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TERCIAN 40 mg/ml, solution buvable en gouttes - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - TERCIAN 40 mg/ml, solution buvable en gouttes

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

TERCIAN 40 mg/ml, solution buvable en gouttes

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Cyamémazine..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......4 g

Pour 100 ml.

Excipients à effet notoire : Alcool, saccharose, disulfite de sodium (E223),parahy­droxybenzoate

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution buvable en gouttes.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Chez l'adulte

· Etats psychotiques aigus.

Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques nonschizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires­chroniques).

· Traitement symptomatique de courte durée de l'anxiété de l'adulte encas d'échec des thérapeutiques habituelles.

· En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée decertaines formes sévères d'épisode dépressif majeur.

Cette association ne peut se faire que pendant la période initiale dutraitement, soit pendant 4 à 6 semaines.

Chez l'enfant de plus de 3 ans

Troubles graves du comportement avec agitation et agressivité.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l'état cliniquedu patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puisaugmenté progressivement par paliers.

La dose journalière sera répartie en 2 ou 3 prises.

Chez l'adulte

· Etats psychotiques aigus.

· Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques nonschizophré­niques: délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires­chroniques).

· En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée decertaines formes sévères d'épisode dépressif majeur.

La posologie journalière est de 50 à 300 mg.

Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentéejusqu'à 600 mg/jour maximum.

Chez le sujet âgé, il est préférable de ne pas dépasser100 mg/jour.

· Traitement symptomatique de courte durée de l'anxiété de l'adulte encas d'échec des thérapeutiques habituelles :

o La posologie journalière est de 25 à 100 mg.

o La durée du traitement est limitée à 4 semaines.

Chez l'enfant de plus de 3 ans

Troubles graves du comportement avec agitation et agressivité :

· 1 à 4 mg/kg/jour.

Chez l'enfant, la forme solution buvable est mieux adaptée.

Mode d’administration

La seringue doseuse pour administration orale fournie avec la solutionbuvable est graduée de 5 gouttes en 5 gouttes (jusqu’à 50 gouttes), etpermet l’administration de la dose correcte de cyamémazine.

5 gouttes correspondent à 5 mg de cyamémazine.

La dose à administrer est obtenue en tirant le piston jusqu’à lagraduation correspondante.

L’utilisation de la seringue doseuse pour administration orale eststrictement réservée à l’administration de cette solution.

Elle doit être rincée et séchée après chaque utilisation.

Elle ne doit pas être laissée dans le flacon après utilisation.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la cyamémazine ou à l'un des excipients mentionnésà la rubrique 6.1.

· Risque de glaucome par fermeture de l'angle.

· Risque de rétention urinaire liée à des troublesurétro­prostatiques.

· Antécédent d'agranulocytose.

· En association avec :

o Les dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide).

o Le citalopram et l’escitalopram.

o L’hydroxyzine.

o La dompéridone.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Tout patient doit être informé que l'apparition de fièvre, d'angine oud'une autre infection impose d'avertir tout de suite le médecin traitant et decontrôler immédiatement l'hémogramme. En cas de modification franche de cedernier (hyperleucocytose, granulopénie), l'administration de ce traitementsera interrompue.

Syndrome malin des neuroleptiques : en cas d'hyperthermie inexpliquée, ilest impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un deséléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur,hyper­thermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigiditémuscu­laire).

Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation etinstabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie etconstituer, par conséquent, des signes d'appels précoces. Bien que cet effetdes neuroleptiques puisse avoir une origine idiosynchrasique, certains facteursde risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintesorganiques cérébrales.

Allongement de l'intervalle QT : la cyamémazine prolonge de façondose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet connu pour potentialiser le risquede survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type detorsades de pointe, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'unehypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicamentaugmen­tant l'intervalle QT) (voir rubrique 4.8). Il convient donc lorsque lasituation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration, del'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble durythme :

· Bradycardie inférieure à 55 battements par minute.

· Hypokaliémie.

· Allongement congénital de l'intervalle QT.

· Traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner unebradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, unralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalleQT (voir rubriques 4.3 et 4.5).

Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dansle bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.

Accident vasculaire cérébral : dans des études cliniques randomiséesversus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence ettraités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risqueplus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanismed'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risqueavec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peutêtre exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patientsprésentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.
Patients âgés déments : le risque de mortalité est augmenté chez lespatients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités parantipsycho­tiques.

Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement desantipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicamentscom­parativement au placebo.

A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque demortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à2,6 % dans le groupe placebo.

Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec lesantipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décèssemblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisancecar­diaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie).

Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec lesantipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiquespeut augmenter la mortalité.

La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patientsdans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'estpas claire.

