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SEVELAMER CARBONATE SANDOZ 2,4 g, poudre pour suspension buvable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - SEVELAMER CARBONATE SANDOZ 2,4 g, poudre pour suspension buvable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

SEVELAMER CARBONATE SANDOZ 2,4 g, poudre pour suspension buvable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque sachet contient 2,4 g de carbonate de sévélamer.

Excipient à effet notoire : chaque sachet contient 17 microgrammes­d’alcool benzylique.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour suspension buvable.

Poudre blanc cassé à jaune.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

SEVELAMER CARBONATE SANDOZ est indiqué dans le contrôle del’hyperphos­phorémie chez l’adulte hémodialysé ou en dialysepéritonéale.

SEVELAMER CARBONATE SANDOZ est également indiqué dans le contrôle del’hyperphos­phorémie chez l’adulte atteint d’insuffisance rénalechronique (IRC) non dialysé, dont le taux de phosphates sériques estsupérieur ou égal à 1,78 mmol/l.

SEVELAMER CARBONATE SANDOZ est indiqué dans le contrôle del’hyperphos­phorémie chez la population pédiatrique (> à 6 ans et dontla surface corporelle (SC) est > à 0,75 m2) atteints d’insuffisance­rénale chronique.

SEVELAMER CARBONATE SANDOZ doit être utilisé dans le cadre d’une approchethéra­peutique multiple, pouvant inclure un supplément calcique, de la vitamine1,25-dihydroxy D3 ou un analogue, pour prévenir le développement d’uneostéodys­trophie rénale.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Dose initiale

La dose initiale recommandée de carbonate de sévélamer est de 2,4 g ou de4,8 g par jour en fonction des besoins cliniques et du taux de phosphatessériques. SEVELAMER CARBONATE SANDOZ poudre pour suspension buvable doit êtrepris trois fois par jour avec les repas.

Taux de phosphates sériques du patient

Dose quotidienne totale de carbonate de sévélamer à prendre trois fois parjour au cours des repas

1.78 – 2.42 mmol/l (5.5 – 7.5 mg/dl)

2.4 g*

> 2.42 mmol/l (> 7.5 mg/dl)

4.8 g

Avec augmentation ultérieure de la dose, voir rubrique « augmentation desdoses et posologie d’entretien ».

Enfants/adolescents (> à 6 ans et dont la surface corporelle est > à0.75 m2)

La dose initiale recommandée de carbonate de sévélamer pour les enfants sesitue entre 2,4 g et 4,8 g par jour sur la base de leur surface corporelle.SE­VELAMER CARBONATE SANDOZ doit être pris trois fois par jour au cours desrepas ou avec une collation.

Surface corporelle (m2)

Dose quotidienne totale de carbonate de sévélamer à prendre trois fois parjour au cours des repas ou avec une collation

>0,75 à <1,2

2,4 g

≥1,2

4,8 g

** Avec augmentation ultérieure de la dose conformément auxinstructions

Chez les patients précédemment sous chélateurs de phosphate (chlorhydratede sévélamer ou chélateurs à base de calcium), SEVELAMER CARBONATE SANDOZdoit être administré à posologie équivalente en grammes avec surveillancedes taux de phosphates sériques jusqu’à obtention des doses quotidiennesop­timales.

Augmentation des doses et posologie d’entretien

Le taux de phosphates sériques doit être surveillé et la dose de carbonatede sévélamer augmentée par paliers de 0,8 g trois fois par jour (2,4 g parjour) toutes les 2 à 4 semaines, jusqu’à obtention d’un taux dephosphates sériques acceptable, qui devra être surveillé régulièrement parla suite.

En pratique clinique, le traitement doit être continu afin d’équilibrerles taux de phosphates sériques, et la dose quotidienne doit être d’environ6 g par jour en moyenne.

