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TIAPRIDE SANDOZ 100 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - TIAPRIDE SANDOZ 100 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

TIAPRIDE SANDOZ 100 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate detiapride...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....111,13 mg

Quantité correspondant à tiapride base.........­.............­.............­.............­.............­.............­..100,00 mg

Pour un comprimé sécable.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Chez l'adulte

· Traitement de courte durée (moins de 4 semaines) des états d'agitationet d'agressivité, notamment en cas de symptômes psychotiques associés,

· chorée sévère dans la maladie de Huntington.

Chez l'adulte et l'enfant de plus de 6 ans

· Forme sévère de la maladie des tics de Gilles de la Tourette lorsque letraitement non pharmacologique n’est pas suffisant.

4.2. Posologie et mode d'administration

Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 6 ans.

Posologie

La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l'état cliniquedu patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puisaugmenté progressivement par paliers.

· Traitement de courte durée des états d'agitation et d'agressivité,no­tamment en cas de symptômes psychotiques associés :

o réservé à l'adulte : 200 à 300 mg maximum par jour, pendant maximum4 semaines.

· Chorées sévères :

o chez l’adulte : 300 à 800 mg/jour.

Le traitement sera commencé à dose très faible, 25 mg/jour, puisaugmenté par palier, très progressivement, jusqu’à obtenir la dose minimaleefficace.

· Forme sévère de la maladie des tics de Gilles de la Tourette :

o chez l’adulte : 300 à 800 mg/jour.

Le traitement sera commencé à dose très faible, 25 mg/jour, puisaugmenté par palier, très progressivement, jusqu’à obtenir la dose minimaleefficace.

o Chez l'enfant de plus de 6 ans : 3 à 6 mg/kg/jour. La dose maximaleest de 300 mg/jour.

Chez l’enfant, la forme solution buvable est mieux adaptée.

Chez le sujet âgé, la posologie de 200 à 300 mg/jour sera atteinteprogres­sivement.

Le traitement sera instauré à dose faible, 50 mg deux fois par jour. Laposologie sera augmentée progressivement par paliers de 50 à 100 mg tous lesdeux à trois jours. La dose moyenne utilisée chez le sujet âgé est de200 mg par jour. La dose maximale recommandée est de 300 mg.

Dans le cas d'un traitement instauré à une dose très faible (25 mg/jour),il conviendra d'utiliser une autre forme adaptée à cette posologie.

Insuffisance rénale

Chez le sujet insuffisant rénal, l'excrétion est corrélée à la clairancede la créatinine. Pour des clairances de la créatinine inférieures à20 mL/min, les doses journalières seront ajustées selon la gravité del'insuffisance rénale : une demi-dose pour une clairance de la créatinine de11 à 20 mL/min et un quart de dose pour une clairance de la créatinine de10 mL/min.

Insuffisance hépatique

Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique, les donnéesdisponibles sont insuffisantes pour établir des recommandation­s.L'administra­tion doit se faire avec prudence chez ces patients.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· tumeur prolactino-dépendante connue ou suspectée, par exemple adénomehypophysaire à prolactine et cancer du sein prolactino-dépendant,

· phéochromocytome, connu ou suspecté,

· en association avec le citalopram, l’escitalopram, la dompéridone,hy­droxyzine, pipéraquine, les dopaminergiques hors parkinson (cabergoline,qu­inagolide) (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales
Syndrome Malin des Neuroleptiques potentiellement fatal

En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre letraitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malindécrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs,al­tération de la conscience, rigidité musculaire) (voir rubrique 4.8). Des casprésentant des signes atypiques tels qu’une absence de rigidité musculaireou hypertonie et une fièvre peu élevée ont été observés.

Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation etinstabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermieet constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.

Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origineidiosyn­crasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels quela déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

Allongement de l’intervalle QT

Le tiapride prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet,connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythmeventriculaire grave, notamment à type de torsades de pointes, est majoré parl’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT longcongénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalleQT) (voir rubrique 4.8).

Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s’assureravant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser lasurvenue de ce trouble du rythme :

· bradycardie inférieure à 55 battements par minute,

· déséquilibre électrolytique en particulier hypokaliémie,

· allongement congénital de l’intervalle QT,

· traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner unebradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, unralentissement de la conduction, intracardiaque, un allongement del’intervalle QT (voir rubrique 4.3 et 4.5).

TIAPRIDE SANDOZ doit être prescrit avec précaution chez les patientsprésentant des facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QT.

Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECGdans le bilan initial des patients devant être traités au long cours par unneuroleptique.

Accident vasculaire cérébral

Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez despatients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiqu­esatypiques, il a été observé un risque 3 fois plus élevé d’accidentvas­culaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d’une telleaugmentation de risque n’est pas connu. Une élévation du risque avecd’autres antipsychotiques ou chez d’autres populations de patients ne peutêtre exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patientsprésentant des facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral.

