle systolique, peuventsurvenir occasionnellement en relation avec l’activité sympathomiméti­queparticulière­ment lorsque le produit est utilisé à des doses supérieures auxdoses thérapeutiques. Ainsi, le salmétérol devra être prescrit avec prudencechez les patients ayant une maladie cardiovasculaire préexistante.

Une baisse transitoire de la kaliémie peut se produire du fait del’activité sympathomimétique à des doses supérieures aux dosesthérapeutiques (voir rubrique 4.9). Ainsi, le salmétérol devra être prescritavec prudence chez les patients prédisposés à une hypokaliémie. Uneattention particulière devra être portée en cas d’asthme aigu grave carl’hypokaliémie peut être majorée par une hypoxie et par un traitementcon­comitant par des dérivés de xanthine, des corticoïdes ou des diurétiques.La kaliémie devra être surveillée dans de telles situations.

En cas d’infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitementapproprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produitdans les voies respiratoires.

Il a été observé lors d’une étude d’interaction médicamenteuse quel'utilisation du kétoconazole augmente l'exposition systémique ausalmétérol. Cela peut entraîner une prolongation de l'intervalle QTc. Aussi,une surveillance s'impose en cas d’administration concomitante de salmétérolavec des inhibiteurs puissants de l’enzyme CYP3A4 du cytochrome P450 tels quele kétoconazole (voir rubriques 4.5 et 5.2).

En cas d’intolérance à ce médicament (survenue de toux, de bronchospasmeaprès inhalation du produit), il conviendra d’arrêter le traitement etd’envisager d’autres thérapeutiques ou formes d’administration.

L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors de contrôles antidopage.

Asthme

Serevent Diskus ne doit pas être utilisé (et n’est pas suffisant) entraitement de première intention dans l’asthme.

La prise en charge thérapeutique de l’asthme doit normalements’ef­fectuer par paliers.

Chez les patients asthmatiques adultes, l’association à un traitementanti-inflammatoire continu doit être envisagée dès qu’il est nécessaire derecourir plus de 1 fois par semaine aux bêta-2 mimétiques. Le salmétérol,indiqué en traitement continu chez des patients nécessitant des prisesquotidiennes de bêta-2 mimétiques et/ou en cas d’asthme nocturne, doitêtre associé à un traitement anti-inflammatoire continu comme lescorticoïdes par voie inhalée ou par voie orale et ne doit en aucun cas s’ysubstituer. Le patient asthmatique doit, par ailleurs, être averti quel’amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modificationde son traitement, en particulier à l’arrêt de la corticothérapie par voieinhalée sans avis médical.

Bien qu’il puisse être utilisé en traitement additif lorsque lacorticothérapie n’apporte pas un contrôle suffisant des symptômes del’asthme, le traitement par Serevent Diskus ne doit pas être initié dans lebut de traiter une exacerbation sévère d’asthme, une aggravationsig­nificative ou une déstabilisation aiguë de l’asthme.

Une détérioration soudaine ou progressive de l’asthme peutpotentiellement engager le pronostic vital et une augmentation de lacorticothérapie doit être envisagée.

Serevent Diskus ne constitue pas le traitement de la crise d’asthme et doitêtre réservé au traitement continu de fond. Si en dépit d’un traitementbien conduit une dyspnée paroxystique survient, il sera recommandé au patientde recourir à un bronchodilatateur bêta-2 mimétique par voie inhaléed’action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes.

Le médecin devra l’informer qu’une consultation médicale immédiate estnécessaire si le soulagement habituellement obtenu n’est pas rapidementobservé après inhalation du bronchodilatateur de courte durée d’action.

Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de saconsommation en bronchodilatateur bêta-2 mimétiques d’action rapide et decourte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs dudébitmètre de pointe s’abaissent et/ou deviennent irrégulières) unedécompensation de sa maladie et la possibilité d’une évolution vers unétat de mal asthmatique.

