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THYROZOL 20 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - THYROZOL 20 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

THYROZOL 20 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Thiamazole...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....20 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Excipients à effet notoire : contient 185 mg de lactose par comprimé, voirrubrique 4.4.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

Comprimé pelliculé rond, biconvexe, brun, avec un sillon de sécabilité dechaque côté.

Le comprimé peut être divisé en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement de l’hyperthyroïdie, notamment :

· traitement conservateur (médical) de l’hyperthyroïdie, en particulieren l’absence de goitre ou en cas de goitre de petite taille,

· préparation à la chirurgie pour toutes les formesd’hyper­thyroïdie,

· préparation du traitement à l’iode radioactif, en particulier chez lespatients atteints d’hyperthyroïdi­e grave,

· traitement intermédiaire après un traitement à l’iode radioactif,

· traitement prophylactique pour les patients atteints d’hyperthyroïdi­esubclinique, d’adénomes autonomes, ou présentant des antécédentsd’hy­perthyroïdie et pour lesquels une exposition à l’iode estindispensable (par exemple réalisation d’un examen utilisant un milieu decontraste contenant de l’iode).

4.2. Posologie et mode d'administration

Le thiamazole est le métabolite actif du carbimazole, mais 1 mg dethiamazole n’est pas équivalent à 1 mg de carbimazole. Il convient d’entenir compte lorsque l’on commence un traitement par le thiamazole ou en casde passage du carbimazole au thiamazole. Les recommandations posologiquessu­ivantes doivent être respectées.

Posologie

Adultes

Selon la gravité de la maladie et l’apport en iode, on commencehabitu­ellement le traitement à des doses quotidiennes de thiamazole comprisesentre 10 et 40 mg. Dans de nombreux cas, l’inhibition de la productiond’hor­mones thyroïdiennes peut habituellement être atteinte avec des dosesinitiales de 20 à 30 mg de thiamazole par jour. Dans des cas moins graves, ladose inhibitrice complète n’est pas toujours nécessaire et on peut doncutiliser une dose initiale plus faible. Dans les cas graves d’hyperthyroïdi­e,une dose initiale de 40 mg de thiamazole peut être nécessaire.

La dose est ajustée au cas par cas en fonction de l’état métabolique dupatient, comme l’indique l’évolution du statut des hormonesthyroïdi­ennes.

Pour le traitement d’entretien, l’une des possibilités de traitementsuivantes est recommandée :

a) dose d’entretien quotidienne de 5 à 20 mg de thiamazole encombinaison avec de la lévothyroxine pour éviter l’hypothyroïdie,

b) monothérapie avec des doses quotidiennes de 2,5 à 10 mg dethiamazole.

En cas d’hyperthyroïdie induite par l’iode, les doses nécessairespeuvent être plus fortes.

Population pédiatrique

Utilisation chez les enfants et les adolescents (âgés de 3 à 17 ans)

La posologie initiale pour le traitement des enfants et des adolescents(âgés de 3 à 17ans) doit être adaptée en fonction du poids corporel despatients. Habituellement, le traitement est initié avec une dose quotidienne de0,5 mg / kg, répartie en deux ou trois prises à doses égales. Pour letraitement d’entretien, la dose quotidienne peut être réduite etadministrée en une seule prise, suivant la réponse du patient au traitement.Un traitement supplémentaire, par la lévothyroxine, peut être nécessairepour éviter l’hypothyroïdie.

Il convient de ne pas dépasser la dose maximale de 40 mg de thiamazolepar jour.

Utilisation chez les enfants (jusqu’à 2 ans)

La sécurité et l’efficacité du thiamazole chez les enfants (jusqu’à2 ans) n’ont pas encore été systématiquement établies. L’utilisation duthiamazole chez les enfants âgés (jusqu’à 2 ans) n’est donc pasrecommandée.

