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TIAPRIDAL 138 mg/ml, solution buvable - résumé des caractéristiques

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ATC classification:

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Résumé des caractéristiques - TIAPRIDAL 138 mg/ml, solution buvable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

TIAPRIDAL 138 mg/ml, solution buvable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate detiapride...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­........15,321 g

Quantité correspondant à tiapridebase.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.13,790 g

Pour 100 ml.

Excipients à effet notoire : parahydroxybenzoate et potassium.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution buvable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Chez l'adulte:

· Traitement de courte durée (moins de 4 semaines) des états d'agitationet d'agressivité, notamment en cas de symptômes psychotiques associés ;

· Chorée sévère dans la maladie de Huntington.

Chez l'adulte et l'enfant de plus de 17 kg :

· Forme sévère de la maladie des tics de Gilles de la Tourette lorsque letraitement non pharmacologique n’est pas suffisant.

4.2. Posologie et mode d'administration

Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 17 kg.

L’utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans sera réservée à dessituations exceptionnelles en milieu spécialisé

Posologie

La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l'état cliniquedu patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puisaugmenté progressivement par paliers.

· Traitement de courte durée des états d'agitation et d'agressivité,no­tamment en cas de symptômes psychotiques associés:

o Réservé à l'adulte: 200 à 300 mg maximum par jour, pendant4 semaines maximum.

o Chez le sujet âgé, la posologie de 200 à 300 mg/jour sera atteinteprogres­sivement. Le traitement sera instauré à dose faible, 50 mg deux foispar jour. La posologie sera augmentée progressivement par paliers de 50 à100 mg tous les deux à trois jours. La dose moyenne utilisée chez le sujetâgé est de 200 mg par jour. La dose maximale recommandée est de 300 mg.

· Chorées sévères :

o Chez l'adulte: 300 à 800 mg/jour.

Le traitement sera commencé à dose très faible, 25 mg/jour, puisaugmenté par palier, très progressivement, jusqu'à obtenir la dose minimaleefficace.

· Forme sévère de la maladie des tics de Gilles de la Tourette :

o Chez l’adulte : 300 à 800 mg/jour.

Le traitement sera commencé à dose très faible, 25 mg/jour, puisaugmenté par palier, très progressivement, jusqu’à obtenir la dose minimaleefficace.

o Chez l'enfant de plus de 17 kg : 3 à 6 mg/kg/jour. La dose maximaleest de 300 mg/jour.

Insuffisance rénale

Chez le sujet insuffisant rénal, l'excrétion est corrélée à la clairancede la créatinine. Pour des clairances de la créatinine inférieures à20 ml/min, les doses journalières seront ajustées selon la gravité del'insuffisance rénale: une demi-dose pour une clairance de la créatinine de11 à 20 ml/min et un quart de dose pour une clairance de la créatinine de10 ml/min.

Insuffisance hépatique

Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique, les donnéesdisponibles sont insuffisantes pour établir des recommandation­s.L'administra­tion doit se faire avec prudence chez ces patients.

Mode d’administration

Voie orale

Utiliser uniquement la seringue pour administration orale jointe au flacon deTIAPRIDAL solution buvable. La dose par prise est indiquée sur le piston de laseringue pour administration orale. Elle se lit directement sur la seringuegraduée de 25 mg à 200 mg, par intervalle de 25 mg. Pour les dosesintermédi­aires, la dose administrée en mg doit être calculée puis arrondieà la graduation correspondante inférieure la plus proche sur la seringue pouradministra­tion orale.

