Résumé des caractéristiques - TERGYNAN, comprimé vaginal
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
TERGYNAN, comprimé vaginal
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Métronidazole.......................................................................................................................500 mg
Sulfate denéomycine........................................................................................................65 000 UI
Nystatine.........................................................................................................................100 000 UI
Pour un comprimé vaginal.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé vaginal.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement local des vaginites à germes sensibles et des vaginites nonspécifiques.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
RESERVE A L’ADULTE
PosologieVoie vaginale.
Un comprimé vaginal 1 à 2 fois par jour pendant 10 jours consécutifs,en association avec un traitement par voie orale si nécessaire.
Un traitement par le métronidazole ne doit pas être prescrit pendant plusde 10 jours et ne doit pas être répété plus de 2 à 3 fois par an.
Population pédiatrique
Sans objet.
Mode d’administrationAprès un lavage complet des mains, mouiller le comprimé en le trempant dansl’eau pendant 2 à 3 secondes. Afin de bien se dissoudre au niveau vaginal,le comprimé nécessite un minimum d’hydratation au niveau local. En cas desécheresse vaginale, il est possible que le comprimé ne se désagrège pascomplètement.
Après humidification, le comprimé doit être introduit profondément dansle vagin, de préférence en position allongée. La façon la plus facile deprocéder est de vous allonger sur le dos, les genoux repliés et écartés.
Rester ensuite allongée pendant un quart d’heure environ.
Conseils pratiques :
Toilette avec un savon à pH neutre ou alcalin.
Le traitement s’accompagnera de conseils d’hygiène (port desous-vêtements en coton, éviter les douches vaginales, le port de tamponinterne pendant le traitement…) et dans la mesure du possible, de lasuppression des facteurs favorisants.
Ne pas interrompre le traitement pendant les règles.
Il est impératif de traiter simultanément le partenaire, qu’il présenteou non des signes cliniques.
4.3. Contre-indications
Ce médicament est contre-indiqué en cas d’hypersensibilité à l’un desconstituants.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Population pédiatriqueSans objet.
Mises en garde spécialesLiées au métronidazole :
· Un traitement par le métronidazole ne doit pas être prescrit pendantplus de 10 jours et ne doit pas être répété plus de 2 à 3 foispar an.
· Interrompre le traitement en cas d’intolérance locale ou de réactionallergique ou si des signes tels que vertiges, confusion mentale, ataxieapparaissent.
· Tenir compte du risque d’aggravation de l’état neurologique chez lesmalades atteints d’affections neurologiques centrales et périphériquessévères, chroniques ou évolutives.
· Il est préférable de modérer la prise de boissons alcoolisées durantle traitement (effet antabuse).
Liée à la néomycine :
La sensibilisation par voie locale aux antibiotiques peut compromettrel’utilisation ultérieure par voie générale du même antibiotique oud’antibiotiques apparentés.
Précautions d’emploiLiées au métronidazole :
· Contrôler la formule leucocytaire en cas d’antécédents de troubleshématologiques, de traitement à forte dose et/ou de traitementprolongé ;
· Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussementpositiver un test de Nelson.
Liée à la néomycine :
La durée du traitement doit être limitée en raison du risque de sélectionde germes résistants et de surinfection par ces germes.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations déconseillées+ Spermicides
Tout traitement local vaginal est susceptible d’inactiver une contraceptionlocale spermicide.
+ Alcool (boisson ou excipient)
Effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissements, tachycardie).
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del’alcool. Tenir compte de l’élimination complète des médicaments en seréférant à leur demi-vie avant la reprise de boissons alcoolisées ou dumédicament contenant de l’alcool.
+ Disulfirame
Risque d’épisodes de psychose aiguë ou d’état confusionnel,réversibles à l’arrêt de l’association.
+ Busulfan
Avec le busulfan à forte doses: doublement des concentrations de busulfanpar le métronidazole.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentationde son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie demétronidazole pendant le traitement par l’inducteur et aprèsson arrêt.
+ Lithium
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques, avecsignes de surdosage en lithium.
Surveillance stricte de la lithémie et adaptation éventuelle de laposologie du lithium.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentationde son métabolisme hépatique par la rifampicine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie demétronidazole pendant le traitement par la rifampicine et aprèsson arrêt.
Associations à prendre en compte+ 5-fluorouracile (et, par extrapolation, autres fluoropyrimidines)
Augmentation de la toxicité du fluorouracile par diminution de saclairance.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseCompte tenu de la présence dans cette spécialité d’un aminoside, lanéomycine, à l’origine d’un risque ototoxique, et de l’éventualitéd’un passage systémique, l’utilisation de ce médicament chez la femmeenceinte est déconseillée.
AllaitementEn l’absence de données sur le passage de ce médicament dans le laitmaternel, l’utilisation de ce médicament est à éviter.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules etles utilisateurs de machines, sur les risques de vertiges attachés àl’emploi de ce médicament.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables suivants peuvent être observés :
Rarement :
· des troubles digestifs bénins : nausées, goût métallique dans labouche, anorexie, crampes épigastriques, vomissements, diarrhées.
