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TROLOVOL 300 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - TROLOVOL 300 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

TROLOVOL 300 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Pénicillamine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...300 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement de fond de la polyarthrite rhumatoïde ;

· Traitement de la Maladie de Wilson ;

· Traitement de la cystinurie ;

· Traitement de l’intoxication au plomb.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Population pédiatrique

La forme pharmaceutique de cette spécialité, comprimé dosé à 300 mgpeut ne pas convenir pour les enfants de moins de 6 ans et les enfants defaible poids à cause de son dosage élevé et du risque de fausse route.

Polyarthrite rhumatoïde

La posologie doit être progressive pour atteindre sans la dépasser, la doseminimale efficace :

Adultes :

300 mg par jour, le premier mois.

600 mg par jour, le deuxième mois.

Si les effets thérapeutiques se manifestent à cette dose, il n'est pasnécessaire de l'augmenter sinon passer à 900 mg par jour. On évitera dans lamesure du possible de dépasser 900 mg par jour.

Toujours rechercher la dose minimale efficace.

Les comprimés doivent être pris à distance des repas

Enfants : La dose habituelle est de 15 à 20 mg/kg/j. La dose initiale doitêtre inférieure (comprise entre 2.5 et 5 mg/kg/j) puis augmentée toutes les4 semaines pendant une période de 3 à 6 mois.

Maladie de Wilson

Adultes : 1200 à 1800 mg par jour en plusieurs prises fractionnées,30 mi­nutes avant le repas. Cette dose doit être atteinte progressivement afinde limiter les réactions d'hypersensibilité.

Après stabilisation de la maladie, réduire la posologie à une dosejournalière de 600 mg à 900 mg. Ensuite, on s'en tiendra à la dose efficacela plus faible nécessaire pour obtenir un bilan de cuivre négatif. Il estconseillé de ne pas maintenir une dose de 1800 mg par jour pendant plusd'un an.

Enfants : 20 mg/kg/jour en 2 ou 3 prises fractionnées 1 heure avant lesrepas. Pour les enfants de plus de 12 ans, la dose d’entretien est de0.75 à 1g/jour.

Cystinurie

Adultes : 3 à 6 comprimés par jour

Enfants : 20 à 30 mg/kg/j répartie en 2 ou 3 prises administrées 1havant les repas. La posologie doit être adaptée de façon à maintenir un tauxde cystine urinaire inférieur à 200mg/l.

Intoxication au plomb

Adultes : 3 à 5 comprimés par jour

Enfants : la pénicillamine ne doit être utilisée qu’en cas de tauxsanguin de plomb supérieur à 45 µg/dl avec une dose totale de 15 à20 mg/kg/j répartie en 2 à 3 prises.

4.3. Contre-indications

· Néphropathies hématuriques et protéiniques

· Altérations hématologiques importantes

· Lupus érythémateux, myasthénie, dermatoses sévères

· Allergie aux pénicillines et aux céphalosporines, en raison de lapossibilité, chez certains individus, d'allergie croisée entre lesbêta-lactamines et la D-pénicillamine

· Antécédents d'accidents graves (aplasie médullaire, pemphigus,myas­thénie) aux dérivés thiols (tiopronine, pyritinol)

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Prudence en cas d'administration avec un médicament pouvant provoquer uneaplasie médullaire.

Surveillance clinique et biologique étroite en cas d'antécédentd'in­tolérance à la tiopronine ou au pyritinol.

Précautions d'emploi

Surveillance clinique étroite et biologique régulière : numérationformule sanguine y compris les plaquettes et protéinurie (surveillance­hebdomadaire les premiers mois, puis bimensuelle); éventuellement recherche desang dans les urines, dosage de la créatininémie.

Pendant le traitement de la maladie de Wilson, il est aussi nécessaire desurveiller l'effacement de l'anneau vert de Kayser-Fleischer et l'augmentationde la cuprurie qui doit assurer un bilan cuprurique négatif. Une aggravationdes signes neurologiques dans les premiers mois de traitement des formesneurologiques doit faire discuter l'utilité de la poursuite de cetraitement.

