Résumé des caractéristiques - TOBRADEX, collyre en suspension
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
TOBRADEX, collyre en suspension
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Dexaméthasone.....................................................................................................................0,10 g
Tobramycine..........................................................................................................................0,30 g
Pour 100 ml de collyre.
Excipient à effet notoire : Chlorure de benzalkonium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Collyre en suspension
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement local anti-inflammatoire et anti-bactérien de l'œil chez lesadultes et les enfants de plus de 2 ans :
· dans les suites de la chirurgie ophtalmologique,
· des infections dues à des germes sensibles à la tobramycine aveccomposante inflammatoire.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieAdultes
Instiller une goutte dans le cul-de-sac conjonctival toutes les 4 à6 heures en fonction des symptômes.
La fréquence des instillations pourra :
· être augmentée si la symptomatologie le nécessite,
· puis être diminuée progressivement en fonction de l'amélioration dessignes cliniques.
La durée du traitement est à adapter en fonction de la symptomatologie.
Population pédiatrique
TOBRADEX peut être utilisé chez les enfants de plus de 2 ans avec le mêmedosage que chez les adultes. Les données actuellement disponibles sontdécrites dans la rubrique 5.1. La sécurité et l'efficacité chez les enfantsâgés de moins de 2 ans n'ont pas été établies, et aucune donnée n'estdisponible.
Mode d’administrationEn instillation oculaire.
a. Bien agiter le flacon avant l'emploi.
b. Se laver soigneusement les mains.
c. Eviter de toucher l'œil ou les paupières avec l'emboutcompte-gouttes.
d. Instiller TOBRADEX dans le cul-de-sac conjonctival inférieur de l'œil enregardant vers le haut et en tirant légèrement la paupière inférieure versle bas.
e. Relâcher la paupière inférieure et cligner des yeux à plusieursreprises pour être sûr que le liquide recouvre la totalité de l'œil.
f. L'œil fermé, essuyer proprement l'excédent.
g. Fermer le flacon après utilisation.
Après ouverture du bouchon, si le dispositif de sécurité du col du flaconest trop lâche, retirez-le avant d’utiliser ce produit.
Le passage systémique peut être réduit par une occlusion nasolacrymale oupar la fermeture des paupières pendant 2 minutes. Cette méthode peutcontribuer à diminuer les effets indésirables systémiques et à augmenterl’efficacité locale.
En cas d’utilisation de plusieurs collyres, les instillations doivent êtreespacées d’au moins 5 minutes. Les pommades ophtalmiques doivent êtreadministrées en dernier.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1,
· Kératites dues à Herpes simplex,
· Maladies fongiques des structures oculaires,
· Infections mycobactériennes oculaires ou infections oculairesparasitaires non traitées,
· Infection de la cornée ou de la conjonctive due au virus de la vaccine,varicelle, ou à d’autres virus.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Un usage prolongé de corticoïdes topiques ophtalmiques peut entraîner unehypertension oculaire et/ou un glaucome avec lésion du nerf optique, unediminution de l'acuité visuelle et une altération du champ visuel, et laformation d’une cataracte sous-capsulaire postérieure. Chez les patientsrecevant un traitement prolongé par corticoïdes topiques ophtalmiques, lapression intraoculaire devra être vérifiée régulièrement et fréquemment.Ceci est particulièrement important chez les enfants, car le risqued’hypertension oculaire induite par les corticoïdes est plus important etpeut apparaître plus précocement que chez les adultes. La fréquence et ladurée du traitement doivent être soigneusement prises en considération, et lapression intraoculaire doit être surveillée dès le début du traitement.
Le risque d’augmentation cortico-induite de la pression intra-oculaireet/ou de la formation d’une cataracte est majoré chez les patientsprédisposés (par exemple, chez les diabétiques).
Les corticoïdes topiques ophtalmiques peuvent ralentir la cicatrisation desplaies cornéennes. Les AINS topiques sont également connus pour ralentir ouretarder la guérison. L'utilisation concomitante d'AINS topiques et decorticoïdes topiques peut augmenter le risque de problèmes decicatrisation.
Dans les pathologies provoquant un amincissement de la cornée ou de lasclère, des perforations ont été rapportées lors de l’utilisation decorticoïdes topiques.
