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SURMONTIL 25 mg, comprimé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - SURMONTIL 25 mg, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

SURMONTIL 25 mg, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Maléate detrimipramine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........34,86 mg

Quantité correspondant à trimipramineba­se...........­.............­.............­.............­.............­.........25,00 mg

Pour un comprimé.

Excipient à effet notoire : amidon de blé (contenant du gluten) (voirrubrique 4.4).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés).

4.2. Posologie et mode d'administration

Utiliser le dosage adapté de comprimés ou la forme solution buvable enfonction de la dose journalière prescrite.

Posologie

La posologie usuelle pour le traitement de la dépression varie de 75 à150 mg par jour.

La posologie initiale est le plus souvent de 75 mg par jour mais elle peutêtre adaptée individuellement dans la fourchette des doses recommandées.Cette posologie sera éventuellement réévaluée après 3 semaines detraitement effectif à doses efficaces.

Mode d’administration

Les caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament autorisent uneseule prise journalière, pendant les repas ou à distance de ceux-ci.

Le médicament peut être administré le soir pour faciliter le sommeil.

Durée de traitement

Le traitement par antidépresseur est symptomatique.

Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement del’ordre de 6 mois) afin de prévenir les risques de rechute de l’épisodedépressif.

Traitements psychotropes associés

L’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile endébut de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation demanifestations d’angoisse. Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pasforcément de la levée de l’inhibition.

Population à risque
Sujet âgé

Le traitement sera initié à posologie faible, c’est-à-dire en pratiqueà la moitié de la posologie minimale recommandée (voir rubrique 5.2).L’augmen­tation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant unesurveillance clinique : les effets indésirables des imipraminiques peuvent eneffet avoir des conséquences graves chez la personne âgée (chutes,confusion).

Insuffisants hépatiques et rénaux

Il convient de diminuer la posologie (voir rubrique 5.2).

Population pédiatrique

L’utilisation de SURMONTIL est déconseillée chez les enfants et lesadolescents de moins de 18 ans, car la sécurité et l’efficacité de latrimipramine n’ont pas été établies dans ce groupe d’âge (voirrubrique 4.4).

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active, à d’autres antidépresseur­stricycliques ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Risque connu de glaucome par fermeture de l’angle.

· Risque de rétention urinaire lié à des troublesurétro­prostatiques.

· Infarctus du myocarde récent.

· Associations aux IMAO irréversibles (iproniazide) (voirrubrique 4.5).

· Patients présentant une allergie au blé (autre que la maladiecœliaque).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales
Suicides/Idées suicidaires ou aggravation clinique

La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires,d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risquepersiste jusqu’à obtention d’une rémission significative­.L’améliorati­on clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines detraitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’àobtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risquesuicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement. D’autres étatspsychiatriques peuvent également être associés à une augmentation du risquede comportement de type suicidaire.

Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ouceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter letraitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidairesou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’unesurveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essaiscliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresse­urschez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré uneaugmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients demoins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant unplacebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux àhaut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrementau début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leurentourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenued’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/compor­tementssuicida­ires et tout changement anormal du comportement et de prendreimmédi­atement un avis médical si ces symptômes survenaient.

Syndrome sérotoninergique

Un syndrome sérotoninergique peut apparaître quand des antidépresseur­stricycliques sont pris simultanément avec d’autres substances activesséroto­ninergiques (voir rubrique 4.5). Un syndrome sérotoninergique est causépar un excès de sérotonine. Il peut être fatal et inclut des symptômesd’ordre :

· Moteur (clonie, hyperréflexie, myoclonie, rigidité musculaire) ;

· Végétatif (hyperthermie, tachycardie, modifications de la pressionartérielle, diaphorèse, tremblement, bouffées, pupilles dilatées,diarrhé­e) ;

· Psychique (anxiété, agitation, confusion, coma).

Une surveillance clinique étroite est requise lorsque des substances activesséroto­ninergiques sont associées à de la trimipramine. Tout traitement avecde la trimipramine doit être arrêté lorsqu’un syndrome sérotoninergi­queapparait.

Allongement de l’intervalle QT

Comme les autres antidépresseurs tricycliques, la trimipramine peutprolonger de façon dose-dépendante l’intervalle QT (voir rubrique 4.8).