La seringue pour administration orale ne permet pas de délivrer des dosesinférieures à 25 mg et ne peut donc pas être utilisée :

· chez les patients, avec une clairance de la créatinine inférieure à20 ml/min, souffrant de chorées sévères et de formes sévères de la maladiedes tics de Gilles de Tourette,

· chez le sujet âgé, souffrant d’une insuffisance rénale avec uneclairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min, dans le traitement desétats d'agitation et d'agressivité,

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ;

· tumeur prolactino-dépendante connue ou suspectée, par exemple adénomehypophysaire à prolactine et cancer du sein prolactino-dépendant ;

· phéochromocytome, connu ou suspecté ;

· en association avec le citalopram, l’escitalopram, la dompéridone,l’hy­droxyzine, la pipéraquine, les dopaminergiques hors parkinson(caber­goline, quinagolide) (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

· Syndrome Malin des Neuroleptiques potentiellement fatal :

En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre letraitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malindécrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs,al­tération de la conscience, rigidité musculaire) (voir rubrique 4.8). Des casprésentant des signes atypiques tels qu’une absence de rigidité musculaireou hypertonie et une fièvre peu élevée ont été observés.

Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation etinstabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermieet constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.

Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origineidiosyn­crasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels quela déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

· Allongement de l’intervalle QT :

Le tiapride prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet,connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythmeventriculaire grave, notamment à type de torsades de pointes, est majoré parl’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT longcongénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalleQT) (voir rubrique 4.8).

Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s’assureravant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser lasurvenue de ce trouble du rythme :

o bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;

o déséquilibre électrolytique en particulier hypokaliémie ;

o allongement congénital de l’intervalle QT ;

o traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner unebradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, unralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l’intervalleQT (voir rubrique 4.3 et 4.5).

TIAPRIDAL 138 mg/ml, solution buvable doit être prescrit avec précautionchez les patients présentant des facteurs de risque d’allongement del’intervalle QT.

Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECGdans le bilan initial des patients devant être traités au long cours par unneuroleptique.

· Accident vasculaire cérébral : dans des études cliniques randomiséesversus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence ettraités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque3 fois plus élevé d’accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Lemécanisme d’une telle augmentation de risque n’est pas connu. Uneélévation du risque avec d’autres antipsychotiques ou chez d’autrespopulations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utiliséavec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d’accidentvas­culaire cérébral.

· Patients âgés déments : le risque de mortalité est augmenté chez lespatients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités parantipsycho­tiques.

Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement desantipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicamentscom­parativement au placebo.

A la fin du traitement d’une durée moyenne de 10 semaines, le risque demortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à2,6 % dans le groupe placebo.

Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec lesantipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décèssemblait être soit d’origine cardiovasculaire (par exemple insuffisancecar­diaque, mort subite) soit d’origine infectieuse (par exemplepneumonie).

Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec lesantipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiquespeut augmenter la mortalité.

La part respective de l’antipsychotique et des caractéristiques despatients dans l’augmentation de la mortalité dans les étudesépidémi­ologiques n’est pas claire.

· Thromboembolie veineuse : des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ontété rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par desantipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, toutfacteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant letraitement par TIAPRIDAL 138 mg/ml, solution buvable et des mesurespréventives doivent être mises en œuvre (voir rubrique 4.8).

· Cancer du sein : le tiapride peut augmenter les taux de prolactine. Ildoit donc être utilisé avec précaution. Quel que soit leur sexe, les patientsayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein doivent êtreétroitement surveillés pendant le traitement par tiapride.

· Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d’éthylisme aigu.

· En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas êtreutilisé en cas de maladie de Parkinson.

· Chez l’enfant, par insuffisance de données cliniques, la prudence estrecommandée lors de l’utilisation du produit. De plus, du fait duretentissement cognitif, un examen clinique annuel évaluant les capacitésd’ap­prentissage est recommandé. La posologie sera régulièrement adaptée enfonction de l’état clinique de l’enfant.

· L’utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans sera réservée à dessituations exceptionnelles en milieu spécialisé

· La prise de ce médicament est déconseillée en association avecl’alcool, la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques, lesantiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes, lesneuroleptiques et les autres médicaments susceptibles de donner des torsades depointe, la méthadone.

