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TRIAFEMI, comprimé - résumé des caractéristiques

Contient des substances actives:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - TRIAFEMI, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

TRIAFEMI, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Norgestimate.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......0,180 mg

Ethinylestradi­ol...........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......0,035 mg

Pour un comprimé blanc.

Norgestimate.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......0,215 mg

Ethinylestradi­ol...........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......0,035 mg

Pour un comprimé bleu ciel.

Norgestimate.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......0,250 mg

Ethinylestradi­ol...........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......0,035 mg

Pour un comprimé bleu foncé.

Excipient à effet notoire : lactose anhydre

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

7 comprimés blancs, 7 comprimés bleu ciel, 7 comprimésble­u foncé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Contraception orale chez la femme ayant une acné légère à modérée; cetraitement contraceptif ne dispense pas d'un traitement spécifique de l'acnési celui-ci est nécessaire.

La décision de prescrire TRIAFEMI doit être prise en tenant compte desfacteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque dethrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à TRIAFEMIen comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voirrubriques 4.3 et 4.4).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Prendre régulièrement et sans oubli 1 comprimé par jour au même momentde la journée, pendant 21 jours consécutifs, avec un arrêt de 7 jours entrechaque plaquette.

Début du traitement de l'acné et de la contraception orale

1er comprimé à prendre le 1er jour des règles.

Relais d'un autre estroprogestatif:

1er comprimé: après un arrêt de 7 jours si la précédente plaquettecontenait 21 comprimés (6 jours si elle en contenait 22 et sans intervallesi elle en contenait 28).

En cas d'absence d'hémorragie de privation pendant les 6 ou 7 jours quisuivent l'arrêt de la pilule précédente s'assurer de l'absence de grossesseavant de commencer le traitement.

Le traitement devra être poursuivi plusieurs mois; les premiers signesd'améli­oration clinique de l'acné se manifestent au bout de 2 mois,parfois plus.

Cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés

L'oubli d'un comprimé expose à un risque de grossesse.

Si l'oubli est constaté dans les 12 heures qui suivent l'heure habituellede la prise, prendre immédiatement le comprimé oublié, et poursuivre letraitement normalement en prenant le comprimé suivant à l'heurehabituelle.

Si l'oubli est constaté plus de 12 heures après l'heure normale de laprise, la sécurité contraceptive n'est plus assurée. Prendre immédiatementle dernier comprimé oublié et poursuivre le traitement contraceptif oraljusqu'à la fin de la plaquette, en utilisant simultanément une méthodecontra­ceptive de type mécanique (préservatifs, spermicides…) jusqu'à lareprise de la plaquette suivante, y compris pendant les règles.

4.3. Contre-indications

Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisésdans les situations suivantes.

En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors dela prise d'une contraception orale, interrompre immédiatement letraitement.

· Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients.

· Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :

o Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patient traité par desanticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde[TVP] ou embolie pulmonaire [EP]) ;

o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolieveineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y comprisune mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, undéficit en protéine C, un déficit en protéine S ;

o Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voirrubrique 4.4) ;

o Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4).

· Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :

o Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents dethrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes(p. ex. angine de poitrine) ;

o Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accidentvas­culaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémiquetran­sitoire [AIT]) ;

o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolieartérielle, telle qu’une hyperhomocysté­inémie ou la présenced’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulantlu­pique) ;

o Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux ;

o Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risquesévère tel que :

§ diabète avec symptômes vasculaires,

§ hypertension artérielle sévère,

§ dyslipoprotéinémie sévère.

· Tumeurs malignes du sein et de l'utérus.

· Affections hépatiques sévères ou récentes.

· Tumeurs hypophysaires.

· Hémorragies génitales non diagnostiquées.

· Connectivites.

· Porphyries.

· En association avec le millepertuis, le dasabuvir, l'ombistavir, leparitaprévir et le ritonavir (voir rubriques 4.4 et 4.5).

Ce médicament est généralement déconseillé dans les situationssui­vantes :

· Tabagisme.

· Affections métaboliques: diabète non compliqué, hyperlipidémi­es(hypertrigly­céridémie, hypercholesté­rolémie).

· Obésité (indice de masse corporelle = Poids/ Taille2 >30 kg/m2).

· Otosclérose.

· Tumeurs bénignes du sein et dystrophies utérines (hyperplasie,fi­brome).

· Hyperprolactinémie avec ou sans galactorrhée.

· Insuffisance rénale.

· Cholestase récurrente ou prurit récidivant lors d'une grossesseanté­rieure.

· Herpès gestationis.

