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STAMARIL, poudre et solvant pour suspension injectable en seringue préremplie. Vaccin de la fièvre jaune (Vivant) - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - STAMARIL, poudre et solvant pour suspension injectable en seringue préremplie. Vaccin de la fièvre jaune (Vivant)

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

STAMARIL, poudre et solvant pour suspension injectable en seringuepréremplie.

Vaccin de la fièvre jaune (Vivant).

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Après reconstitution, 1 dose (0,5 mL) contient :

Virus de la fièvre jaune1, souche 17D-204 (vivant,atténu­é)...........­.............­......... pas moins de 1000 UI

1 produit sur embryons de poulet exempts d’agents pathogènesspé­cifiés.

Excipient à effet notoire :

Ce produit contient environ 8 mg de sorbitol (E420) par dose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre et solvant pour suspension injectable.

Avant reconstitution, la poudre est homogène, beige à beige-orangé, et lesolvant est une solution claire et incolore.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

STAMARIL est indiqué pour l’immunisation active contre la fièvre jaunedes personnes :

· voyageant, traversant ou résidant dans une zone où il y a un risquepersistant ou périodique de transmission de la fièvre jaune,

· voyageant dans tout pays qui nécessite, à l’entrée, un CertificatInter­national de Vaccination (qui peut ou non dépendre de l’itinérairepré­cédent),

· manipulant du matériel potentiellement infecté (ex : personnel delaboratoire).

Pour l’âge minimum de vaccination des enfants en situations particulièreset les recommandations pour la vaccination d'autres populations spécifiques depatients, voir les rubriques 4.2, 4.3 et 4.4.

Consulter les mises à jour régulières quant aux obligations etrecommandations de vaccination fièvre jaune sur le site dédié del’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ou sur les sites officiels desautorités de santé locales.

Afin d'être en conformité avec la réglementation sur les vaccins et pourêtre officiellement reconnus, les vaccins de la fièvre jaune doivent êtreadministrés par un professionnel de santé qualifié et formé dans un centrede vaccination approuvé par l’OMS et enregistrés sur un CertificatInter­national de Vaccination. La durée de validité de ce Certificat estétablie selon les recommandations du Règlement Sanitaire International (RSI)et débute 10 jours après la primovaccination et immédiatement après larevaccination (voir rubrique 4.2).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Primovaccination

Le vaccin doit être administré au moins 10 jours avant l’entrée en zoned’endémie, dans la mesure où l’immunité protectrice peut ne pas êtreatteinte tant que ce délai minimum n’est pas écoulé.

Adultes : une dose unique de 0,5 mL du vaccin reconstitué.

Population âgée de plus de 60 ans :

La dose est la même que pour les adultes. Cependant, compte tenu d'un risquepotenti­ellement plus élevé de maladies graves et potentiellement mortellesassociées au vaccin de la fièvre jaune chez les personnes de plus de 60 ans,le vaccin doit être administré seulement quand le risque d’infection par lafièvre jaune est considéré comme significatif et inévitable, par exemplelors d’un voyage dans une zone où il y a un risque persistant ou périodiquede transmission de la fièvre jaune (voir les rubriques 4.4 et 4.8).

Population pédiatrique :

· Enfants âgés de 9 mois et plus : une dose unique de 0,5 mL du vaccinreconstitué.

· Enfants âgés de 6 à 9 mois : la vaccination contre la fièvre jaunen'est pas recommandée chez les enfants âgés de 6 à 9 mois sauf situationspar­ticulières et en accord avec les recommandations officielles disponibles(voir rubrique 4.4), auquel cas la dose administrée doit être la même quechez les enfants âgés de 9 mois et plus.

· Enfants âgés de moins de 6 mois : STAMARIL est contre-indiqué chez lesenfants âgés de moins de 6 mois (voir rubrique 4.3).

Revaccination

La durée de protection suivant l’administration d’une dose unique de0,5 mL de STAMARIL devrait être d’au moins 10 ans, voire toute la vie.