** Enfants et adolescents (> à 6 ans et dont la surface corporelle est> à 0,75 m2)

Pour la population pédiatrique, le taux de phosphates sériques doit êtresurveillé et la dose de carbonate de sévélamer augmentée par paliers enfonction de la surface corporelle du patient, trois fois par jour toutes les2 à 4 semaines jusqu’à obtention d’un taux de phosphates sériquesacceptable, qui devra être surveillé régulièrement par la suite.

Dosage pédiatrique basé sur la surface corporelle (m2)

Surface corporelle (m2)

Dose initiale

Augmentation/di­minution des doses

>0,75 à <1,2

0,8 g trois fois par jour

Augmenter/diminuer la dose de 0,4 g trois fois par jour

≥1,2

1,6 g trois fois par jour

Augmenter/diminuer la dose de 0,8 g trois fois par jour

Les patients sous SEVELAMER CARBONATE SANDOZ doivent respecter le régime quileur a été prescrit.

Populations particulières

Patients âgés

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez lespatients âgés.

Patients avec insuffisance hépatique

Aucune étude n’a été conduite chez des patients avec insuffisancehé­patique.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité de SEVELAMER CARBONATE SANDOZ chez lesenfants âgés de moins de 6 ans ou dont la surface corporelle est inférieureà 0,75 m2 n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.

La sécurité et l’efficacité de SEVELAMER CARBONATE SANDOZ chez lesenfants âgés de plus de 6 ans et dont la SC est supérieure à 0,75 m² ontété évaluées. Les données actuellement disponibles sont décrites dans larubrique 5.1.

Pour la population pédiatrique, la suspension buvable doit êtreadministrée, les comprimés ne sont pas appropriés pour cette population.

Mode d’administration

Voie orale.

Chaque sachet de 2,4 g de poudre doit être versé dans 60 ml d’eau avantadministration (voir rubrique 6.6). La suspension doit être avalée dans les30 minutes qui suivent la préparation. SEVELAMER CARBONATE SANDOZ doit êtrepris au cours d’un repas ou d’une collation et ne doit pas être prisà jeun.

Pour obtenir la dose adéquate, il est possible de diviser un sachet de2,4 g de SEVELAMER CARBONATE SANDOZ. La poudre SEVELAMER CARBONATE SANDOZ peutêtre mesurée par volume (mL) à l’aide d’une coupelle ou d’une cuillèredoseuse. La notice destinée au patient contient des instructions plusdétaillées.

Dose de carbonate de sévélamer (g)

Volume (mL)

0,4 g (400 mg)

1.0 mL

0,8 g (800 mg)

2,0 mL

1,2 g (1200 mg)

3,0 mL

1,6 g (1600 mg)

4,0 mL

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· Hypophosphorémie,

· Occlusion intestinale.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

La sécurité et l’efficacité de SEVELAMER CARBONATE SANDOZ n’ont pasété étudiées chez l’adulte atteint d’insuffisance rénale chronique nondialysé dont le taux de phosphates sériques est inférieur à 1,78 mmol/l.Par conséquent, SEVELAMER CARBONATE SANDOZ n’est actuellement pas recommandéchez ces patients.

La sécurité et l’efficacité de SEVELAMER CARBONATE SANDOZ n’ont pasété établies chez les patients atteints des troubles suivants :

· dysphagie,

· troubles de la déglutition,

· troubles sévères de la motilité gastro-intestinale dont gastro-parésienon traitée ou sévère, rétention du contenu gastrique et selles anormales ouirrégulières,

· maladie intestinale inflammatoire évolutive,

· chirurgie gastro-intestinale lourde.

Le traitement de ces patients par SEVELAMER CARBONATE SANDOZ doit êtreinitié uniquement après une évaluation attentive du rapportbénéfi­ce/risque. Si le traitement est initié, les patients souffrant de cestroubles doivent être surveillés. Le traitement par SEVELAMER CARBONATE SANDOZdoit être réévalué chez les patients qui développent une constipation oud’autres symptômes gastro-intestinaux sévères.