· En association avec les inducteurs enzymatiques (voir rubrique 4.5).

· Allaitement (voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Si la patiente présente l’un des troubles ou l’un des facteurs de risquementionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par TRIAFEMI doit êtrediscutée avec elle.

En cas d’aggravation ou de survenue de l’un de ces troubles ou facteursde risque, la nécessité d’interrompre l’utilisation de TRIAFEMI doit êtrediscutée entre le médecin et la patiente.

· Troubles circulatoires

Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptifhor­monal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n’en utilisent pas. LesCHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate (incluant TRIAFEMI) ou de lanoréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. La décisiond’utiliser TRIAFEMI doit être prise uniquement après concertation avec lapatiente afin de s’assurer qu’elle comprend le risque de TEV associé àTRIAFEMI l’influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et lefait que le risque de TEV est maximal pendant la première annéed’utilisation. Certaines données indiquent également une augmentation durisque lors de la reprise d’un CHC après une interruption de 4 semainesou plus.

Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes,environ 2 sur 10 000 dévelop­peront une TEV sur une période d’un an.Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plusélevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).

On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant dulévonorgestrel, environ 61 développeront une TEV sur une périoded’un an.

Les données disponibles à ce jour suggèrent que le risque de TEV associéà l’utilisation de CHC contenant du norgestimate est similaire à celuiassocié à l’utilisation de CHC contenant du lévonorgestrel.

Ce nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant lagrossesse ou en période post-partum.

La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.

1. Point central de l’intervalle de 5‑7 pour 10 000 années-femmes surla base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel parrapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6

Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an

De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chezdes utilisatrices de CHC dans d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veineset artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.

Facteurs de risque de TEV

Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez lesutilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteursde risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir letableau ci-dessous).

TRIAFEMI est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiplesfacteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thromboseveineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteurde risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à lasomme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans cecas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapportbénéfi­ce/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit(voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEV

Facteur de risque

Commentaire

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²).

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autresfacteurs de risque sont présents.

Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, touteintervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie outraumatisme majeur.

Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, enparticulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.

Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation de lapilule (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée)et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complèteremobi­lisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afind’éviter une grossesse non désirée.

Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si TRIAFEMI n’a pasété interrompu à l’avance.

Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ouchez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant50 ans).

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’u­tilisation de CHC.

Autres affections médicales associées à la TEV.

Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique,maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolitehé­morragique) et drépanocytose.

Âge.

En particulier au-delà de 35 ans.

Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les variceset les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progressiond’une thrombose veineuse.

L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et enparticulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être priseen compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voirrubrique 4.6).

Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC. Les symptômes de la thrombose veineuse profonde(TVP) peuvent inclure :

· Gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’uneveine de la jambe ;

· Douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentiequ’en position debout ou lors de la marche ;

· Sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée dela jambe affectée.

Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :

· Apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’uneaccélération de la respiration ;

· Toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;

· Douleur thoracique aiguë ;

· Étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

· Battements cardiaques rapides ou irréguliers.

Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sontpas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signesd’événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires,p­. ex.).

Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleursoudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’uneextrémité.

Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débutersous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte dela vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presqueimmédi­atement.

Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

Des études épidémiologiques ont montré une association entrel’utilisation de CHC et l’augmentation du risque de thrombo-embolieartérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (p. ex.accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliquesartériels peuvent être fatals.

Facteurs de risque de TEA

Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accidentcéré­brovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence defacteurs de risque (voir le tableau).TRIAFEMI est contre-indiqué chez lesfemmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs derisque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle(voir rubrique 4.3).

Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possibleque l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risquesassociés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risqueglobal doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugédéfavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEA

Facteur de risque

Commentaire

Âge

En particulier au-delà de 35 ans

Tabagisme

Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitentutiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraception­différente.

Hypertension artérielle

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmesprésentant d’autres facteurs de risque.

Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrieou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’u­tilisation de CHC.

Migraine

L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors del’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événementcéré­brovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.

Autres affections médicales associées à des événements indésirablesvas­culaires

Diabète, hyperhomocysté­inémie, valvulopathie cardiaque et fibrillationau­riculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé

Symptômes de TEA

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC.

Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :

· Apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage,d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

· Apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensationsver­tigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

· Apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou àcomprendre ;

· Apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deuxyeux ;

· Céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;

· Perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accidentischémique transitoire (AIT).

Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :

· Douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression oud’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

· Sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras,l’estomac ;

· Sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

· Transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

· Faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

· Battements cardiaques rapides ou irréguliers.