Patients âgés déments

Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints depsychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.

Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement desantipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicamentscom­parativement au placebo.

A la fin du traitement d’une durée moyenne de 10 semaines, le risque demortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à2,6 % dans le groupe placebo.

Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec lesantipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décèssemblait être soit d’origine cardiovasculaire (par exemple insuffisancecar­diaque, mort subite) soit d’origine infectieuse (par exemplepneumonie).

Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec lesantipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiquespeut augmenter la mortalité.

La part respective de l’antipsychotique et des caractéristiques despatients dans l’augmentation de la mortalité dans les étudesépidémi­ologiques n’est pas claire.

Thromboembolie veineuse

Des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec lesantipsycho­tiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentantsouvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentielde TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par TIAPRIDE SANDOZet des mesures préventives doivent être mises en œuvre (voirrubrique 4.8).

Cancer du sein

Le tiapride peut augmenter les taux de prolactine. Il doit donc êtreutilisé avec précaution. Quel que soit leur sexe, les patients ayant desantécédents personnels ou familiaux de cancer du sein doivent êtreétroitement surveillés pendant le traitement par tiapride.

· Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d’éthylisme aigu.

· En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas êtreutilisé en cas de maladie de Parkinson.

· Chez l’enfant, par insuffisance de données cliniques, la prudence estrecommandée lors de l’utilisation du produit. De plus, du fait duretentissement cognitif, un examen clinique annuel évaluant les capacitésd’ap­prentissage est recommandé. La posologie sera régulièrement adaptée enfonction de l’état clinique de l’enfant.

· La prise de comprimé est contre-indiquée chez l'enfant avant 6 ans carelle peut entraîner une fausse-route.

· La prise de ce médicament est déconseillée en association avecl’alcool, la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques, lesantiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes, lesneuroleptiques et les autres médicaments susceptibles de donner des torsades depointe, la méthadone.

· Diminution du péristaltisme : certains antipsychotiques sont associés àune diminution du péristaltisme intestinal, allant de la constipation àl’obstruction intestinale, l’impaction fécale et l’iléus paralytique.Des complications avec un taux de mortalité élevé, telles que des colitesischémiques et des nécroses intestinales, conduisant à une dégradationrapide des patients vers un choc septique, ont été très rarement rapportés.L’ap­parition de symptômes cliniques non spécifiques tels que les douleursabdominales associées à des vomissements et / ou diarrhée doivent attirerl’attention. Une attention particulière est nécessaire chez les patientstraités de façon concomitante par des médicaments connus pour induire uneconstipation (notamment les médicaments ayant des propriétésanticho­linergiques) et chez les patients ayant des antécédents de maladie ducôlon ou des antécédents de chirurgie abdominale inférieure car ils peuventaggraver la situation. Il est impératif que la constipation soit reconnue ettraitée activement.

Précautions d'emploi

· En cas d'insuffisance rénale, réduire la posologie à cause du risquepotentiel de coma dû à un surdosage et renforcer la surveillance (voirrubriques 4.2 et 4.8).

· La surveillance du traitement par tiapride doit être renforcée :

o chez les sujets épileptiques en raison de la possibilité d'abaissementdu seuil épileptogène ;

o chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité àl'hypotension orthostatique, à une diminution de l’état de conscience et aucoma ;

o en cas d'affections cardiovasculaires graves, en raison des modificationshé­modynamiques, en particulier l'hypotension.

Particulièrement chez les enfants proches de la puberté, une évaluationrégulière des effets indésirables endocriniens doit être réalisée.

Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportésavec les antipsychotiques dont TIAPRIDE SANDOZ. Des infections inexpliquées oude la fièvre peut être révélateurs d’une leucopénie (voir rubrique 4.8)et nécessiter la réalisation de bilans sanguins immédiats.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,tri­mipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertense­urscentraux, du baclofène et du thalidomide.

Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certainnombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voirmédicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que labradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistantde l'intervalle QT, congénital ou acquis.

Les médicaments à l’origine de cet effet indésirable sont notamment desantiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques. D'autresmolécules n’appartenant pas à ces classes sont également en cause.

Pour le dolasétron, l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine,seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées parcette interaction.

L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicamenttor­sadogène est contre-indiquée en règle générale.

Toutefois certains d’entre eux, en raison de leur caractèreincon­tournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillésavec les autres torsadogènes. Il s’agit de la méthadone, desantiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et desneuroleptiques.

Cependant, la dompéridone, le citalopram, l’escitalopram, l’hydroxyzineet la pipéraquine ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiquésavec tous les torsadogènes.

Associations contre-indiquées (Voir rubrique 4.3)

Dopaminergiques hors parkinson (cabergoline, quinagolide)

Antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et desneuroleptiques.

