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TIMOCOMOD 0,50 POUR CENT, collyre en solution - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - TIMOCOMOD 0,50 POUR CENT, collyre en solution

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

TIMOCOMOD 0,50 POUR CENT, collyre en solution

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Maléate de timolol......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...........0,684 g

Quantité correspondant à timolol base.........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..0,500 g

Pour 100,00 ml.

Excipient à effet notoire : 1336 mg de phosphates soit 13,36 mg/ml.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Collyre en solution.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Hypertonie intra-oculaire.

· Glaucome chronique à angle ouvert.

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie locale.

EN INSTILLATION OCULAIRE.

Il est recommandé de débuter le traitement par l'instillation dans l'œilmalade d'une goutte de timolol 0,25 %, deux fois par jour.

En cas d'efficacité insuffisante, la concentration supérieure serautilisée à raison d'une goutte de TIMOCOMOD 0,50 %, deux fois par jour dansl'œil malade.

Chez une petite proportion de patients, une goutte 2 fois par jour detimolol 0,10 % en collyre dans l'œil malade peut être suffisante. Si laréponse clinique est insuffisante avec la solution à 0,10 %, la concentrationdevra être augmentée à raison d'une goutte à 0,25 % deux fois par jour dansl'œil malade.

L'ophtalmologiste pourra, s'il le juge nécessaire, associer TIMOCOMOD à unou plusieurs autres traitements antiglaucomateux (par voie locale et/ougénérale).

Cependant, l'association de deux collyres bêtabloquants est déconseillée(voir rubrique 4.4).

Les autres collyres doivent être administrés au moins 15 minutes avantTIMOCOMOD.

Toutefois, la normalisation de la tension oculaire par TIMOCOMOD requiertparfois quelques semaines, aussi l'évaluation du traitement doit-elle inclureune mesure de la tension intraoculaire après une période de traitementd'environ 4 semaines.

Dans un certain nombre de cas, l'administration quotidienne d'une seulegoutte de TIMOCOMOD peut s'avérer suffisante, en particulier lorsque lapression intraoculaire a été maintenue à des niveaux satisfaisants.

Le passage systémique peut être réduit par une occlusion nasolacrymale oupar la fermeture des paupières pendant 2 minutes. Cette méthode peutcontribuer à diminuer les effets indésirables systémiques et à augmenterl'ef­ficacité locale.

Substitution d'un traitement antérieur

Quand TIMOCOMOD doit prendre le relais d'un autre collyre anti-glaucomateux,ce collyre doit être arrêté à la fin de la journée complète de traitement,et timolol doit être administré le lendemain à la posologie d'une goutte à0,25 % dans l'œil malade deux fois par jour.

En cas efficacité insuffisante, passer à TIMOCOMOD 0,50 % à raison d'unegoutte dans l'œil malade, deux fois par jour.

Si TIMOCOMOD doit être substitué à plusieurs antiglaucomateux associés,les suppressions ne doivent concerner qu'un seul médicament à la fois.

En cas de substitution de collyres myotiques par TIMOCOMOD, un examen de laréfraction peut s'avérer nécessaire quand les effets des myotiques ontdisparu.

La prescription médicale sera accompagnée du contrôle de la pressionintra­oculaire, surtout lors de l'instauration du traitement.

Population pédiatrique

En raison de données limitées, le timolol ne peut être recommandé quepour une utilisation dans le glaucome congénital primaire et le glaucomejuvénile primaire pendant une durée temporaire, en attendant que la décisiond’une approche chirurgicale soit prise ou en cas d’échec chirurgical dansl’attente de nouvelles options.

Posologie

Les cliniciens doivent soigneusement évaluer le rapport bénéfice/risqu­eavant d’envisager un traitement par timolol chez les patients pédiatriques.Avant d’instaurer un traitement par timolol, les antécédents pédiatriquesdé­taillés doivent être recherchés et un examen doit être pratiqué afin dedéterminer la présence d’anomalies systémiques.