Elévations des ALAT

Lors des études cliniques réalisées avec des patients traités pour desinfections par le virus de l’hépatite C (VHC) avec des médicaments contenantde l’ombitasvir/pa­ritapevir/rito­navir et dasabuvir avec ou sansribavirine, des élévations des transaminases (ALAT) de plus de 5 fois lalimite supérieure de la normale (LSN) étaient significativement plusfréquentes chez les femmes utilisant des médicaments contenant del’éthinyles­tradiol tels que les contraceptifs hormonaux combinés (CHCs)(voir rubriques 4.3 et 4.5).

Cancers gynécologiques

· Une méta-analyse regroupant les données de 54 études internationales amis en évidence une légère augmentation du risque de cancer du sein chez lesutilisatrices de contraceptifs oraux. L'augmentation du risque ne semble pasdépendante de la durée d'utilisation ni de l'existence de facteurs de risquetels que la nulliparité et les antécédents familiaux de cancer du sein. Cetteaugmentation est transitoire et disparaît 10 ans après l'arrêt de sonutilisation. La surveillance clinique plus régulière des femmes souscontraceptif oral, permettant un diagnostic plus précoce, pourrait jouer unrôle important dans l'augmentation du nombre de cancers du sein diagnostiqué.Les données publiées ne sont pas de nature à remettre en cause l'utilisationdes contraceptifs oraux dont les bénéfices sont nettement supérieurs auxrisques éventuels.

Par ailleurs, la contraception orale diminue le risque de cancer de l'ovaireet de l'utérus (endomètre).

Consultation/examen médical

Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement par TRIAFEMI unerecherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédentsfa­miliaux) doit être effectuée et la présence d’une grossesse doit êtreexclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doitêtre réalisé, en ayant à l’esprit les contre-indications (voir rubrique4.3) et les mises en garde (voir rubrique 4.4). Il est important d’attirerl’at­tention des patientes sur les informations relatives à la thromboseveineuse et artérielle, y compris le risque associé à TRIAFEMI comparé àcelui associé aux autres CHC, les symptômes de la TEV et de la TEA, lesfacteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion dethrombose.

Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement lanotice et de suivre les conseils fournis. La fréquence et la nature des examensdoivent être définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptéesà chaque patiente.

Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux neprotègent pas contre l’infection par le VIH (SIDA) et les autres maladiessexue­llement transmissibles.

Précautions d'emploi

· Une surveillance attentive doit être exercée chez les patientesprésen­tant: épilepsie, migraine, asthme, antécédents vasculaires artérielsfamiliaux et varices.

· La survenue de troubles digestifs intercurrents dans les 4 heures suivantla prise, tels que vomissements ou diarrhée sévère peut entraîner uneinefficacité transitoire de la méthode imposer la conduite à tenirpréconisée en cas d'oubli de moins de 12 heures. Si ces épisodes serépètent sur plusieurs jours, il est alors nécessaire d'associer une autreméthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatifmas­culin, spermicides…) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante.

· Des métrorragies et des spottings peuvent apparaître, plusparticulière­ment pendant les premiers mois d'utilisation. Ils cessent engénéral spontanément et il n'y a pas lieu d'interrompre le traitement. Si cessaignements persistent ou apparaissent pour la première fois après uneutilisation prolongée, la recherche d'une éventuelle cause organiques'impose.

· En cas de chloasma apparu lors d'une grossesse, il est recommandéd'éviter les expositions solaires.

· L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bienconnus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8).La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu decomportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes decontacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômesdépres­sifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les interactions entre les contraceptifs estro-progestatifs et d'autressubstances peuvent conduire à une augmentation ou une diminution desconcentrations plasmatiques d’estro-progestatifs.

La diminution des concentrations plasmatiques d’estro-progestatifs peutprovoquer une augmentation de l'incidence des saignements intermenstruels etéventuellement réduire l'efficacité du contraceptif estro-progestatif.

Associations contre-indiquées

+ Millepertuis

Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, enraison de l’effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baissed’efficacité voire d’annulation de l’effet dont les conséquences peuventêtre éventuellement graves (survenue d’une grossesse).

+ Ombitasvir + Paritaprévir + Ritonavir et Dasabuvir

Augmentation de l'hépatotoxicité

Associations déconseillées

+ Inducteurs enzymatiques

Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone,car­bamazépine, oxcarbazépine), rifabutine, rifampicine, efavirenz,névi­rapine.

Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolismehé­patique du contraceptif hormonal par l’inducteur.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier detype mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Lamotrigine (voir aussi ci-dessous Association nécessitant desprécautions d’emploi)

Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotriginepar augmentation de son métabolisme hépatique.

Eviter de mettre en route une contraception orale pendant la périoded’ajustement posologique de la lamotrigine.

+ Modafinil

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive, pendant le traitement etun cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil, en raison de sonpotentiel inducteur enzymatique.

Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthodecontra­ceptive.

+ Nelfinavir

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution desconcentrations en contraceptif hormonal.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier detype mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée del’association et un cycle suivant.

+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution desconcentrations en contraceptif hormonal due à l’augmentation de sonmétabolisme hépatique par le ritonavir.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier detype mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée del’association et un cycle suivant.

+ Topiramate

Pour des doses de topiramate supérieures ou égales à 200 mg/jour : risquede diminution de l’efficacité contraceptive par diminution des concentrationsen estrogène.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier detype mécanique.

+ Vémurafénib

Risque de diminution des concentrations des estroprogestatifs, avec pourconséquence un risque d’inefficacité.

+ Pérampanel

Pour des doses de pérampanel ≥ 12 mg/j : risque de diminution del’efficacité contraceptive.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier detype mécanique.

Associations nécessitant des précautions d’emploi

+ Bosentan

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation dumétabolisme hépatique du contraceptif hormonal.

Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative,pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Griséofulvine

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation dumétabolisme hépatique du contraceptif hormonal.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier detype mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Lamotrigine

Risque de diminution des concentrations et de l’efficacité de lalamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors dela mise en route d’une contraception orale et après son arrêt.

+ Rufinamide

Diminution modérée des concentrations d’éthinylestradiol. Utiliser depréférence une autre méthode contraceptive, en particulier de typemécanique.

Associations à prendre en compte

+ Etoricoxib

Augmentation des concentrations d’éthinylestradiol parl’étoricoxib.

· Interactions pharmacodynamiques :

L’administration concomitante avec les médicaments contenant del’ombitasvir/pa­ritaprévir/ri­tonavir et du dasabuvir, avec ou sansribavirine, peut augmenter le risque d’élévation des ALAT (voir rubriques4.3 et 4.4). Les utilisatrices de TRIAFEMI doivent passer à une méthodecontra­ceptive alternative (par exemple une contraception progestative seule oudes méthodes non hormonales) avant l’instauration du traitement avec cetteassociation de médicaments. TRIAFEMI pourra être réutilisé 2 semainesaprès la fin du traitement avec cette combinaison de médicaments.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse.

En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats denombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, unrisque malformatif des estrogènes seuls ou en association en début degrossesse.

Par ailleurs, les risques portant sur la différenciation sexuelle du fœtus(en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs trèsandrogéno­mimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifsrécents comme celui présenté dans cette spécialité, nettement moins voirepas du tout androgénomimé­tiques.

En conséquence, la découverte d'une grossesse sous estroprogestatifs n'enjustifie pas l'interruption.

L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise encompte lors de la reprise de TRIAFEMI, comprimé (voir rubriques4.2 et 4­.4).

Allaitement

(voir rubrique 4.3)

En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée enraison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel.

Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit êtreproposé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il n'a pas été observé d'effet sur l'aptitude à conduire ou à utiliserdes machines.

4.8. Effets indésirables

Description de certains effets indésirables particuliers

Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-emboliqueartériel et veineux, incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidentsisché­miques transitoires, la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire, aété observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus endétails en rubrique 4.4.

Effets indésirables rares mais devant faire interrompre le traitement :

· Accidents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus dumyocarde, accident vasculaire cérébral) ;

· Accidents thrombo-emboliques veineux (phlébite, emboliepulmona­ire) ;

· Hypertension artérielle, coronaropathies ;

· Hyperlipidémies (hypertriglycé­ridémie et/ouhypercho­lestérolémie), diabète ;

· Mastodynie sévère, mastopathie bénigne ;

· Adénome hypophysaire à prolactine (éventuellement révélé par unegalactorrhée) ;

· Céphalées importantes et inhabituelles, migraines, vertiges,modi­fication de la vision ;

· Exacerbation d'une comitialité ;

· Adénome hépatique, ictères cholestatiques ;

· Chloasma.

Effets indésirables plus fréquents n'empêchant pas habituellement lapoursuite du traitement :

· Nausées, céphalées banales, prise de poids, irritabilité, jambeslourdes, altération de l’humeur et dépression.