Une sensibilité aux aminosides administrés par voie topique peut survenirchez certains patients. La sévérité des réactions d'hypersensibilité peutvarier d'effets localisés à des réactions généralisées telles que desérythèmes, des démangeaisons, des urticaires, des éruptions cutanées, uneanaphylaxie, des réactions anaphylactoïdes. Si une hypersensibilité sedéveloppe pendant l’utilisation de ce médicament, le traitement doit êtreinterrompu.
Une hypersensibilité croisée à d'autres aminosides peut se produire, et lapossibilité que les patients devenus sensibles à la tobramycine par voieoculaire puissent également être sensibles à d'autres aminosides topiques et/ ou systémiques doit être prise en compte.
Des effets indésirables graves tels qu’une neurotoxicité, ototoxicité etnéphrotoxicité ont été rapportés chez des patients traités paraminoglycosides par voie systémique. La prudence s’impose en casd'administration concomitante avec les aminoglycosides par voie systémique.
La prescription de Tobradex à des patients atteints de troublesneuromusculaires connus ou présumés, tels que la myasthénie grave ou lamaladie de Parkinson doit être réalisée avec précaution. Les aminoglycosidespeuvent aggraver la faiblesse musculaire en raison de leurs effets potentielssur la fonction neuromusculaire.
Des instillations répétées et/ou prolongées du collyre peuvent entraînerun passage systémique non négligeable du corticoïde.
Un syndrome de Cushing et / ou une inhibition de la fonction surrénalienneassociés à l'absorption systémique de dexaméthasone ophtalmique peuventsurvenir après un traitement continu intensif ou à long terme chez despatients prédisposés, y compris les enfants et les patients traités par desinhibiteurs du CYP3A4 (incluant le ritonavir et le cobicistat). Dans ce cas, letraitement doit être arrêté progressivement.
Les corticoïdes peuvent diminuer la résistance aux infectionsbactériennes, virales, fongiques ou parasitaires, contribuer à leurapparition, et masquer les signes cliniques d’une infection.
Une surinfection fongique doit être envisagée chez les patients présentantune ulcération cornéenne persistante. En cas d'infection fongique, letraitement aux corticoïdes doit être interrompu.
L'utilisation prolongée d'antibiotiques comme la tobramycine peut entraînerla prolifération de micro-organismes résistants, dont les champignons. En casde surinfection, un traitement approprié doit être mis en place.
En l'absence d'amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, unesurveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiquesavec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance auproduit et d'adapter éventuellement le traitement.
Le port de lentilles de contact est déconseillé pendant le traitementd’une inflammation ou d’une infection oculaire.
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autresymptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examenophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'unglaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale.
Chlorure de Benzalkonium
Ce médicament contient 0,5 mg de chlorure de benzalkonium pour 5 ml decollyre soit 0,1 mg/ml.
Le chlorure de benzalkonium peut être absorbé par les lentilles de contactsouples et changer leur couleur. Les lentilles de contact sont à retirer avantapplication et il est nécessaire d’attendre au moins 15 minutes avant de lesremettre.
Le chlorure de benzalkonium peut également provoquer une irritation desyeux, surtout si le patient souffre du syndrome de l’œil sec ou de troublesde la cornée. Informez le patient qu’en cas de sensation anormale, depicotements ou de douleur dans les yeux après avoir utilisé ce médicament, unmédecin doit être consulté.
Le collyre ne doit pas être employé en injection péri ouintra-oculaire.
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif (dexaméthasone) pouvant induire une réactionpositive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
Bien que les quantités de dexaméthasone et de tobramycine passant dans lacirculation systémique soient faibles après instillation oculaire, il convientde tenir compte des interactions observées avec la dexaméthasone et latobramycine par voie générale.
1– LIEES A LA DEXAMETHASONE
Associations déconseillées+ Médicaments donnant des torsades de pointes
Astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine,sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine.
Torsades de pointes (l’hypokaliémie est un facteur favorisant de même quela bradycardie et un espace QT long préexistant).
Utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraînerdes torsades de pointe en cas d’hypokaliémie.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation autressalicylés
Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes etrisque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation del’élimination des salicylés par les corticoïdes.
Adapter les doses de salicylés pendant l’association et après l’arrêtdu traitement par les corticoïdes.
+ Antiarythmiques donnant des torsades de pointes
Amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol.
Torsades de pointes (l’hypokaliémie est un facteur favorisant de même quela bradycardie et un espace QT long préexistant).