Aucune recommandation posologique spécifique ne peut être proposée car lesdonnées cliniques sont limitées (voir également rubrique 5.1).

Toutefois, si les bénéfices sont supérieurs aux risques, il estrecommandé d’utiliser la plus faible concentration en principe actifdisponible, une fois par jour. Si la PIO ne peut pas être suffisammentcon­trôlée, une augmentation prudente du dosage à un maximum de deux gouttespar jour et par œil affecté doit être envisagée. En cas d’application deuxfois par jour, un intervalle de 12 heures entre les deux applications estrecommandé.

De plus, les patients, en particulier les nourrissons, doivent êtresurveillés avec une grande attention après l’administration de la premièredose pendant une à deux heures au cabinet, et bénéficier d’une surveillanceat­tentive jusqu'à l'intervention chirurgicale, visant à détecter d'éventuelseffets secondaires oculaires et systémiques. En cas d'utilisation pédiatrique,la concentration de 0,1 % en agent actif devrait suffire.

Mode d’administration

Chez les patients pédiatriques, afin de limiter les effets indésirablespo­tentiels :

· une seule goutte doit être instillée à chaque administration.

· l’absorption systémique de bêtabloquants administrés par voie topiquepeut être réduite par occlusion nasolacrymale, en gardant les yeux fermés leplus longtemps possible (par ex. pendant 3 à 5 minutes) aprèsl’instillation des gouttes. Voir également les rubriques 4.4 et 5.2.

Durée du traitement

Chez les patients pédiatriques, le traitement doit rester transitoire (voirégalement rubrique 4.2. Posologie et mode d'administration).

4.3. Contre-indications

TIMOCOMOD est contre-indiqué chez les patients présentant :

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Des pathologies associées à une hyperréactivité bronchique notammentasthme bronchique ou antécédents d’asthme bronchique, bronchopneumo­pathiechronique obstructive sévère.

· Une bradycardie sinusale, maladie du sinus (y compris blocsino-auriculaire), blocs auriculo-ventriculaires des second et troisièmedegrés non contrôlés par stimulateur cardiaque.

· Une insuffisance cardiaque non contrôlée par un traitement, choccardiogénique.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Comme d’autres substances ophtalmiques appliquées de façon topique, letimolol peut être absorbé au niveau systémique. Du fait de la présence detimolol, composant bêta adrénergique, des effets indésirablescar­diovasculaires et pulmonaires identiques à ceux rencontrés avec lesbêtabloquants administrés par voie systémique, peuvent se produire.

L’incidence d’effets indésirables systémiques après une instillationo­culaire est plus faible qu’en cas d’administration par voie générale.Pour réduire l’absorption systémique, voir rubrique 4.2.

Dans le cas où TIMOCOMOD est administré pour diminuer la pressionintra­oculaire chez les patients ayant un glaucome par fermeture de l'angle, unmyotique doit être associé.

En effet, chez ces patients, l'objectif immédiat du traitement est laréouverture de l'angle, ce qui nécessite l'emploi d'un myotique afin d'obtenirune constriction pupillaire, le maléate de timolol n'ayant pas ou peu d'effetsur la pupille.

Une diminution de la sensibilité au timolol pourrait apparaître après untraitement prolongé. Il convient, dans les traitements au long cours, devérifier chaque année l'absence d'échappement thérapeutique.

Effets systémiques

Affections cardiaques

Chez les patients souffrant de maladies cardiovasculaires (par exemplemaladie coronarienne, angor de Prinzmetal et insuffisance cardiaque) etd’hypotension le traitement par bêtabloquants doit être soigneusementévalué et un traitement par d'autres médicaments doit être envisagé. Chezces patients une surveillance doit être effectuée afin de rechercher dessignes d'aggravation de ces pathologies ou des effets indésirables.

Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré

En raison de leur effet négatif sur le temps de conduction, lesbêtabloquants ne doivent être administrés qu’avec précaution chez lespatients présentant un bloc ventriculaire du premier degré.