Conformément aux recommandations de l’OMS et du Règlement SanitaireInter­national, la validité d’un certificat de vaccination contre la fièvrejaune s’étend à la vie entière de la personne vaccinée. Cependant, larevaccination avec une dose de 0,5 mL peut être nécessaire chez des sujetsayant eu une réponse immunitaire insuffisante après leur primovaccinati­ons’ils sont toujours à risque d’infection par le virus de la fièvre jaune.La revaccination peut également être requise selon les recommandation­sofficielles des autorités de santé locales.

Mode d’administration

Le vaccin doit être administré préférentiellement par voiesous-cutanée.

L'administration par voie intramusculaire peut être pratiquée en accordavec les recommandations officielles applicables.

Pour l’administration par voie intramusculaire, les sites d'injectionre­commandés sont la région antérolatérale de la cuisse chez les enfantsâgés de moins de 12 mois, la région antérolatérale de la cuisse (ou lemuscle deltoïde si la masse musculaire est suffisante) chez les enfants âgésde 12 à 35 mois ou le muscle deltoïde chez les enfants à partir de 36 moiset chez les adultes.

NE PAS INJECTER PAR VOIE INTRAVASCULAIRE.

Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration dumédicament

Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avantadministra­tion, voir la rubrique 6.6.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ou aux œufs ou aux protéines de poulet.

· Réactions d'hypersensibilité sévères (ex : anaphylaxie) suite à uneprécédente injection d'un vaccin de la fièvre jaune.

· Enfants âgés de moins de 6 mois (voir rubriques 4.2 et 4.4).

· Immunodépression, qu'elle soit congénitale ou acquise. Ceci inclut lesindividus recevant des thérapies immunosuppressives telles qu’un traitementavec des corticoïdes à forte dose par voie systémique (par exemple une dosequotidienne de 20 mg ou 2 mg / kg de poids corporel de prednisone ouéquivalent pendant 2 semaines ou plus ou une dose quotidienne de 40 mg ouplus de prednisone pendant plus d’une semaine), tout autre médicament, ycompris les produits biologiques ayant des propriétés immunosuppres­sivesconnues, la radiothérapie, les médicaments cytotoxiques ou toute autresituation pouvant entraîner une immunodépression.

· Antécédents de dysfonctionnements du thymus (incluant myasthenia gravis,thymome).

· Thymectomie (quelle que soit la cause).

· Infection symptomatique par le VIH.

· Infection asymptomatique par le VIH quand elle est accompagnée d'unedéficience prouvée de la fonction immunitaire (voir rubrique 4.4).

· Maladie fébrile modérée ou sévère ou maladie aiguë.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Traçabilité

Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et lenuméro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

Comme pour tout vaccin injectable, un traitement médical approprié doitêtre disponible immédiatement et une surveillance doit toujours êtreeffectuée en cas de réaction anaphylactique ou de toute autre réactiond'hyper­sensibilité survenant suite à l'administration du vaccin.

Une syncope (évanouissement), en réaction psychogène à l’injection avecune aiguille, peut survenir après, voire avant, toute vaccination. Des mesuresdoivent être mises en place pour prévenir toute blessure due àl'évanouissement et prendre en charge les réactions syncopales.

NE PAS INJECTER PAR VOIE INTRAVASCULAIRE.

STAMARIL ne doit pas être administré par voie intramusculaire aux personnessouffrant de troubles hématologiques comme l'hémophilie ou lathrombocytopénie, ou aux personnes traitées par anticoagulants, carl'injection par voie intramusculaire peut provoquer des hématomes au sited'injection. L'administration par voie sous-cutanée doit être alorsutilisée.

STAMARIL ne doit être administré qu'aux personnes qui sont/seront à risqued'infection par le virus de la fièvre jaune ou qui doivent être vaccinéesafin de se conformer au règlement sanitaire international. Avant d’envisagerl’ad­ministration d’un vaccin de la fièvre jaune, un soin particulier doitêtre pris pour identifier les personnes qui pourraient être à risque accrud'effets indésirables suite à la vaccination (voir rubrique 4.3 etci-dessous).