Citalopram

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Escitalopram

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Dompéridone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Hydroxyzine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Pipéraquine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations déconseillées (Voir rubrique 4.4)

Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (chloroquine,ha­lofantrine, luméfantrine, pentamidine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements.

Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT etsurveillance ECG monitorée.

Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine,en­tacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, rasagiline,ro­pinirole, rotigotine, sélégiline, tolcapone)

Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.

Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. Encas de nécessité d’un traitement par neuroleptiques chez le patientparkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminuésprogres­sivement jusqu’à l’arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de“syndrome malin des neuroleptiques”).

Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et declasse III (amiodarone, dronédarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), etautres médicaments tels que arsénieux, diphémanil, dolasétron IV,érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, prucalopride,vin­camine IV, moxifloxacine, spiramycine IV, torémifène, vandétanib.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes(amisul­pride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupenthixol,flup­hénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone,pi­potiazine, sulpiride, sultopride, zuclopenthixol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l’alcool de l’effet sédatif de ces substances.

L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l’utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del’alcool.

Lévodopa

Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces dechacun des deux médicaments.

Méthadone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Azithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,mé­toprolol, nébivolol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants,certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium,digita­liques pilocarpine, anticholinesté­rasiques)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

Clarithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifsstimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B parvoie IV)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliserune surveillance clinique, électrolytique et électrocardio­graphique.

Lithium

Risque d’apparition de signes neuropsychiques évocateurs d’un syndromemalin des neuroleptiques ou d’une intoxication au lithium. Surveillancecli­nique et biologique régulière, notamment en début d’association.

Roxithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

Odansétron

Avec l’ondansétron administré par voie IV, risque majoré de troubles durythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

Associations à prendre en compte

Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,mé­toprolol, nébivolol), (pour les bêta-bloquants utilisés dansl’insuffisance cardiaque, voir aussi Associations faisant l’objet deprécautions d’emploi)

Effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique(effet additif).

Dapoxétine

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertigesou de syncopes.

Orlistat

Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant parorlistat.

Médicaments abaissant la pression artérielle

Risque de majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout aulong de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en chargemédicamen­teuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit êtreinstituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

Il existe des données limitées sur l’utilisation du tiapride chez lafemme enceinte. Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effetsnéfastes directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryonnaireet fœtal, l’accouchement et le développement postnatal.

L'analyse des grossesses exposées n'a révélé aucun effet malformatifpar­ticulier du tiapride.

L'utilisation du tiapride est envisageable quel que soit le terme de lagrossesse.

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont TIAPRIDE SANDOZ) aucours du troisième trimestre de la grossesse, présentent un risqued’événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou dessymptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de duréeaprès la naissance (voir rubrique 4.8). Les réactions suivantes ont étérapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,détresse respiratoire, troubles de l’alimentation. En conséquence, lesnouveau-nés doivent être étroitement surveillés.

Allaitement

En l'absence de données sur le passage du tiapride dans le lait maternel,l'alla­itement est déconseillé.

Fertilité

Une diminution de la fécondité a été observée chez les animaux traitéspar tiapride.

Chez la femme, en raison de l’interaction avec les récepteurs de ladopamine, le tiapride pourrait entrainer une hyperprolactinémie pouvant êtreassociée avec une aménorrhée, une anovulation, et des problèmes defécondité (voir rubrique 4.8 Affections endocriniennes).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi dece médicament.

4.8. Effets indésirables

Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentéspar ordre décroissant de gravité.

Les effets indésirables ont été classés par ordre de fréquence enutilisant la convention suivante : très fréquent ≥ 1/10 ; fréquent ≥1/100, <1/10 ; peu fréquent ≥ 1/1000, <1/100 ; rare ≥ 1/10000,<1/1000 ; très rare <1/10 000, fréquence indéterminée (ne peut êtreestimée avec les données disponibles).

Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquence indéterminée

· leucopénie, neutropénie et agranulocytose (voir rubrique 4.4).

Affections endocriniennes
Peu fréquent

· augmentation du taux de prolactine plasmatique réversible après arrêtdu médicament pouvant être la cause de : galactorrhée, aménorrhée,gy­nécomastie, hypertrophie mammaire, douleur mammaire, trouble de l’orgasme,impu­issance.

Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminée

· hyponatrémie, syndrome de sécrétion inappropriée d’hormoneanti­diurétique (SIADH).

Affections du système nerveux
Fréquent

· Parkinsonisme et symptômes apparentés (tremblements, hypertonie,hy­persalivation, hypokinésie) peuvent apparaître. Ces symptômes sontgénéralement réversibles, après l'administration d'antiparkinso­niensanticholi­nergiques ;

· céphalées ;

· vertiges, sensation vertigineuse.