Traitement conservateur de l’hyperthyroïdie

L’objectif de ce traitement est d’obtenir un état métaboliqueeut­hyroïdien et une rémission prolongée après un traitement de duréelimitée. Selon le choix des patients traités, une rémission peut êtreobtenue au maximum pour 50 % des patients, après un délai d‘un an. Les tauxde rémission rapportés varient considérablement sans qu’on puisse expliquercomplète­ment ce phénomène. Le type d’hyperthyroïdie (immunogénique ou nonimmunogénique), la durée du traitement, la dose de thiamazole ainsi que lesapports alimentaires ou iatrogènes en iode sont probablement des facteurs quiont une influence.

Le traitement conservateur de l’hyperthyroïdie est administréhabi­tuellement en continu pendant 6 mois à 2 ans (un an en moyenne).Statis­tiquement, la probabilité de rémission augmente avec la durée dutraitement. Dans les cas où la rémission de la maladie n’est pas possible etoù des mesures thérapeutiques définies ne sont pas applicables ou sontrefusées, le thiamazole peut être utilisé comme traitement anti-thyroïdienà long terme, à la dose la plus faible possible, sans lévothyroxine ou enassociation avec de faibles doses de lévothyroxine.

Pour les patients présentant des goitres de grande taille avec constrictionde la trachée, le traitement par le thiamazole doit être court, voire évité,car l’administration de cette substance à long terme peut entraîner unecroissance du goitre. Il peut être nécessaire de surveiller particulièremen­tétroitement le traitement (niveau de TSH, diamètre de la trachée). Letraitement est de préférence combiné à une administration additionnelle delévothyroxine.

Traitement préopératoire

Un traitement préalable temporaire (3 à 4 semaines ou plus, sinécessaire dans certains cas) peut aider à atteindre un état métaboliqueeut­hyroïdien, ce qui permet de réduire les risques liés à la chirurgie.

La chirurgie doit être pratiquée dès que le patient est euthyroïdien.Sinon, il convient d’administrer de la lévothyroxine en supplément. Letraitement peut être arrêté la veille de l’intervention.

La friabilité du tissu thyroïdien et le risque hémorragique accrus induitspar le thiamazole peuvent être compensés par l’administrati­onpréopératoi­re supplémentaire d’iode à hautes doses pendant les dix joursprécédant l’intervention (traitement par l’iode de Plummer).

Préparation d’un traitement à l’iode radioactif

L’obtention d’un métabolisme euthyroïdien avant le début d’untraitement par iode radioactif est importante, en particulier dans les casd’hyperthyroïdie grave, car des cas de crise thyréotoxique gravespost-thérapeutiques sont survenus, dans des cas individuels, après traitementpar iode radioactif sans prétraitement.

Remarque : les dérivés du thionamide peuvent réduire la radiosensibilitédu tissu thyroïdien. En cas de traitement prévu par iode radioactifd’a­dénomes autonomes, il convient d’empêcher l’activation du tissuparanodulaire en administrant un prétraitement.

Traitement anti-thyroïdien intermédiaire après un traitement à l’ioderadioactif

La durée et la dose du traitement doivent être ajustées pour chaquepatient en fonction de la gravité du tableau clinique et du temps estiménécessaire pour que le traitement par iode radioactif commence à êtreefficace (environ 4 à 6 mois).

Traitement prophylactique de patients présentant un risqued’hyper­thyroïdie résultant de l’administration de substances contenant del’iode à des fins de diagnostic

En général, des doses quotidiennes de 10 à 20 mg de thiamazole et/oud’1 g de perchlorate sont administrées pendant environ 10 jours (par exemplepour un milieu de contraste excrété par voie rénale). La durée du traitementdépend de la durée de rétention de la substance contenant de l’iode dansl’organisme.

Populations particulières de patients

Patients ayant une insuffisance hépatique

Chez les patients insuffisants hépatiques, la clairance plasmatique duthiamazole est réduite. La dose doit donc être la plus faible possible et ilconvient de surveiller étroitement les patients.

Patients ayant une insuffisance rénale

Les données disponibles concernant le comportement pharmacocinétique duthiamazole chez les patients insuffisants rénaux sont limitées ; pour cespatients, il convient d’adapter la dose au cas par cas, sous surveillanceé­troite. La dose doit être la plus faible possible.