Une attention particulière doit être prise chez les patients présentantdes facteurs de risques connus pour allonger l’intervalle QT tels que :

· Allongement congénital de l’intervalle QT, bradycardie ;

· Utilisation concomitante de médicaments connus pour prolongerl’in­tervalle QT, induire une bradycardie ou une hypokaliémie (voir rubrique4.5) ;

· Déséquilibre électrolytique non corrigé (ex. hypokaliémie,hy­pomagnésémie).

Arrêt du traitement

Des cas de syndrome de sevrage (céphalées, malaises, nausées, anxiété,troubles du sommeil) ont été observés à l’arrêt du traitement, il estrecommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller toutparticulière­ment le patient durant cette période (voir rubrique 4.2).

Excipient à effet notoire : Amidon de blé (contenant du gluten)

Ce médicament contient une très faible teneur en gluten (provenant del’amidon de blé) et est donc peu susceptible d’entraîner des problèmes encas de maladie cœliaque.

Un comprimé ne contient pas plus de 11,529 microgrammes de gluten.

Les patients avec une allergie au blé (différente de la maladie cœliaque),ne doivent pas prendre ce médicament (voir rubrique 4.3).

Précautions d’emploi

Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier unediminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.

Episodes maniaques : en cas de virage maniaque franc, le traitement par latrimipramine sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif seraprescrit.

Patients épileptiques : chez les patients épileptiques ou ayant desantécédents d’épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillancecli­nique et électrique, en raison de la possibilité d’abaissement du seuilépileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt dutraitement.

Des études épidémiologiques ont identifié un risque accru de diabètesucré chez les patients dépressifs traités par des antidépresseur­stricycliques. Par conséquent, une surveillance glycémique adéquate doit êtremise en place chez les patients dont le diagnostic de diabète sucré estétabli ou chez ceux présentant des facteurs de risque de diabète, et qui ontcommencé un traitement avec de la trimipramine (voir rubrique 4.8).

La trimipramine doit être utilisée avec prudence :

· chez le sujet âgé présentant :

o une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique et à lasédation ;

o une constipation chronique (risque d’iléus paralytique) ;

o une éventuelle hypertrophie prostatique ;

· chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, enraison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classede produits ;

· dans les insuffisances hépatiques et rénales (voir rubrique 5.2).

Population pédiatrique

L’utilisation de SURMONTIL est déconseillée chez les enfants et lesadolescents de moins de 18 ans, car la sécurité et l’efficacité de latrimipramine n’ont pas été établies dans ce groupe d’âge (voir rubrique4.2). Les études randomisées et contrôlées portant sur la dépression danscette population n’ont pas montré d’effets bénéfiques d’autresantidé­presseurs tricycliques. De plus, des études cliniques menées chez desenfants et des adolescents traités par antidépresseurs ont montré unefréquence supérieure des comportements de type suicidaire (tentative desuicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité,com­portement d’opposition et de colère) par rapport à ceux traités parplacebo. Ce risque ne peut être exclu pour la trimipramine. En outre, lesdonnées de tolérance à long terme chez les enfants et les adolescents en cequi concerne la croissance, la maturation sexuelle, et le développementcog­nitif, émotionnel et comportemental ne sont pas disponibles.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique

Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner unehypotension orthostatique. C'est le cas notamment des dérivés nitrés, desinhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à viséeurologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques­phénothiazini­ques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leurutilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l’intensité decet effet indésirable. Se reporter aux interactions propres à chaque classe,avec les niveaux de contrainte correspondants.

+ Médicaments abaissant le seuil épileptogène

L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant leseuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de lasévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment parla plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines etbutyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.

+ Médicaments atropiniques

Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuventadditionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement unerétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, unesécheresse de la bouche, etc… Les divers médicaments atropiniques sontreprésentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart desantihistami­niques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens, lesanticholiner­giques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, lesneuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.

+ Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,tri­mipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertense­urscentraux, du baclofène et du thalidomide.

+ Médicaments à l'origine d'un syndrome sérotoninergique

Certains surdosages ou certains médicaments peuvent donner lieu à unsyndrome sérotoninergique justifiant l'arrêt immédiat du traitement.

Ces médicaments sont essentiellement représentés par le linézolide, lebleu de méthylène, le millepertuis, la péthidine, le tramadol, la plupart desantidépresseurs, la classe des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine,certains tricycliques (clomipramine, amitriptyline, imipramine, trimipramine),les mixtes (venlafaxine, milnacipran, sibutramine), duloxétine ou oxitriptan(avec des indications autres que la dépression), les IMAO (essentiellement nonsélectifs, voire les IMAO-A sélectifs).

Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l'apparition (éventuellemen­tbrutale) simultanée ou séquentielle, d'un ensemble de symptômes pouvantnécessiter l'hospitalisation, voire exceptionnellement entraînerle décès.

Ces symptômes peuvent être d'ordre digestifs (diarrhée), neuropsychiqu­es(agitation, confusion, hypomanie), moteurs (myoclonies, tremblements,hy­perréflexie, rigidité, hyperactivité), végétatifs (variationsten­sionnelles, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs,éventu­ellement coma).

Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dansla prévention de l'apparition de ce syndrome.

Le niveau de risque est très variable selon les associations. Le tableau estsévère, voire fatal, notamment avec les IMAO non sélectifs (se reporter auxinteractions contre-indiquées).

Associations contre-indiquées

+ Iproniazide

Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique : diarrhée,tachy­cardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.

Respecter un délai de deux semaines entre l’arrêt de l’IMAO et ledébut du traitement par l’antidépresseur sérotoninergique, et d’au moinsune semaine entre l’arrêt de l’antidépresseur sérotoninergique et ledébut du traitement par l’IMAO. Associations déconseillées

+ Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l’alcool de l’effet sédatif de ces substances.L’al­tération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l’utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del’alcool.

+ Antihypertenseurs centraux

Risque d'inhibition de l'effet antihypertenseur par l'antidépresse­ur(antagonisme au niveau des récepteurs adrénergiques).

+ Clonidine et guanfacine

Décrit pour désipramine et imipramine : inhibition de l’effetantihy­pertenseur de la clonidine et de la guanfacine (antagonisme au niveau desrécepteurs adrénergiques).

+ Oxybate de sodium

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Sympathomimétiques alpha et bêta (voie IM et IV)

Hypertension paroxystique peut survenir avec possibilité de troubles durythme (inhibition de l’entrée du sympathomimétique dans la fibresympathique).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anticonvulsivants

Risque de survenue de crises convulsives généralisées (baisse du seuilépileptogène par l’antidépresseur). Surveillance clinique et adaptationéven­tuelle des posologies.

+ Acide valproïque et valpromide

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie del’antidépresseur.

+ Carbamazépine

Risque de survenue de crises convulsives généralisées (baisse du seuilépileptogène par l’antidépresseur), et diminution des concentration­splasmatiques de l’antidépresseur (augmentation de son métabolisme hépatiquepar l’anticonvulsi­vant).

Surveillance clinique et adaptation éventuelle des posologies.

+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine

Augmentation des concentrations plasmatiques de l'antidépresse­urimipraminique avec risque de convulsions et augmentation des effetsindésirables. En cas d'association, surveillance clinique accrue et, sinécessaire, adaptation posologique. En cas de relais d'un traitement à lafluoxétine par un antidépresseur imipraminique, la posologie initiale seraprudente avec augmentation progressive, en raison de la longue demi-vie de lafluoxétine et de son métabolite actif.

+ Adrénaline (Voie bucco-dentaire ou sous-cutanée)

Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité­cardiaque.

Limiter l'apport, par exemple : moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutesou 0,3 mg en 1 heure chez l'adulte.

+ Substances actives sérotoninergiques : ISRS, IRSNa, IMAO, lithium,triptans, tramadol, linezolide, L-tryptophane, et des préparations à base demillepertuis officinal – Hypericum perforatum

Risque de syndrome sérotoninergique.

Une surveillance clinique étroite est nécessaire quand ces substances sontco-administrées avec la trimipramine.

+ Médicaments allongeant l’intervalle QT : antiarythmiques de classes IAet III, macrolides, fluoroquinolones, certains antifongiques, certainsantip­sychotiques

Risque d’allongement de l’intervalle QT.

+ Médicaments induisant une hypokaliémie : diurétiques hypokaliémian­ts,laxatifs stimulants, glucocorticoides, tetracosactides

Risque d’allongement de l’intervalle QT.

+ Médicaments induisant une bradycardie : béta-bloquants, diltiazem,véra­pamil, clonidine, digitaliques

Risque d’allongement de l’intervalle QT.

Associations à prendre en compte

+ Anticholinesté­rasiques

Risque de moindre efficacité de l’anticholines­térasique par antagonismedes récepteurs de l’acétylcholine par l’atropinique.