Affections vasculaires

Les patients présentant des troubles sévères de la circulationpé­riphérique (par exemple : forme sévère de la maladie ou du syndrome deRaynaud) doivent être traités avec prudence.

Affections respiratoires

Chez les patients asthmatiques, des manifestations respiratoires pouvantaller jusqu'au décès par bronchospasme ont été rapportées aprèsadministration de certains collyres bêtabloquants.

TIMOCOMOD 0,50% doit être utilisé avec prudence chez les patients atteintsde maladie bronchopathie pulmonaire chronique obstructive (BPCO) et uniquementsi le bénéfice potentiel l'emporte sur le risque potentiel.

Hypoglycémie/Di­abète

Les bêtabloquants doivent être administrés avec prudence chez les patientssujets à des hypoglycémies spontanées ou chez les patients présentant undiabète insulino-dépendant instable dans la mesure où les bêtabloquants sontsusceptibles de masquer les signes d'une hypoglycémie aiguë.

Thyrotoxicose

Les bêtabloquants peuvent également masquer les signesd’hyper­thyroïdie.Réac­tions anaphylactiques

Les patients, traités par bêtabloquants et ayant des antécédents d'atopieou de réactions anaphylactiques graves à différents allergènes, peuventêtre plus réactifs à des administrations répétées de tels allergènes etne pas répondre aux doses d'adrénaline habituellement utilisées pour traiterles réactions anaphylactiques.

Anesthésie générale

Les collyres bêtabloquants peuvent bloquer l’effet bêta agoniste del’adrénaline.

Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité partimolol.

· Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition dela sensibilité aux catécholamines.

· Dans certains cas le traitement bêtabloquant ne peut êtreinterrompu:

· chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il est souhaitable depoursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque liéà l'arrêt brutal des bêtabloquants;

· en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit êtreprotégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisanted'a­tropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésiste devra faire appel àdes produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertessanguines devront être compensées.

· La majoration du risque anaphylactique liée à la prise debêtabloquants, devra être prise en considération.

Effet oculaire

Affections de la cornée

Les collyres bêtabloquants peuvent induire une sécheresse oculaire.

Les patients présentant des atteintes cornéennes doivent être traitésavec prudence.

Décollements de la choroïde

Des décollements de la choroïde ont été observés après chirurgiefiltrante du glaucome lors de l'administration de traitements diminuant lasécrétion d'humeur aqueuse (ex: timolol, acétazolamide).

Autres agents bêtabloquants

L’effet sur la pression intraoculaire ou les effets connus desbêtabloquants par voie systémique peuvent être majorés quand timolol estadministré chez des patients recevant déjà un traitement par un agentbêtabloquant par voie orale. Ces patients doivent être étroitementsur­veillés.

L'association de deux collyres bêtabloquants est déconseillée (voirrubrique 4.5).

Porteurs de lentilles de contact

Il existe un risque d'intolérance aux lentilles de contact par diminution dela sécrétion lacrymale, liée d'une manière générale auxbêtabloquants.

Sujets âgés, insuffisants rénaux et/ou hépatiques

Chez ces sujets à risque et quand un collyre bêtabloquant est administréavec un bêtabloquant par voie générale, une adaptation posologique estsouvent nécessaire.

Population pédiatrique

Les collyres de timolol doivent, de manière générale, être utilisés avecprécaution chez les jeunes patients atteints de glaucome (voir égalementrubrique 5.2).

Il est important d’informer les parents des effets secondaires potentiels,afin qu’ils puissent arrêter immédiatement le traitement. Les signes àsurveiller sont, par exemple, la toux et la respiration sifflante.

En raison de la possibilité d’apnée et de respiration de Cheyne-Stokes,le médicament ne doit être utilisé qu’avec une extrême précaution chezles nourrissons, les bébés et les jeunes enfants. Un moniteur d’apnéeportable peut également être utile pour les nouveau-nés sous timolol.