Maladie neurotrope associée à la vaccination anti-amarile (YEL-AND)

Très rarement, des cas de YEL-AND ont été rapportés suite à lavaccination, avec des séquelles ou une évolution fatale dans certains cas(voir rubrique 4.8). A ce jour, la plupart des cas de YEL-AND ont étérapportés chez des sujets primovaccinés dans un délai de 30 jours suivant lavaccination. Le risque semble être plus élevé chez les sujets âgés de plusde 60 ans et de moins de 9 mois (y compris les nourrissons exposés au vaccinlors de l’allaitement), bien que des cas aient également été rapportésdans d’autres groupes d’âge. L'immunodéficience congénitale ou acquise aégalement été reconnue comme étant un facteur prédisposant (voir rubrique4.3). Cependant, des cas de YEL-AND ont également été rapportés chez despersonnes sans facteur de risque identifié. Les personnes vaccinées doiventêtre informées de la nécessité de demander un avis médical si ellesressentent, après vaccination, tout symptôme évocateur de YEL-AND tel queforte fièvre accompagnée de céphalées ou de confusion, changement depersonnalité, ou si elles ressentent une fatigue extrême, une raideur de lanuque, des convulsions, une perte de mouvement ou de sensibilité d’une partieou de tout le corps. Il faut également rappeler aux personnes vaccinéesd’informer leur professionnel de santé qu’elles ont reçu un vaccin contrela fièvre jaune (voir rubrique 4.8).

Maladie viscérotrope associée à la vaccination anti-amarile(YEL-AVD)

Très rarement, des cas de YEL-AVD ressemblant à une infection fulminantepar le virus sauvage ont été rapportés suite à la vaccination (voir rubrique4.8). Le taux de mortalité se situe autour de 60 %. A ce jour, la plupart descas de YEL-AVD ont été rapportés chez des sujets primovaccinés dans undélai de 10 jours suivant la vaccination. Le risque semble être plus élevéchez les personnes âgées de plus de 60 ans, bien que des cas aient égalementété rapportés dans d’autres groupes d’âge. Une thymectomie, ou desantécédents de dysfonctionnement du thymus ont aussi été reconnus commeétant des facteurs prédisposants (voir rubrique 4.3). Cependant, des cas deYEL-AVD ont également été rapportés chez des personnes sans facteur derisque identifié.

Les personnes vaccinées doivent être informées de la nécessité dedemander un avis médical si elles ressentent, après vaccination, toutsymptôme évocateur de YEL-AVD tel que fièvre, myalgies, fatigue, céphaléesou hypotension, car ces symptômes peuvent potentiellement évoluer rapidementvers une dysfonction hépatique avec ictère, cytolyse musculaire,throm­bocytopénie et insuffisances respiratoire et rénale aiguës. Il fautégalement rappeler aux personnes vaccinées d’informer leur professionnel desanté qu’elles ont reçu un vaccin contre la fièvre jaune (voirrubrique 4.8).

Sujets immunodéprimés

STAMARIL ne doit pas être administré aux personnes immunodéprimées (voirrubrique 4.3).

Si l’immunodépression est temporaire, la vaccination doit être retardéejusqu'à ce que la fonction immunitaire soit rétablie. Chez les patients quiont reçu des corticoïdes par voie systémique pendant 14 jours ou plus, ilest conseillé de retarder la vaccination d'au moins un mois après la fin dutraitement.

Infection par le VIH

STAMARIL ne doit pas être administré aux personnes souffrant d'uneinfection symptomatique par le VIH ou d'une infection asymptomatique par le VIHquand elle est accompagnée d'une déficience prouvée de la fonctionimmunitaire (voir rubrique 4.3). Cependant, les données actuelles sontinsuffisantes pour déterminer les paramètres immunologiques qui pourraientdif­férencier les personnes pouvant être vaccinées en toute sécurité etcapables de développer une réponse immunitaire protectrice de celles pour quila vaccination serait potentiellement dangereuse et inefficace. Par conséquent,si un sujet infecté par le VIH et asymptomatique ne peut éviter un voyage enzone d'endémie, les recommandations officielles disponibles doivent êtreprises en compte lorsque l’on considère les risques et bénéfices potentielsde la vaccination.