Occlusion intestinale et iléus / sub-iléus

Dans de très rares cas, une occlusion intestinale et un iléus / sub-iléusont été observés chez des patients sous chlorhydrate de sévélamer(gélu­les/comprimés), qui contient le même fragment moléculaire actif quele carbonate de sévélamer. La constipation peut être un symptômeprécurseur. Les patients constipés doivent être attentivement suivis pendantle traitement par SEVELAMER CARBONATE SANDOZ. Le traitement par SEVELAMERCARBONATE SANDOZ doit être réévalué chez les patients en cas de survenue deconstipation ou de symptômes gastro-intestinaux sévères.

Vitamines liposolubles et carence en folates

Les patients atteints d’insuffisance rénale chronique peuvent présenterde faibles taux de vitamines liposolubles A, D, E et K, dépendant des apportsalimentaires et de la sévérité de leur maladie. Une fixation par SEVELAMERCARBONATE SANDOZ des vitamines liposolubles présentes dans l’alimentation nepeut pas être exclue. Chez les patients sous sévélamer qui ne prennent pas decompléments en vitamines, les concentrations de vitamines A, D, E etK sériques doivent être évaluées régulièrement. Il est recommandé dedonner des compléments en vitamines, si nécessaire et de prescrire descompléments en vitamine D (environ 400 UI de vitamine D native par jour) auxpatients atteints d’insuffisance rénale chronique non dialysés. Cescompléments peuvent être intégrés à une préparation multivitaminée àprendre à distance de la dose de SEVELAMER CARBONATE SANDOZ. Chez les patientssous dialyse péritonéale, une surveillance supplémentaire des vitamineslipo­solubles et de l’acide folique est recommandée. En effet, lesconcentrations de vitamines A, D, E et K n’ont pas été mesurées chez cespatients lors des études cliniques.

Les données actuellement disponibles ne permettent pas d’exclure lapossibilité d’une carence en folates durant un traitement à long terme parSEVELAMER CARBONATE SANDOZ. Chez les patients sous sévélamer ne prenant pas desupplémentation en acide folique, le taux de folates doit être évaluérégulière­ment.

Hypocalcémie/hy­percalcémie

Les patients présentant une IRC risquent de développer une hypocalcémie ouune hypercalcémie. SEVELAMER CARBONATE SANDOZ ne contient pas de calcium. Lacalcémie doit donc être surveillée à intervalles réguliers et unesupplémentation calcique doit être administrée si nécessaire.

Acidose métabolique

Les patients présentant une insuffisance rénale chronique sont susceptiblesde développer une acidose métabolique. Les bonnes pratiques cliniquesrecom­mandent donc la surveillance des taux de bicarbonate sérique.

Péritonite

Les patients dialysés sont sujets à certains risques d’infectionin­hérents à la technique de dialyse utilisée. La péritonite est unecomplication connue chez les patients sous dialyse péritonéale. Dans uneétude clinique sur le chlorhydrate de sévélamer, un nombre plus important decas de péritonite a été signalé dans le groupe sous sévélamer que dans legroupe témoin. Les patients sous dialyse péritonéale doivent faire l’objetd’une surveillance étroite afin de s’assurer du respect des conditionsd’asepsie ainsi que de l’identification et de la prise en charge rapide detout signe et symptôme associés à une péritonite.

Hypothyroïdie

Une surveillance plus étroite des patients atteints d’hypothyroïdi­erecevant conjointement du carbonate de sévélamer et de la lévothyroxine estrecommandée (voir rubrique 4.5).

Hyperparathyroïdie

SEVELAMER CARBONATE SANDOZ n’est pas indiqué pour le contrôle del’hyperparat­hyroïdie. Chez les patients souffrant d’unehyperparat­hyroïdie secondaire, SEVELAMER CARBONATE SANDOZ doit être utilisédans le cadre d’une approche thérapeutique multiple, pouvant inclure dessuppléments calciques, de la vitamine 1,25-dihydroxy D3 ou un analogue, pourréduire les taux d’hormone parathyroïdienne intacte (PTHi).