Sportifs

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

Phosphates

Ce médicament contient des phosphates, voir rubrique 4.8.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

1°) Collyres

Une surveillance ophtalmologique est nécessaire en cas de traitementcon­comitant par un collyre contenant de l'adrénaline (risque de mydriase).

2°) Autres médicaments

Bien que les quantités de bêtabloquants passant dans la circulationsys­témique soient faibles après instillation oculaire, le risqued'interac­tions médicamenteuses existe.

Il convient donc de tenir compte des interactions observées avec lesbêtabloquants administrés par voie générale.Asso­ciationscontre-indiquées

+ Floctafénine

En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction desréactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants.

+ Sultopride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.Asso­ciations déconseillées

+ Amiodarone

Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs).

+ Antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem et vérapamil)

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculoventri­culaire, et défaillancecar­diaque (synergie des effets).

Une telle association doit se faire sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

+ Bêtabloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque

Risque de majoration des effets indésirables des bêtabloquants, avecnotamment risque de bradycardie excessive.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anesthésiques volatils halogénés

Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par lesbêtabloquants.

(L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention parles bêta-stimulants). En règle générale, ne pas arrêter le traitementbêta­bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal.

Informer l'anesthésiste de ce traitement.

+ Anticholinesté­rasiques: donézépil, galantamine, rivastigmine,né­ostigmine, pyridostigmine, tacrine, ambémonium

Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardidants).

Surveillance clinique régulière.

+ Quinidine

Une potentialisation des effets systémiques bêtabloquants du collyre et uneaugmentation des concentrations plasmatiques du bêtabloquant ont étérapportées lors de l'association du timolol en collyre et de la quinidine,pro­bablement en raison de l'inhibition du métabolisme du bêtabloquant par laquinidine (décrit pour le timolol).

+ Baclofène

Majoration de l'effet antihypertenseur.

Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique del'antihyper­tenseur si nécessaire.

+ Clonidine et autres antihypertenseurs centraux (alphaméthyldo­pa,guanfacine, moxonidine, rilménidine)

Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal dutraitement par l'antihypertenseur central.

Eviter l'arrêt brutal de l'antihypertenseur central. Surveillancecli­nique.

+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants

1. Tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes del'hypoglycémie: les palpitations et la tachycardie.

2. La plupart des bêtabloquants non cardiosélectifs augmentent l'incidenceet la sévérité de l'hypoglycémie.

Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement,l'au­tosurveillance sanguine.

+ Médicaments donnant des torsades de pointes:

Antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) det declasse III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certainsneuro­leptiques: phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine,lé­vomépromazine, thioridazine, trifluopérazine), benzamides (amisulpride,sul­piride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autresneurolep­tiques (pimozide) et autres médicaments tels que: bépridil, cisapride,dip­hémanil, érythromycine IV, vincamine IV, mizolastine, halofantrine,spar­floxacine, pentamidine, moxifloxacine..

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Propafénone

Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs).

Surveillance clinique et ECG.

Associations à prendre en compte

+ AINS (voie générale) y compris les inhibiteurs sélectifs de cox-2

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINSpyrazolés.

+ Alpha-bloquant à visée urologique: alfuzosine, doxazosine, prazosine,tam­sulosine, térazosine

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Amifostine

Majoration de l'effet antihypertenseur.

+ Antagonistes du calcium: (dihydropyridines)

Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisancecar­diaque latente ou non contrôlée (effet isotrope négatif in vitro desdihydropiri­dines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptiblede s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquant).

La présence d'un traitement bêtabloquant peut par ailleurs minimiser laréaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussionhé­modynamique excessive.

+ Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques

Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effetadditif).

+ Méfloquine

Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe pas de données cliniques adéquates sur l’utilisation detimolol chez la femme enceinte.

Les bêtabloquants ne doivent pas être utilisés pendant la grossesse saufen cas de nécessité absolue.

Pour réduire l’absorption systémique (voir rubrique 4.2.)

Les études épidémiologiques contrôlées menées avec des bêtabloquantspar voie systémique n'ont pas révélé d'effets malformatifs mais elles ontmis en évidence un risque de retard de croissance intra utérine.

