Résumé des caractéristiques - SPIRAMYCINE TEVA 3 M.U.I., comprimé pelliculé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
SPIRAMYCINE TEVA 3 M.U.I., comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Spiramycine.......................................................................................................................3 M.U.I.
Pour un comprimé pelliculé.
Excipient(s) à effet notoire : Ce médicament contient moins de 1 mmol(23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement «sans sodium ».
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiquespharmacocinétiques de la spiramycine. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dansl'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis commesensibles :
· angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternativeau traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peutêtre utilisé.
· sinusites aiguës. Compte-tenu du profil microbiologique de cesinfections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par unebêta-lactamine est impossible.
· surinfections des bronchites aiguës.
· exacerbations des bronchites chroniques.
· pneumopathies communautaires chez des sujets :
o sans facteurs de risque,
o sans signes de gravité clinique,
o en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologiepneumococcique.
En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiquésquels que soient la gravité et le terrain.
· infections cutanées bénignes : impétigo, impétiginisation desdermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier, érysipèle),érythrasma.
· infections stomatologiques.
· infections génitales non gonococciques.
· chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d'allergie auxbêta-lactamines.
· toxoplasmose de la femme enceinte.
· prophylaxie des méningites à méningocoque en cas de contre-indicationà la rifampicine :
o le but est d'éradiquer le germe (Neisseria meningitidis) dunasopharynx,
o la spiramycine n'est pas un traitement de la méningite àméningocoque,
o elle est préconisée en prophylaxie chez :
§ le malade après son traitement curatif et avant sa réintégration encollectivité,
§ les sujets ayant été exposés aux sécrétions oropharyngées dans lesdix jours précédant son hospitalisation.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieChez le sujet aux fonctions rénales normales :
Ce dosage n'est pas adapté à l'enfant. Il est réservé à l'adulte.
En général :
6 à 9 millions d'U.I./24 heures, soit 2 à 3 comprimés par jour en2 à 3prises.
Durée du traitement
La durée du traitement des angines est de 10 jours.
Prophylaxie des méningites à méningocoque :
3 millions d'U.I./12 heures pendant 5 jours.
Chez le sujet insuffisant rénal :
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Mode d’administrationLes comprimés sont à avaler tels quels avec un verre d'eau.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la spiramycine ou à l’un des excipients mentionnésà la rubrique 6.1.
Ce médicament est généralement déconseillé en cas d'allaitement (voirrubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La survenue, en début de traitement, d'un érythème généralisé fébrileassocié à des pustules, doit faire suspecter une pustulose exanthématiqueaiguë généralisée (voir rubrique 4.8); elle impose l'arrêt du traitement etcontre-indique toute nouvelle administration de spiramycine seule ouassociée.
L'absence d'élimination rénale de la molécule active permet de ne pasmodifier les posologies en cas d'insuffisance rénale.
De très rares cas d'anémie hémolytique ayant été rapportés chez lespatients ayant un déficit en Glucose-6-Phosphate-Déshydrogénase,l'utilisation de la spiramycine dans cette population de patients n'est pasrecommandée.
SodiumCe médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations à prendre en compte+ Lévodopa (associée à la carbidopa)
Inhibition de l'absorption de la carbidopa avec diminution des concentrationsplasmatiques de la lévodopa.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de lalévodopa.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INRDe nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ontété rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classesd'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment desfluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescéphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseL'utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de lagrossesse si besoin. En effet, l'utilisation large de la spiramycine au cours dela grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou fœtotoxiquede cette molécule.
AllaitementLe passage de la spiramycine dans le lait maternel est non négligeable. Destroubles digestifs ont été décrits chez le nouveau-né. En conséquence,l'allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Sans objet.
4.8. Effets indésirables
Système gastro-intestinal :· gastralgies, nausées, vomissements, diarrhée et très rares cas decolites pseudomembraneuses.
Peau et annexes :· éruptions, urticaire, prurit.
· très rarement œdème de Quincke, chocs anaphylactiques.
· très rares cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (voirrubrique 4.4).
Système nerveux central et périphérique :· paresthésies occasionnelles et transitoires.
Manifestations hépatiques :· très rares cas d'anomalies des tests hépatiques.