Peu fréquent

· dystonie (spasmes, torticolis, crises oculogyres, trismus), akathisie. Cessymptômes sont généralement réversibles après l'arrêt du traitement oul'administration d'antiparkinsoniens anticholinergiques.

Rare

· dyskinésies aiguës. Ces symptômes sont généralement réversiblesaprès l'administration d'antiparkinsoniens anticholinergiques.

Fréquence indéterminée

· des dyskinésies tardives caractérisées par des mouvements rythmiquesinvo­lontaires de la langue, du visage et des membres ont été rapportées,comme avec les autres neuroleptiques, surtout après administration prolongéede plus de trois mois. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans actionou peuvent provoquer une aggravation ;

· comme avec les autres neuroleptiques, un syndrome malin des neuroleptiques­potentiellement fatal (voir rubrique 4.4) ;

· syncope/perte de connaissance,

· convulsion.

Affections psychiatriques
Fréquent

· somnolence/torpeur, insomnie, agitation, indifférence.

Fréquence indéterminée

· confusion, hallucination

Affections cardiaques
Fréquence indéterminée

· allongement de l’intervalle QT ;

· arythmies ventriculaires telles que torsades de pointes, tachycardieven­triculaire,

pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaque etune mort subite (voir rubrique 4.4).

Affections vasculaires
Fréquence indéterminée

· des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d’emboliespul­monaires, parfois fatales, ainsi que de thromboses veineuses profondes ontété rapportés avec les antipsychotiques (voir rubrique 4.4).

· hypotension, généralement orthostatique ;

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquence indéterminée

· pneumonie par inhalation ;

· dépression respiratoire en association avec d’autres médicamentsdé­presseurs du système nerveux central.

Affections gastro-intestinales
Fréquence indéterminée

· constipation, obstruction intestinale, iléus.

Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée

· augmentation des enzymes hépatiques

Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquence indéterminée

· rash, y compris éruption érythémateuse, éruption maculopapuleuse eturticaire.

Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquence indéterminée

· augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, rhadomyolyse.

Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Fréquence indéterminée

· syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique 4.6).

Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent

· asthénie, fatigue.

Peu fréquent

· prise de poids.

Lésions, intoxications et complications d’intervention
Fréquence indéterminée

· chutes, particulièrement chez le sujet âgé.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet :<ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

A ce jour, les données concernant le surdosage aigu avec TIAPRIDE SANDOZsont limitées. Les signes et symptômes qui ont été rapportés résultaientgé­néralement d’une augmentation des effets pharmacologiques du médicament,se traduisant au plan clinique par somnolence, sédation, coma, hypotension etsymptômes extrapyramidaux.

Des cas d’issue fatale ont été rapportés principalement en casd’association avec d’autres substances psychotropes.

Il n’existe pas d’antidote connu au tiapride.

En cas de surdosage aigu, l’association à d’autres médicaments doitêtre recherchée et des mesures appropriées doivent être mises enœuvre :

· surveillance étroite des fonctions vitales,

· surveillance cardiaque sous monitorage (risque d’allongement del’intervalle QT et d’arythmie ventriculaire) qui sera poursuivie jusqu’aurétablis­sement du patient,

· en cas d’apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, untraitement anticholinergique doit être administré.

Le tiapride étant faiblement dialysable, l’hémodialyse n’est pasrecommandée pour éliminer le produit.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antipsychotique, code ATC : N05AL03 (N :Système Nerveux Central).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

En administration per os, une dose de 200 mg de tiapride entraînel'appa­rition d'un pic plasmatique de 1,3 µg/mL une heure après la prise.

La biodisponibilité absolue du comprimé de tiapride est de 75 %. En cas deprise immédiatement avant le repas, la biodisponibilité est augmentée de20 %, le pic plasmatique est augmenté de 40 %. Chez le sujet âgé,l'absorption est plus lente.

La distribution corporelle du tiapride est rapide (moins de 1 heure). Letiapride passe la barrière hématoencéphalique ainsi que la barrièreplacentaire sans accumulation.

Le passage dans le lait a été observé chez l'animal, le rapport lait/sangest de 1,2.

Le tiapride n'est pas fixé sur les protéines plasmatiques, et trèsfaiblement fixé sur les érythrocytes. Le métabolisme du tiapride chez l'hommeest très faible : 70 % de la dose administrée sont retrouvés sous formeinchangée dans les urines. La demi-vie d'élimination plasmatique est de2,9 heures chez la femme et de 3,6 heures chez l'homme.

L'excrétion est essentiellement urinaire, la clairance rénale est de330 mL/mn

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

D-mannitol, cellulose (El cema P100), polyvidone (kollidon 30), silice(aérosil 200), stéarate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

36 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver à l'abri de l'humidité et de la lumière.

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 365 966 2 7 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 556 685 8 9 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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