Le médecin devra donc prévenir de la nécessité dans ce cas, d’uneconsultation immédiate, sans avoir, au préalable, dépassé les dosesmaximales prescrites. La conduite thérapeutique devra alors êtreréévaluée.

Des évènements indésirables graves liés à l’asthme et desexacerbations peuvent survenir lors du traitement par Serevent Diskus. Ilconvient d’informer les patients que si les symptômes de l’asthmepersistent ou s’aggravent au cours du traitement par Serevent Diskus, ilsdoivent continuer leur traitement mais prendre avis auprès de leurmédecin.

Dès que les symptômes de l’asthme sont contrôlés, une diminutionpro­gressive de la dose de Serevent Diskus doit être envisagée. Il estimportant que les patients soient suivis régulièrement lors de la phase deréduction du traitement. La dose minimale efficace de Serevent Diskus doitêtre utilisée.

Des données issues d’un essai clinique à grande échelle (« SalmeterolMulti-Center Asthma Research Trial, SMART ») ont suggéré une augmentation durisque de survenue d’évènements indésirables respiratoires graves ou dedécès chez les patients afro-américains traités par salmétérol par rapportau placebo (voir rubrique 5.1). Il n’a pu être déterminé si cesobservations étaient d’origine pharmacogénétique ou résultaient d’autresfacteurs intercurrents. Si les symptômes de l’asthme persistent ous’aggravent au cours du traitement par Serevent Diskus, les patientsd’origine noire africaine ou originaires des Caraïbes doivent continuer leurtraitement par Serevent Diskus tout en prenant rapidement avis auprès de leurmédecin.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les bêta-bloquants peuvent diminuer ou s’opposer aux effets dusalmétérol. Les bêta-bloquants, sélectifs ou non, doivent être évités,sauf nécessité absolue.

Une potentielle hypokaliémie sévère peut résulter d’un traitement parun bêta-2 agoniste. Une attention particulière devra être portée en casd’asthme aigu grave car cet effet peut être majoré par une hypoxie et par untraitement concomitant par des dérivés de xanthine, des corticoïdes ou desdiurétiques.

Inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4

L’administration concomitante de kétoconazole (400 mg par voie orale unefois par jour) et de salmétérol (50 µg par voie inhalée deux fois par jour)chez 15 sujets sains pendant 7 jours a entraîné une augmentationsig­nificative de l’exposition plasmatique du salmétérol (Cmax multipliéepar 1,4 et ASC multipliée par 15). Cette co-administration peut conduire àaugmenter l’incidence d’autres effets systémiques lors d’un traitementpar salmétérol (par exemple, prolongation de l’intervalle QTc etpalpitations) comparativement à un traitement par du salmétérol seul ou pardu kétoconazole seul (voir rubrique 4.4).

Aucun effet cliniquement significatif n’a été mis en évidence sur lapression artérielle, la fréquence cardiaque, la glycémie et le taux depotassium sanguin. La co-administration de kétoconazole n’a augmenté, ni lademi-vie d’élimination du salmétérol, ni l’accumulation de salmétérolaprès administrations répétées.

L’administration concomitante de kétoconazole devra être évitée, àmoins que les bénéfices ne l’emportent sur le risque potentiellement accrud’effets indésirables systémiques d’un traitement par du salmétérol. Ilexiste probablement un risque similaire d’interaction avec d’autresinhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (par exemple avec l’itraconazole,la télithromycine, le ritonavir).

Inhibiteurs modérés du cytochrome P450 3A4

La co-administration d’érythromycine (500 mg par voie orale trois foispar jour) et de salmétérol (50 µg par voie inhalée deux fois par jour) chez15 sujets sains pendant 6 jours a entraîné une petite augmentation, mais nonstatistiquement significative, de l’exposition plasmatique du salmétérol(Cmax multipliée par 1,4 et ASC multipliée par 1,2). Aucun effet indésirablegrave n’a été associé à une co-administration avec del’érythromycine.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Les données concernant l’utilisation du salmétérol pendant la grossessesont limitées (moins de 300 issues de grossesses connues).

Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets délétèresdirects ou indirects sur les fonctions de reproduction, à l’exceptiond’effets délétères sur le fœtus à de très fortes doses (voirrubrique 5.3).

Il n’existe pas d’étude contrôlée adaptée de l’utilisation dusalmétérol chez la femme enceinte. Les effets du salmétérol chez la femmeenceinte ne sont pas connus.

L'utilisation de Serevent au cours de la grossesse ne devra être envisagéeque si le bénéfice attendu pour la mère l'emporte sur tout risque éventuelpour le fœtus.

Les données de pharmacodynamie et de toxicologie disponibles chez l’animalont mis en évidence une excrétion du salmétérol dans le lait. Un risque chezle nourrisson allaitant ne peut être exclu.

La décision de poursuivre l’allaitement ou d’arrêter/s’ab­stenird’un traitement par Serevent doit être prise en prenant en compte lesbénéfices de l’allaitement pour le nourrisson et les bénéfices dutraitement pour la mère.

Aucun effet sur la reproduction et la lactation chez le rat adulte ou deuxgénérations successives ou sur le développement fœtal des rats ou des lapinsn’a été révélé lors d’études avec le HFA-134a.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n’ont pas été étudiés.

4.8. Effets indésirables

Les effets secondaires sont cités ci-dessous, listés par classe organiqueet par fréquence.

Classe organique

Effets indésirables

Fréquence

Affections du système immunitaire

Réactions d’hypersensibilité à type de :

– urticaire

– Réactions anaphylactiques incluant angio-œdème,bronchospasme et chocanaphylactique

Peu fréquent

Très rare

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypokaliémie

Hyperglycémie

Rare

Très rare

Affections du système nerveux

Maux de tête, tremblements des extrémités (Voir rubrique 4.4)

Etourdissements

Fréquent

Rare

Affections cardiaques

Palpitations (Voir rubrique 4.4)

Tachycardie

Arythmies cardiaques (incluant fibrillation auriculaire, tachycardiesu­praventricula­ire et extrasystoles)

Fréquent

Peu fréquent

Très rare

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Irritations de la bouche et de la gorge, bronchospasme paradoxal (Voirrubrique 4.4)

Très rare

Affections gastro-intestinales

Nausées

Très rare

Affections musculosquelet­tiques et systémiques

Crampes musculaires

Arthralgies

Fréquent

Très rare

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Douleur thoracique non spécifique

Très rare

Les fréquences sont définies en fréquent (³1/100 et <1/10), peufréquent (³1/1000 et <1/100), et très rare (<1/10000) y compris les casisolés.

Les effets fréquents et peu fréquents ont généralement été décritsdans les essais cliniques. L’incidence correspondante dans le bras placebon’a pas été prise en considération. Les effets indésirables « très rares» sont issus des notifications spontanées après commercialisation.

Les fréquences mentionnées ci-après ont été estimées pour une doseusuelle de 50 µg de salmétérol deux fois par jour.

Les fréquences avec la plus forte dose autorisée de 100 µg deux fois parjour ont aussi été prises en compte lorsque cela s’avérait nécessaire.

Les tremblements et la tachycardie surviennent plus fréquemment quand lesdoses administrées sont supérieures à 50 µg deux fois par jour.

Chez les patients sensibles à l’inhalation d’une poudre, il peutoccasionne­llement apparaître un enrouement, ceci peut être prévenu en serinçant la bouche après inhalation.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

La répétition abusive des inhalations peut favoriser l’apparitiond’ef­fets indésirables tels qu’étourdissements, tremblements, tachycardie,trou­bles du rythme cardiaque, céphalées, nausées, hypokaliémie,hy­perglycémie, augmentation de la pression artérielle systolique. La kaliémiedevra être surveillée et si une hypokaliémie apparaît, elle devra êtrecorrigée par un apport adapté de potassium.

Conduite à tenir : traitement symptomatique. Les antidotes de choix sont lesagents bêta-bloquants cardiosélectifs, mais ceux-ci doivent être utilisésavec une grande prudence chez les patients ayant des antécédents debronchospasme.