· Tension mammaire, saignements intermenstruels, oligoménorrhé­e,aménorrhée, modification de la libido,

· Irritation oculaire par les lentilles de contacts.

Rarement : séborrhée, hypertrichose.

Autres : lithiase biliaire: augmentation du risque (environ doublé chez lesutilisatrices).

Effets à l'arrêt du traitement : aménorrhées post-thérapeutiques.

Des aménorrhées avec anovulation (survenant plus volontiers chez les femmesayant des antécédents de cycles irréguliers) peuvent s'observer à l'arrêtdu traitement. Elles cèdent en général spontanément. En cas de prolongation,avant toute nouvelle prescription, la recherche d'une éventuelle pathologiehypop­hysaire s'impose.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées,vomis­sements…) et des troubles du cycle.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : progestatifs et estrogènes pouradministration séquentielle, code ATC : G03AB09

Estroprogestatif combiné minidosé, triphasique.

Le norgestimate est un progestatif de 3ème génération appartenant à laclasse thérapeutique des gonanes.

Cette combinaison estroprogestative agit par suppression des gonadotrophines­.Bien que le mécanisme premier de cette action soit l'inhibition de l'ovulation,d'au­tres modifications ont lieu comme la modification de la glaire cervicale etde l'endomètre.

L'indice de Pearl de cet estroprogestatif (nombre de grossesses pour100 années femmes) est de 0 à 0,77 (48 598 cycles). L'indice de Pearltient compte de toutes les grossesses survenues au cours des études y comprischez les femmes n'ayant pas pris correctement les comprimés (oublis).

Cette association augmente le taux de SHBG (Sex Hormone Binding Globulin) etdiminue celui de la testostérone libre à l'instar d'association­sestroprogesta­tives comparables.

TRIAFEMI a été testé contre un placebo au cours de 2 études cliniquesrando­misées et en double aveugle chez des femmes présentant une acné légèreà modérée. TRIAFEMI n'a pas été testé contre un autre traitement hormonalantiac­néique.

A partir de travaux in vitro sur des lignées cellulaires humainestransfec­tées exprimant le récepteur aux androgènes, les propriétéssuivantes ont été démontrées mais n'ont pas fait l'objet d'étudesin vivo:

· le norgestimate et le déacetyl-norgestimate présentent une inhibitioncom­pétitive avec les androgènes pour la liaison au récepteur (sur descellules PALM de cancer prostatique: PC3 Androgen Luciferase MMTV);

· le norgestimate et le déacetyl-norgestimate réduisent le transfertcyto-nucléaire des complexes androgènes-récepteur des androgènes (sur descellules de mammifères COS7);

· le norgestimate et le déacetyl-norgestimate inhibent faiblementl'ac­tivité transcriptionnelle de la luciférase induite par les androgènes(sur des cellules humaines de cancer prostatique PALM) à faibleconcentra­tion.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le norgestimate est actif par lui-même et par ses métabolites: le17-déacétyl-norgestimate et le norgestrel. Il est rapidement absorbé etintensivement métabolisé. Le pic plasmatique du norgestimate est atteint en1 heure, celui du 17-déacétyl-norgestimate en 2 heures. La demi-vie du17-déacétyl-norgestimate est de 16–17 heures.

L'éthinylestradiol est rapidement absorbé. Le pic plasmatique est atteinten 1 à 2 heures. La demi-vie de l'éthinylestradiol est comprise entre 6 et20 heures. L'éthinylestradiol est excrété dans les urines et les fèces sousforme inchangée et sous forme de métabolites.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Comprimé blanc: lactose anhydre, amidon prégélatinisé, crospovidone,sté­arate de magnésium.

Comprimé bleu ciel et bleu foncé: lactose anhydre, amidon prégélatinisé,cros­povidone, stéarate de magnésium, laque aluminique d'indigotine.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

21 comprimés (7 comprimés blancs, 7 comprimés bleu ciel, 7 comprimésbleu foncé) sous plaquette thermoformée (PVC/PVDC/Alu­minium); boîte de 1 ;3 ; 6 plaquettes.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EFFIK

9/11, RUE JEANNE BRACONNIER

BATIMENT „LE NEWTON“

92366 MEUDON-LA-FORET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· · 358 995–0: 21 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/PVDC/A­luminium). Boîte de 1 plaquette.

· · 358 996–7: 21 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/PVDC/A­luminium). Boîte de 3 plaquettes.

· 34009 301 887 1 2 : 6 plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de21 comprimés (7 comprimés blancs, 7 comprimés bleu ciel et 7 comprimésbleu foncé).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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