Troubles inflammatoires gastro-intestinaux

Des cas de troubles inflammatoires graves affectant différentes parties dutractus gastro-intestinal (comprenant des complications graves tellesqu’hémo­rragie, perforation, ulcération, nécrose, colites et massecolique/masse au niveau du caecum) associés à la présence de cristaux desévélamer ont été rapportés (voir rubrique 4.8). Les troublesinflam­matoires peuvent se résoudre à l’arrêt du sévélamer. Le traitementpar carbonate de sévélamer devra être réévalué chez les patientsprésentant des symptômes gastro-intestinaux sévères.

SEVELAMER CARBONATE SANDOZ contient du sodium et de l’alcool benzylique.Ce­médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par sachet,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Ce médicament contient 17 microgrammes d’alcool benzylique. L’alcoolbenzylique peut provoquer des réactions allergiques. Les volumes élevésdoivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, enparticulier chez les personnes atteintes d’insuffisance hépatique ou rénaleainsi que chez les femmes enceintes ou allaitantes, en raison du risqued’accumu­lation et de toxicité (acidose métabolique).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Dialyse

Aucune étude d’interaction n’a été effectuée chez des patientsdialysés.

Ciprofloxacine

Lors d’études d’interaction chez le volontaire sain, le chlorhydrate desévélamer, qui contient le même fragment moléculaire actif que SEVELAMERCARBONATE SANDOZ, a diminué la biodisponibilité de la ciprofloxacined’en­viron 50 % lorsque ces deux médicaments étaient administréscon­jointement, dans une étude à dose unique. Par conséquent, SEVELAMERCARBONATE SANDOZ ne doit pas être administré en même temps que laciprofloxacine.

Ciclosporine, mycophénolate mofétil et tacrolimus chez les patientstransplan­tés

Une baisse des taux de ciclosporine, de mycophénolate mofétil et detacrolimus a été signalée chez des patients transplantés en casd’administration concomitante avec le chlorhydrate de sévélamer, sansconséquences cliniques (par ex., un rejet de la greffe). L’éventualitéd’une interaction ne peut donc pas être exclue et une surveillance étroitedes concentrations sanguines de ciclosporine, de mycophénolate mofétil et detacrolimus doit être envisagée lors de la co-administration avec SEVELAMERCARBONATE SANDOZ et après son arrêt.

Lévothyroxine

De très rares cas d’hypothyroïdie ont été signalés chez des patientsqui recevaient conjointement du chlorhydrate de sévélamer, qui contient lemême fragment moléculaire actif que le carbonate de sévélamer, et de lalévothyroxine. Une surveillance plus étroite des taux d’hormonethyré­ostimulante (TSH) est donc recommandée chez les patients sous carbonatede sévélamer et lévothyroxine.

Antiarythmiques et anticonvulsivants

Les patients sous antiarythmiques pour une arythmie ou sous anticonvulsivan­tspour des troubles convulsifs ont été exclus des essais cliniques. Une possibleréduction de l’absorption ne peut donc être exclue. Les antiarythmiqu­esdoivent être pris au moins une heure avant ou trois heures après SEVELAMERCARBONATE SANDOZ, et une surveillance sanguine peut être envisagée.

Digoxine, warfarine, énalapril ou métoprolol

Lors d’études d’interaction chez le volontaire sain, le chlorhydrate desévélamer, qui contient le même fragment moléculaire actif que le carbonatede sévélamer, n’a eu aucun effet sur la biodisponibilité de la digoxine, dela warfarine, de l’énalapril ou du métoprolol.

Inhibiteurs de la pompe à protons

Depuis la commercialisation, de très rares cas d’élévation desconcentrations en phosphates ont été rapportés chez des patients traitésconjoin­tement par les inhibiteurs de la pompe à protons et le carbonate desévélamer. Les IPP doivent être prescrits avec prudence chez les patients quisont traités en association avec le sévélamer. Le taux de phosphatessériques doit être surveillé et la posologie de sévélamer ajustée enconséquence.