Prévenir l’hypokaliémie, la corriger si besoin ; surveiller l’espaceQT. En cas de torsade, ne pas administrer d’antiarythmique (entraînementélectrosystolique).
+ Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés,laxatifs stimulants, amphotéricine B IV)
Risque accru d’hypokaliémie par effet additif.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas dethérapeutique digitalique.
+ Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et éventuellement ECG.
+ Héparines par voie parentérale
Aggravation par l’héparine du risque hémorragique propre à lacorticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ouen traitement prolongé supérieur à 10 jours.
L’association doit être justifiée, renforcer la surveillance.
+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la toléranceaux glucides par les corticoïdes). Prévenir le patient et renforcerl’autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement.Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant letraitement par les corticoïdes et après son arrêt.
+ Isoniazide (décrit pour la prednisolone)
Diminution des taux plasmatiques de l’isoniazide. Mécanisme invoqué :augmentation du métabolisme hépatique de l’isoniazide et diminution de celuides glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique.
+ Topiques gastro-intestinaux : sels, oxydes et hydroxydes de magnésium,aluminium et calcium (décrit pour la prednisolone, la dexaméthasone).
Diminution de l’absorption digestive des glucocorticoïdes.
Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des glucocorticoïdes(plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte+ Antihypertenseurs
Diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).
+ Interféron alpha
Risque d’inhibition de l’action de l’interféron.
+ Praziquantel
Diminution possible des concentrations plasmatiques de praziquantel.
+ Antirétroviraux
Chez les patients traités avec le ritonavir, les concentrations plasmatiquesde dexaméthasone peuvent être augmentées (voir rubrique 4.4).
Des inhibiteurs du CYP3A4 (incluant le ritonavir et le cobicistat) peuventdiminuer la clairance de la dexaméthasone ce qui entraîne une augmentation deseffets et une inhibition de la fonction surrénalienne/un syndrome de Cushing.L’association doit être évitée, sauf si le bénéfice est supérieur aurisque accru d’effets secondaires systémiques des corticoïdes, auquel casles patients doivent être surveillés pour les effets sytémiques descorticoïdes.
2– LIEES A LA TOBRAMYCINE
Associations contre-indiquées+ Aminosides
Risque accru de néphrotoxicité et d’ototoxicité en casd’administration simultanée.
Associations déconseillées+ Polymyxines (voie parentérale)
Addition des effets néphrotoxiques.
Si l’association ne peut être évitée, surveillance stricte avec unejustification bactériologique indiscutable.
+ Toxine botulique
Risque d’augmentation des effets de la toxine botulique avec les aminosides(par extrapolation à partir des effets observés au cours du botulisme).
Utiliser un autre antibiotique.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi+ Céfalotine
L’augmentation de la néphrotoxicité des aminosides par la céfalotine estdiscutée.
Surveillance de la fonction rénale.
+ Diurétiques de l’anse : bumétanide, furosémide
Augmentation des risques néphrotoxiques et ototoxiques des aminosides(insuffisance rénale fonctionnelle liée à la déshydratation entraînée parle diurétique).
Association possible, sous surveillance de l’état d’hydratation, desfonctions rénales et cochléo-vestibulaires et éventuellement desconcentrations plasmatiques de l’aminoside.
Associations à prendre en compte+ Aminosides
Risque accru de néphrotoxicité et d’ototoxicité en casd’administration successive, risque d'ototoxicité cumulative (voie locale ouvoie générale).
+ Amphotéricine B
Risque accru de néphrotoxicité.
+ Ciclosporine, tacrolimus
Augmentation de la créatininémie plus importante que sous immunodépresseurseul (synergie des effets néphrotoxiques des deux substances).
+ Organoplatines : carboplatine (à doses élevées), cisplatine,oxaliplatine (par extrapolation)
Addition des effets néphrotoxiques et ototoxiques, notamment en casd’insuffisance rénale préalable.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INRDe nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants orauxont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classesd’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment desfluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescéphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n'y a peu ou pas de données sur l'utilisation topique oculaire de latobramycine ou de la dexaméthasone chez la femme enceinte. La tobramycinetraverse le placenta après administration intraveineuse chez des femmesenceintes. En clinique, quelques cas d’atteinte cochléo-vestibulaire ontété décrits avec certains aminosides. L’utilisation prolongée ourépétée de corticoïdes par voie systémique pendant la grossesse a étéassociée à un risque accru de retard de croissance intra-utérine etd’insuffisance surrénale néonatale. Les nourrissons nés de mères ayantreçu des doses importantes de corticoïdes pendant leur grossesse doivent fairel'objet d'une surveillance attentive pour déceler tout signe d'hypoadrénalisme(voir rubrique 4.4).