Thromboembolie veineuse : des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ontété rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par desantipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, toutfacteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant letraitement par TERCIAN et des mesures préventives doivent être mises en œuvre(voir rubrique 4.8).

Conduite à tenir en cas de réactions d’hypersensibilité systémiquessévères mettant en jeu le pronostic vital telles que le syndromed’hyper­sensibilité médicamenteuse (Drug Rash with Eosinophilia and SystemicSymptoms – DRESS) : des cas de DRESS ont été rapportés chez des patientsprenant différents médicaments y compris la cyamémazine. Il est important denoter que les premières manifestations d’hypersensibilité telles que lafièvre ou la lymphadénopathie, peuvent être présentes alors qu’uneéruption cutanée n’est pas évidente. En présence de ces signes ousymptômes, le patient doit être évalué immédiatement. La cyamémazine doitêtre interrompue si aucune autre étiologie ne peut être trouvée aux signesou symptômes.

En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas êtreutilisé en cas de maladie de Parkinson.

Tenir compte du risque d'apparition de dyskinésie tardive, même avec defaibles doses, notamment chez le sujet âgé.

La survenue d'un iléus paralytique pouvant être révélée par unedistension et des douleurs abdominales impose une prise en charge en urgence. Detrès rares cas d'entérocolite nécrosante potentiellement fatale ont étérapportés.

La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l'alcool,la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitai­ressusceptibles de donner des torsades de pointe, la méthadone, d'autresneuro­leptiques et médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe(voir rubrique 4.5).

Chez l'enfant, du fait du retentissement cognitif, un examen clinique annuelévaluant les capacités d'apprentissage est recommandé. La posologie serarégulièrement adaptée en fonction de l'état clinique de l'enfant.

L'utilisation chez l'enfant de moins de 6 ans est réservée à dessituations exceptionnelles, en milieu spécialisé.

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit ensucrase/iso­maltase.

Ce médicament contient du « sulfite » et peut provoquer des réactionsaller­giques sévères et un bronchospasme.

Ce médicament contient du « parahydroxybenzoate » et peut provoquer desréactions allergiques (éventuellement retardées).

Précautions d'emploi

La surveillance du traitement par la cyamémazine doit êtrerenforcée :

· Chez les épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuilépileptogène; la survenue de crises convulsives impose l'arrêt dutraitement.

· Chez le sujet âgé présentant:

o Une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à lasédation et aux effets extrapyramidaux.

o Une constipation chronique (risque d'iléus paralytique).

o Une éventuelle hypertrophie prostatique.

· Chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, enraison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classede produits.

· En cas d'insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison durisque d'accumulation.

Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue oul'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités pardes phénothiazines (voir rubrique 4.8).

Les patients traités par antipsychotiques, incluant TERCIAN, doivent fairel'objet d'une surveillance clinique et biologique conforme aux recommandationsen vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière auxpatients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète.

Ce médicament contient 12 % de vol d'éthanol (alcool), c'est-à-direjusqu'à 121 mg par dose, ce qui équivaut à 3 ml de bière, 1,25 ml, de vinpar dose.

L'utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques etdoit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfantset les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou lesépileptiques.

La quantité d'alcool dans ce médicament peut modifier les effets d'autresmédica­ments.

Ce médicament contient 437,5 mg de saccharose pour 50 gouttes : en tenircompte dans la ration journalière.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique

Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner unehypotension orthostatique. C'est le cas notamment des dérivés nitrés, desinhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à viséeurologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques­phénothiazini­ques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leurutilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l’intensité decet effet indésirable. Se reporter aux interactions propres à chaque classe,avec les niveaux de contrainte correspondants.

Médicaments abaissant le seuil épileptogène

L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant leseuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de lasévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment parla plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines etbutyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.

Médicaments atropiniques

Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuventadditionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement unerétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, unesécheresse de la bouche, etc…

Les divers médicaments atropiniques sont représentés par lesantidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiqu­esatropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi quela clozapine.

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,tri­mipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertense­urscentraux, du baclofène et du thalidomide.

Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe

Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certainnombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voirmédicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que labradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistantde l'intervalle QT, congénital ou acquis.

Les médicaments à l’origine de cet effet indésirable sont notamment lesantiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques. D'autresmolécules n’appartenant pas à ces classes sont également en cause.

Pour le dolasétron, l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine,seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées parcette interaction.

L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicamenttor­sadogène est contre-indiquée en règle générale.

Toutefois certains d’entre eux, en raison de leur caractèreincon­tournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillésavec les autres torsadogènes. Il s’agit de la méthadone, desantiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et desneuroleptiques. Cependant, le citalopram, l’escitalopram, la dompéridone etl’hydroxyzine ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiquésavec tous les torsadogènes.