· Diminution du péristaltisme : certains antipsychotiques sont associés àune diminution du péristaltisme intestinal, allant de la constipation àl’obstruction intestinale, l’impaction fécale et l’iléus paralytique.Des complications avec un taux de mortalité élevé, telles que des colitesischémiques et des nécroses intestinales, conduisant à une dégradationrapide des patients vers un choc septique, ont été très rarement rapportés.L’ap­parition de symptômes cliniques non spécifiques tels que les douleursabdominales associées à des vomissements et / ou diarrhée doivent attirerl’attention. Une attention particulière est nécessaire chez les patientstraités de façon concomitante par des médicaments connus pour induire uneconstipation (notamment les médicaments ayant des propriétésanticho­linergiques) et chez les patients ayant des antécédents de maladie ducôlon ou des antécédents de chirurgie abdominale inférieure car ils peuventaggraver la situation. Il est impératif que la constipation soit reconnue ettraitée activement.

Précautions d'emploi

· En cas d'insuffisance rénale, réduire la posologie à cause du risquepotentiel de coma dû à un surdosage et renforcer la surveillance (voirrubriques 4.2 et 4.8).

· La surveillance du traitement par tiapride doit être renforcée :

o chez les sujets épileptiques en raison de la possibilité d'abaissementdu seuil épileptogène ;

o chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité àl'hypotension orthostatique, à une diminution de l’état de conscience et aucoma ;

o en cas d'affections cardiovasculaires graves, en raison des modificationshé­modynamiques, en particulier l'hypotension.

Particulièrement chez les enfants proches de la puberté, une évaluationrégulière des effets indésirables endocriniens doit être réalisée.

Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportésavec les antipsychotiques dont TIAPRIDAL 138 mg/ml, solution buvable. Desinfections inexpliquées ou de la fièvre peuvent être révélateurs d’uneleucopénie (voir rubrique 4.8) et nécessiter la réalisation de bilanssanguins immédiats.

Ce médicament contient du parahydroxybenzoate et peut provoquer desréactions allergiques (éventuellement retardées).

Ce médicament contient du potassium. Ce médicament contient 1,13 mg depotassium pour une dose de 300 mg. A prendre en compte chez les patientsinsuf­fisants rénaux ou chez les patients suivants un régimehypokali­émiant.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

+ Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,tri­mipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertense­urscentraux, du baclofène et du thalidomide.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certainnombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voirmédicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que labradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistantde l'intervalle QT, congénital ou acquis.

Les médicaments à l’origine de cet effet indésirable sont notamment desantiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques. D'autresmolécules n’appartenant pas à ces classes sont également en cause.

Pour le dolasétron, l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine,seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées parcette interaction.

L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicamenttor­sadogène est contre-indiquée en règle générale.

Toutefois certains d’entre eux, en raison de leur caractèreincon­tournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillésavec les autres torsadogènes. Il s’agit de la méthadone, desantiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et desneuroleptiques.

Cependant, la dompéridone, le citalopram, l’escitalopram, l’hydroxyzineet la pipéraquine ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiquésavec tous les torsadogènes.

Associations contre-indiquées (Voir rubrique 4.3)

+ Dopaminergiques hors parkinson (cabergoline, quinagolide)

Antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et desneuroleptiques.

+ Citalopram

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Escitalopram

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Dompéridone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Hydroxyzine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Pipéraquine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations déconseillées (Voir rubrique 4.4)

+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes(chloro­quine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements.

Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT etsurveillance ECG monitorée.

+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine,en­tacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, rasagiline,ro­pinirole, rotigotine, sélégiline, tolcapone)

Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.

Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. Encas de nécessité d’un traitement par neuroleptiques chez le patientparkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminuésprogres­sivement jusqu’à l’arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de“syndrome malin des neuroleptiques”).

+ Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et declasse III (amiodarone, dronédarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), etautres médicaments tels que arsénieux, diphémanil, dolasétron IV,érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, prucalopride,vin­camine IV, moxifloxacine, spiramycine IV, torémifène, vandétanib.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes(amisul­pride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupenthixol,flup­hénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone,pi­potiazine, sulpiride, sultopride, zuclopenthixol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l’alcool de l’effet sédatif de ces substances.