Patients âgés

Bien qu’aucune accumulation de dose ne soit attendue chez le patient âgé,une adaptation soigneuse de la dose au cas par cas est recommandée, soussurveillance étroite.

Administration

Les comprimés doivent être avalés entiers avec une quantité suffisante deliquide.

Pendant le traitement initial à forte dose de l’hyperthyroïdie, les dosesquotidiennes ci-dessus peuvent être subdivisées et prises à intervallesré­guliers au cours de la journée.

La dose d’entretien peut être prise en une seule fois le matin, pendant ouaprès le petit-déjeuner.

4.3. Contre-indications

Ne pas utiliser Thyrozol dans les cas suivants :

· hypersensibilité au thiamazole, à d’autres dérivés du thionamide ouà l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

· troubles modérés à graves de la numération globulaire(gra­nulocytopénie),

· cholostase préexistante, non provoquée par l’hyperthyroïdie,

· antécédent de lésions de la moelle osseuse après traitement par lethiamazole ou le carbimazole.

· patients présentant des antécédents de pancréatite aiguë aprèsadministration de thiamazole ou de son promédicament, le carbimazole.

Un traitement associant le thiamazole et des hormones thyroïdiennes estcontre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Ne pas utiliser Thyrozol dans les cas suivants :

· antécédents de réactions d’hypersensibilité modérées (p.ex.éruptions allergiques, prurit).

Utiliser le thiamazole exclusivement à court terme et en surveillantétro­itement le patient dans les cas suivants :

· goitres de grande taille avec constriction de la trachée en raison durisque de croissance du goitre.

Vascularites

En cas d’apparition de symptômes de vascularite, le médicament doit êtrearrêté si nécessaire. En général, les symptômes sont réversibles aprèsl’arrêt du traitement.

Myélotoxicité

Une agranulocytose a été rapportée dans environ 0,3 à 0,6 % des cas, etil convient d’attirer l’attention du patient sur les symptômes de cettepathologie (stomatite, pharyngite, fièvre) avant le début du traitement.L’a­granulocytose survient habituellement pendant les premières semaines dutraitement mais peut aussi se manifester quelques mois après le début dutraitement et lors de sa réintroduction. Une surveillance étroite de laformule sanguine est recommandée avant et après le début du traitement, enparticulier en cas de granulocytopénie légère préexistante. Si l’un de cessymptômes est observé, en particulier pendant les premières semaines dutraitement, il convient d’indiquer au patient de contacter immédiatement sonmédecin pour pratiquer une numération globulaire. Si l’agranulocytose estconfirmée, il est nécessaire d’arrêter la prise du médicament.

D’autres événements indésirables myélotoxiques sont rares aux dosesrecommandées. Ils ont été rapportés fréquemment en association avec detrès fortes doses de thiamazole (environ 120 mg par jour). Ces doses doiventêtre réservées à des indications spéciales (formes graves de la maladie,crise thyréotoxique). En cas d’apparition d’une toxicité sur la moelleosseuse pendant le traitement par le thiamazole, il convient d’arrêter deprendre le traitement et, si nécessaire, d’utiliser un médicamentanti-thyroïdien appartenant à un autre groupe de substances.

Pancréatite aiguë

Des cas de pancréatite aiguë survenus chez des patients recevant duthiamazole ou son promédicament, le carbimazole, ont été rapportés lors del’utilisation après commercialisation. En cas de pancréatite aiguë, letraitement par thiamazole doit être interrompu immédiatement. Le thiamazole nedoit pas être administré à des patients présentant des antécédents depancréatite aiguë après administration de thiamazole ou de sonpromédicament, le carbimazole. Une nouvelle exposition peut entraîner unerécidive de la pancréatite aiguë, le délai d’apparition est alorsréduit.

Femmes en âge de procréer et grossesse

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficacependant le traitement. L’utilisation de thiamazole chez les femmes enceintesdoit être évaluée au cas par cas en fonction du rapport bénéfice/risque. Encas d’utilisation de thiamazole pendant la grossesse, il convientd’admi­nistrer la dose efficace la plus faible sans administratio­nadditionnelle d’hormones thyroïdiennes. Une surveillance maternelle, fœtaleet néonatale étroite doit être mise en place (voir rubrique 4.6).

