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THERALENE 4 POUR CENT, solution buvable en gouttes - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - THERALENE 4 POUR CENT, solution buvable en gouttes

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

THERALENE 4 POUR CENT, solution buvable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Tartrated'ali­mémazine.....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...5 g

Quantité correspondante en alimémazineba­se...........­.............­.............­.............­.............­.............4 g

Pour 100 ml de solution buvable.

1 ml de solution = 40 mg d'alimémazine base.

Excipients à effet notoire : parahydroxybenzoate de propyle (E216),parahy­droxybenzoate de méthyle (E218), rouge cochenille (E124), solution desaccharose, éthanol (alcool).

Le titre alcoolique volumique est de 10,7% (V/V).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution buvable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Adulte : traitement des insomnies occasionnelles ou transitoires.

· Enfant pesant plus de 20 kg : traitement de courte durée et de deuxièmeintention des insomnies d'endormissement liées à un état d'hyperéveil(vi­gilance accrue liée à des manifestations anxieuses au coucher), aprèséchec des mesures comportementales seules.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

RESERVE A L'ADULTE ET L'ENFANT PESANT PLUS DE 20 KG.

Toujours utiliser la pipette doseuse jointe dans l'emballage

La pipette doseuse est graduée à 5 mg, 10 mg, 15 mg, 20 mgd'aliméma­zine base.

· Adulte : 5 à 20 mg d'alimémazine

· Enfant pesant plus de 20 kg : 0,25 à 0,5 mg d'alimémazine par kg depoids corporel, sans dépasser 10 mg. Les doses recommandées sont lessuivantes :

o Enfant pesant de 20 à 40 kg (de plus de 6 à environ 10 ans) : 5 mgpar jour.

o Enfant pesant de 40 à 50 kg (environ 10 à 15 ans) : 5 à 10 mgpar jour.

A prendre en 1 prise par jour le soir, 15 à 30 minutes avant lecoucher.

Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plusfaible et la dose maximale ne sera pas dépassée.

Le traitement doit être aussi bref que possible (2 à 5 jours). Sil’insomnie persiste au-delà de cette période, le traitement devra êtreréévalué.

Sujet âgé:

La posologie doit être diminuée chez le sujet âgé (voir rubrique4.4. Mises en garde)

Insuffisant rénal ou hépatique :

La posologie doit être diminuée. Néanmoins, en l'absence de donnée chezl'insuffisant rénal ou hépatique, il est préférable de ne pas utiliserl'ali­mémazine chez les insuffisants rénaux ou hépatiques.

Population pédiatrique :

THERALENE 4 POUR CENT, solution buvable est réservé aux adultes et auxenfants pesant plus de 20 kg.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Liées aux effets anticholinergiques :

· Antécédents personnels ou familiaux de glaucome aigu par fermeture del’angle iridocornéen,

· Troubles urétroprostatiques à risque de rétention urinaire

Autres :

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1

· Antécédents d'agranulocytose à d'autres phénothiazines.

· Antécédents de syndrome malin des neuroleptiques

· Maladie de Parkinson ou syndrome parkinsonien

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Insomnie

L’insomnie peut avoir des causes variées ne nécessitant pasobligatoirement la prise d’un médicament. La cause de l’insomnie doit sipossible être identifiée, et les éventuels facteurs sous-jacents traités. Lapersistance de l'insomnie après 5 jours de ce traitement peut indiquer unepathologie sous-jacente, et le traitement devra être réévalué.

Syndrome malin des neuroleptiques:

Des cas de syndrome malin des neuroleptiques ont été rapportés avecl'alimémazine. Le syndrome malin des neuroleptiques se caractérise par unehyperthermie, une rigidité musculaire, une instabilité du système nerveuxautonome, des troubles de la conscience et une augmentation de la créatinephospho­kinase (CPK) sanguine. Des signes supplémentaires peuvent inclure unemyoglobinurie témoignant d'une rhabdomyolyse et une insuffisance rénaleaiguë. Tous signes évocateurs d'un syndrome malin des neuroleptiques doiventfaire interrompre immédiatement le traitement par alimémazine. En casd’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement paralimémazine car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin desneuroleptiques. Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que pâleur,hypersu­dation, et instabilité artérielle, peuvent être des signes précocesannon­ciateurs précédant l'apparition de l'hyperthermie. Bien que le syndromemalin des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certainsfacteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou desatteintes organiques cérébrales.