En cas de surdosage, le patient doit être pris en charge et surveillé demanière appropriée. La prise en charge doit reposer sur le tableau clinique ousur les recommandations du centre national antipoison, le cas échéant.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : AGONISTE SELECTIF BETA-2 ADRENERGIQUE,code ATC : R03AC12.

Bronchodilatateur bêta-2 mimétique à action retardée et de longue duréepar voie inhalée.

Après inhalation, le salmétérol exerce une action stimulante sélectivesur les récepteurs bêta-2 du muscle lisse bronchique.

Après inhalation d’une dose unique, il entraîne une bronchodilatation nedébutant que 15 minutes après l’administration et persistant environ12 heures.

Essai multicentrique dans l’asthme avec le salmétérol (« SalmeterolMulti-Center Asthma Research Trial, SMART »)

L’étude SMART était une étude multicentrique, randomisée, en doubleaveugle, en groupes parallèles, contre placebo, réalisée aux Etats-Unis sur28 semaines. 13176 patients ont reçu du salmétérol (50 microgrammes deuxfois par jour) et 13179 patients ont reçu du placebo, en plus de leurtraitement anti-asthmatique habituel. Pour être inclus dans l’étude, lespatients devaient être âgés d’au moins 12 ans, être asthmatiques et avoirun traitement anti-asthmatique en cours (hormis un bêta-2 agoniste de longuedurée d’action). La corticothérapie inhalée n’était pas obligatoirependant l’étude, la prise éventuelle de corticoïdes était néanmoinsenre­gistrée à l’entrée dans l’étude. Le critère de jugement principalde l’étude SMART était un critère combiné associant le nombre de décèsliés à une cause respiratoire et le nombre de détresses respiratoires mettanten jeu le pronostic vital.

Résultats de l’étude SMART sur le critère de jugement principal :

Groupes de patient

Critère principal :

Nombre d’évènements/ nombre de patients

Risque relatif

(Intervalle de Confiance à 95 %)

salmétérol

placebo

Population globale incluse

50/13176

36/13179

1,40 (0,91 ; 2,14)

Patients utilisant des corticoïdes inhalés

23/6127

19/6138

1,21 (0,66 ; 2,23)

Patients n’utilisant pas de corticoïdes inhalés

27/7049

17/7041

1,60 (0,87 ; 2,93)

Sous-groupe des patients afro-américains

20/2366

5/2319

4,10 (1,54 ; 10,90)

statistiquement significatif à 95 %.

Autres résultats de l’étude SMART en fonction de la prise ou non decorticoïdes par voie inhalée à l’inclusion :

Critères secondaires :

Nombre d’évènements/ nombre de patients

Risque relatif

(Intervalle de Confiance à 95 %)

salmétérol

placebo

Nombre de décès liés à une cause respiratoire

Patients utilisant des corticoïdes inhalés

10/6127

5/6138

2,01 (0,69 ; 5,86)

Patients n’utilisant pas de corticoïdes inhalés

14/7049

6/7041

2,28 (0,88 ; 5,94)

Critère combiné associant les épisodes d’asthme ayant entraîné ledécès ou mettant en jeu le pronostic vital

Patients utilisant des corticoïdes inhalés

16/6127

13/6138

1,24 (0,60 ; 2,58)

Patients n’utilisant pas de corticoïdes inhalés

21/7049

9/7041

2,39 (1,10 ; 5,22)

Nombre de décès liés à l’asthme

Patients utilisant des corticoïdes inhalés

4/6127

3/6138

1,35 (0,30 ; 6,04)

Patients n’utilisant pas de corticoïdes inhalés

9/7049

0/7041

<em></em>

= risque relatif n’ayant pu être calculé en raison de l’absenced’évé­nement dans le groupe placebo.

Les résultats sont statistiquement significatifs à 95 %. Les critèressecondaires dans le tableau ci-dessus ont atteint la significativi­téstatistique dans l’ensemble de la population étudiée.