Contrôle de l’hyperthyroïdisme

Une dose excessive peut entraîner une hypothyroïdie subclinique ou cliniqueet la croissance du goitre, en raison de l’augmentation de la TSH. C’estpourquoi la dose de thiamazole doit être réduite dès obtention d’un étatmétabolique euthyroïdien et il convient, si nécessaire, d’administrer enplus de la lévothyroxine. Il n’est pas utile d’arrêter complètement laprise de thiamazole et de continuer le traitement par lalévothyroxi­ne seule.

La croissance d’un goitre pendant un traitement par le thiamazole, malgrél’inhibition de la TSH, résulte de la maladie sous-jacente et ne peut êtreempêchée par un traitement supplémentaire par la lévothyroxine.

L’obtention de concentrations normales de TSH est cruciale afin deminimiser le risque d’apparition ou d’aggravation d’une orbitopathieen­docrinienne. Cependant, cette pathologie est souvent indépendante del’évolution de la maladie thyroïdienne. Cette complication ne justifie pasde changer un mode de traitement adéquat et ne doit pas être considéréecomme une réaction indésirable au traitement correctement mené.

Une hypothyroïdie tardive peut survenir, à une fréquence faible, après untraitement anti-thyroïdien, sans exiger de mesures supplémentaires­d’ablation. Il ne s’agit probablement pas d’un effet indésirable dumédicament, mais plutôt de processus inflammatoires et destructeurs survenantdans le parenchyme thyroïdien en raison de la maladie sous-jacente.

La diminution de la consommation d’énergie accrue par l’hyperthyroïdi­epeut entraîner une prise de poids (généralement souhaitée) pendant letraitement par le thiamazole. Il convient d’informer les patients quel’amélioration du tableau clinique indique une normalisation de leurconsommation d’énergie.

Excipients

Thyrozol contient du lactose ; par conséquent, les patients présentant derares troubles héréditaires d’intolérance au galactose, un déficit enlactase de Lapp ou une malabsorption du glucose-galactose, ne doivent pasprendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Une déficience en iode augmente la réponse de la thyroïde au thiamazole ;inversement, un excès d’iode limite cette réponse. Aucune autre interactiondirecte avec d’autres médicaments n’est connue. Il convient cependant detenir compte du fait que le métabolisme et l’élimination d’autresmédicaments peuvent être accélérés en cas d’hyperthyroïdie. Leurnormalisation survient parallèlement à celle de la fonction thyroïdienne. Laposologie doit être adaptée si nécessaire.

De plus, il a été montré que la correction de l’hyperthyroïdie peutnormaliser l’activité des anti-coagulants chez les patients atteintsd’hyper­thyroïdie.

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée chez les patientspédia­triques.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficacependant le traitement (voir rubrique 4.4).

Grossesse

Chez les femmes enceintes, l’hyperthyroïdie doit faire l’objet d’untraitement approprié afin de prévenir la survenue de graves complicationsma­ternelles et fœtales.

Le thiamazole traverse le placenta.

Compte tenu des données cliniques issues d’études épidémiologiques etde notifications spontanées, le thiamazole est susceptible de provoquer desmalformations congénitales lorsqu’il est administré pendant la grossesse, enparticulier au cours du premier trimestre de grossesse et à des dosesélevées. Parmi les malformations rapportées figurent les malformationssu­ivantes: aplasie cutanée congénitale, malformations cranio-faciales(atrésie choanale, dysmorphie faciale), omphalocèle, atrésie del’œsophage, anomalie du canal omphalomésentérique et communicationinter-ventriculaire.

Le thiamazole ne doit être administré pendant la grossesse qu’après unestricte évaluation au cas par cas du rapport bénéfice/risque et seulement àla dose efficace la plus faible sans administration additionnelle d’hormonesthy­roïdiennes. En cas d’utilisation de thiamazole pendant la grossesse, unesurveillance maternelle, fœtale et néonatale étroite doit être mise en place(voir rubrique 4.4).

