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SOTALOL BIOGARAN 160 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - SOTALOL BIOGARAN 160 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

SOTALOL BIOGARAN 160 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate desotalol....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........160 mg

Pour un comprimé sécable.

Excipient à effet notoire : lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Prévention des récidives des :

· tachycardies ventriculaires menaçant le pronostic vital : le traitementdoit être instauré en milieu hospitalier sous monitorage ;

· tachycardies ventriculaires documentées symptomatiques et invalidantes enl'absence d'insuffisance cardiaque non contrôlée ;

· tachycardies supra-ventriculaires documentées en l'absence d'insuffisance­cardiaque non contrôlée lorsque la nécessité d'un traitement estétablie.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

L'initiation du traitement ou le changement de posologie se feront après uneévaluation médicale appropriée incluant contrôle ECG avec mesure du QTcorrigé ainsi que le dosage de la kaliémie, évaluation de la fonction rénaleen tenant compte des traitements associés (voir rubrique 4.5).

Comme avec les autres agents antiarythmiques, il est recommandé que letraitement par le sotalol soit initié et les doses augmentées soussurveillance ECG, car les effets pro-arythmiques peuvent survenir non seulementà l'initiation du traitement mais également à chaque changement deposologie.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité de sotalol chez les enfants âgés de moinsde 18 ans n’ont pas été établies.

Mode d’administration

La dose initiale sera de 80 mg en 1 ou 2 prises. La posologie doit êtreadaptée avec un intervalle de 2 ou 3 jours entre chaque augmentation afind'obtenir l'état d'équilibre et permettre la surveillance del'intervalle QT.

La plupart des patients répondent à une posologie comprise entre 160 et320 mg en 2 prises par jour.

Chez certains patients ayant des troubles du rythme menaçant le pronosticvital, la posologie pourra être portée à 480 mg voire 640 mg. Pour cespatients, le rapport bénéfice/risque sera évalué.

Chez l'insuffisant rénal, la posologie sera ajustée en fonction de laclairance à la créatinine, le sotalol étant excrété principalement parle rein.

Clairance de la créatinine (ml/min)

Posologie recommandée

> 60

dose usuelle

30 – 60

demi-dose

10 – 30

quart de dose

< 10

éviter le traitement

Formule de Cockcroft et Gault :

· Homme : (140 – âge) x poids (kg) / 72 x créatinine (mg/dl)

· Femme : idem x 0,85

Si la créatinine est exprimée en µmol/l, diviser sa valeur par 88,4(1 mg/dl = 88,4 µmol/l).

Chez l'insuffisant hépatique, aucun ajustement posologique n'estnécessaire.

4.3. Contre-indications

Ce médicament EST CONTRE-INDIQUE dans les situations suivantes :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ;

· syndromes du QT long, congénitaux ou acquis ;

· torsades de pointes ;

· asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives ;

· insuffisance cardiaque non contrôlée ;

· choc cardiogénique ;

· blocs auriculo-ventriculaires des 2ème et 3ème degrés nonappareillés ;

· angor de Prinzmétal ;

· maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire) non appareillée ;

· bradycardie (< 45 – 50 battements/mi­nute) ;

· phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques ;

· phéochromocytome non traité ;

· hypotension artérielle (exceptée celle due aux troubles durythme) ;

· anesthésie entraînant une dépression myocardique ;

· insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à10 ml/min) ;

· acidose métabolique ;

· association avec l’un des médicaments suivants donnant des torsades depointes :

o antiarythmiques de classe Ia (hydroquinidine, quinidine,diso­pyramide) ;

o antiarythmiques de classe III (amiodarone, dronédarone) ;

o inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : citalopram,es­citalopram ;

o et autres médicaments tels que : dompéridone, érythromycine IV,hydroxyzine, méquitazine, moxifloxacine, pipéraquine, spiramycine,to­rémifène, vandétanib, vincamine IV (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Ce médicament EST GENERALEMENT DECONSEILLE dans les situationssui­vantes :

· en association avec :

o certains neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes :phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazi­ne,pipotiazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones(dro­péridol, halopéridol, pipampérone), autres neuroleptiques (flupentixol,flup­hénazine, pimozide, zuclopenthixol),

o les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes:chloro­quine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine,

o certains antagonistes des canaux calciques : diltiazem, vérapamil,

o le fingolimod,

o l’hydroxychlo­roquine,

o la méthadone,

o l’arsénieux,

o le crizotinib,

o le délamanid,

o l’association sulfaméthoxazo­le/triméthopri­me (voirrubrique 4.5).