Les critères secondaires de « décès ou menaces vitales toutes causesconfondues », « décès toutes causes confondues » ou « hospitalisati­ontoutes causes confondues » n’ont pas atteint la significativité statistiquesur l’ensemble de la population étudiée.

Etude clinique menée avec Serevent dans la BPCO

TORCH est une étude qui avait pour objectif la comparaison du taux demortalité globale sur 3 ans de traitement par l’association fixe propionatede fluticasone/sal­métérol Diskus 500/50 µg/dose 2 fois par jour, parsalmétérol Diskus 50 µg/dose 2 fois par jour, par propionate de fluticasone(FP) Diskus 500 µg/dose 2 fois par jour ou par placebo chez des patientsatteints de BPCO. Les patients atteints de BPCO présentant à l’inclusion, unVEMS (pré-bronchodilatateur) < 60 % de la valeur théorique ont étérandomisés pour recevoir les traitements médicamenteux en double aveugle.Pendant l’étude, les patients pouvaient utiliser leur traitement habituel dela BPCO à l’exception des autres corticoïdes inhalés, desbronchodila­tateurs de longue durée d’action et des corticoïdes par voiesystémique au long cours. La survie à 3 ans a été déterminée pourl’ensemble des patients y compris ceux ayant arrêté le traitement en coursd’étude. Le critère de jugement principal était la réduction de lamortalité globale à 3 ans avec l’association fixe FP/salmétérol parrapport au placebo.

Placebo

N = 1524

Salmétérol

50 µg

N = 1521

Propionate de fluticasone (FP) 500 µg

N = 1534

Association fixe FP/salmétérol

500/50 µg

N = 1533

Mortalité globale à 3 ans

Nombre de décès

(%)

231

(15,2 %)

205

(13,5 %)

246

(16,0 %)

193

(12,6 %)

Risque relatif vs Placebo (IC)

valeur du « p »

N/A

0,879 (0,73 ; 1,06)

0,180

1,060 (0,89 ; 1,27)

0,525

0,825 (0,68 ; 1,00)

0,052*

Risque relatif

Association fixe FP/salmétérol 500/50 vs chacun des principes actifs(salmétérol ou FP) (IC)

valeur du « p »

N/A

0,932

(0,77 ; 1,13)

0,481

0,774

(0,64 ; 0,93)

0,007

N/A

*p = statistiquement non significatif – valeur déterminée aprèsajustement prenant en compte les 2 analyses intermédiaires sur le critèreprincipal d’efficacité – Analyse log-rank stratifiée en fonction dudegré de tabagisme.

Il a été observé une tendance à une amélioration de la survie à 3 ansavec l’association fixe FP/salmétérol par rapport au placebo mais le seuilde significativité statistique (p ≤ 0,05) n’a pas été atteint.

Le pourcentage de patients décédés d’une cause liée à leur BPCO durantles 3 ans était de 6,0 % pour le placebo ; 6,1 % pour le salmétérol ;6,9 % pour le propionate de fluticasone (FP) et 4,7 % pour l’associationfixe FP/salmétérol.

Le taux annuel moyen d’exacerbations modérées à sévères étaitsignifica­tivement diminué dans le groupe des sujets traités parl’association fixe FP/salmétérol comparé aux groupes des sujets traitéspar salmétérol, par propionate de fluticasone (FP) et ceux recevant un placebo(taux moyen dans le groupe traité par l’association fixe FP/salmétérol:0,85 par rapport à 0,97 dans le groupe salmétérol ; 0,93 dans le groupe FPet 1,13 dans le groupe placebo). La réduction des taux observésd’exa­cerbations modérées à sévères était de 25 % (IC 95 % [19 à31 %], p<0,001) par rapport au placebo, de 12% par rapport au salmétérol(IC 95 % [5 à 19 %], p=0,002) et de 9 % par rapport au propionate defluticasone (FP) (IC 95 % [1 à 16%], p=0,024). Le taux d’exacerbations avecle salmétérol et le propionate de fluticasone était significative­mentdiminué par rapport au placebo, respectivement de 15 % (IC 95 % [7 à 22%],p<0,001) et de 18 % (IC 95 % [11% à 24 %], p<0,001).

