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TEVETEN 300 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - TEVETEN 300 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

TEVETEN 300 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Mésilated’épro­sartan.......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....367,91 mg

quantité correspondant à éprosartanbase­.............­.............­.............­.............­.............­........300,00 mg

Pour un comprimé pelliculé

Excipient à effet notoire :

Chaque comprimé contient 21,6 mg de lactose (sous forme de lactosemonhydraté)

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement de l’hypertension artérielle essentielle.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie usuelle recommandée est de 600 mg par jour, répartie en deuxprises, matin et soir.

L’effet antihypertenseur atteint son maximum après 2 à 3 semaines detraitement.

L’éprosartan peut être utilisé seul ou en association avec d’autresantihy­pertenseurs (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1). L’association, enparticulier d’un diurétique thiazidique comme l’hydrochlorot­hiazide oud’un inhibiteur calcique tel que la nifédipine à libération prolongée, amontré un effet additif avec l’éprosartan.

Population pédiatrique

L’efficacité et la sécurité d’emploi de TEVETEN n’ayant pas étéétablies chez l’enfant, son utilisation n’est pas recommandée.

Utilisation chez les sujets âgés, les insuffisants rénaux

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les sujets âgés ou encas d’insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine≥ 30 ml/min).

Chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée à sévère(clairance de la créatinine < 60 ml/min), la posologie journalière ne doitpas dépasser 600 mg.

Mode d’administration

TEVETEN peut être administré pendant ou en dehors des repas.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :

· hypersensibilité connue à la substance active ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1,

· insuffisance hépatique,

· 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques4.4 et 4­.6),

· l’association de TEVETEN à des médicaments contenant de l’aliskirenest contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou uneinsuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] <60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Ce médicament EST GENERALEMENT DECONSEILLE en cas :

· de sténose bilatérale rénale ou sténose artérielle sur reinfonctionne­llement unique ; comme pour les autres médicaments inhibant lesystème rénine-angiotensine, l’éprosartan risque d’entraîner uneélévation de l’urée sanguine et de la créatinine plasmatique ; cecisurvient notamment en cas d’association avec les diurétiques,

· d’association avec les diurétiques hyperkaliémiants, les sels depotassium et le lithium (voir rubrique 4.5).

Insuffisance rénale

Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée(clairance de la créatinine > 30 ml/min), un contrôle périodique dupotassium et de la créatinine est recommandé (voir également paragrapheHyper­kaliémie).

Il est recommandé d’utiliser TEVETEN avec prudence chez les patients ayantune clairance de la créatinine < 30 ml/min ou chez les patients sousdialyse.

Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme deconversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie etd’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance­rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’associationd’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques4.5 et 5­.1).

Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolumentnéces­saire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’unspécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale,de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA IIne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathiedi­abétique.

Patients à risque d’insuffisance rénale

Lors du traitement par un inhibiteur de l’enzyme de conversion del’angiotensine (IEC), certains patients dont la fonction rénale dépend dumaintien de l’activité intrinsèque du systèmerénine-angiotensine-aldostérone (par exemple : patients présentant uneinsuffisance cardiaque sévère (de classe IV NYHA), une sténose bilatéraledes artères rénales ou une sténose artérielle rénale sur rein unique) ontun risque de développer une oligurie et/ou une hyperazotémie progressive, etrarement une insuffisance rénale aiguë. Ces évènements se produisent avecune probabilité plus importante chez les patients traités simultanément parun diurétique. L’expérience clinique avec les antagonistes des récepteursde l’angiotensine II comme l’éprosartan, n’est pas suffisante pourdéterminer s’il existe un risque similaire d’altération de la fonctionrénale chez ces patients à risque. Chez les patients insuffisants rénaux, lafonction rénale doit être évaluée avant de débuter un traitement paréprosartan et à intervalles réguliers pendant le traitement. En casd’altération de la fonction rénale durant le traitement par éprosartan,celui-ci devra être réévalué.

Insuffisance cardiaque

En cas d’insuffisance cardiaque congestive avec ou sans insuffisancerénale il existe, comme pour les autres médicaments antagonisant le systèmerénine-angiotensine, un risque d’hypotension artérielle brutale etd’insuffisance rénale parfois aiguë.

Une attention particulière devra être apportée quand le traitement estadministré à des patients ayant une cardiopathie ischémique ou une maladiecérébro­vasculaire chez lesquels une diminution excessive de la pressionartérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accidentvasculaire cérébral.

Maladie coronarienne

A ce jour, l’expérience chez les patients atteints de maladiecoronarienne est limitée.