L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l’utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del’alcool.

+ Lévodopa

Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces dechacun des deux médicaments.

+ Méthadone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Azithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,mé­toprolol, nébivolol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants,certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium,digita­liques pilocarpine, anticholinesté­rasiques)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Clarithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés,laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B parvoie IV)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliserune surveillance clinique, électrolytique et électrocardio­graphique.

+ Lithium

Risque d’apparition de signes neuropsychiques évocateurs d’un syndromemalin des neuroleptiques ou d’une intoxication au lithium. Surveillancecli­nique et biologique régulière, notamment en début d’association.

+ Roxithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Odansétron

Avec l’ondansétron administré par voie IV, risque majoré de troubles durythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

Associations à prendre en compte

+ Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

+ Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,mé­toprolol, nébivolol), (pour les bêta-bloquants utilisés dansl’insuffisance cardiaque, voir aussi Associations faisant l’objet deprécautions d’emploi)

Effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique(effet additif).

+ Dapoxétine

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertigesou de syncopes.

+ Orlistat

Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant parorlistat.

+ Médicaments abaissant la pression artérielle

Risque de majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données sur l’utilisation de tiapride chez la femme enceinte sontlimitées. Le tiapride traverse le placenta. Les études chez l’animal ontmontré une toxicité sur la fonction de reproduction (voir rubrique 5.3).

L'utilisation de tiapride est déconseillée pendant la grossesse et chez lesfemmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace.

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont TIAPRIDAL 138 mg/ml,solution buvable) au cours du troisième trimestre de la grossesse, présententun risque d’événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidau­xet/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et dedurée après la naissance (voir rubrique 4.8). Les réactions suivantes ontété rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,détresse respiratoire, troubles de l’alimentation. En conséquence, lesnouveau-nés doivent être étroitement surveillés.

Allaitement

Des études chez l’animal ont montré le passage du tiapride dans le laitmaternel. On ignore si le tiapride passe dans le lait maternel humain. Un risquepour l'enfant allaité ne peut pas être exclu.

Il faut décider d'interrompre l'allaitement ou de ne pas prendre de tiaprideen tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéficedu traitement pour la femme.

Fertilité

Une diminution de la fertilité liée aux effets pharmacologiques dumédicament (effet dépendant de la prolactine) a été observée chez lesanimaux (voir rubrique 5.3). Le tiapride pourrait également nuire à lafertilité chez l’humain (voir rubrique 4.8).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi dece médicament.

4.8. Effets indésirables

Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentéspar ordre décroissant de gravité.

Les effets indésirables ont été classés par ordre de fréquence enutilisant la convention suivante : très fréquent ≥ 1/10 ; fréquent ≥1/100, <1/10 ; peu fréquent ≥ 1/1000, <1/100 ; rare ≥ 1/10000,<1/1000 ; très rare <1/10 000, fréquence indéterminée (ne peut êtreestimée avec les données disponibles).

Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare

· leucopénie, neutropénie et agranulocytose (voir rubrique 4.4).

Affections endocriniennes
Fréquent

· hyperprolactinémie réversible après l’arrêt du traitement, pouvantêtre la cause de : galactorrhée, aménorrhée, gynécomastie, hypertrophiemam­maire, douleur mammaire, trouble de l’orgasme et de dysfonctionne­mentérectile.

Troubles du métabolisme et de la nutrition
Rare

· hyponatrémie, syndrome de sécrétion inappropriée d’hormoneanti­diurétique (SIADH).

Affections du système nerveux
Fréquent

· Parkinsonisme et symptômes apparentés (tremblements, hypertonie,hy­persalivation, hypokinésie) peuvent apparaître. Ces symptômes sontgénéralement réversibles, après l'administrati­ond'antiparkin­soniens ;

· céphalées ;

· vertiges, sensation vertigineuse.