Allaitement

Le thiamazole passe dans le lait maternel, où il peut atteindre desconcentrations correspondant aux concentrations sériques maternelles ; il y adonc un risque d’hypothyroïdie pour l’enfant allaité.

L’allaitement est possible pendant un traitement par le thiamazole, maisles doses quotidiennes utilisées doivent être de 10 mg au maximum et elles nedoivent pas être accompagnées de l’administration d’hormonesthy­roïdiennes.

La fonction de la glande thyroïdienne du nouveau-né doit être surveilléerégu­lièrement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Le thiamazole n’a aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhiculeset à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

L’évaluation des effets indésirables est fondée sur les définitionssu­ivantes de la fréquence :

Très fréquents : ≥ 1/10

Fréquents : ≥ 1/100, < 1/10

Peu fréquents : ≥ 1/1 000, < 1/100

Rares : ≥ 1/10 000, < 1/1 000

Très rares : < 1/10 000

Indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Affections du sang et du système lymphatique

Peu fréquentes

Une agranulocytose survient dans environ 0,3 à 0,6 % des cas. Elle peutdevenir manifeste plusieurs semaines ou plusieurs mois après le début dutraitement et elle exige l’arrêt du médicament. La plupart des cas sontspontanément résolutifs.

Très rares

Thrombocytopénie, pancytopénie, lymphadénopathie généralisée.

Troubles endocriniens

Très rares

Syndrome insulinique auto-immun (avec diminution prononcée de laglycémie).

Troubles du système nerveux

Rares

Des troubles du goût (dysgueusie, agueusie) surviennent rarement ; ilspeuvent régresser après l’arrêt du traitement. Cependant, le retour à lanormale peut nécessiter plusieurs semaines.

Très rares

Névrite. Polyneuropathie.

Affections vasculaires

Fréquence indéterminée

Vascularites

Troubles digestifs

Très rares

Œdème aigu des glandes salivaires.

Fréquence indéterminée

Pancréatite aiguë

Troubles hépatobiliaires

Très rares

Des cas individuels d’ictère cholostatique ou d’hépatite toxique ontété décrits. Les symptômes régressent généralement après l’arrêt dumédicament. Les signes cliniquement discrets de cholostase apparaissant pendantle traitement doivent être différenciés des perturbations provoquées parl’hyperthy­roïdie, comme l’élévation de la GGT (gamma glutamyletran­sférase) et de la phosphatase alcaline ou de son isoforme spécifiquede l’os.

Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés

Très fréquents

Réactions allergiques cutanées à divers degrés (prurit, éruption,urti­caire). Elles sont généralement modérées et régressent souvent au fildu traitement.

Très rares

Formes sévères de réactions cutanées allergiques, notamment dermatitegéné­ralisée. Alopécie. Lupus érythémateux d’origine médicamenteuse.

Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Fréquents

Une arthralgie peut apparaître progressivement, même après plusieurs moisde traitement.

Troubles généraux et touchant le site d’administration

Rares

Fièvre d’origine médicamenteuse.

Population pédiatrique

La fréquence, le type et la sévérité des effets indésirables chez lesenfants sont comparables à ceux observés chez les adultes.

Des réactions sévères d’hypersensibilité cutanée ont été rapportéesà la fois chez les adultes et chez les patients pédiatriques, y compris lesyndrome de Stevens-Johnson (dans de très rares cas isolés, des formessévères incluant une dermatite généralisée ont été observées).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage provoque une hypothyroïdie associée à des symptômescorres­pondant à une diminution du métabolisme et, en raison de l’effet derétrocontrôle, l’activation de l’antéhypophyse responsable d’unecroissance du goitre. On peut éviter cela en diminuant la dose dès obtentiond’un état métabolique euthyroïdien et, si nécessaire, en administrant enplus de la lévothyroxine (voir rubrique 4.2).

Les conséquences nocives de l’ingestion accidentelle de fortes doses dethiamazole sont inconnues.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Préparation anti-thyroïdienne, dérivéde l’imidazole contenant du soufre, code ATC : H03BB02.