Très rarement :
· des signes cutanéomuqueux : allergie (urticaire, prurit), boufféesvasomotrices, glossite avec sensation de sécheresse de la bouche ;
· des signes neurologiques : céphalées, vertiges ;
· des cas réversibles de pancréatite.
A forte posologie et/ou en cas de traitement prolongé :
· des leucopénies modérées, réversibles à l’arrêt ;
· des neuropathies sensitives périphériques qui ont toujours régressé àl’arrêt du traitement.
Par ailleurs, une coloration brun-rougeâtre des urines peut être observée,due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme duproduit.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.ansm.sante.fr“>www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Population pédiatriqueSans objet.
Aucun cas de surdosage n’a été rapporté avec Tergynan, comprimévaginal. Cependant, avec d’autres spécialités à base de métronidazole, descas d'administration d'une dose unique jusqu'à 12 g (par voie orale) ont étérapportés. Les symptômes se manifestent par des vomissements, ataxie etlégère désorientation.
Par ailleurs, à forte posologie et/ou en cas de traitementprolongé :
Des leucopénies modérées, des neuropathies sensitives périphériques ontété rapportées régressant à l’arrêt du traitement.
En cas de surdosage massif aigu, le traitement sera symptomatique car iln’existe pas d'antidote au métronidazole.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTI-INFECTIEUX ET ANTISEPTIQUES A USAGEGYNECOLOGIQUE. , code ATC : G01AA51.
Le métronidazole est un anti-infectieux de la famille desnitro-imidazolés.
La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.
La nystatine est un antifongique de la famille des polyènes essentiellementactif sur le genre Candida.
SPECTRE D’ACTIVITE ANTIMICROBIENNE
· METRONIDAZOLE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S £ 4 mg/let R > 4 mg/l.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienneà cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPECES SENSIBLES Aérobies à Gram négatif Helicobacter pylori Anaérobies Bacteroides fragilis Bifidobacterium Bilophila Clostridium Clostridium difficile Clostridium perfringens Eubacterium Fusobacterium Peptostreptococcus Porphyromonas Prevotella Veillonella | 30% 60–70% 20–30% |
ESPECES RESISTANTES Aérobies à Gram positif Actinomyces Anaérobies Mobiluncus Propionibacterium acnes | |
ACTIVITE ANTIPARASITAIRE Entamoeba histolytica Giardia intestinalis Trichomonas vaginalis |
· NEOMYCINE
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienneà cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPECES SENSIBLES Aérobies à Gram positif Corynebacterium Listeria monocytogenes Staphylococcus méti-S Aérobies à Gram négatif Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) Branhamella catarrhalis Campylobacter Citrobacter freundii Citrobacter koseri Enterobacter aerogenes Enterobacter cloacae Escherichia coli Haemophilus influenzae Klebsiella Morganella morganii Proteus mirabilis Proteus vulgaris Providencia rettgeri Salmonella Serratia Shigella Yersinia | 50–75% 20–25% ? 10–20% 15–25% 25–35% 10–15% 10–20% 20–50% ? ? ? ? ? ? |
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) Aérobies à Gram négatif Pasteurella | |
ESPECES RESISTANTES Aérobies à Gram positif Entérocoques Nocardia asteroides Staphylococcus méti-R* Streptococcus Aérobies à Gram négatif Alcaligenes denitrificans Burkholderia Flavobacterium sp. Providencia stuartii Pseudomonas aeruginosa Stenotrophomonas maltophilia Anaérobies Bactéries anaérobies strictes Autres Chlamydia Mycoplasmes Rickettsies |
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50%de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiquesd’antibiotique appartenant à la famille des aminosides. Avec lesprésentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sonttrès supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudesdemeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditionsphysico-chimiques locales qui peuvent modifier l’activité de l’antibiotiqueet sur la stabilité du produit in situ.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Pour le métronidazoleAprès administration par voie vaginale, le passage systémique estfaible.
La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
La liaison aux protéines plasmatiques est faible, inférieure à 20%.
La diffusion est rapide et importante dans les poumons, les reins, le foie,la bile, le LCR, la peau, la salive, les sécrétions vaginales. Il traverse labarrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Le métabolisme est essentiellement hépatique : deux métabolites oxydésnon conjugués actifs (activité de 5 à 30%) sont formés.
L’excrétion est principalement urinaire : le métronidazole et lesmétabolites oxydés, excrétés dans les urines, représentent environ 35 à65% de la dose absorbée.
5.3. Données de sécurité préclinique
Compte-tenu de résultats positifs dans des tests de mutagénèse, y comprissur cellules eucaryotes et de résultats divergents dans des études decancérogénèse chez le rongeur après administration orale, il convient delimiter la durée de traitement à 10 jours et de ne pas répéter letraitement plus de 2 à 3 fois par an.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Amidon de blé, carboxyméthylamidon sodique (type A), talc, cellulosemicrocristalline.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Film thermosoudé (Papier Kraft/PE basse densité/Aluminium) de10 comprimés vaginaux.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
BOUCHARA-RECORDATI
IMMEUBLE LE WILSON
70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE
92 800 PUTEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 341 525 6 6 : 10 comprimés vaginaux sous film thermosoudé(Papier Kraft/PE basse densité/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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