Enfants nés de mères séropositives pour le VIH

Les enfants âgés d'au moins 6 mois (voir rubriques 4.2 et 4.3 etci-dessous) peuvent être vaccinés s'il est confirmé qu'ils ne sont pasinfectés par le VIH.

Les enfants d'au moins 6 mois infectés par le VIH qui nécessiteraient uneprotection contre la fièvre jaune doivent être orientés vers une équipepédiatrique spécialisée qui conseillera ou non de vacciner.

Age
Population pédiatrique : enfants âgés de moins de 9 mois

Les enfants âgés de 6 à 9 mois peuvent être vaccinés seulement dansdes situations particulières (ex : lors d’épidémies majeures) et sur labase des recommandations officielles en vigueur.

STAMARIL est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins de 6 mois(voir rubrique 4.3).

Population âgée : personnes âgées de 60 ans et plus

Les personnes âgées de 60 ans et plus présentent un risque accrud’effets indésirables graves et potentiellement mortels (parmi lesquels desréactions systémiques et neurologiques persistant plus de 48 heures, des casde YEL-AVD et YEL-AND) par rapport aux autres groupes d’âge. Par conséquent,le vaccin doit uniquement être administré aux personnes qui visitent des zonesoù il y a un risque de transmission de fièvre jaune présent au moment duvoyage. Les pays désignés par l'OMS où la vaccination n'est généralementpas recommandée, ou non recommandée, doivent être considérés comme nereprésentant pas un risque significatif et inévitable (se référer à laliste mise à jour de l'OMS des pays à risque de transmission de fièvre jaune)(voir ci-dessus et rubrique 4.8).

Femmes enceintes ou qui allaitent

STAMARIL ne doit pas être utilisé chez les femmes enceintes ou quiallaitent sauf en cas de réel besoin et après évaluation des risques etbénéfices (voir rubrique 4.6).

Transmission

Il n’existe que très peu de cas rapportés suggérant qu’unetransmission du virus vaccinal de la fièvre jaune au nourrisson lors del’allaitement par une mère vaccinée en post-partum puisse se produire. Encas de transmission les nourrissons peuvent éventuellement développer uneYEL-AND, dont ils guérissent (voir rubrique 4.6).

Comme avec tous les vaccins, la vaccination avec STAMARIL peut ne pasprotéger 100 % des sujets vaccinés.

Latex

Les tip-caps (protège-embouts) des seringues préremplies contiennent undérivé naturel de latex qui pourrait provoquer des réactions allergiques chezles personnes sensibles au latex.

Excipients à effet notoire

STAMARIL contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

STAMARIL contient moins de 1 mmol (39 mg) de potassium par dose,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans potassium ».

STAMARIL contient environ 8 mg de sorbitol (E420) par dose.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

STAMARIL ne doit être mélangé à aucun autre vaccin ou aucun autremédicament dans la même seringue.

S'il est nécessaire d'administrer un autre /d’autres vaccin(s)injec­table(s) en même temps que STAMARIL, chaque vaccin devra être injecté endes sites distincts (et de préférence sur des membres différents).

Ce vaccin peut être administré en même temps que le vaccin de la rougeolesi cela est en accord avec les recommandations officielles.

Il peut être administré au même moment que les vaccins typhoïdiquespo­lyosidiques capsulaires Vi et/ou les vaccins inactivés de l'hépatite A.