+ Antihypertenseurs

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Autres médicaments à l'origine d'un syndrome sérotoninergique

Risque d'apparition ou de majoration d'un syndrome sérotoninergique en casd'association de ces médicaments.

+ Autres médicaments atropiniques

Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétentionurinaire, constipation, sécheresse de la bouche…

+ Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Baclofène

Risque d'augmentation de l'hypotonie musculaire.

+ Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque

Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effetadditif).

+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique

Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

+ Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène

Risque accru de convulsions.

+ Dapoxétine

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertigesou de syncopes.

+ Morphiniques

Risque important d'akinésie colique, avec constipation sévère.

+ Médicaments abaissant la pression artérielle, y compris lesantihyperten­seurs

Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

+ Orlistat

Risque d’échec thérapeutique en cas de traitement concomitant parorlistat.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’y a pas ou peu de données disponibles sur l’utilisation detrimipramine chez la femme enceinte. Les résultats des études de toxicité surla reproduction chez l’animal sont insuffisants.

La prise de trimipramine n’est pas recommandée pendant la grossesse saufsi vraiment nécessaire et seulement après une évaluation attentive du rapportbénéfi­ce/risque.

Néanmoins, le maintien d’un bon équilibre psychique maternel estsouhaitable tout au long de la grossesse. Si une prise en charge médicamenteuseest nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée oupoursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse et si possible enmonothérapie.

Chez les nouveau-nés de mères traitées en fin de grossesse par unantidépresseur de type imipraminique, des difficultés d’adaptation et dessymptômes de sevrage peuvent apparaître dans la première semaine devie :

· Hypotonie, irritabilité, trémulations, voire convulsions) ;

· Troubles respiratoires (polypnée, accès de cyanose, voire détresserespi­ratoire) ;

· Troubles gastro-intestinaux (difficulté de mise en route del’alimentation, retard à l’émission du méconium et distensionabdo­minale).

Allaitement

Il n’y a pas de données disponibles sur la présence de trimipramine dansle lait maternel, sur la production de lait maternel ou sur les effets surl’enfant allaité. Cependant, les données physico-chimiques suggèrent uneexcrétion de trimipramine dans le lait maternel. Un risque pour l’enfantallaité ne peut être exclu. Une décision doit être prise sur l’arrêt del’allaitement ou sur l’arrêt/la non-initiation du traitement partrimipramine en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pourl’enfant et le bénéfice du traitement pour la mère.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

La trimipramine a un effet modéré à fort sur la capacité à conduire ouà utiliser des machines et peut entraîner une sédation et une vision floue.Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessairesà l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulationd’ap­pareils ou la conduite de véhicules à moteur. La prudence est doncrecommandée en cas de manipulation d’appareils ou de conduite devéhicule.

4.8. Effets indésirables

Ils découlent pour la plupart des propriétés pharmacologiques desantidépresseurs imipraminiques.

Liés aux effets périphériques de la molécule :

Ils sont habituellement bénins et cèdent le plus souvent à la poursuite dutraitement ou à une réduction de la posologie.

En raison de l’effet cholinergique :

Affections gastro-intestinales

· Sécheresse de la bouche

· Constipation

Affections oculaires

· Troubles de l'accommodation

Affections cardiaques

· Tachycardie

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· Hyperhydrose

Affection du rein et des voies urinaires

· Troubles de la miction et éventuellement rétention urinaire

En raison de l’effet adrénolytique :

Affections vasculaires

· Hypotension orthostatique

Affections des organes de reproduction et du sein

· Troubles de l’érection

Liés aux effets centraux :
Affections du système nerveux

· Fréquemment observée : somnolence ou sédation (effet antihistamini­que),plus marquée en début de traitement

· Beaucoup plus rares : tremblements, crises convulsives sur terrainprédisposé, états confusionnels transitoires

Liés à la nature même de la maladie dépressive :
Affections psychiatriques

· Levée de l'inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire

· Inversion de l'humeur avec apparition d'épisodes maniaques

· Réactivation d'un délire chez les sujets psychotiques. Des cas d'idéeset de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par latrimipramine ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.4)

Les antidépresseurs imipraminiques peuvent également entraîner :
Affections hématologiques et du système lymphatique

· Hyperéosinophilie

· Leucopénie

· Agranulocytose

· Thrombopénie

Affections endocriniennes

· Galactorrhée

Troubles du métabolisme et de la nutrition

· Hyperglycémie. Des études épidémiologiques ont identifié un risqueaccru de diabète sucré chez les patients dépressifs traités par desantidépresseurs tricycliques (voir rubrique 4.4)