Agranulocytose :

Des cas d'agranulocytose ont été décrits avec l'alimémazine­.L’apparition d’une fièvre, d’une angine ou d’une autre infection doitconduire à un examen médical et le contrôle de l’hémogramme. Le traitementpar alimémazine doit être immédiatement interrompu en cas de neutropénie ougranulopénie.

Sujets épileptiques ou à risque de convulsions:

Les phénotiazines ainsi que les terpènes présents dans cette spécialité(le­vomenthol) abaissent le seuil épileptogène. La prudence est requise et lasurveillance doit être renforcée chez les sujets épileptiques ou à risque deconvulsions.

Sujet âgés:

L'alimémazine est déconseillée chez les sujets âgés qui, du fait de leurplus grande sensibilité, présentent un risque accru d'hypotensionor­thostatique, de vertiges, de chutes, de sédation, d'effets extrapyramidaux etde dépression respiratoire.

En raison des propriétés anticholinergiques de l'alimémazine, la prudenceest également requise chez le sujet âgé en cas de constipation chronique(risque d'iléus paralytique), d’hypertrophie prostatique (risque derétention urinaire) ou de traitement par les anticholinesté­rasiques (risqued’état confusionnel).

Si l'alimémazine est utilisée malgré tout, la posologie doit êtrediminuée (voir rubrique 4.2.)

Diminution du péristaltisme intestinal :

Des cas d’obstruction intestinale ont été rapportés chez des patientstraités par anticholinergiques neuroleptiques. De rares cas de coliteischémique et de nécrose intestinale, d’évolution parfois fatale, ontégalement été rapportés. La majorité de ces patients étaient traités defaçon concomitante avec un ou plusieurs médicaments induisant une diminutionde la motilité intestinale (en particulier les médicaments ayant despropriétés anticholinergi­ques). L’apparition de douleurs abdominales avecvomissements et/ou diarrhée sous traitement doit attirer l’attention. Il estimpératif que la constipation soit reconnue et traitée activement. La survenued’un iléus/d'un syndrome occlusif intestinal nécessite une prise en chargeen urgence.

Effets dépresseurs du système nerveux central :

L’alimémazine, exerce un effet dépresseur central pouvant aggraver unsyndrome d’apnées du sommeil préexistant (augmentation du nombre et de ladurée des apnées).

L’action sédative de l'alimémazine peut être potentialisée parl’administration de tout autre dépresseur du système nerveux central (enparticulier l’alcool). La prise de boissons alcoolisées et de médicamentscon­tenant de l'alcool est fortement déconseillée pendant la durée dutraitement (voir rubrique 4.5).

Sujets polymédicamentés :

La prudence est requise chez les sujets polymédicamentés en raison durisque d'interactions médicamenteuses et de potentialisation des effetsindésirables (voir rubrique 4.5).

L’association à des médicaments inhibiteurs del’acétylcho­linestérase est à éviter, les inhibiteurs del’acétylcho­linestérase peuvent interférer avec l’activité desanticholiner­giques.

Troubles cardiovasculaires:

L'alimémazine doit être utilisée avec prudence chez les sujets présentantdes troubles cardio-vasculaires, en raison des effets tachycardisants ethypotenseurs des phénotiazines.

Des cas d'augmentation de l'intervalle QT ont été rapportés avecl'alimémazine le plus souvent en association à d'autres médicamentssus­ceptibles d'augmenter le QT. La prudence est requise chez les patientsprésentant des antécédents personnels ou familiaux de QT et en casd'utilisation concomitante de médicaments susceptibles d'allongerl'in­tervalle QT.

Photosensibili­sation :

Compte-tenu de l'effet photosensibilisant des phénothiazines, il estrecommandé de ne pas s'exposer au soleil pendant le traitement.

Insuffisance hépatique ou rénale:

L'élimination de l'alimémazine est diminuée en cas d'insuffisanceshé­patique et/ou rénale sévères. Il est préférable de ne pas administrerl'a­limémazine chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques en raisondu risque d'accumulation. Si un traitement est entrepris malgré tout, les dosesdevront être diminuées.