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicitésur la reproduction (voir rubrique 5.3). TOBRADEX n’est pas recommandépendant la grossesse.
AllaitementLa tobramycine est excrétée dans le lait maternel après administration parvoie systémique.
On ignore si la tobramycine ou la dexaméthasone sont excrétées dans lelait maternel.
Le passage des aminosides dans le lait maternel est mal connu maisprobablement faible. L’absorption de ces substances par le tractus digestif dunouveau-né est considérée comme négligeable. Leur présence dansl’intestin du nouveau-né peut provoquer une destruction de la flore digestiveet entraîner la survenue de candidoses ou de diarrhées. De plus,l'oto-néphrotoxicité des aminosides constitue un risque potentielsupplémentaire.
En conséquence, en cas de prescription de ce médicament, l’allaitementest déconseillé.
FertilitéAucune étude n'a été réalisée pour évaluer l'effet de la tobramycine etde la dexaméthasone sur la fertilité animale. Il n’y a pas de donnéescliniques évaluant l'effet de la dexaméthasone sur la fertilité masculine ouféminine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
TOBRADEX n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.
Néanmoins, une vision floue provisoire ou d'autres troubles visuels peuventsurvenir et affecter l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser desmachines. En cas de vision floue survenant lors de l'instillation, le patientdoit attendre que sa vision redevienne normale avant de conduire un véhicule oud'utiliser une machine.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécuritéLors des essais cliniques, les effets indésirables les plus fréquemmentrapportés ont été : douleur oculaire, augmentation de la pressionintraoculaire, irritation oculaire et prurit oculaire survenant chez moins de 1%des patients.
Tableau récapitulatif des effets indésirablesLes effets indésirables suivants ont été rapportés avec TOBRADEX et sontclassés selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent(≥ 1/100 à <1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à <1/100), rare (≥1/10 000 à <1/1 000) et très rare (<1/10 000), ou de fréquenceinconnue (n’a pu être évalué sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les effets indésirablesrapportés sont issus des essais cliniques et du recueil des effetsindésirables rapportés après commercialisation.
Classes de systèmes d’organes | Effets indésirables |
Affections du système immunitaire | Fréquence inconnue : réaction anaphylactique, hypersensibilité |
Affections endocriniennes | Fréquence indéterminée : syndrome de Cushing, inhibition de la fonctionsurrénalienne (voir rubrique 4.4) |
Affections du système nerveux | Fréquence inconnue : vertiges, céphalées |
Affections oculaires | Peu fréquent : augmentation de la pression intraoculaire, douleur oculaire,prurit oculaire, gêne oculaire, irritation oculaire Rare : kératite, allergie oculaire, vision floue (voir rubrique 4.4),sécheresse oculaire, hyperémie oculaire Fréquence inconnue : œdème de la paupière, érythème de la paupière,mydriase, larmoiement, opacification du cristallin |
Affections gastro-intestinales | Rare : dysgueusie |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Fréquence inconnue : éruption cutanée, gonflement du visage, prurit |
Un usage prolongé de corticoïdes topiques ophtalmiques peut entraîner uneaugmentation de la pression intraoculaire et/ou un glaucome avec lésion du nerfoptique, une diminution de l'acuité visuelle et une altération du champvisuel, la formation d’une cataracte sous-capsulaire postérieure, et unretard de cicatrisation (voir rubrique 4.4).
En raison de la présence de corticoïde, dans des pathologies provoquant unamincissement de la cornée ou de la sclére il existe un risque plus élevé deperforation en particulier après des traitements de longue durée (voirrubrique 4.4).
Le développement d'infection secondaire a été signalé aprèsl'utilisation des associations contenant des corticoïdes et des antibiotiques.Les infections fongiques de la cornée sont particulièrement enclines à sedévelopper avec des traitements aux corticoïdes de longue durée (voirrubrique 4.4).