· au cours de l'allaitement.

Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l'arrêtbrusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocardeou une mort subite.

L'effet indésirable le plus sérieux des médicaments antiarythmiques estl'aggravation des arythmies préexistantes ou le déclenchement de nouveauxtroubles du rythme. Les produits qui allongent l'intervalle QT, dont le sotalol,peuvent provoquer des torsades de pointes.

Les facteurs favorisant cet effet ont été identifiés :

· intervalle QT spontanément long (> 450 ms) avant le traitement ;

· bradycardies (< 60 battements par minute) ;

· hypokaliémie ou hypomagnésémie (notamment sous diurétiquespro­ximaux) ;

· taux sériques élevés de sotalol, soit par surdosage, soit paraccumulation au cours d'une insuffisance rénale ;

· associations à d'autres produits favorisant des torsades de pointes (voirrubriques 4.3 et 4.5) ;

· troubles graves du rythme ventriculaire ;

· les femmes paraissent avoir un risque accru de survenue de torsades depointes.

Les torsades de pointes sont dose-dépendantes et de ce fait surviennent leplus souvent lors de l'initiation du traitement ou lors d'une augmentation de laposologie. Elles peuvent être symptomatiques (syncopes), elles peuventrégresser spontanément, plus rarement dégénérer en fibrillationven­triculaire.

Dans les essais cliniques, chez des patients ayant des troubles du rythmeventriculaire comportant un risque vital (tachycardies ventriculaires soutenuesou fibrillations ventriculaires), l'incidence des pro-arythmies sévères(torsades de pointes ou nouvelles tachycardies ventriculaires ou fibrillationsven­triculaires) fut inférieur à 2 % à des doses ≤ à 320 mg. L'incidencea plus que doublé pour des posologies plus élevées.

Dose journalière

(mg)

Incidence des pro-arythmies sévères (torsades de pointe)

Nombre de patients

(n)

1 – 80

0 %

(0/72)

81 – 160

0.5 %

(4/838)

161 – 320

1.8 %

(17/960)

321 – 480

4.5 %

(21/471)

481 – 640

4.6 %

(15/327)

> 640

6.8 %

(7/103)

Les patients qui présentent le risque le plus marqué de développer deseffets pro-arythmiques graves sous sotalol (7 %) sont ceux qui ont unetachycardie ventriculaire soutenue et une insuffisance cardiaque. Une initiationdu traitement à 80 mg et une adaptation posologique progressive permettent deréduire le risque de survenue d'effets pro-arythmiques.

Un allongement de QTc supérieur à 450 ms nécessite une surveillanceétroite et une réévaluation du rapport bénéfice/risque.

Précautions d'emploi
Arrêt du traitement

Une hypersensibilité aux catécholamines est observée chez les patientsayant arrêté les bêta-bloquants. Des cas occasionnels d’exacerbation­sd’angor, d’arythmie et quelques cas d’infarctus du myocarde ont étérapportés après l’interruption brutale du traitement par un bêta-bloquant.Il est donc prudent de surveiller attentivement l’arrêt du traitement, enparticulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique.

Si possible, le dosage doit être diminué progressivement sur une périodede 1 à 2 semaines. L’arrêt brutal chez des patients présentant unearythmie peut démasquer une insuffisance coronaire latente.

Bradycardie

Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50 – 55 pulsations par minute aurepos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, laposologie doit être diminuée. La bradycardie majore le risque de survenue detorsades de pointes.

Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré

Etant donné son effet dromotrope négatif, le sotalol doit être administréavec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire dupremier degré.

Insuffisance cardiaque

Des précautions lors de l'initiation et de l'ajustement posologique avec lesotalol chez les patients avec dysfonction ventriculaire gauche contrôlés parun traitement (tel que inhibiteur de l'enzyme de conversion, diurétique,di­gitalique, …) doivent être prises. Le sotalol du fait de ses propriétésbêta-bloquantes peut diminuer la contractilité myocardique et entraîner unedécompensation brutale de l'insuffisance cardiaque sévère.