Les signes et symptômes des bêtabloquants (par exemple bradycardie,hy­potension, détresse respiratoire et hypocalcémie) ont été observés chezle nouveau-né lorsque les bêtabloquants ont été administré chez la mèrejusqu’à la naissance.

Lorsque TIMOCOMOD 0,50% est administré jusqu’à la naissance, lenouveau-né doit être surveillé avec attention pendant les premiers joursde vie.

Allaitement

Les bêtabloquants sont excrétés dans le lait maternel.

Cependant, à dose thérapeutique, le timolol administré sous forme decollyre en solution n’est pas présent en quantité suffisante dans le laitmaternel pour induire les symptômes cliniques des bêtabloquants chezl’enfant allaitant.

Pour réduire le risque d’absorption systémique, voir rubrique 4.2.

Fertilité

Il n’y a aucune donnée disponible concernant l’impact du timolol sur lafertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il existe des effets indésirables associés à ce collyre (notamment destroubles de la vision) qui peuvent altérer l'aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Comme pour tous les médicaments ophtalmologiques topiques, ce collyre àbase de timolol est absorbé dans la circulation systémique et peut doncinduire des effets indésirables similaires à ceux observés avec lesbêtabloquants administrés par voie systémique, même si l’incidence deseffets indésirables médicamenteux systémiques est plus faible aprèsadministration ophtalmique qu’après administration systémique.

Les effets indésirables mentionnés ci-dessous incluent ceux observés avecla classe des bêtabloquants ophtalmiques.

D’autres effets indésirables ont été observés avec les collyresbêtablo­quants et peuvent survenir avec TIMOCOMOD 0,50% :

Affections du système immunitaire

Lupus érythémateux disséminé, réactions allergiques systémiquesno­tamment angio-œdème, urticaire, rash localisé ou généralisé, prurit,réaction anaphylactique.

Métabolisme et désordres nutritionnels

Hypoglycémie.

Affections psychiatriques

Insomnie, dépression, cauchemars, perte de mémoire, hallucination.

Affections du système nerveux

Syncope, accidents vasculaires-cérébraux, ischémie cérébrale,augmen­tation des signes et symptômes de myasthénie grave, étourdissemen­t,paresthésie et céphalées.

Affections oculaires

Signes et symptômes d’irritation oculaire (par exemple sensation debrûlure, picotements, démangeaison, larmoiement et rougeur), blépharite,ké­ratite, vision trouble et décollement de la choroïde après chirurgiefiltrante (voir rubrique 4.4).

Diminution de la sensibilité de la cornée, sécheresse oculaire,hypo­esthésie cornéenne, ptosis, diplopie.

Quelques cas rares de calcification cornéenne ont été signalés enassociation avec l’utilisation de gouttes contenant des phosphates chezcertains patients atteints de cornées gravement endommagées.

Affections cardiaques

Bradycardie, douleur thoracique, palpitations, œdème, arythmie etinsuffisance cardiaque congestive, bloc auriculo-ventriculaire, arrêtcardiaque, insuffisance cardiaque.

Affections vasculaires

Hypotension, syndrome de Raynaud, refroidissement des extrémités.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Bronchospasme (principalement chez les patients présentant une pathologiebron­chospastique pré-existante), dyspnée, toux.

Affections gastro-intestinales

Dysgueusie (altération du goût), nausées, vomissements, dyspepsie,diarrhée, sécheresse buccale, douleur abdominale.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Alopécie, éruptions psoriasiformes ou exacerbation du psoriasis, éruptioncutanée.

Affections musculo-squelettiques et des tissus

Myalgie.

Troubles du système reproductif

Dysfonction sexuelle (impuissance), baisse de la libido.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie/fatigue.

Sur le plan biologique, on a pu observer, dans de rares cas, l'apparitiond'an­ticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionne­llement demanifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt dutraitement.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Bien que les quantités de bêtabloquants passant dans la circulationsys­témique soient faibles après instillation oculaire, le risque de surdosagedoit être gardé à l'esprit.