Le thiamazole inhibe de manière dépendante de la dose l’incorporati­ond’iode dans la tyrosine et donc la nouvelle synthèse d’hormonesthy­roïdiennes. Cette propriété permet un traitement symptomatique del’hyperthyroïdie, quelle qu’en soit la cause. On ne peut pas à ce jourdéterminer avec précision si le thiamazole affecte aussi l’évolutionna­turelle de l’hyperthyroïdie immunologique (maladie de Graves),c’est-à-dire s'il inhibe le processus immunopathogène sous-jacent. Lalibération des hormones thyroïdiennes précédemment synthétisées n’estpas affectée. Ceci explique pourquoi la longueur de la période de latence,c’est-à-dire le temps écoulé jusqu’à la normalisation des concentration­ssériques de thyroxine et de triiodothyronine et donc jusqu’àl’améli­oration clinique, diffère d’un patient à un autre.L’hyper­thyroïdie provoquée par la libération d’hormones aprèsdestruction de cellules thyroïdiennes, par exemple après traitement àl’iode radioactif ou en cas de thyroïdite, n’est pas affectéenon plus.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le thiamazole est absorbé rapidement et complètement. Aprèsadministra­tion, les concentrations sériques maximales sont atteintes en 0,4 à1,2 heure. La liaison aux protéines est négligeable. Le thiamazoles’ac­cumule dans la thyroïde, où il n’est métabolisé que lentement.Malgré la fluctuation des concentrations sériques, l’accumulation dethiamazole dans la thyroïde provoque un plateau de concentration, ce quientraîne une durée d’action de près de 24 heures après administrationd’une dose unique. En l’état actuel de nos connaissances, la cinétique duthiamazole est indépendante de la fonction thyroïdienne. La demi-vied’élimination est d’environ 3 à 6 heures et elle est prolongée en casd’insuffisance hépatique.

Le thiamazole est éliminé par voie rénale et biliaire ; l’excrétiondans les fèces est légère, indiquant une circulation entéro-hépatique.70 % de la substance est excrétée par les reins en 24 heures. Une petitequantité seulement est excrétée sous forme inchangée. Aucune expériencen’a été réalisée à ce jour sur l’activité pharmacologique desmétabolites. Des données de pharmacocinétiques limitées sont disponiblespour les patients insuffisants rénaux et hépatiques (voir rubrique 4.2).Aucune donnée n’est disponible après administration de doses répétées(voir rubrique 4.2).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études de sécurité préclinique sont limitées.

Les données concernant la toxicité d’une dose unique montrent que lepotentiel de toxicité aiguë du thiamazole est faible.

Au cours d’études portant sur des doses répétées, une dépressionmédu­llaire a été observée à des niveaux de dose considérablemen­tsupérieurs aux niveaux de dose thérapeutiques.

Les études de génotoxicité n’ont révélé aucun signe d’effetmutagène ni clastogène.

Une étude de toxicité chronique de deux ans, menée sur des rats, n’a pasapporté d’observations pertinentes autres que des effets pharmacologiques surla thyroïde. Une étude chronique de deux ans menée sur des souris a révéléune incidence plus forte d’hépatomes n’atteignant pas le niveau designificativité statistique lorsque le thiamazole a été administré à uneconcentration de 500 mg/l dans l’eau potable. La pertinence de cettedernière observation n’est pas avérée et le thiamazole n’est pasclassifié en tant que carcinogène par le CIRC (centre international derecherche sur le cancer) ni selon les critères du NTP (Programme national detoxicologie).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Comprimé nu

Silice colloïdale anhydre

Stéarate de magnésium.

Hypromellose

Talc

Poudre de cellulose

Amidon de maïs

Lactose monohydraté

Glycolate d’amidon sodique

Pelliculage

Diméticone 100

Macrogol 400

Hypromellose

Dioxyde de titane (E171)

Oxyde de fer brun (E 172)

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

4 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20, 30, 50, comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MERCK SANTE SAS

37, RUE SAINT-ROMAIN

69379 LYON CEDEX 08

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 391 123 9 8 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium)

· 34009 391 124 5 9 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium)

· 34009 391 125 1 0 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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