Infarctus du myocarde récent

Chez les patients en post-infarctus, avec dysfonction ventriculaire gauche,le bénéfice/risque d'un traitement par le sotalol doit être évalué. Si cetraitement s'avère nécessaire, l'initiation ainsi que l'adaptation posologiquedoivent être étroitement suivies. Le sotalol devra être évité chez lespatients ayant une fraction d'éjection ≤ 40 % sans arythmieventri­culaire grave.

Perturbations électrolytiques

Le sotalol ne devra pas être utilisé chez les patients présentant unehypokaliémie ou une hypomagnésémie avant correction préalable dudéséquilibre. L'équilibre électrolytique et acido-basique seraparticulière­ment suivi chez les patients en cas de diarrhée sévère ouprolongée ou chez les sujets recevant un traitement hypokaliémiant ouhypomagnésémiant.

Réactions allergiques

Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactiqu­esévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits decontraste iodés ou en cours de traitement désensibilisant, le sotalol, enraison de ses propriétés bêta-bloquantes, peut entraîner une aggravation dela réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline auxposologies habituelles.

Thyrotoxicose

Le sotalol, en raison de ses propriétés bêta-bloquantes, est susceptibled'en masquer les signes cardiovasculaires.

Psoriasis

Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta‑bloquant,l'in­dication mérite d'être pesée.

Sujet âgé

Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif.On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer unesurveillance étroite.

Insuffisant rénal

En cas d'insuffisance rénale il convient d'adapter la posologie à l'étatde la fonction rénale.

Sujet diabétique

Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'auto-surveillancegly­cémique. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent êtremasqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.

Changements électrocardio­graphiques

Un allongement de l'intervalle QTc (> 450 ms) nécessite une surveillanceétroite et une réévaluation du rapport bénéfice / risque. Le risque detorsades de pointes est proportionnel au degré d'allongement du QT.

Anesthésie générale

Du fait de ses propriétés bêta-bloquantes, le sotalol peut entraîner uneatténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risqued'hypoten­sion.

La poursuite du traitement par le sotalol diminue le risque d'arythmie,d'is­chémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenirl'anes­thésiste que le patient est traité par le sotalol. Si l'arrêt dutraitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considéréecomme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité auxcatécholamines. Dans certains cas, le traitement par le sotalol ne peut êtreinterrompu. Chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il estsouhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donnéle risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants. En cas d'urgence oud'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominancevagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon lesbesoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseursmy­ocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.

Sportifs

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

Examens paracliniques

Interaction avec des tests de laboratoire : la présence de sotalol dansl’urine peut provoquer une fausse élévation de la métanéphrine urinairelors de la mesure par méthode photométrique. L’urine des patientssuscep­tibles d’être atteints d’un phéochromocytome et qui sont traitéspar le sotalol, doit être analysée par chromatographie liquide hauteperformance avec phase d’extraction solide.

Excipient

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

De nombreux médicaments peuvent entrainer une bradycardie. C’est le casnotamment des antiarythmiques de la classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsantia­rythmiques de la classe III, de certains antagonistes du calcium, de ladigoxine, de la pilocarpine, des anticholinesté­rasiques etc.

De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l’automatisme, de laconduction et de la contractilité cardiaques. L’association­d’antiarythmi­ques de classes différentes peut apporter un effetthérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent très délicate,néces­sitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l’ECG.L’association d’antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone,di­sopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.

L’association d’antiarythmiques de même classe est déconseillée, saufcas exceptionnel, en raison du risque accru d’effets indésirablescar­diaques.

L’association à des médicaments ayant des propriétés inotropesnégatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conductionauriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique etun contrôle de l’ECG.

La torsade de pointes, trouble du rythme cardiaque grave, peut êtreprovoquée par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non.L’hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie ou unallongement préexistant de l’intervalle QT, congénital ou acquis.

Les médicaments à l’origine de cet effet indésirable sont notamment lesantiarythmiques de classe Ia et III et certains neuroleptiques. D’autresmolécules n’appartenant pas à ces classes sont également en cause.