Il ne doit pas être administré aux personnes recevant des thérapiesimmu­nosuppressives telles qu’un traitement avec des corticoïdes à forte dosepar voie systémique (par exemple, une dose quotidienne de 20 mg ou 2 mg / kgde poids corporel de prednisone ou équivalent pendant 2 semaines ou plus ouune dose quotidienne de 40 mg ou plus de prednisone pendant plus d’unesemaine), tout autre médicament, y compris les produits biologiques ayant despropriétés immunosuppressives connues, la radiothérapie, les médicamentscy­totoxiques ou toute autre situation pouvant entraîner une immunodépressi­on,(voir rubrique 4.3). En cas d'incertitude sur le niveau d'immunosuppres­sion,la vaccination doit être suspendue et l’avis d'un spécialiste devrait êtredemandé.

Il peut induire des résultats faux-positifs lors d’analyses et/ou de testsdiagnostiques pour la détection d’autres maladies à flavivirus telles que ladengue ou l’encéphalite japonaise.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Aucune étude sur le développement ou la reproduction chez l'animal n'aété conduite avec STAMARIL et le risque potentiel chez l'humain n'est pasconnu. Des données sur un nombre limité de grossesses n'ont révélé aucuneffet indésirable de STAMARIL sur la grossesse ou sur la santé du fœtus/dunouveau-né. Néanmoins, comme STAMARIL est un vaccin vivant atténué, il nedoit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de réel besoin etseulement après examen approfondi des risques et bénéfices potentiels. Lagrossesse doit être évitée dans le mois suivant la vaccination.

Allaitement

En raison du risque probable de transmission au nourrisson de la souchevirale du vaccin lors de l’allaitement, STAMARIL ne doit pas être administréaux mères qui allaitent sauf en cas de réel besoin comme lors d’uneépidémie, et seulement si les bénéfices potentiels pour la mèrel’emportent sur les risques potentiels, dont ceux pour l’enfant allaité(voir rubrique 4.4). Dans le cas où la vaccination est nécessaire, il estrecommandé d’interrompre l’allaitement pendant au moins 2 semaines aprèsla vaccination.

Fertilité

Aucune étude de fertilité chez l’animal n’a été conduite avecSTAMARIL et il n’existe pas de données sur la fertilité humaine.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n'ont pas été étudiés.

4.8. Effets indésirables

a. Résumé du profil de tolérance

Des cas d’effets indésirables graves comme l’hypersensibilité sévèreou les réactions anaphylactiques, la maladie neurotrope ou viscérotrope(YEL-AND ; YEL-AVD) ont été rapportés après la commercialisation (voir lessous-rubriques b. Liste tabulée des effets indésirables et c. Description deseffets indésirables sélectionnés).

Dans toutes les études cliniques, 4896 sujets (de tous âges) ont reçuSTAMARIL.

Dans l’étude la plus représentative de la population générale, lesréactions les plus fréquemment rapportées (entre 12 et 18 % des sujets)étaient les céphalées, l’asthénie, la douleur au site d’injection, etles myalgies.

Dans l’étude la plus représentative de la population des jeunes enfants,les réactions les plus fréquemment rapportées (entre 32 et 35 % des jeunesenfants) étaient l’irritabilité, les pleurs et la perte d’appétit.

Les réactions indésirables survenaient en général dans les trois premiersjours suivant la vaccination, sauf la fièvre qui survenait entre J4et J14.

Ces réactions ne duraient en général pas plus de 3 jours.

Les réactions locales et les réactions systémiques étaient en générald’intensité légère ; cependant au moins une réaction sévère au sited’injection a été rapportée chez 0,8 % des sujets de la populationgénérale et chez 0,3 % des jeunes enfants, et au moins une réactionsystémique sévère a été rapportée chez 1,4 % des sujets de la populationgénérale et chez 4,9 % des jeunes enfants.

b. Liste tabulée des effets indésirables

Le tableau ci-dessous résume les fréquences des effets indésirablesen­registrés suivant la vaccination avec STAMARIL au cours des études cliniqueset lors de la commercialisation dans le monde.