Déplétion sodée et/ou volémique

Comme avec d’autres médicaments inhibant le système rénine-angiotensine,une hypotension symptomatique peut apparaître après l’instauration dutraitement chez des patients présentant une déplétion sodée et/ou volémiqueimpor­tante, par exemple chez les patients recevant des doses élevées dediurétiques. C’est pourquoi, il convient de corriger cette déplétion sodéeet/ou volémique en arrêtant le diurétique 3 jours avant de débuter letraitement par éprosartan.

Lors d’hypotension, placer le patient en position couchée et perfuser aubesoin du soluté physiologique en I.V. Le traitement peut être repris, unefois la pression artérielle stabilisée.

Hyperaldostéronisme primaire

Il n’est pas recommandé de traiter avec TEVETEN des patients atteintsd’hype­raldostéronis­me primaire.

Sténose aortique ou sténose de la valve mitrale/cardi­omyopathiehyper­trophique

Comme pour les autres vasodilatateurs, il est recommandé d’utiliserTEVETEN avec prudence chez les patients ayant une sténose valvulaire aortiqueou mitrale ou une cardiomyopathie hypertrophique.

Transplantation rénale

L’utilisation d’éprosartan chez des patients ayant subi unetransplantation rénale récente n’a pas été étudiée.

Hyperkaliémie :

Une hyperkaliémie peut se produire lors d’un traitement par d’autresmédicaments affectant le système rénine-angiotensine-aldostérone, notammenten cas d’insuffisance rénale et/ou cardiaque. Un contrôle rapproché dupotassium sérique chez les patients à risque est recommandé.

Les principaux facteurs de risque d’hyperkaliémie à prendre enconsidération sont :

· diabète, altération de la fonction rénale, âge (> 70 ans) ;

· association avec un ou plusieurs autres médicaments bloquant le systèmerénine-angiotensine-aldostérone et/ou d’autres médicamentshy­perkaliémiants et/ou des suppléments potassiques. Certains médicaments ouclasses thérapeutiques sont en effet susceptibles de favoriser la survenued’une hyperkaliémie : sels de potassium, diurétiques hyperkaliémian­ts,inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), antagonistes de l’angiotensineII (ARA II), anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris inhibiteurssé­lectifs de la COX 2), héparines (de bas poids moléculaires ou nonfractionnées), immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, letriméthoprime ;

· événements intercurrents, en particulier : déshydratation,dé­compensation cardiaque aiguë, acidose métabolique, altération de lafonction rénale, altération importante et soudaine de l’état général (parexemple lors de maladies infectieuses), souffrance et lyse cellulaire (parexemple : ischémie aiguë d’un membre, rhabdomyolyse, traumatismesé­tendus).

Autres mises en garde et précautions

Comme avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, l’éprosartan et lesautres antagonistes des récepteurs de l'angiotensine semblent être moinsefficaces pour diminuer la pression artérielle chez les patients noirs que chezles autres patients, probablement en raison d'une prévalence plus élevée desconcentrations en rénine basse dans la population noire hypertendue.

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Grossesse

Les ARAII ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moinsque le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il estrecommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes quienvisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécuritéétabli pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitementpar ARAII doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitementalter­natif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage dusystème rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation­concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes desrécepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à unefréquence plus élevée d’événements indésirables tels quel’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale(incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisationd’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3,4.4 et 5.1).

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, lesantagonistes de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens(y compris inhibiteurs sélectifs de la COX 2), les héparines (de bas poidsmoléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme laciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.

La survenue d’une hyperkaliémie peut dépendre de l’existence defacteurs de risque associés. Ce risque est majoré en cas d’association àdes médicaments suscités (voir rubrique 4.4, paragraphe Hyperkaliémie).

Aucune interaction, cliniquement significative, n’a été observée avecles médicaments suivants : digoxine, warfarine, glibenclamide ouranitidine.

Aucune interaction indésirable cliniquement pertinente n’a été observéelors de l’utilisation de l’éprosartan en association avec les diurétiquesthi­azidiques (par exemple l’hydrochlorot­hiazide) et les inhibiteurscal­ciques (par exemple la nifédipine à libération prolongée).

Par ailleurs, aucune interaction n’a été observée avec les médicamentsqui agissent sur les isoenzymes du cytochrome P450, comme le kétoconazole, lefluconazole.

D'autres antihypertenseurs peuvent majorer l'action antihypertensive del’éprosartan.