Les symptômes et la conduite à tenir sont identiques à ceux d'un surdosageen bêtabloquant par voie générale.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIGLAUCOMATEUX ET MYOTIQUES, code ATC :S01ED01.

Sur le plan général :

Le timolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :

· bêtabloquant non cardiosélectif,

· absence de pouvoir agoniste partiel [ou absence d'activitésym­pathomimétique intrinsèque (ASI)],

· effet stabilisant de membrane (anesthésique local ou quinidine-like) nonsignificatif.

Sur le plan oculaire :

· le maléate de timolol en collyre abaisse la tension intraoculaire,as­sociée ou non à un glaucome;

· son activité se manifeste environ 20 minutes après instillation,at­teint son maximum en 1 à 2 heures et est encore présente au bout de24 heures;

· stabilité de l'effet hypotenseur dans le temps: l'effet peut resterconstant pendant un an. Une diminution de la sensibilité au maléate de timololreste cependant possible, notamment après un traitement plus prolongé;

· il n'y a pratiquement pas de modification du diamètre pupillaire ou del'accommodation.

Population pédiatrique

On ne dispose que de très peu de données sur l’utilisation de timolol(0,25 %, 0,5 % deux fois une goutte par jour) dans la population pédiatriquependant une durée de traitement allant jusqu’à 12 semaines. Une petiteétude clinique publiée, randomisée et menée en double insu sur 105 enfants(n=71 sous timolol) âgés de 12 jours à 5 ans a montré, dans une certainemesure, que timolol est efficace en traitement à court terme dans l'indicationglau­come congénital primaire et glaucome juvénile primaire.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Dans une étude sur les concentrations plasmatiques du médicament chez sixpatients, l'exposition systémique au timolol fut déterminée aprèsadministration locale de timolol 0,50 % deux fois par jour. Les concentration­splasmatiques moyennes après la prise du matin étaient de 0,46 ng/ml et de0,35 ng/ml après la prise de l'après-midi.

Population pédiatrique

Comme cela a déjà été confirmé par les données obtenues chez lesadultes, 80 % de chaque goutte passe dans le système nasolacrymal, où ellepeut être rapidement absorbée dans la circulation générale, via la muqueusenasale, la conjonctive, le canal lacrymo-nasal, l’oropharynx et l’intestin,ou la peau suite au larmoiement.

Le volume sanguin étant plus faible chez l’enfant que chez l’adulte, uneconcentration plus élevée dans la circulation systémique doit être prise encompte. De plus, les nouveau-nés ont une système enzymatique métaboliqueim­mature, ce qui peut entraîner une augmentation de la demi-vied’élimination et provoquer des effets indésirables.

Des données limitées indiquent que les concentrations plasmatiques detimolol chez les enfants après administration de 0,25 % dépassent fortementcelles des adultes après administration d’un collyre à 0,5 %, enparticulier chez les nourrissons ; cela pourrait augmenter le risque d'effetssecondaires tels que le bronchospasme et la bradycardie.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Dihydrogénophos­phate de sodium dihydraté, hydrogénophosphate de sodiumdodécahy­draté, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Après la première ouverture du flacon, la solution ophtalmique stérile nedoit pas être utilisée pendant plus de 12 semaines.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en polyéthylène basse densité de 5 ml avec pompe «airless ».

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

a. Se laver soigneusement les mains,

b. Eviter de toucher l'œil ou les paupières avec l'emboutcompte-gouttes.

c. Instiller le timolol en collyre dans le cul-de-sac conjonctival inférieurde l'œil en regardant vers le haut et en tirant légèrement la paupièreinférieure vers le bas.

d. Fermer l'œil quelques secondes.

e. L'œil fermé, essuyer proprement l'excédent.

f. Fermer le flacon après utilisation.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRES URSAPHARM

7, RUE DENIS PAPIN

57200 SARREGUEMINES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 354 699 8 4 : 5 ml en flacon (PE) avec pompe « airless ».

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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