Les effets indésirables sont classés en fonction de leur fréquence selonla convention suivante :

Très fréquent (≥ 1/10)

Fréquent (≥ 1/100 à <1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)

Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

Très rare (< 1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité

Classes de systèmes d'organes

Fréquence

Effets indésirables

Infections et infestations

Rare

Rhinite

Très rare

YEL-AVD‡

Affections hématologiques et du système lymphatique

Indéterminée

Lymphadénopathie

Affections du système immunitaire

Indéterminée

Réaction anaphylactoïde dont l’angio-œdème

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très fréquent

Perte d’appétit*

Affections du système nerveux

Très fréquent

Somnolence*, Céphalées

Peu fréquent

Sensation vertigineuse

Très rare

YEL-AND‡, convulsions, méningites aseptiques

Indéterminée

Paresthésie

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Vomissements†

Fréquent

Nausées

Peu fréquent

Douleur abdominale

Rare

Diarrhées

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

Éruption

Peu fréquent

Prurit

Indéterminée

Urticaire

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Très fréquent

Myalgies

Fréquent

Arthralgies

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent

Irritabilité*, Pleurs*, Fièvre†, Asthénie, Douleur/sensibilité au sited’injection

Fréquent

Érythème/rougeur au site d’injection, Hématome au site d’injection,In­duration au site d’injection, Oedème/gonflement au site d’injection

Peu fréquent

Papule au site d’injection

Indéterminée

Syndrome pseudo-grippal

* Spécifique à la population pédiatrique (voir rubrique d. Populationpédi­atrique)

‡ Pour les signes cliniques voir rubrique c. Description des effetsindésirables sélectionnés

† Très fréquent chez les jeunes enfants (voir rubrique d. Populationpédi­atrique), Fréquent dans la population générale

c. Description des effets indésirables sélectionnés

Des cas de maladie neurotrope (connue sous le nom de YEL-AND), dont certainsont évolué vers le décès, ont été rapportés comme étant survenus dansles 30 jours suivant la vaccination avec STAMARIL et d’autres vaccins de lafièvre jaune. Une YEL-AND peut se manifester soit sous forme d’uneencéphalite (avec ou sans démyélinisation), soit sous forme d’ une maladieneurologique avec atteinte du système nerveux périphérique (par exemple unsyndrome de Guillain-Barré). L’encéphalite débute habituellement par unefièvre élevée avec céphalées qui peuvent évoluer vers une encéphalopathie(par exemple confusion, léthargie, changement de personnalité durant plus de24h), des déficits neurologiques focaux, un dysfonctionnement cérébelleux oudes convulsions. Une YEL-AND avec atteinte du système nerveux périphérique semanifeste généralement avec une faiblesse bilatérale des membres, ou uneparésie périphérique des nerfs crâniens avec une diminution ou unedisparition des réflexes tendineux (voir rubrique 4.4).

Des maladies neurologiques ne remplissant pas les critères d’une YEL-ANDont été rapportées. Les manifestations peuvent inclure des cas de méningitesasep­tiques ou des convulsions non associés à des signes neurologiques focaux.Ces cas sont généralement de sévérité légère ou modérée et serésolvent spontanément.

Des cas de maladie viscérotrope (connue sous le nom de YEL-AVD et décriteauparavant comme une « défaillance multiviscérale fébrile »), dont certainsont évolué vers le décès, ont été rapportés suivant la vaccination avecSTAMARIL et d’autres vaccins de la fièvre jaune. Dans la majorité des casrapportés, la survenue des signes et symptômes se situait dans les 10 joursaprès la vaccination. Les premiers signes et symptômes ne sont passpécifiques et peuvent comprendre fièvre, myalgies, fatigue, céphalées ethypotension, pouvant potentiellement progresser rapidement vers undysfonctionnement hépatique avec jaunisse, cytolyse musculaire,throm­bocytopénie et insuffisance respiratoire et rénale aiguë (voirrubrique 4.4).

d. Population pédiatrique

La tolérance de STAMARIL dans la population pédiatrique a été étudiéelors d’une étude clinique chez 393 jeunes enfants âgés de 12 à 13 moisayant reçu de façon concomitante STAMARIL et un placebo.