L’éprosartan n’inhibe pas, in vitro, les isoenzymes du cytochrome P450humain CYP1A, 2A6, 2C9/8, 2C19, 2D6, 2E et 3A.

Associations déconseillées

Diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, canrénoate de potassium,spi­ronolactone, éplérénone, triamtérène, seuls ou associés), potassium(sels de)

Hyperkaliémie (potentiellement létale), surtout lors d’une insuffisancerénale (addition des effets hyperkaliémiants).

Ne pas associer d’hyperkaliémiants à un antagoniste des récepteurs del’angiotensine II, sauf en cas d’hypokaliémie.

Lithium

Augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques(diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’usage d’unantagoniste des récepteurs de l’angiotensine II est indispensable,sur­veillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

AINS (voie générale), y compris les inhibiteurs sélectifs de cox-2 etacide acétylsalicylique (aspirine) ≥ 3 g/j

Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/oudéshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition desprostaglandines vasodilatatrices due aux AINS ou à l’aspirine). Par ailleurs,réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade ; surveiller lafonction rénale en début de traitement.

Baclofène

Majoration de l’effet antihypertenseur.

Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique del’antihyper­tenseur si nécessaire.

Diurétiques hypokaliémiants

Risque d’hypotension artérielle brutale et/ou d’insuffisance rénaleaiguë lors de l’instauration du traitement par un antagoniste des récepteursde l’angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée pré-existante.

Dans l’hypertension artérielle, lorsqu’un traitement diurétiquepréalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :

· soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement parl’antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II, et réintroduire undiurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement,

· soit administrer des doses initiales réduites d’antagoniste desrécepteurs de l’angiotensine II et augmenter progressivement laposologie.

Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans lespremières semaines du traitement par antagoniste des récepteurs del’angiotensi­ne II.

Associations à prendre en compte

Alpha-bloquants à visée urologique : alfuzosine, doxazosine, prasozine,tam­sulosine, térazosine

Majoration de l’effet antihypertenseur. Risque d’hypotensionor­thostatique majoré.

Amifostine

Majoration de l’effet antihypertenseur.

Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques

Effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majorés(effet additif).

Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) (sauf hydrocortisone­employée comme traitement substitutif dans la maladie d’Addison)

Diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’utilisation des ARAII est déconseillée pendant le 1er trimestre de lagrossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des ARAII est contre-indiquéeaux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque demalformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse nepermettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque demalformations congénitales ne peut être exclue. Il n’existe pas d’étudesépidé­miologiques disponibles concernant l’utilisation des ARAII au 1ertrimestre de la grossesse, cependant un risque similaire à celui des IECpourrait exister pour cette classe. A moins que le traitement par ARAII ne soitconsidéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes quienvisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour unmédicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En casde diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêtéimmédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

L’exposition aux ARAII au cours des 2ème et 3ème trimestres de lagrossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de lafonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) etune toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension,hy­perkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à partir du 2èmetrimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie fœtaleafin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne. Lesnouveau-nés de mère traitée par ARAII doivent être surveillés sur le plantensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Allaitement

En raison de l’absence d’information disponible sur l’utilisation deTEVETEN au cours de l’allaitement, TEVETEN est déconseillé. Il estpréférable d’utiliser d’autres traitements ayant un profil de sécuritébien établi pendant l’allaitement, particulièrement chez le nouveau-né oule prématuré.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L’effet de TEVETEN sur l’aptitude à conduire des véhicules ou àutiliser des machines n’a pas été étudié. Cependant, en se basant sur lespropriétés pharmacologiques de l’éprosartan, il est improbable que celui-cimodifie cette capacité. Les conducteurs de véhicules et les utilisateurs demachines doivent être avertis du risque de fatigue et de vertiges occasionnelslors d’un traitement antihypertenseur.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patientstraités par éprosartan sont des céphalées et des troubles gastro-intestinauxnon spécifiques, se produisant chez environ 11 % et 8% des patients,respec­tivement.

EFFETS INDESIRABLES RAPPORTES CHEZ LES PATIENTS TRAITES PAR EPROSARTAN DURANTLES ETUDES CLINIQUES (n = 2316).

Système organe / classe (MedDRA)

Très fréquents≥ 1/10

Fréquents≥1/100, <1/10

Peu fréquents≥1/1000, <1/100

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité*

Affections du système nerveux central

Céphalées*

Sensations vertigineuses*

Affections vasculaires

Hypotension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Rhinites

Affections gastro-intestinales

Troubles gastro-intestinaux non spécifiques (tels que nausées, diarrhée,vomis­sements)

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Réactions allergiques cutanées (telles rash, prurit)

Angioedème*

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie

*Ces effets ne sont pas apparus à une fréquence plus élevée que dans legroupe placebo

En plus des effets indésirables rapportés au cours des études cliniques,les effets indésirables suivants ont été rapportés spontanément depuis lacommercialisation de TEVETEN. Les données disponibles ne permettent pasd’estimer leur fréquence (inconnue).