Biodisponibilité

SEVELAMER CARBONATE SANDOZ n’est pas absorbé et peut affecter labiodisponibilité d’autres médicaments. Les médicaments, dont la diminutionde biodisponibilité peut avoir un impact clinique significatif sur leurtolérance ou leur efficacité, doivent être administrés au moins une heureavant ou trois heures après la prise de SEVELAMER CARBONATE SANDOZ. En casd’impossibilité, une surveillance des taux sanguins doit être envisagée parle médecin.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe pas de données concernant l’utilisation de sévélamer chezla femme enceinte. Des études effectuées chez l’animal ont mis en évidenceune toxicité sur la reproduction lorsque le sévélamer était administré àde fortes doses à des rats (voir rubrique 5.3). Il a également étédémontré que le sévélamer réduit l’absorption de plusieurs vitamines,dont l’acide folique (voir rubriques 4.4 et 5.3). Le risque potentiel enclinique n’est pas connu. SEVELAMER CARBONATE SANDOZ ne doit être administréaux femmes enceintes qu’en cas de nécessité absolue, après une évaluationpoussée du rapport bénéfice/risque, à la fois pour la mère et pourle fœtus.

Allaitement

Il n’existe aucune donnée concernant l’excrétion du sévélamer dans lelait maternel. Le sévélamer n’étant pas absorbé, son excrétion dans lelait maternel est peu probable. La décision de poursuivre ou d’arrêterl’alla­itement, ou de continuer ou d’interrompre le traitement par SEVELAMERCARBONATE SANDOZ doit être prise en tenant compte du bénéfice del’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par SEVELAMERCARBONATE SANDOZ pour la mère.

Fertilité

Il n’existe aucune donnée concernant l’effet du sévélamer sur lafertilité chez l’être humain. Des études chez l’animal ont montré que lesévélamer n’avait pas d’incidence sur la fertilité des rats mâles etfemelles exposés à des doses équivalentes chez l’homme à deux fois la dosemaximale de 13 g/jour utilisée dans les essais cliniques, selon unecomparaison des SC relatives.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Le sévélamer n’a qu’un effet négligeable, voire aucun effet surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 5 % des patients)appar­tenaient tous à la classe du système d’organes « Affectionsgastro-intestinales ». La plupart de ces effets indésirables étaientd’intensité légère à modérée.

Liste des effets indésirables sous forme de tableau

La sécurité du sévélamer (sous forme de carbonate ou de chlorhydrate) aété étudiée dans de nombreux essais cliniques, sur un total de 969 patientssous hémodialyse pour une durée de traitement de 4 à 50 semaines(724 pa­tients traités par chlorhydrate de sévélamer et 245 par carbonate desévélamer), de 97 patients sous dialyse péritonéale pour une durée detraitement de 12 semaines (tous traités par chlorhydrate de sévélamer) et de128 patients atteints de néphropathie chronique non dialysés pour une duréede traitement de 8 à 12 semaines (79 patients traités par chlorhydrate desévélamer et 49 par carbonate de sévélamer).

Les effets indésirables survenus au cours des études cliniques ourapportés depuis la commercialisation sont mentionnés par ordre de fréquencedans le tableau ci-dessous. La classification par fréquence d’événementsin­désirables est la suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100à <1/10), peu fréquent (≥1/1000 à < 1/100), rare (≥1/10 000 à<­1/1000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).

Système classe organe MedDRA

Très fréquent

Fréquent

Très rare

Fréquence indéterminée

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité*

Affections gastro-intestinales

Nausées, vomissements, douleurs abdominales hautes, constipation

Diarrhées, dyspepsie, flatulence, douleurs abdominales

Obstruction intestinale, iléus/sub-iléus, perforation intestinale1,hé­morragie gastro-intestinale*1, ulcération intestinale*1, nécrosegastro-intestinale*1, colite*1, masse intestinale*1,

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit, éruption cutanée

Investigations

Dépôt de cristaux dans l’intestin1

Après commercialisation.