Peu fréquent

· dystonie (spasmes, torticolis, crises oculogyres, trismus), akathisie. Cessymptômes sont généralement réversibles après l'arrêt du traitement oul'administration d'antiparkinso­niens;

· convulsion ;

· syncope.

Rare

· dyskinésies aiguës. Ces symptômes sont généralement réversiblesaprès l'administration d'antiparkinso­niens.

· des dyskinésies tardives caractérisées par des mouvements rythmiquesinvo­lontaires de la langue, du visage et des membres ont été rapportées,comme avec les autres neuroleptiques, surtout après administration prolongéede plus de trois mois. Les antiparkinsoniens sont sans action ou peuventprovoquer une aggravation ;

· comme avec les autres neuroleptiques, un syndrome malin des neuroleptiques­potentiellement fatal (voir rubrique 4.4) ;

· perte de connaissance.

Affections psychiatriques
Fréquent

· somnolence/torpeur, insomnie, agitation, indifférence.

Peu fréquent

· confusion, hallucination.

Affections cardiaques
Rare

· allongement de l’intervalle QT ;

· arythmies ventriculaires telles que torsades de pointes, tachycardieven­triculaire,

· pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaqueet une mort subite (voir rubrique 4.4).

Affections vasculaires
Peu fréquent

· thromboses veineuses profondes (voir rubrique 4.4).

· hypotension, généralement orthostatique ;

Rare

· embolies pulmonaires, parfois fatales.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare

· pneumonie par inhalation.

· dépression respiratoire en association avec d’autres médicamentsdé­presseurs du Système Nerveux Central.

Affections gastro-intestinales
Peu fréquent

· constipation (voir rubrique 4.4).

Rare

· obstruction intestinale, iléus (voir rubrique 4.4).

Affections hépatobiliaires
Rare

· augmentation des enzymes hépatiques.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent

· rash, y compris éruption érythémateuse, éruption maculopapuleuse.

Rare

· urticaire.

Affections musculo-squelettiques et systémiques
Rare

· augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, rhadomyolyse.

Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Fréquence indéterminée

· syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique 4.6).

Système reproducteur et troubles mammaires:
Peu fréquent

· aménorrhée, trouble de l’orgasme,

Rare

· hypertrophie mammaire, douleur mammaire, galactorrhée, gynécomastie,trou­bles de l’érection.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent

· asthénie, fatigue.

Peu fréquent

· prise de poids.

Lésions, intoxications et complications d’intervention
Fréquence indéterminée

· chutes, particulièrement chez le sujet âgé.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

A ce jour, les données concernant le surdosage aigu avec TIAPRIDAL138 mg/ml, solution buvable sont limitées. Les signes et symptômes qui ontété rapportés résultaient généralement d’une augmentation des effetspharmaco­logiques du médicament, se traduisant au plan clinique par somnolence,sé­dation, coma, hypotension et symptômes extrapyramidaux.

Des cas d’issue fatale ont été rapportés principalement en casd’association avec d’autres substances psychotropes.

Il n’existe pas d’antidote connu au tiapride.

En cas de surdosage aigu, l’association à d’autres médicaments doitêtre recherchée et des mesures appropriées doivent être mises enœuvre :

· surveillance étroite des fonctions vitales ;

· surveillance cardiaque sous monitorage (risque d’allongement del’intervalle QT et d’arythmie ventriculaire) qui sera poursuivie jusqu’aurétablis­sement du patient ;

· en cas d’apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, untraitement anticholinergique doit être administré.

Le tiapride étant faiblement dialysable, l’hémodialyse n’est pasrecommandée pour éliminer le produit.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antipsychotique, code ATC : N05AL03 (N :Système Nerveux Central).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

En administration per os, une dose de 200 mg de tiapride entraînel'appa­rition d'un pic plasmatique de 1,3 microgrammes/ml une heure aprèsla prise.

La biodisponibilité absolue de la solution buvable de TIAPRIDAL 138 mg/ml,solution buvable est de 75 %. En cas de prise immédiatement avant le repas, labiodisponibilité est augmentée de 20 %, le pic plasmatique est augmenté de40 %. Chez le sujet âgé, l'absorption est plus lente.