· Prise de poids

Affections du système nerveux

· Dysarthrie

Affections cardiaques

· Troubles de la conduction ou du rythme (avec des doses élevées),allon­gement de l’intervalle QT, torsades de pointes (voir rubrique 4.4)

Affections vasculaires

· Syncope

· Bouffées de chaleur

Affections hépatobiliaires

· Hépatites cytolytiques ou cholestatiques exceptionnelles

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· Dermatite allergique

· Réaction de photosensibilité

Affections musculosquelet­tiques et du tissu conjonctif

· Des études épidémiologiques, réalisées principalement chez despatients âgés de 50 ans et plus, montrent un risque accru de fracturesosseuses chez les patients recevant des inhibiteurs sélectifs de la recapturede la sérotonine (ISRS) ou des antidépresseurs tricycliques. Le mécanismeconduisant à ce risque est inconnu

Affections des organes de reproduction et du sein

· Macromastie

Certains de ces effets indésirables peuvent être prévenus ou combattus pardes thérapeutiques adjuvantes ou correctrices, voire une réduction de laposologie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

A) Signes et symptômes :

En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on observe des manifestation­scardiovascula­ires sévères (essentiellement troubles de la conductioncon­ditionnant la gravité de l'intoxication, allongement de l’intervalle QT,torsades de pointes), des convulsions, ainsi qu'un renforcement des symptômesanticho­linergiques, éventuellement un état confusionnel ou un coma (parfoisretardé). Il y a lieu, dans ce cas, de faire hospitaliser immédiatement lemalade dans un service spécialisé et de faire évacuer le produitingéré.

Un surdosage peut être fatal.

B) Prise en charge :

La prise en charge doit comporter un traitement symptomatique et unesurveillance des fonctions vitales, notamment cardiaques et respiratoires­pendant au moins trois à cinq jours.

Administration immédiate de charbon actif. Son absorption peut êtreralentie et retardée en raison des effets anticholinergique de la trimipramine.Par conséquent, l’administration du charbon actif doit être continue etrépétée toutes les 4 à 6 heures.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIDEPRESSEUR / INHIBITEUR NON SELECTIF DELA RECAPTURE DE LA MONOAMINE – (N : système nerveux), code ATC : N06AA06

Les effets biochimiques, vraisemblablement à l'origine de l'effetthérape­utique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de lanoradrénaline, dont la transmission synaptique est facilitée.

L'effet sédatif est en rapport avec la composante histaminergique de lamolécule.

Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central etpériphérique, à l'origine d'effets indésirables.

Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotensionor­thostatique.

L'amélioration portant spécifiquement sur l'humeur est souvent retardéepar rapport aux améliorations symptomatiques telles que le ralentissemen­tidéomoteur, l'insomnie ou l'anxiété. Cette notion doit être prise en compteavant l'interruption d'un traitement pour raison d'inefficacité, ainsi que dansl'ajustement des doses efficaces.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

En raison d'un effet de premier passage hépatique important, labiodisponibilité de la trimipramine est réduite après administration par voieorale par rapport à l'administration parentérale.

Distribution

La trimipramine passe la barrière hématoencéphalique ainsi que dans leplacenta et le lait maternel.

La liaison aux protéines plasmatiques est importante (95 %).

La demi-vie d'élimination plasmatique de la trimipramine est de 24 heuresenviron.

Biotransformation

Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation desantidépresseurs imipraminiques : captation (effet de premier passage), puisbiotransfor­mation intense, ce qui explique :

· La forte valeur de la clairance plasmatique, rapportée au débit sanguinhépatique (1,5 l/min).

· Le faible pourcentage de composés actifs retrouvés au niveauurinaire.

Le métabolite principal de la trimipramine est la desméthylimipra­mine,composé ac­tif.

Populations à risque

· Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue et donc la clairancetotale avec augmentation des concentrations à l'équilibre, de la fractionlibre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans unpremier temps.

· Insuffisants hépatiques et rénaux : il convient de diminuer la posologiede la trimipramine.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de blé, silice hydratée, stéarate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

50 ou 500 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANOFI-AVENTIS FRANCE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 310 229–6 1 : 50 comprimés sous plaquettes(PVC/PE/P­VDC/Aluminium).

· 34009 550 964–2 9 : 500 comprimés sous plaquettes(PVC/PE/P­VDC/Aluminium) – Non commercialisé.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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