1 Voir la mise en garde sur les troubles inflammatoires gastro-intestinauxen rubrique 4.4.

Population pédiatrique

En général, le profil de sécurité pour les enfants et adolescents (de6 à 18 ans) est similaire au profil de sécurité de l’adulte.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le chlorhydrate de sévélamer, qui contient le même fragment moléculaireactif que le carbonate de sévélamer, a été administré à des volontairessains à des doses allant jusqu’à 14 grammes par jour pendant huit jours,sans effet indésirable. Chez les patients atteints d’insuffisance rénalechronique, la dose quotidienne moyenne maximale étudiée était de14,4 grammes de carbonate de sévélamer en dose unique. Les symptômesobservés en cas de surdosage sont similaires aux effets indésirables listésà la rubrique 4.8, incluant principalement la constipation et les autresaffections gastro-intestinales connues. Un traitement symptomatique appropriédoit être mis en place.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Médicaments de l’hyperkaliémie et del’hyperphos­phatémie. Code ATC : V03AE02.

Mécanisme d’action

SEVELAMER CARBONATE SANDOZ contient du sévélamer, un polymère réticulénon absorbé chélateur de phosphates, dépourvu de métal et de calcium. Lesévélamer contient plusieurs amines séparées par un atome de carbone dusquelette du polymère et qui sont protonées dans l’estomac. Ces aminesprotonées fixent les ions négatifs, tels que les phosphates alimentaires, dansles intestins.

Effet pharmacodynamique

Grâce à la chélation des phosphates dans le tractus gastro-intestinal età la réduction de l’absorption, le sévélamer réduit la concentration dephosphates dans le sérum. Une surveillance régulière des taux de phosphatessériques doit toujours être mise en place pendant l’administration d’unchélateur de phosphate.

Efficacité clinique et sécurité

Lors de deux études cliniques randomisées (plans croisés), le carbonate desévélamer en comprimés ou en poudre administré trois fois par jour a montréson équivalence thérapeutique avec le chlorhydrate de sévélamer. Il est doncefficace dans le contrôle des taux de phosphates sériques chez les patientshémodi­alysés atteints d’insuffisance rénale chronique.

La première étude a démontré que les comprimés de carbonate desévélamer administrés trois fois par jour étaient équivalents auxcomprimés de chlorhydrate de sévélamer administrés trois fois par jour chez79 patients hémodialysés traités sur deux périodes de traitement randomiséde 8 semaines (les concentrations moyennes pondérées dans le temps dephosphates sériques étaient de 1,5 ± 0,3 mmol/l pour le carbonate desévélamer et le chlorhydrate de sévélamer). La seconde étude a démontréque la poudre de carbonate de sévélamer administrée trois fois par jourétait équivalente aux comprimés de chlorhydrate de sévélamer administréstrois fois par jour chez 31 patients hémodialysés atteintsd’hyper­phosphorémie (définie comme un taux de phosphates sériques ≥1,78 mmol/l) sur deux périodes de traitement randomisé de 4 semaines (lesconcentrations moyennes pondérées dans le temps de phosphates sériquesétaient de 1,6 ± 0,5 mmol/l pour la poudre de carbonate de sévélamer et de1,7 ± 0,4 mmol/l pour les comprimés de chlorhydrate de sévélamer).

Dans les études cliniques réalisées chez des patients hémodialysés, lesévélamer seul n’a pas eu d’effet constant et cliniquement significatifsur la concentration sérique d’hormone parathyroïdienne intacte (PTHi).Néanmoins, au cours d’une étude de 12 semaines réalisée chez des patientsen dialyse péritonéale, des réductions de PTHi comparables à celles despatients sous acétate de calcium ont été observées. Chez les patientsatteints d’hyperparathy­roïdie secondaire, SEVELAMER CARBONATE SANDOZ doitêtre utilisé dans le cadre d’une approche thérapeutique multiple, pouvantinclure des suppléments calciques, de la vitamine 1,25-dihydroxy D3 ou unanalogue, pour réduire les taux d’hormone parathyroïdienne intacte(PTHi).