La distribution corporelle du tiapride est rapide (moins de 1 heure). Letiapride passe la barrière hématoencéphalique ainsi que la barrièreplacentaire sans accumulation.

Le passage dans le lait a été observé chez l'animal, le rapport lait/sangest de 1,2.

Le tiapride n'est pas fixé sur les protéines plasmatiques, et trèsfaiblement fixé sur les érythrocytes. Le métabolisme du tiapride chez l'hommeest très faible: 70 % de la dose administrée sont retrouvés sous formeinchangée dans les urines. La demi-vie d'élimination plasmatique est de 2,9 hchez la femme et de 3,6 h chez l'homme.

L'excrétion est essentiellement urinaire, la clairance rénale est de330 ml/mn.

5.3. Données de sécurité préclinique

Développement embryo-fœtal : les études chez le rongeur ne font pasapparaitre d'effets tératogènes, directs ou indirects. Il en va de même pourla toxicité embryo-fœtale.

Cependant, aux doses les plus élevées (80 et 160 mg/kg/jour), des effetsembryo-toxiques ont été observés chez le lapin.

Les études sur les troubles du développement neurologique dans laprogéniture animale sont insuffisantes.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, acidechlorhydrique, sorbate de potassium, saccharine sodique, arôme agrume*, eaupurifiée.

*Composition de l'arôme agrume : alcoolats d'orange, de mandarine, decitron, huile essentielle de citron, acétate de géranyle, n-terpinéol,acétate de linalyle, linalol, alpha-terpinéol, citral, géraniol, hexanol,carvone, aldéhyde acétique, alcool, eau.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture du flacon: 2 ans.

Après ouverture du flacon: 45 jours.

6.4. Précautions particulières de conservation

Avant ouverture du flacon: Pas de précautions particulières deconservation.

Après ouverture du flacon: A conserver à une température nedépassant 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Un flacon de 30 ml en verre brun avec un bouchon sécurité-enfant et uneseringue pour administration orale (polyéthylène/po­lystyrène).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas de précautions particulières d’élimination.

Ce médicament s’administre, par voie orale avec une seringue pouradministration orale en polyéthylene/po­lystyrène, graduée en milligramme(mg), avec mention de 25 mg, 50 mg, 75 mg, 100 mg, 125 mg, 150 mg, 175 mget 200 mg. Elle porte la mention « TIAPRIDE 138 mg/ml ».

Pour ouvrir le flacon, il faut tourner le bouchon sécurité-enfant enappuyant dessus.

La dose à administrer pour une prise est obtenue en tirant le pistonjusqu’à la graduation correspondante à la dose prescrite. La dose se lit auniveau de la collerette de la seringue pour administration orale. Un trait debutée est disposé sur la partie haute du corps de la seringue pouradministration orale, afin de bloquer les deux éléments et éviter qu’ils nese séparent lors de l’utilisation de la seringue pour administration orale.Le trait de butée ne sert pas à la mesure de la dose.

Par exemple : pour prélever la dose à administrer de 150 mg, tirer lepiston jusqu’à ce que la graduation 150 mg inscrite sur le piston atteignela collerette de la seringue pour administration o­rale.

Après utilisation, refermer le flacon de la solution buvable, bien rincer laseringue pour administration orale avec de l’eau et sécher la seringue pouradministration orale. Puis ranger immédiatement la seringue pour administrationorale dans sa boîte dans un endroit inaccessible aux enfants. Ne jamaisséparer la seringue pour administration orale des autres éléments deconditionnement du médicament (flacon, boîte, notice).

L’usage de la seringue pour administration orale est strictement réservéà l’administration de TIAPRIDAL 138 mg/ml, solution buvable.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANOFI-AVENTIS FRANCE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 346 110 9 4 : 30 ml en flacon (verre brun) en verre brun avec unbouchon sécurité-enfant et une seringue pour administration orale(polyéthylène/po­lystyrène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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