Affections rénales et urinaires :

Fonction rénale altérée incluant une insuffisance rénale chez lespatients à risque (par exemple sténose des artères rénales).

Affections gastro-intestinales

Diarrhée aiguë.

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Arthralgie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les données concernant le surdosage chez l’homme sont limitées. Dans lescas individuels rapportés après commercialisation, des doses allant jusqu’à12 000 mg ont été ingérées.

En cas de surdosage, les manifestations cliniques attendues comprennent unehypotension, des nausées, des vertiges, une bradycardie ou une tachycardie. Cessymptômes régressent après correction de la volémie.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : MEDICAMENT AGISSANT SUR LE SYSTEMERENINE-ANGIOTENSINE/AN­TAGONISTE DE L’ANGIOTENSINE II, code ATC :C09CA02.

Mécanisme d’action

L’éprosartan est un inhibiteur des récepteurs de l’angiotensine II, unnon tétrazole non biphényle d’origine synthétique, actif par voie orale.L’angio­tensine II joue un rôle majeur dans la physiopathologie del’hypertension. L’angiotensine II se fixe de manière sélective aurécepteur AT1 dans de nombreux tissus (par exemple muscle lisse vasculaire,su­rrénales, reins, cœur) et produit des effets biologiques importants comme lavasoconstriction, la rétention de sodium et la libérationd’al­dostérone.

L’éprosartan antagonise l’effet de l’angiotensine II sur la pressionartérielle, le flux sanguin rénal, et la sécrétion d’aldostérone chez lesvolontaires sains. L’éprosartan ne compromet pas les mécanismesd’au­torégulation de la circulation rénale. Chez le volontaire sain de sexemasculin, il a été montré que l’éprosartan augmentait le flux sanguinrénal moyen.

L’éprosartan ne réduit pas la filtration glomérulaire des volontairessains de sexe masculin, ni celle des patients hypertendus, ni celle des patientsayant une insuffisance rénale plus ou moins sévère.

Le contrôle de la pression artérielle est maintenu de manière homogènesur une période de 24 heures. L’arrêt du traitement par l’éprosartann’en­traîne pas d’effet rebond de la pression artérielle.

TEVETEN a été étudié chez des patients ayant une hypertension artériellelégère, modérée et sévère.

Chez les patients hypertendus, la réduction de la pression artérielle n’aentraîné aucune modification de la fréquence cardiaque.

Le bénéfice éventuel du traitement par éprosartan sur la mortalité et lamorbidité cardiovasculaires n’est pas actuellement connu.

L’éprosartan n’affecte pas de manière significative l’élimination­d’acide urique dans les urines.

Comme les autres antagonistes de l’angiotensine II :

· l’éprosartan n’exerce aucun effet sur l’enzyme de conversion etn’entraîne aucune potentialisation de la bradykinine ou de lasubstance P,

· dans des études cliniques contrôlées comparant l’éprosartan à desinhibiteurs de l’enzyme de conversion, l’incidence de la toux a été plusfaible chez les patients traités par éprosartan. Dans une étudespécifiquement conçue pour comparer l’incidence de la toux chez les patientstraités par TEVETEN et par un inhibiteur de l’enzyme de conversion del’angiotensine, l’incidence de la toux sèche persistante chez les patientstraités par TEVETEN (1,5 %) était significativement inférieure (p<0,05)à celle des patients traités par l’inhibiteur de l’enzyme de conversion del’angiotensine (5,4 %).

L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme deconversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés(ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril GlobalEndpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy inDiabetes).

L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant desantécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale,ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles.L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques detype 2 et atteints de néphropathie diabétique.

En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidenced’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénaleset/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé uneaugmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/oud’hypotension.

Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, comptetenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patientsatteints de néphropathie diabétique.