L’utilisation d’un médicament torsadogène avec un autre médicamenttor­sadogène est contre-indiquée en règle générale.

Toutefois certains d’entre eux, en raison de leur caractèreincon­tournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillésavec les autres torsadogènes. Il s’agit de la méthadone, del’hydroxychlo­roquine, des antiparasitaires (chloroquine, halofantrine,lu­méfantrine, pentamidine), de l'arsénieux, du crizotinib, du cotrimoxazole etdes neuroleptiques.

A noter que le citalopram, l’escitalopram, la dompéridone, l'hydroxyzineet la pipéraquine ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiquésavec tous les torsadogènes, suite à un arbitrage européen.

Associations contre-indiquées

+ Torsadogènes (sauf arsénieux, antiparasitaires, neuroleptiques,mét­hadone, hydroxychloroquine) : amiodarone, citalopram, cocaïne,disopy­ramide, dompéridone, dronédarone, érythromicine par voie IV,escitalopram, hydroquinidine, hydroxyzine, méquitazine, moxifloxacine,pi­péraquine, quinidine, spiramycine, torémifène, vandétanib, vincamine parvoie IV

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations déconseillées

+ Fingolimod

Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfa­tales.

Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchent lesmécanismes de compensation adrénergique.

Surveillance clinique et ECG continu pendant 24 heures suivant lapremière dose.

+ Neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride,chlor­promazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol, fluphénazine,ha­lopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride,tiapride, zuclopenthixol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Antagonistes des canaux calciques bradycardisants (diltiazem etvérapamil)

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillancecar­diaque.

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes(chloro­quine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements. Sil’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT etsurveillance ECG monitorée.

+ Crizotinib

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Si l’association ne peut être évitée, contrôle clinique etélectrocardi­ographique réguliers.

+ Délamanid

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Si l’association ne peut être évitée, contrôle clinique etélectrocardi­ographique réguliers.

+ Hydroxychloroquine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Méthadone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Sulfaméthoxazole / triméthoprime

Risque de troubles ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Sil’association ne peut être évitée, contrôle clinique etélectrocardi­ographique régulier.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anesthésiques volatils halogénés (desflurane, halothane, isoflurane,met­hoxyflurane, sevoflurane)

Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par lesbêta-bloquants. L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durantl'inter­vention par les bêta-mimétiques.

En règle générale, ne pas arrêter le sotalol et, de toute façon, éviterl'arrêt brutal.

Informer l'anesthésiste de ce traitement.

+ Macrolides (azithromycine, clarithromycine, roxithromycine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Propafénone

Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs).

Surveillance clinique et ECG.

+ Autres bradycardisants (acébutolol, ambenonium, amiodarone, aténolol,betaxolol, bisoprolol, cartéolol, carvédilol, céliprolol, clonidine,cri­zotinib, digoxine, diltiazem, disopyramide, donépezil, dronédarone,es­molol, fampridine, fingolimod, galantamine, hydroquinidine, ivabradine,la­bétalol, lévobunolol, méfloquine, métoprolol, midodrine, nadolol,nébivolol, neostigmine, pasiréotide, pilocarpine, pindolol, propanolol,py­ridostigmine, quinidine, rivastigmine, tertatolol, thalidomide, timolol,vérapamil)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Antihypertenseurs centraux (clonidine, guanfacine, méthyldopa, moxonidine,ril­menidine)

Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal dutraitement par l'antihypertenseur central.

Éviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.

Surveillance clinique.

+ Hypokaliémiants (altizide, amphotéricine B (voie IV),bendroflu­methiazide, betamethasone, bisacodyl, boldo, bourdaine, bumetanide,cascara, cascara sagrada, chlortalidone, cicletanine, clopamide, cortisone,cor­tivazol, dexamethasone, fludrocortisone, furosemide, hydrochlorothi­azide,hydrocor­tisone, indapamide, methyclothiazide, methylprednisolone, piretanide,pred­nisolone, prednisone, reglisse, rhubarbe, ricin, ricinus communis, sene,sene de l’inde, sodium (docusate de), sodium (picosulfate de), sodium(ricinoleate de), tetracosactide, triamcinolone)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliserune surveillance clinique, électrolytique et électrocardio­graphique.