Associations contre-indiquées

+ Dopaminergiques hors Parkinson (carbergoline, quinagolide)

Antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et desneuroleptiques.

+ Citalopram, escitalopram

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Hydroxyzine, dompéridone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations déconseillées

+ Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointe(amisulpride, chlorpromazine, dropéridol, flupenthixol, fluphenazine,ha­lopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipotiazine, pipampérone, sulpiride,sul­topride, tiapride, zuclopenthixol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointe.

+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointe(arténimole, chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine,pi­péraquine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointe. Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements. Sil’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT etsurveillance ECG monitorée.

+ Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide),an­tiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, dronédarone, ibutilide,sotalol), et autres médicaments tels que : arsénieux, diphémanil, dolasétronIV, domperidone, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine,mo­xifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, torémifène, vandetanib,vin­camine IV.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altérationde la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules etl'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

+ Lévodopa

Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces dechacun des deux médicaments.

+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine,en­tacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, rasagiline,ro­pinirole, rotigotine, selegiline, tolcapone)

Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Ledopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas denécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonientraité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminuésprogres­sivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de „syndrome malin des neuroleptiques “).

+ Méthadone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade depointe.

+ Sodium (oxybate de)

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants,certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium,digita­liques, pilocarpine, anticholinesté­rasiques)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointe. Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés,laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B parvoie IV)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointe.

Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliserune surveillance clinique, électrolytique et électrocardio­graphique.

+ Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,mé­toprolol, nébivolol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointe. Surveillance clinique et électrocardio­graphique. Effet vasodilatateuret risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

+ Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine, ciprofloxacine,lé­vofloxacine, norfloxacine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Lithium

Risque d’apparition de signes neuropsychiques évocateurs d’un syndromemalin des neuroleptiques ou d’une intoxication au lithium. Surveillancecli­nique et biologique régulière, notamment en début d’association.

+ Anagrelide

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendant l'association.

+ Ciprofloxacine, levofloxacine, norfloxacine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendant l'association.

+ Ondansétron

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendant l'association.

+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants

Diminution de l'absorption des neuroleptiques phénothiaziniques ingéréssimulta­nément. Par mesure de précaution, il convient de prendre ces topiquesou antiacides à distance des neuroleptiques phénothiaziniques (plus de2 heures, si possible).

Associations à prendre en compte

+ Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène

Risque accru de convulsions.

+ Autres médicaments atropiniques

Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétentionurinaire, constipation, sécheresse de la bouche…

+ Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

+ Médicaments abaissant la pression artérielle

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Dapoxétine

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertigesou de syncopes.

+ Orlistat

Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant parOrlistat.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout aulong de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en chargemédicamen­teuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit êtreinstituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont TERCIAN) pendant letroisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d’événementsin­désirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes desevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après lanaissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation,hyper­tonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire,trou­bles de l’alimentation.

Les données cliniques avec la cyamémazine sont insuffisantes et les étudeseffectuées chez l'animal sont insuffisantes pour permettre de conclure sur latoxicité de la reproduction.

Compte-tenu de ces données, l'utilisation du TERCIAN n'est pas recommandéeau cours de la grossesse et il est nécessaire de surveiller étroitement lesnouveau-nés en cas de traitement en fin de grossesse. Ce médicament contenantde l’alcool est déconseillé chez les femmes enceintes. Il est recommandéd’u­tiliser une autre forme pharmaceutique ne contenant pas d’alcool.

Allaitement

En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitementest déconseillé pendant la durée du traitement.

Fertilité

Il n’y a pas de données sur la fertilité chez les animaux.

Chez l’Homme, la cyamémazine interagissant avec les récepteursdopa­minergiques, elle peut provoquer une hyperprolactinémie pouvant êtreassociée à une baisse de la fertilité féminine et/ou masculine.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à cemédicament.

4.8. Effets indésirables

La classification des évènements indésirables en fonction de leurfréquence est la suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥ 1/100 et< 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et < 1/100), rare (≥ 1/10 000 et< 1/1000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).

Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rare et non dose-dépendants

· Agranulocytose : des contrôles réguliers de la formule sanguine sontrecommandés.

· Leucopénie.

Affections vasculaires
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses

· Hypotension orthostatique.

Fréquence indéterminée

· Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'emboliespul­monaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportésavec les antipsychotiques (voir rubrique 4.4).

Affections du système nerveux
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses

· Sédation ou somnolence plus marquée en début de traitement.

Fréquence indéterminée et à doses plus élevées

· Dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres,tris­mus…),

· Syndrome extrapyramidal :

o Akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement auxantiparkin­soniens anticholinergiques.

o Hyperkinéto-hypertonique, excito-moteur.

o Akathisie.