Population pédiatrique

Les phénothiazines ont été considérées comme des facteurs de risquepotentiels dans la survenue de mort subite du nourrisson. L'alimémazine ne doitpas être utilisée chez l'enfant de moins de 2 ans.

Surdosage

Des cas de surdosage pouvant conduire au décès ont été rapportés.

Abus

Des cas d’abus ont été rapportés en particulier chez des patients ayantdes antécédents de troubles psychiatriques ou d’addiction

Liées aux excipients à effet notoire

Ce médicament contient un agent azoïque, le rouge cochenille (E124), duparahydroxy­benzoate de propyle (E216), du parahydroxybenzoate de méthyle(E218), qui peuvent provoquer des réactions allergiques.

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.

Ce médicament contient de faibles quantités d'éthanol (alcool),infé­rieures à 100 mg par dose.

Cette spécialité contient des dérivés terpéniques (menthol) qui à dosesexcessives peuvent entraîner des accidents neurologiques à type de convulsionschez le nourrisson et chez l'enfant.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Association aux médicaments connus pour allonger l'intervalle QT

La prudence est requise lorsque l'alimémazine est prescrite en associationavec des médicaments susceptibles d'allonger l’intervalle QT, tels que lesantiarythmiques (ex: quinidine, disopyramide, procaïnamide, propafénone,a­miodarone, sotalol), les antidépresseurs tricycliques (amitriptyline), lesantidépresseurs tétracycliques (maprotiline), certains antihistaminiques, lesantipsycho­tiques, certains antipaludiques (quinine et méfloquine), et lesmédicaments entraînant des troubles électrolytiques (hypokaliémie,hy­pomagnésémie), une bradycardie. Risque d'augmentation del'intervalle QT.

Associations déconseillées

+ ALCOOL

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antihistamini­ques.L'altéra­tion de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhiculeset l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boisson alcoolisées et d'autres médicaments contenant del'alcool.

+ AUTRES MEDICAMENTS SEDATIFS

Majoration de la dépression centrale.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l'utilisation de machines.

Associations liées à présence d'alcool (moins de 100mg par dose)

+ Médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool (disulfirame,cé­famandole, céfopérazone, latamoxef (antibactériens-céphalosporines),chlo­ramphénicol (antibactérien-phénicolé), chlorpropamide, glibenclamide,gli­pizide, tolbutamide (antidiabétiques-sulfamides hypoglycémian­ts),griséoful­vine (antifongique), nitro-5-imidazolés (métronidazole, ornidazole,sec­nidazole, tinidazole), kétoconazole, procarbazine (cytostatique)).

Effet antabuse : chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie.

Eviter la prise de boisson alcoolisées et d'autres médicaments contenant del'alcool. Tenir compte de l’élimination complète des médicaments en seréférant à leur demi-vie avant la reprise de boissons alcoolisées ou dumédicament contenant de l’alcool.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ LITHIUM

Risque d’apparition de signes neuropsychiques évocateurs d’un syndromemalin des neuroleptiques ou d’une intoxication au lithium.

Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en débutd'association.

+ TOPIQUES GASTRO-INTESTINAUX, ANTIACIDES ET ADSORBANTS

Diminution de l'absorption de l’alimémazine. Prendre les topiques ouantiacides, adsorbants à distance de l’alimémazine (plus de 2 heures, sipossible).

Associations à prendre en compte

+ AUTRES MEDICAMENTS SEDATIFS, HYPNOTIQUES, OU DEPRESSEURS DU SYSTEME NERVEUXCENTRAL (certains antidépresseurs sedatifs : amitriptyline, doxepine,mian­serine, mirtazapine, trimipramine barbituriques, benzodiazepines etapparentes tels que zolpidem ou zopiclone, autres anxiolytiques,an­tihypertenseurs centraux, hypnotiques, dérivés morphiniques (analgésiques,an­titussifs, traitements de substitution), autres antihistamiques sédatifs,neuro­leptiques, baclofène, thalidomide)

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ ATROPINE ET AUTRES SUBSTANCES ANTICHOLINERGIQUES (antidepresse­ursimipramini­ques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiqu­esatropiniques, disopyramide, neuroleptiques phenothiaziniques, antihistaminiquesH1 atropiniques, clozapine)

Addition des effets indésirables anticholinergiques à type de rétentionurinaire, constipation, sécheresse de la bouche.

+ DAPOXÉTINE

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertigesou de syncopes.