Le profil de tolérance a été évalué au cours des 4 premières semainessuivant la vaccination.

Les réactions indésirables suivantes, spécifiques à la populationpédi­atrique, et les plus souvent rapportées comme très fréquents étaient :l’irritabilité (34,7 %), la perte d’appétit (33,7 %), les pleurs(32,1 %) et la somnolence (22 %).

Les autres réactions indésirables rapportées chez les jeunes enfants ontégalement été rapportées des études dans la population générale :

· La douleur au site d’injection (17,6 %), la fièvre (16,5 %) et lesvomissements (17,1 %) ont été rapportés comme “très fréquents” chezles jeunes enfants. La fièvre et les vomissements étaient plus fréquemmentrap­portés que dans la population générale (voir tableau de la sous-rubriqueb. Liste tabulée des effets indésirables).

· L’érythème au site d’injection (9,8 %) et le gonflement au sited’injection (4,4 %) ont été rapportés comme “fréquents” chez lesjeunes enfants, comme dans la population générale, avec cependant desfréquences significativement plus élevées par rapport à celles dans lapopulation générale.

e. Autres populations spécifiques

L'immunodéficience congénitale ou acquise a été reconnue comme étant unfacteur de risque potentiel d’effets indésirables graves, parmi lesquelsYEL-AND (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Un âge supérieur à 60 ans (voir rubrique 4.4) a été reconnu commeétant un facteur de risque potentiel de YEL-AVD et de YEL-AND.

Un âge inférieur à 9 mois (y compris les nourrissons exposés au vaccinlors de l’allaitement) (voir rubrique 4.4) a été reconnu comme étant unfacteur de risque potentiel de YEL-AND.

Des antécédents de dysfonctionnement du thymus ou de thymectomie (voirrubriques 4.3 et 4.4) ont été reconnus comme étant des facteursprédis­posants au YEL-AVD.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Des cas d’administration d’une dose plus importante que la doserecommandée (surdosage) ont été rapportés avec STAMARIL. Lorsque des effetsindésirables étaient rapportés, ils correspondaient au profil de toléranceconnu de STAMARIL, décrit en rubrique 4.8.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Vaccin de la Fièvre Jaune (Vivant), codeATC : J07B–L01.

STAMARIL est un vaccin à virus vivant atténué de la fièvre jaune. Commetous les autres vaccins à virus vivants atténués, il provoque une infectionsub-clinique chez les receveurs sains ce qui induit la production de cellulesspécifiques B et T et l'apparition d'anticorps spécifiques circulants. Untitre en anticorps neutralisants de 1/10 est considéré comme corrélat deprotection.

L'immunité protectrice apparaît dans les 10 jours suivant la vaccination,dure au moins 10 ans, voire toute la vie.

Dans les études cliniques chez les adultes il a été montré que des tauxde séroconversion de 93 % et 100 % ont été atteints 28 jours après lavaccination avec STAMARIL.

Population pédiatrique

Dans une étude clinique conduite chez 337 jeunes enfants âgés de 12 à13 mois, les taux de séropositivité à la fièvre jaune 28 jours postinjection de STAMARIL étaient de 99,7 % (98,5 ; 100,0) et les moyennesgéomé­triques des titres étaient de 423 (375 ; 478). Dans une autre étudeconduite chez 30 enfants et adolescents âgés de 2 à 17 ans, un taux deséroconversion de 90 à 100 % a été observé, confirmant les résultatsobservés lors de précédentes études cliniques.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Aucune étude de pharmacocinétique n’a été effectuée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune étude préclinique n’a été effectuée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Poudre :

Lactose

Sorbitol E420

Chlorhydrate de L-Histidine

L-Alanine

Chlorure de sodium

Chlorure de potassium

Phosphate disodique dihydraté

Phosphate monopotassique anhydre

Chlorure de calcium

Sulfate de magnésium

Solvant :

Chlorure de sodium

Eau pour préparations injectables

6.2. Incompati­bilités

En l'absence d'études de compatibilité, ce vaccin ne doit pas êtremélangé avec d'autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

3 ans

Après reconstitution, le médicament doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.Conserver le flacon de poudre et la seringue de solvant dans l'emballageex­térieur à l'abri de la lumière.