L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascularand Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer lebénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou unARAII chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’uneinsuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cetteétude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation durisque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaireet les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans legroupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événementsindé­sirables et certains événements indésirables graves tels quel’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont étérapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupeplacebo.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La biodisponibilité absolue, après administration orale d’une doseunitaire de 300 mg d’éprosartan, est d’environ 13 % en raison d’uneabsorption orale limitée. Le pic de concentration plasmatique est atteint 1 à2 heures après une prise orale à jeun. Les concentrations plasmatiques sontproportion­nelles à la dose, pour les doses de 100 à 200 mg, mais nonproportionnelles pour les doses de 400 et 800 mg. La demi-vie d’élimination­terminale de l'éprosartan après administration orale est de 5 à9 heures.

L’éprosartan ne s’accumule pas de façon significative en casd’utilisation chronique.

Une prise simultanée d’éprosartan et de nourriture retarde sonabsorption, avec des modifications minimes (< 25 %) observées sur la Cmaxet l’ASC, qui sont sans conséquence clinique.

La liaison aux protéines plasmatiques est élevée (environ 98 %) etconstante sur l’intervalle de concentration correspondant aux dosesthérapeu­tiques. La liaison aux protéines plasmatiques n’est pas influencéepar le sexe, l’âge, un dysfonctionnement hépatique ou une insuffisancerénale légère à modérée, mais il a été montré qu’elle diminuait chezun petit nombre de patients atteints d’insuffisance rénale sévère.

Après administration intraveineuse d’éprosartan marqué au [14C], environ61 % de la radioactivité sont retrouvés dans les fèces et environ 37 % dansles urines. Après administration orale d’une dose d’éprosartan marqué au[14C], environ 90 % de la radioactivité sont retrouvés dans les fèces etenviron 7 % dans les urines.

Après administration orale et intraveineuse d’éprosartan marqué au [14C]chez l’homme, seul l’éprosartan est retrouvé dans le plasma etles fèces.

Dans les urines, 20 % de l’éprosartan sont excrétés sous forme d’unacyl-glucuronide, 80 % sous forme non modifiée.

Le volume de distribution de l’éprosartan est d’environ 13 litres. Laclairance plasmatique totale est d'environ 130 ml/min. L’éprosartan estéliminé par voies biliaire et rénale.

Les valeurs de l’ASC et de la Cmax augmentent chez les patients âgés (enmoyenne multipliées par deux).

Après administration d’une dose de 100 mg d’éprosartan, les valeurs del’ASC de l’éprosartan (mais pas la Cmax)) sont augmentées en moyenne de40 % chez les patients ayant une insuffisance hépatique.

Comparativement aux sujets ayant une fonction rénale normale, les valeursmoyennes de l’ASC et de la Cmax sont de près de 30 % supérieures chez lespatients atteints d’insuffisance rénale modérée (clairance de lacréatinine 30–59 ml/min.), de près de 50 % supérieures chez les patientsatteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine 5–29ml/min.) et de près de 60 % chez les patients sous dialyse.

Les propriétés pharmacocinétiques de l’éprosartan sont identiques chezl’homme et chez la femme.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon prégélatinisé,cros­carmellose sodique, stéarate de magnésium, OPADRY blanc OY-S-9603 (dioxydede titane, hypromellose 3 CP et 6 CP, macrogol 400, polysorbate 80).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

Pour les plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium) : 2 ans.

Pour les plaquettes (PVC opaque/ACLAR/A­luminium) : 3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

· 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium)

· 56 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium)

· 28 comprimés sous plaquettes (PVC opaque/Aclar/A­luminium)

· 56 comprimés sous plaquettes (PVC opaque/Aclar/A­luminium)

· 60 comprimés sous plaquettes (PVC opaque/Aclar/A­luminium)

· 168 comprimés sous plaquettes (PVC opaque/Aclar/A­luminium)

· 180 comprimés sous plaquettes (PVC opaque/Aclar/A­luminium)

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN MEDICAL SAS

40–44 RUE WASHINGTON

75008 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 345 988–0 ou 34009 345 988 0 7 : 28 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 345 989–7 ou 34009 345 989 7 5 : 56 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 356 353.1 ou 34009 356 353 1 0 : 28 comprimés sous plaquettes (PVCOpaque/Aclar/A­luminium)

· 356 354.8 ou 34009 356 354 8 8 : 56 comprimés sous plaquettes (PVCOpaque/Aclar/A­luminium)

· 371 490.6 ou 34009 371 490 6 8 : 60 comprimés sous plaquettes (PVCOpaque/Aclar/A­luminium)

· 372 060.5 ou 34009 372 060 5 1 : 168 comprimés sous plaquettes (PVCOpaque/Aclar/A­luminium)

· 371 491.2 ou 34009 371 491 2 9 : 180 comprimés sous plaquettes (PVCOpaque/Aclar/A­luminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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