Le sévélamer fixe les acides biliaires in vitro et in vivo dans desmodèles animaux. La fixation des acides biliaires par des résines échangeusesd’ions est une méthode bien connue pour diminuer la cholestérolémie. Lorsdes essais cliniques sur le sévélamer, les taux moyens de cholestérol totalet de LDL cholestérol ont diminué de 15–39 %. La diminution des taux decholestérol a été observée après 2 semaines de traitement et s’estmaintenue lors du traitement prolongé. Les taux de triglycérides, de HDLcholestérol et d’albumine n’ont pas varié après le traitement parsévélamer.

Étant donné que le sévélamer fixe les acides biliaires, il peut perturberl’ab­sorption des vitamines liposolubles telles que les vitamines A, D, Eet K.

Le sévélamer ne contient pas de calcium et réduit l’incidence desépisodes hypercalcémiques par rapport au traitement par chélateurs dephosphate à base de calcium seuls. Il a été prouvé que les effets dusévélamer sur les phosphates et le calcium avaient été maintenus tout aulong d’une étude avec un an de suivi. Ces informations sont tiréesd’études où le chlorhydrate de sévélamer a été utilisé.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité du carbonate de sévélamer dans lapopulation pédiatrique hyperphosphorémique atteinte d’Insuffisance RénaleChronique (IRC) ont été évaluées dans une étude multicentrique avec unepériode à dose fixe de 2 semaines, randomisée et contrôlée par placebo,suivie d’une période d’ajustement posologique de 6 mois en ouvert à unseul bras. Un total de 101 patients (âgés de 6 à 18 ans avec une surfacecorporelle comprise entre 0,8 m2 et 2,4 m2) ont été randomisés dansl’étude. Quarante-neuf (49) patients ont reçu le carbonate de sévélamer et51 patients ont reçu le placebo durant la période à dose fixe de2 semaines. Par la suite, tous les patients ont reçu le carbonate desévélamer durant la période d’ajustement posologique de 26 semaines. Lecritère d’évaluation principal a été atteint, ce qui signifie que lecarbonate de sévélamer a réduit le taux de phosphates sériques par unedifférence moyenne de –0,90 mg/dL (méthode des moindres carrés) comparéau placebo, et les critères d’évaluation secondaires d’efficacité ontégalement été atteints. Chez les patients pédiatriques atteints d’unehyperphos­phorémie secondaire à une IRC, le carbonate de sévélamer a réduitde manière significative le taux de phosphates sériques comparé au placebodurant la période à dose fixe de 2 semaines. La réponse thérapeutique aété maintenue chez les patients pédiatriques ayant reçu le carbonate desévélamer durant la période d’ajustement posologique de 6 mois en ouvert.27 % des patients pédiatriques ont atteint un taux de phosphates sériquescorres­pondant à celui de leur âge à la fin du traitement. Dans le sous-groupede patients sous hémodialyse et celui de dialyse péritonéale, ces chiffresont été de 23 % et 15 %, respectivement. La réponse thérapeutique durantla période à dose fixe de 2 semaines n’a pas été affectée par la surfacecorporelle, en revanche, aucune réponse thérapeutique n’a été observéechez les patients pédiatriques ayant un taux de phosphates inférieur à7,0 mg/dL. La majorité des effets indésirables reportés comme étant liés,ou pouvant être liés au carbonate de sévélamer étaient de naturegastro-intestinale. Aucun nouveau risque ou signal n’a été identifié avecl’utilisation du carbonate de sévélamer au cours de l’étude.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Aucune étude pharmacocinétique n’a été réalisée sur le carbonate desévélamer. Le chlorhydrate de sévélamer, qui contient le même fragmentmoléculaire actif que le carbonate de sévélamer, n’est pas absorbé dans letractus gastro-intestinal, ce qui a été confirmé lors d’une étuded’absorption réalisée chez des volontaires sains.