+ MÉDICAMENTS ABAISSANT LA PRESSION ARTÉRIELLE

Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique

+ AUTRES MÉDICAMENTS ABAISSANT LE SEUIL ÉPILEPTOGÈNE (antidépresse­urs(imipramini­ques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine),ne­uroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), méfloquine, chloroquine,flu­oroquinolones, bupropion, tramadol)

Risque accru de convulsions.

+ BÊTA-BLOQUANTS DANS L'INSUFFISANCE CARDIAQUE

Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effetadditif).

+ ORLISTAT

Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant parOrlistat.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Compte tenu des données disponibles, il est préférable par mesure deprudence d'éviter d'utiliser l'alimémazine au cours de la grossesse quel qu'ensoit le terme.

En effet, les données animales sont insuffisantes pour conclure et lesdonnées cliniques sont rassurantes, mais encore limitées.

En cas de traitement en fin de grossesse, tenir compte des propriétésanticho­linergiques et sédatives de cette molécule pour la surveillance dunouveau-né.

Allaitement

Le passage de l'alimémazine dans le lait maternel n'est pas connu. Comptetenu des possibilités de sédation ou d'excitation paradoxale du nouveau-né,et plus encore des risques d'apnée du sommeil évoqués avec lesphénothiazines, ce médicament est déconseillé en cas d'allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi dece médicament, surtout en début de traitement.

Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou demédicaments contenant de l'alcool.

Débuter le traitement le soir.

4.8. Effets indésirables

Les caractéristiques pharmacologiques de l'alimémazine sont celles desphénothiazines, à l'origine d'effets indésirables. L'intensité et lafréquence de survenue des effets indésirables sont majorés chez le sujetâgé et l'enfant.

· Affections cardiaques :

o palpitations,

o bradycardie, tachycardie

o troubles du rythme

o allongement de l'intervalle QT (pouvant potentiellement entrainer unetorsade de pointe)

· Affections vasculaire :

o hypotension orthostatique

· Affections gastro-intestinales:

o constipation, diminution du péristaltisme intestinal avec possibilité decolite ischémique et de nécrose intestinale (voir rubrique 4.4.)

· Affections hématologiques et du système lymphatique:

o leucopénie, neutropénie, agranulocytose rare (voir rubrique 4.4)

o thrombocytopénie

o anémie hémolytique

· Affections hépatobiliaires:

o ictère cholestatique, hépatite à prédominance cholestatique

· Affections oculaires:

o troubles de l'accommodation

o mydriase

o syndrome de l'iris hypotonique

o glaucome aigu

o dépôts brunâtres dans les segments antérieurs de l’œil, dus àl’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision

· Affections des organes de reproduction et du sein:

o hyperprolac­tinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie

o troubles de l’éjaculation et de l’érection

· Affections de la peau et du tissu sous-cutané:

o photosensibi­lisation

o réactions cutanées allergiques : érythème, eczéma, prurit, purpura,urticaire éventuellemen­t géante

· Affections du rein et des voies urinaires:

o rétention urinaire

· Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales:

o hyperviscosité des sécrétions bronchiques

· Affections du système immunitaire:

o réactions allergiques systémiques, choc anaphylactique, plus rarementœdème de Quincke

· Affections psychiatriques:

o indifférence, réactions anxieuses, troubles de l'humeur

o état confusionnel (plus fréquent chez le sujet âgé)

o hallucinations

o excitation, nervosité, insomnie

· Affections du système nerveux:

o troubles de l'équilibre, vertiges

o baisse de la mémoire ou de la concentration

o sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement

o incoordination motrice, tremblements (plus fréquent chez lesujet âgé)

o de rares cas de crises convulsives, principalement en casd’antécédents d’épilepsie ou en présence d’autres facteurs de risque,tels que l’association à d’autres médicaments abaissant le seuilépileptogène, ou la prise d'alcool (voir rubrique 4.4).

o syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4.)

o trouble de la thermorégulation (pouvant être annonciateur d'un syndromemalin des neuroleptiques – voir rubrique 4.4.)

o dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres,trismus)

o dyskinésies tardives, survenant surtout lors de cures prolongées. Cesdyskinésies tardives surviennent parfois à l’arrêt du neuroleptique etdisparaissent lors de sa réintroduction ou à l’augmentation de la posologie.Les antiparkinsoniens sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.