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution,voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon (chlorobutyle) et unecapsule (aluminium) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de typeI) avec un bouchon-piston (halobutyle), et une aiguille attachée et unprotège-aiguille (caoutchouc naturel ou polyisoprène) – boîte de 1,10 ou 20.

Poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon (chlorobutyle) et unecapsule (aluminium) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de typeI) avec un bouchon-piston (halobutyle), et un protège-embout (tip-cap)(styrène butadiène) – boîte de 1 ou 10. Les protège-embouts (tip-caps)des seringues préremplies contiennent un dérivé naturel du latex.

Poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon (chlorobutyle) et unecapsule (aluminium) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de typeI) avec un bouchon-piston (halobutyle), et un protège-embout (tip-cap)(styrène butadiène) avec 1 ou 2 aiguille(s) séparée(s) fournies dans leblister – boîte de 1 ou 10. Les protège-embouts (tip-caps) des seringuesprérem­plies contiennent un dérivé naturel du latex.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pour la seringue sans aiguille attachée uniquement : après avoir enlevé leprotège-embout de la seringue, une aiguille doit être fermement montée surl'embout de la seringue et sécurisée en opérant un quart de tour (90°).

Le vaccin est reconstitué en injectant le solvant contenu dans la seringuepréremplie dans le flacon de poudre. Agiter le flacon et, après dissolutioncom­plète, reprendre la suspension obtenue dans la même seringue pourinjection.

Avant d’être administré, le vaccin reconstitué doit êtrevigoureuse­ment agité.

Utiliser immédiatement après reconstitution.

Après reconstitution la suspension est beige à beige-rosé, plus ou moinsopalescente.

Tout contact avec des désinfectants doit être évité afin de ne pasinactiver le virus.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANOFI PASTEUR

14 ESPACE HENRY VALLÉE

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 350 810 1 8 : poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon(chloro­butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de type I)avec un bouchon-piston (halobutyle), et une aiguille attachée et unprotège-aiguille – boîte de 1.

· 34009 350 811 8 6 : poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon(chloro­butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de type I)avec un bouchon-piston (halobutyle), et une aiguille attachée et unprotège-aiguille – boîte de 10.

· 34009 350 812 4 7 : poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon(chloro­butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de type I)avec un bouchon-piston (halobutyle), et une aiguille attachée et unprotège-aiguille – boîte de 20.

· 34009 369 931 9 8 : poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon(chloro­butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de type I)avec un bouchon-piston (halobutyle), et un protège-embout (tip-cap) (styrènebutadiène) – boîte de 1.

· 34009 369 932 5 9 : poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon(chloro­butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de type I)avec un bouchon-piston (halobutyle), et un protège-embout (tip-cap) (styrènebutadiène) – boîte de 10.

· 34009 369 933 1 0 : poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon(chloro­butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de type I)avec un bouchon-piston (halobutyle), et un protège-embout (tip-cap) (styrènebutadiène), avec deux aiguilles séparées – boîte de 1.

· 34009 369 934 8 8 : poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon(chloro­butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de type I)avec un bouchon-piston (halobutyle), et un protège-embout (tip-cap) (styrènebutadiène), avec deux aiguilles séparées – boîte de 10.

· 34009 300 576 6 7 : poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon(chloro­butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de type I)avec un bouchon-piston (halobutyle), et un protège-embout (tip-cap) (styrènebutadiène), avec une aiguille séparée – boîte de 1.

· 34009 300 576 9 8 : poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon(chloro­butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de type I)avec un bouchon-piston (halobutyle), et un protège-embout (tip-cap) (styrènebutadiène), avec une aiguille séparée – boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Réservé aux centres de vaccination habilités à effectuer la vaccinationan­tiamarile.

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