+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants (glibenclamide, gliclazide,gli­mépiride, glipizide), glinides (nateglinide, repaglinide), gliptines(lina­gliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine)

Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes del'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie.

Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement,l'au­tosurveillance glycémique.

+ Lidocaïne par voie IV

Augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilitéd'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairancehépatique de la lidocaïne).

Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentration­splasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt dubêta-bloquant.

Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.

+ Ondansétron

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Fluoroquinolones (ciprofloxacine, lévofloxacine, norfloxacine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Anagrélide

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,mé­toprolol, nébivolol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

Associations à prendre en compte

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (acéclofénac, acide méfénamique,acide niflumique, acide tiaprofénique, alminoprofène, célécoxib,dex­kétoprofène, trométamol, diclofénac, étodolac, fénoprofène,flur­biprofène, ibuprofène, indométacine, kétoprofène, méloxicam,mor­niflumate, nabumétone, naproxène, nimésulide, parécoxib, piroxicam,piroxicam-bétadex, rofécoxib, sulindac, ténoxicam)

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).

+ Dihydropyridines (amlodipine, clévidipine, félodipine, isradipine,la­cidipine, lercanidipine, manidipine, nicardipine, nifédipine, nimodipine,ni­trendipine)

Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisancecar­diaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs).Le bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexemise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

+ Dipyridamole (voie IV)

Majoration de l'effet antihypertenseur.

+ Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine,silo­dosine, tamsulosine, terazosine)

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Antihypertenseurs alphabloquants (doxazosine, prazosine, urapidil)

Majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotensionor­thostatique.

+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique (alfuzosine,a­limémazine, alizapride, amantadine, amisulpride, amitriptyline, amoxapine,apo­morphine, aripiprazole, avanafil, baclofène, bromocriptine, chlorpromazine,clo­mipramine, clozapine, cyamémazine, dinitrate d’isosorbide, dosulépine,do­xazosine, doxépine, dropéridol, entacapone, flupentixol, fluphénazine,ha­lopéridol, imipramine, isosorbide, lévodopa, lévomépromazi­ne,lévosimendan, lisuride, loxapine, maprotiline, métopimazine, molsidomine,ni­corandil, olanzapine, oxomémazine, palipéridone, penfluridol, pergolide,périn­dopril, pimozide, pipampérone, pipotiazine, piribédil, pramipexole,pra­zosine, prométhazine, propericiazine, quétiapine, rasagiline, riociguat,ris­peridone, ropinirole, rotigotine, sélégiline, sildenafil, silodosine,sul­piride, tadalafil, tamsulosine, terazosine, tiapride, tolcapone,tri­mipramine, trinitrine, vardénafil, vortioxétine, zuclopenthixol)

Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

+ Bêta-2 mimétiques (bambutérol, indacatérol, olodatérol, salbutamol,ter­butaline, vilantérol)

Risque de moindre efficacité réciproque par antagonismephar­macodynamique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence un effettératogène.

Il a été montré que le sotalol traversait le placenta.

En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et lesrésultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta‑bloquantsn'ont pas fait état de malformations à la naissance.

D’autre part, chez le nouveau-né de mère traitée, l'actionbêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduirepar une bradycardie, une hypotension, une détresse respiratoire, ou unehypoglycémie ; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquencecli­nique.

Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculairesde compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation ensoins intensifs (voir rubrique 4.9), tout en évitant les solutés deremplissage (risque d'OAP).

En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation,peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. Cependant, en cas detraitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né(fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie)est recommandée.

Allaitement

Le sotalol est fortement excrété dans le lait (voir rubrique 5.2).

La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certainsbêta-bloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence,l’a­llaitement est déconseillé au cours du traitement par sotalol. Ladécision d’arrêter l’allaitement ou le traitement par sotalol sera priseen tenant compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et dubénéfice du traitement pour la mère.

Fertilité

Aucune donnée sur la fertilité n’est disponible.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquents du sotalol viennent de sespropriétés bêta-bloquantes. Ils sont habituellement de nature transitoire etnécessitent rarement l'interruption du traitement. Ils disparaissentha­bituellement avec une réduction de posologie. Les effets indésirables lesplus graves sont ceux dus aux effets pro-arythmiques, comprenant notamment lestorsades de pointes (voir rubrique 4.4).