· Dyskinésies tardives, survenant surtout lors de cures prolongées. Cesdyskinésies tardives surviennent parfois à l'arrêt du neuroleptique etdisparaissent lors de sa réintroduction ou à l'augmentation de laposologie.

Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuventprovoquer une aggravation.

Très rare

· Crises convulsives, principalement en cas d'antécédents d'épilepsie(voir rubrique 4.4), ou en présence d'autres facteurs de risque telsqu'association d'autres médicaments abaissant le seuil épileptogène oualcoolisme.

Fréquence indéterminée

· Syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4).

Affections gastro-intestinales
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses

· Sécheresse de la bouche, constipation voir iléus paralytique liés auxeffets anticholinergiques de la cyamémazine (voir rubrique 4.4).

Très rare et à doses plus élevées

· Entérocolite nécrosante potentiellement fatale liée aux effetsanticho­linergiques de la cyamémazine (voir rubrique 4.4).

Affections oculaires
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses

· Troubles de l’accommodation liés aux effets anticholinergiques de lacyamémazine.

Très rare et non dose-dépendants

· Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’œil, dus àl’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.

Affections du rein et des voies urinaires
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses

· Risque de rétention urinaire lié aux effets anticholinergiques de lacyamémazine.

Affections psychiatriques
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses

· Confusion liée aux effets anticholinergiques de la cyamémazine,in­différence, réactions anxieuses, variation de l'état thymique.

Affections endocriniennes
Fréquence indéterminée et à doses plus élevées

· Hyperprolactinémie.

Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquence indéterminée et à doses plus élevées

· Aménorrhée, galactorrhée, impuissance, frigidité, gynécomastie.

Très rare

· Priapisme.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquence indéterminée et à doses plus élevées

· Dysrégulation thermique.

Peu fréquent

· Œdème périphérique.

Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminée et à doses plus élevées

· Prise de poids, hyperglycémie, diabète, altération de la tolérance auglucose (voir rubrique 4.4).

Fréquence indéterminée

· Hyponatrémie, syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormoneanti-diurétique (SIADH).

Affections cardiaques
Rare et dose-dépendant

· Allongement de l’intervalle QT.

Très rare et dose-dépendant

· Torsades de pointes.

Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d'origine cardiaque ainsi quedes cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patientstraités par les neuroleptiques antipsychotiques à structurephénot­hiaziniques, butyrophénone ou benzamide (voir rubrique 4.4).

Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très rares et non dose-dépendants

· Réactions cutanées allergiques, photosensibili­sation.

Fréquence indéterminée

· Réactions d’hypersensibilité dont le syndrome de DRESS (syndromed’hy­persensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômessysté­miques) (voir rubrique 4.4).

Investigations
Fréquence indéterminée

· Positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateuxcli­nique.

Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée

· Possibilité d'ictère cholestatique et rares cas d'atteinte hépatique,prin­cipalement de type cholestatique, cytolytique ou mixte.

Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Fréquence indéterminée

· Syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique 4.6).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Syndrome parkinsonien gravissime, coma.

Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue(risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'àrétablis­sement du patient (voir rubrique 4.4).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antipsychotique, code ATC : N05AA06.

Les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétésanti­dopaminergiqu­es auxquelles sont imputés :

· L'effet antipsychotique recherché en thérapeutique.

· Les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies,hy­perprolactiné­mie).

Dans le cas de la cyamémazine, cette activité antidopaminergique estd'importance moyenne: l'activité antipsychotique est faible; les effetsextrapy­ramidaux sont très modérés.

La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (àl'origine d'une sédation, en général recherchée en clinique),adré­nolytiques et anticholinergiques marquées.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le temps de demi-vie plasmatique de la cyamémazine est de 10 heures.

L'élimination de la cyamémazine et de ses deux principaux métabolites(dérivés déméthylé et surtout sulfoxyde) se fait par voie urinaire pendant72 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Acide tartrique, acide citrique monohydraté, acide ascorbique, glycérol,disulfite de sodium, alcool éthylique à 95 pour cent (v/v),parahydro­xybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, saccharose,essence d'orange douce déterpénée, eau purifiée.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture : 2 ans.

Après ouverture du flacon : 1 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C, dans l’emballaged’o­rigine, à l'abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30, 100 ou 250 ml en flacon (verre brun) avec seringue doseuse.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANOFI-AVENTIS FRANCE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 313 032 9 9 : 30 ml en flacon (verre brun) avec seringuedoseuse.

· 34009 554 738 7 9 : 100 ml en flacon (verre brun) avec seringuedoseuse.

· 34009 550 474 5 2 : 250 ml en flacon (verre brun) avec seringuedoseuse.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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