o syndrome extrapyramidal : akinétique, avec ou sans hypertonie

o akathisie

o syndrome des jambes sans repos

· Troubles généraux et anomalies au site d'administration:

o sécheresse des muqueuses

· Troubles du métabolisme et de la nutrition:

o hyperglycémie, altération de la tolérance au glucose, trouble de laglycorégulation (incluant l'hypoglycémie)

o prise de poids, augmentation de l'appétit

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les signes et symptômes d'un surdosage en alimémazine résultent d'uneexacerbation de ses effets pharmacologiques. Ils incluent : dépressionres­piratoire, troubles tensionnels, convulsions (surtout chez l'enfant),troubles de la conscience, coma. Des cas d'allongement de l'intervalle QT ontété rapportés lors de surdosage en alimémazine.

Un traitement symptomatique et des mesures de réanimation adaptées serontinstitués en milieu hospitalier.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique :

ANTIHISTAMINIQUE A USAGE SYSTEMIQUE, code ATC : R06AD01.

Effets pharmacodynamiques

L’alimémazine est une phénothiazine à chaîne latérale aliphatique.

L'alimémazine possède des propriétés :

· neuroleptiques et sédatives aux doses usuelles,

· antihistaminiques H1,

· antidopaminergiques

· anticholinergiques (atropiniques) centrales et périphériques

· adrénolytiques (risque d'hypotension orthostatique).

Ces activités sont à l'origine des effets indésirables (voir rubrique 4.8)et elles sont exacerbées en cas de surdosage et chez les sujetspolymédi­camentés chez qui le risque d'interactions médicamenteuse­sest accru.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Les données de pharmacocinétique avec l'alimémazine font défaut.

Les effets centraux de l'alimémazine témoignent du passage de la barrièrehemato-méningée de l'alimémazine.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseigné.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Parahydroxybenzoate de propyle (E216), parahydroxybenzoate de méthyle(E218), lévomenthol, rouge cochenille A (E 124), arôme framboise, cyclamate desodium, solution de saccharose, alcool éthylique à 96,5°, glycérol, acidecitrique monohydraté, eau purifiée.

Composition de l'arôme framboise : alcoolat de framboise, éthanol à96 pour cent, eau distillée, jus concentré de mûre, préparationsa­romatisantes (oléorésine de vanille, essence de rose, de violette etd'iris).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à l'abri de la lumière et à une température inférieureà 25°C.

Dans les conditions normales d’utilisation et de conservation le flaconpeut être conservé pendant toute la durée du traitement en utilisationqu­otidienne et selon la posologie recommandée.

Durée de conservation après ouverture : 7 mois.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en verre brun de 30 ml ou 100 ml muni d'une capsule en plastiquetype Vistop + pipette-doseuse (polyéthylène/po­lystyrène).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Instruction pour la prise de ce médicament

Ce médicament s’administre à l’aide d’une pipette doseuse pouradministration orale fournie avec le flacon dans la boîte. L’usage de cettepipette doseuse est strictement réservé à l’administration orale deThéralène 4 pour cent, solution buvable. La pipette-doseuse doit être tenueverticalement.

·

· Utiliser la pipette doseuse

·

· Plonger la seringue graduée dans le flacon

· Tirer sur le piston pour aspirer la solution buvable jusqu’au traitcorrespondant à la posologie (en mg)

Après chaque utilisation, refermer le flacon de la solution buvable, bienrincer la pipette doseuse avec de l’eau et la sécher. Puis rangerimmédiatement la pipette doseuse dans sa boîte dans un endroit inaccessibleaux enfants. Ne jamais séparer la pipette doseuse des autres éléments deconditionnement du médicament (flacon, boîte, notice).

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur. Une fois le traitement terminé, rapportez àvotre pharmacien toutes les boîtes entamées y compris la pipette doseuse ainsique le flacon pour une destruction correcte et appropriée de cemédicament.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRE X.O

170 BUREAUX DE LA COLLINE

92213 SAINT-CLOUD CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 310 530 8 8 : Flacon de 30 ml (verre brun) + pipette-doseuse(polyét­hylène/polystyrène)

· 34009 554 740 1 2 : Flacon de 100 ml (verre brun) + pipette-doseuse(polyét­hylène/polystyrène)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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