Tableau des effets indésirables

Les effets indésirables sont listés par classe de système d’organes etpar fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent (>1/10), fréquent (> 1/100, <1/10), peu fréquent (> 1/1 000,<1/100), rare (> 1/10 000, <1 000), très rare (< 1/10 000),fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Classe de systèmes d’organes

Fréquence

Effet(s) indésirable(s)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquence indéterminée

Thrombocytopénie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquence indéterminée

Hypoglycémie

Affections psychiatriques

Très fréquent

Troubles du sommeil

Fréquent

Dépression

Anxiété

Sautes d’humeur

Affections du système nerveux

Très fréquent

Céphalée

Vertiges

Fréquent

Paresthésies

Syncope

Prodromes de syncope

Dysgueusie

Affections oculaires

Fréquence indéterminée

Vision trouble

Affections cardiaques

Très fréquent

Bradycardie

Douleur thoracique

Palpitations

Fréquent

Torsade de pointes

Insuffisance cardiaque

Hypotension

Arythmie

Fréquence indéterminée

Bloc auriculoventri­culaire

Angine de poitrine

Affections vasculaires

Fréquent

Hypotension

Maladie vasculaire périphérique (syndrome de Raynaud, claudicationin­termittente)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très fréquent

Dyspnée

Fréquence indéterminée

Bronchospasme

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Vomissement

Diarrhée

Fréquent

Douleur abdominale

Dyspepsie

Nausées

Flatulence

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

Rash

Psoriasis

Fréquence indéterminée

Alopécie

Prurit

Hyperhidrose

Affections musculosquelet­tiques et systémiques

Fréquent

Contractures musculaires

Myalgie

Arthralgie

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquent

Dysfonction sexuelle

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent

Oedème

Fréquent

Asthénie

Fièvre

Fatigue

Conditions socio-environnementales

Fréquent

Déficience auditive

Investigations

Très fréquent

Electrocardiogramme anormal

Au plan biologique

On a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléairesne s'accompagnant qu'exceptionne­llement de manifestations cliniques à type desyndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le surdosage accidentel ou intentionnel avec le sotalol a rarement étécause de décès.

La réduction des taux plasmatiques de sotalol obtenue par hémodialyse estimportante.

Les signes les plus courants notés en cas de surdosage sont les suivants :bradycardie, insuffisance cardiaque congestive, hypotension, bronchospasme,hy­poglycémie.

En cas de surdosage massif intentionnel (2 à 16 g) les symptômes suivantsont été rapportés : hypotension, bradycardie, bloc auriculo-ventriculaire,a­llongement de l'intervalle QT, complexes d'extrasystoles, tachycardieven­triculaire, torsades de pointes.

En cas de :

· bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours àl'administration d'atropine 0,5 à 2 mg par voie IV, de glucagon à la dose de1 mg renouvelable, suivis si nécessaire d'isoprénaline 25 microgrammes eninjection lente ou de dobutamine 2,5 à 10 microgrammes/kg/min ;

· bloc auriculo-ventriculaire de 2ème ou 3ème degré : traitement parentraînement électrosystolique ;

· bronchospasme : traitement par théophylline ou aérosol bêta2-stimulant ;

· torsades de pointes : traitement par choc électrique externe,entraîne­ment électrosystolique et/ou sulfate de magnésium.

En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée parsotalol :

· glucagon sur la base de 0,3 mg/kg ;

· hospitalisation en soins intensifs ;

· isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et letraitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée (voirrubrique 4.6).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Bêta-bloquants non sélectifs, code ATC :C07AA07.

Mécanisme d’action

Le sotalol est un anti-arythmique possédant à la fois des propriétés declasse II (bêta-bloquant non sélectif dépourvu d'activité sympathomiméti­queintrinsèque et d'effet stabilisant de membrane) et des propriétés de classeIII (prolongation de la durée des potentiels d'action cardiaques).