Lignée sanguine :· de très rares cas d'anémie hémolytique ont été rapportés (voirrubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Il n'y a pas de dose toxique connue pour la spiramycine.
Les signes attendus à forte dose sont digestifs : nausées, vomissements,diarrhée.
Des cas d'allongement de l'intervalle QT régressifs à l'arrêt dutraitement ont été observés chez des nouveau-nés traités à de fortes dosesde spiramycine et après administration intraveineuse de spiramycine chez lessujets à risque d'allongement de l'intervalle QT. En cas de surdosage enspiramycine, un ECG est donc recommandé pour mesure de l'intervalle QT, ced'autant qu'il existe d'autres facteurs de risque associé (hypokaliémie,allongement congénital de l'intervalle QTc, association aux médicamentsprolongeant l'intervalle QT et/ou donnant des torsades de pointes).
Il n'existe pas d'antidote spécifique.
Le traitement symptomatique est recommandé.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, codeATC : J01FA02.
Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 1 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienneà cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeursextrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Bacillus cereus | |
Corynebacterium diphtheriae | |
Entérocoques | 50 – 70 % |
Rhodococcus equi | |
Staphylococcus méti-S | |
Staphylococcus méti-R <em></em> | 70 – 80 % |
Streptococcus B | |
Streptococcus non groupable | 30 – 40 % |
Streptococcus pneumoniae | 35 – 70 % |
Streptococcus pyogenes | 16 – 31 % |
Aérobies à Gram négatif | |
Bordetella pertussis | |
Branhamella catarrhalis | |
Campylobacter | |
Legionella | |
Moraxella | |
Anaérobies | |
Actinomyces | |
Bacteroides | 30 – 60 % |
Eubacterium | |
Mobiluncus | |
Peptostreptococcus | 30 – 40 % |
Porphyromonas | |
Prevotella | |
Propionibacterium acnes |
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeursextrêmes) |
Autres | |
Borrelia burgdorferi | |
Chlamydia | |
Coxiella | |
Leptospires | |
Mycoplasma pneumoniae | |
Treponema pallidum | |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES | |
(in vitro de sensibilité intermédiaire) | |
Aérobies à Gram négatif | |
Neisseria gonorrhoeae | |
Anaérobies | |
Clostridium perfringens | |
Autres | |
Ureaplasma urealyticum | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Corynebacterium jeikeium | |
Nocardia asteroïdes | |
Aérobies à Gram négatif | |
Acinetobacter | |
Entérobactéries | |
Haemophilus | |
Pseudomonas | |
Anaérobies | |
Fusobacterium | |
Autres | |
Mycoplasma hominis |
La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasmagondii.
La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 %de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionL'absorption de la spiramycine est rapide, mais incomplète. Elle n'est pasmodifiée par la prise d'aliments.
DistributionAprès administration per os de 6 M.U.I., la concentration sérique maximaleest de 3,3 µg/ml.
La demi-vie plasmatique est voisine de 8 heures.
La spiramycine ne pénètre pas dans le LCR. Elle passe dans le laitmaternel.
La liaison aux protéines plasmatiques est faible (10%).
Il existe une excellente diffusion salivaire et tissulaire (poumons : 20–60µg/g, amygdales : 20–80 µg/g, sinus infectés : 75–110 µg/g, os : 5 –100 µg/g).
Dix jours après l'arrêt du traitement, il reste 5 à 7 µg/g de principeactif dans la rate, le foie, les reins.
Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes(polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux etalvéolaires).
Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.
Ces propriétés expliquent l'activité des macrolides sur les bactériesintracellulaires.
BiotransformationLa spiramycine est métabolisée dans le foie, avec formation de métabolitesinconnus chimiquement mais actifs.
Elimination· urine : 10% de la dose ingérée.
· élimination biliaire très importante : concentrations 15 à 40 foissupérieures aux concentrations sériques.
· la spiramycine est présente en quantité non négligeable dansles fécès.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium,hydroxypropylcellulose, silice colloïdale anhydre.
Pelliculage : SEPIFILM blanc [hypromellose (E464), macrogol 6000, dioxyde detitane(E171)].
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 16 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
TEVA SANTE
100–110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 376 341 9 9 : 10 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 376 342 5 0 : 16 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 569 758 9 1 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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