La qualité de vie, mesurée à l’aide du Questionnaire Respiratoire del’Hôpital St George (SGRQ), a été améliorée dans chacun des groupes destraitements actifs comparativement au placebo. Dans le groupe des patientstraités par l’association fixe FP/salmétérol, l’amélioration moyenne sur3 ans était de –3,1 unités (IC 95 % [-4,1 à –2,1], p<0,001) parrapport au placebo, de –2,2 unités (p<0,001) par rapport au salmétérolet de –1,2 unités par rapport à FP (p=0,017). Une diminution de 4 unitésest considérée comme cliniquement pertinente.

La probabilité estimée dans l’étude sur 3 ans, de la survenue d’unepneumonie rapportée en tant qu’évènement indésirable était de 12,3 %pour le placebo ; 13,3% pour le salmétérol ; 18,3 % pour le propionate defluticasone et 19,6 % pour l’association fixe FP/salmétérol (Risque relatifpour l’association fixe FP/salmétérol vs placebo : 1,64 (IC 95 % [1,33 à2,01], p<0,001)). Il n’a pas été mis en évidence d’augmentation de lamortalité en relation avec la survenue de pneumonies. Le nombre de cas où lacause principale du décès a été attribuée à la survenue d’une pneumonieétait de 7 pour le placebo, 9 pour le salmétérol, 13 pour le propionate defluticasone et 8 pour l’association fixe FP/salmétérol. Aucune différencesig­nificative n’a été mise en évidence concernant le pourcentaged’ap­parition de fracture osseuse (placebo : 5,1 % ; salmétérol : 5,1 % ;FP : 5,4 % et association fixe FP/salmétérol : 6,3 % – Risque relatifpour l’association fixe FP/salmétérol vs placebo : 1,22 (IC 95 % [0,87 à1,72], p=0,248)).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le salmétérol agissant localement au niveau du poumon, les tauxplasmatiques ne sont pas corrélés à l’effet thérapeutique. En outre, peude données sont disponibles sur la pharmacocinétique du salmétérol car lestaux plasmatiques maximaux après inhalation sont très faibles (au plus200 picogrammes/ml), valeurs techniquement difficiles à mesurer.

Une étude in vitro a montré que le salmétérol est largement métaboliséen a-hydroxysalmétérol (oxydation aliphatique) par l’isoenzyme CYP3A4 ducytochrome P450. Cependant, une étude à doses répétées avec du salmétérol(50 µg 2 fois par jour) et avec, soit de l’érythromycine (500 mg 3 foispar jour), soit du placebo, pendant 10 jours chez des volontaires sains, n’amontré aucun changement cliniquement significatif sur les effetspharmaco­dynamiques du salmétérol : après l'administration d'érythromycine,le rapport de la concentration maximale Cmax (IC 90%) du salmétérol parrapport au placebo était de 1,40 (0,96 ; 2,03), alors que la valeur maximale duQTc (différence par rapport au placebo (IC 95 %)) était de –2,9 msec(-20,2 ; 14,3) et la fréquence cardiaque maximale (différence par rapport auplacebo (IC 95%)) était de –2.9 bpm (-8,6 ; 2,9).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études menées chez l’animal avec le salmétérol ont montré unetoxicité fœtale seulement après exposition à de très fortes doses.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté (contenant des protéines de lait).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C et à l’abri del’humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

28 doses sous plaquette (aluminium/PVC) avec distributeur

60 doses sous plaquette (aluminium/PVC) avec distributeur

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Laboratoire GlaxoSmithKline

23, rue François Jacob

92500 Rueil-Malmaison

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 339 192 3 8 : 28 doses sous plaquette thermoformée(a­luminium/PVC) avec distributeur

· 34009 339 194 6 7 : 60 doses sous plaquette thermoformée(a­luminium/PVC) avec distributeur

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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