Effets pharmacodynamiques
Electrophysiologie

Le sotalol ralentit la fréquence cardiaque, la vitesse de conductionauri­culo‑ventricu­laire (allongement de l'intervalle PR) augmente la périoderéfractaire de la jonction auriculo‑ventri­culaire, prolonge l'intervalle QTet QTc, sans modifier la dépolarisation ventriculaire (absence de modificationsig­nificative de la durée de QRS). Il prolonge la durée des périodesréfrac­taires auriculaires, ventriculaires et celles des voies accessoires (dansle sens antérograde et rétrograde).

Hémodynamique

Du fait de ses propriétés bêta-bloquantes le sotalol diminue la force decontraction cardiaque. Ses propriétés de classe III à l'inverse entraînentun effet inotrope positif. Bien que le sotalol soit habituellement bien toléréd'un point de vue hémodynamique, la prudence s'impose en cas de fonctionventri­culaire altérée.

Comme tous les bêta‑bloquants, le sotalol entraîne une baisse despressions systolique et diastolique de l'hypertendu.

Efficacité et sécurité cliniques

Dans une étude (ESVEM), l'objectif était de comparer le choix d'untraitement antiarythmique (sotalol, procaïnamide, quinidine, mexilétine,pro­pafénone, imipramine et pirménol) guidé par la stimulation ventriculaire­programmée (SVP) ou le Holter ECG chez 486 patients ayant des antécédents detachycardie ventriculaire (TV) soutenue ou fibrillation ventriculaire (FV). Cesépisodes de TV soutenue et FV devaient être inductibles à la SVP et lespatients devaient avoir au moins 10 extrasystoles ventriculaires par heuredocumentées par Holter ECG.

Parmi les 296 patients ayant une réponse positive en aiguë à l'un des7 anti-arythmiques et recevant cette thérapeutique au long cours, les patientstraités par sotalol ont par rapport aux autres médicaments le taux demortalité à 2 ans le plus bas (13 % vs 22 %), le taux de récidive à2 ans des TV le plus bas (30 % vs 60 %) et le taux d'arrêt de traitement leplus faible (38 % vs 75 – 80 %).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La concentration plasmatique maximale est atteinte en 2,5 à 4 heuresaprès l'administration orale et l'état d'équilibre plasmatique est atteint en2 à 3 jours. La biodisponibilité est supérieure à 90 % et montre peu devariations interindividuelles. On note une bonne corrélation entre la doseadministrée et les taux plasmatiques.

La biodisponibilité est réduite de 20 % environ lorsque le produit estadministré avec un repas.

Distribution

Le volume apparent de distribution est de 1,2 à 2,4 l/kg. Le taux deliaison aux protéines est négligeable, facilitant la diffusion tissulaire dusotalol.

Le sotalol passe faiblement la barrière hématoencéphalique (concentration­cérébrospinale < 10 % des concentrations plasmatiques).

Biotransformation

Le sotalol n'est pas métabolisé.

Demi-vie plasmatique

10 à 20 heures chez un sujet à fonction rénale normale.

Elimination

Le sotalol est éliminé par le rein. 80 à 90 % de la dose administréesont retrouvés dans les urines sous forme inchangée.

Un ajustement posologique est nécessaire en cas d'insuffisance rénale (voirrubrique 4.2).

L'âge ne modifie pas de façon significative les paramètresphar­macocinétiques bien que l'altération de la fonction rénale chez lespersonnes âgées puisse diminuer le taux d'élimination favorisant ainsi uneaccumulation croissante du sotalol.

Passage placentaire

Le sotalol passe la barrière placentaire. Le rapport concentration sang ducordon/sang maternel est de 1,05/1.

L'excrétion dans le lait maternel est importante. Le rapport concentrationdans le lait/concentration plasmatique est de 5/1.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, amidon de maïs, cellulose microcristalline, stéaratede magnésium, acide stéarique, silice colloïdale anhydre.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans pour le conditionnement sous plaquette.

3 ans pour le conditionnement en flacon.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30 ou 100 comprimés sécables sous plaquettes (PVC/Aluminium).

30 ou 100 comprimés sécables en flacon (PE) avec bouchon(Polypro­pylène).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BIOGARAN

15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

92700 COLOMBES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 357 943 7 6 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 564 248 2 5 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 357 944 3 7 : 30 comprimés en flacon (PE) avec bouchon(Polypro­pylène).

· 34009 564 249 9 3 : 100 comprimés en flacon (PE) avec bouchon(Polypro­pylène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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