Des effets indésirables graves, tels qu’une neurotoxicité, uneototoxicité et une néphrotoxicité ont été rapportés chez des patientstraités par tobramycine par voie systémique (voir rubrique 4.4).
Une sensibilité aux aminosides administrés par voie topique peut survenirchez certains patients. La sévérité des réactions d’hypersensibilité peutvarier d’effets localisés à des réactions généralisées telles que desérythèmes, des démangeaisons, des urticaires, des éruptions cutanées, uneanaphylaxie, des réactions anaphylactoïdes (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Aucun effet toxique n'est attendu en cas de surdosage oculaire de ce produit,ni en cas d'ingestion accidentelle du contenu du flacon.
Un surdosage oculaire de TOBRADEX peut être rincé avec del’eau tiède.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ASSOCIATION CORTICOÏDES / ANTI-INFECTIEUXpar voie locale, code ATC : S01CA01.
La dexaméthasone base est un anti-inflammatoire stéroïdien puissant.
La tobramycine est un antibiotique de la famille des aminosides.
SPECTRE D’ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 4 mg/l et R > 8 mg/l.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienneà cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en Europe estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en Europe (> 10 %) (valeurs extrêmes) |
espÈces SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Corynebacterium | |
Listeria monocytogenes | |
Staphylococcus aureus méticilline-sensible | 0 – 12 % |
Staphylocoque coagulase-negative méticilline-sensible | 0 – 20 % |
Aérobies à Gram négatif | |
Acinetobacter | |
Acinetobacter baumanii | 0 – 40 % |
Branhamella catarrhalis | |
Campylobacter | |
Citrobacter freundii | 0 – 16 % |
Citrobacter koseri | |
Enterobacter aerogenes | 0 – 65 % |
Enterobacter cloacae | 0 – 14 % |
Escherichia coli | |
Haemophilus influenzae | |
Klebsiella | 0 – 11 % |
Morganella morganii | |
Proteus mirabilis | 0 – 12 % |
Proteus vulgaris | |
Pseudomonas aeruginosa | 0 – 36 % |
Salmonella | |
Serratia | 0 – 66 % |
Shigella | |
Yersinia |
Catégories | Fréquence de résistance acquise en Europe (> 10 %) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) Aérobies à Gram négatif Pasteurella | |
ESPÈCES RÉSISTANTES Aérobies à Gram positif Entérocoques Nocardia asteroïdes Staphylococcus méti-R* Streptococcus Aérobies à Gram négatif Alcaligenes denitrificans Burkholderia cepacia Flavobacterium sp. Providencia stuartii Stenotrophomonas maltophilia | |
Anaérobies Bactéries anaérobies strictes Autres Chlamydia Mycoplasmes Rickettsies |
* La fréquence de résistance à la méticilline peut atteindre 50% del’ensemble des staphylocoques dans certains pays européens et se rencontresurtout en milieu hospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de latobramycine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrationsobtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques.Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ,sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l’activitéde l’antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Population pédiatriqueLa sécurité et l'efficacité de TOBRADEX chez les enfants ont étéétablies à partir d’une vaste expérience clinique, mais le nombre dedonnées disponibles est limité. Dans une étude clinique avec TOBRADEX pour letraitement de la conjonctivite bactérienne, 29 patients pédiatriques dontl'âge variait de 1 à 17 ans, ont été traités avec 1 ou 2 gouttes deTOBRADEX toutes les 4 ou 6 heures pendant 5 ou 7 jours. Dans cette étude,aucune différence n'a été observée entre le profil de sécurité chez lesadultes et celui chez les enfants.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
En usage topique, la tobramycine ne passe qu’extrêmement faiblement dansl’humeur aqueuse.
5.3. Données de sécurité préclinique
Non renseignée.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Solution de chlorure de benzalkonium à 50 pour cent, édétate de sodium,chlorure de sodium, sulfate de sodium anhydre, tyloxapol,hydroxyéthylcellulose, acide sulfurique et/ou hydroxyde de sodium (ajustementdu pH), eau purifiée.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Tout flacon entamé doit être utilisé dans les 4 semaines suivant sonouverture.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne pas congeler.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
5 ml en flacon (PE) avec embout compte-gouttes (PE) et capuchon(Polypropylène).
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Sans Objet.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
NOVARTIS PHARMA S.A.S.
8–10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE
92500 RUEIL-MALMAISON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 344 299 7 2 : 5 ml en flacon (PE)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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