Lors d’un essai clinique d’une durée d’un an, aucun signed’accumulation du sévélamer n’a été observé. Toutefois, l’absorptionet l’accumulation potentielles du sévélamer lors d’un traitement chroniqueau long cours (> un an) ne peuvent pas être totalement exclues.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données précliniques issues des études conventionnelles de sécuritépharma­cologique, de toxicité à doses répétées ou de génotoxicité sursévélamer, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

Les études de carcinogénicité sur le chlorhydrate de sévélamer oral ontété réalisées sur la souris (doses allant jusqu’à 9 g/kg/jour) et chezle rat (0,3, 1 ou 3 g/kg/jour). Une augmentation de l’incidence despapillomes transitionnels de la vessie chez le rat mâle a été observée dansle groupe recevant une forte dose (équivalente à une dose humaine deux foissupérieure à la dose maximale de 14,4 g utilisée lors des essais). Aucuneaugmentation de l’incidence des tumeurs n’a été observée chez la souris(dose équivalente à une dose humaine 3 fois supérieure à la dose maximaleutilisée lors de l’essai clinique).

Lors d’une épreuve cytogénétique in vitro sur cellules de mammifèresavec activation métabolique, le chlorhydrate de sévélamer a provoqué uneaugmentation statistiquement significative du nombre d’aberrationschro­mosomiques structurales. Le chlorhydrate de sévélamer n’était pasmutagène lors du test d’Ames de mutation chez les bactéries.

Chez le rat et le chien, le sévélamer a réduit l’absorption desvitamines liposolubles D, E et K (facteurs de coagulation) et de l’acidefolique.

Une insuffisance d’ossification squelettique a été observée en plusieurspoints chez les fœtus de rats femelles ayant reçu des doses intermédiaires àélevées de sévélamer (dose équivalente à une dose humaine inférieure àla dose maximale de 14,4 g utilisée lors de l’essai clinique). Les effetspourraient être une conséquence de l’épuisement de la vitamine D.

Chez des femelles lapin gravides ayant reçu des doses orales de chlorhydratede sévélamer par gavage pendant l’organogénèse, une augmentation derésorptions fœtales précoces s’est produite dans le groupe traité à fortedose (dose équivalente à une dose deux fois supérieure à la dose maximaleutilisée lors de l’essai clinique).

Le chlorhydrate de sévélamer n’a pas altéré la fertilité des ratsmâles et femelles lors d’une étude d’administration alimentaire pendantlaquelle les femelles ont été traitées à partir de 14 jours avantl’accouplement et pendant toute la période de gestation et les mâles,pendant les 28 jours qui ont précédé l’accouplement. La dose la plusélevée utilisée dans cette étude était de 4,5 g/kg/jour (dose équivalentechez l’homme à 2 fois la dose maximale de 13 g/jour utilisée dans lesessais cliniques, selon une comparaison des SC relatives).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose microcristalline, carmellose sodique, sucralose, arôme citron,arôme orange (contient de l’alcool benzylique et du sodium), oxyde de ferjaune (E172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

La suspension reconstituée doit être administrée dans les 30 minutes quisuivent sa reconstitution.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Sachet en polytéréphtalate d’éthylène, polyéthylène basse densité etfeuille d’aluminium insérés dans un étui en carton.

Taille des conditionnements : 60, 90 sachets.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

La poudre doit être versée dans 60 ml d’eau par sachet avantadministra­tion. La suspension est blanc cassé à jaune et à unarôme citron

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 855 0 9 : 60 sachets polytéréphtalate d'éthylène,po­lyéthylène basse densité (PEBD) et feuille d'aluminium

· 34009 300 855 2 3 : 90 sachets polytéréphtalate d'éthylène,po­lyéthylène basse densité (PEBD) et feuille d'aluminium

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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