La survenue d'une dyspnée inexpliquée doit imposer l'arrêt du médicamentet faire pratiquer un bilan radiographique et fonctionnel respiratoire.

Lorsqu'un traitement par les sels d'or a dû être arrêté pour effetsindésirables, il est, par prudence, conseillé de ne commencer le traitementpar la D-pénicillamine que 6 mois après la disparition de ces derniers.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Fer (sels)

Diminution de l'absorption digestive de la pénicillamine. Prendre les selsde fer à distance de la pénicillamine (plus de 2 heures, si possible).

+ Topiques gastro-intestinaux

Diminution de l'absorption digestive de la pénicillamine. Prendre lestopiques gastro-intestinaux à distance de la pénicillamine (plus de 2 heures,si possible).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effettératogène de la D-pénicillamine en rapport avec la formation du tissuconjonctif.

Des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints semblentévoquer un effet malformatif réel mais très faible de la D-pénicillamine­comparativement à une population non traitée. Lorsque la D-pénicillamine aété donnée dans la maladie de Wilson, aucune malformation n'a été trouvée.L'hypothèse physiopathologique invoquée est la chélation puis ladétoxication de la D-pénicillamine par le cuivre divalent.

En conséquence, l'utilisation de la D-pénicillamine ne sera envisagée aucours de la grossesse que si l'indication est impérieuse. Dans le cas de lamaladie de Wilson, le traitement ne doit pas être arrêté pendant lagrossesse. En dehors de ces cas, une contraception efficace estrecommandée.

Allaitement

L'excrétion de ce produit dans le lait n'étant pas connue, il estrecommandé d'interrompre l'allaitement durant un traitement avec cemédicament.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont présentés ci-dessous par ordre décroissantde fréquence en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (³1/10), fréquent (³ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (³ 1/1 000 et <1/100), rare (³ 1/10 000 et < 1/1 000), très rare (<1/10 000),f­réquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base de donnéesdisponi­bles).

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquence indéterminée

Thrombopénie, agranulocytose, aplasie médullaire

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée

Réaction allergique incluant une hypersensibilité

Affections du système nerveux

Fréquence indéterminée

Agueusie

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquence indéterminée

Syndrome des ongles jaunes

Pneumopathie interstitielle, bronchiolite oblitérante

Affections gastro-intestinales

Fréquence indéterminée

Nausées, vomissement, diarrhée

Gingivite, stomatite, lésion aphtoïde

Affections de la peau et des tissus sous cutanés

Fréquence indéterminée

Elastome perforant serpigineux, Pseudoxanthome élastique, Cutis laxa

Eruption, prurit, toxidermie, pemphigus

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquence indéterminée

Myasthénie, polymyosite, lupus induit

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée

Protéinurie

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquence indéterminée

Gynécomastie, accroissement mammaire

Investigations

Fréquence indéterminée

Apparition de facteurs antinucléaires

Protéinurie (arrêt du traitement surtout à partir d'1 g par 24 heures) :Des cas d'atteintes rénales sévères ou de révélation tardive ont étérapportés : syndromes néphrotiques, insuffisance rénales aiguës,gloméru­lonéphrites parfois graves pouvant évoluer vers une insuffisancerénale chronique.

Des cas de pneumopathie interstitielle et de bronchiolite oblitérante ontété rarement rapportés. Elles sont semblables aux complications pulmonairesde la polyarthrite rhumatoïde et peuvent régresser à l'arrêt dumédicament.

L’apparition de facteurs antinucléaires ne nécessite pas l'arrêt dutraitement.

Effets indésirables justifiant en règle générale l'arrêt dutraitement :

· Cutanéo-muqueux :

o Précoces : éruption, prurit ;

o Tardifs : gingivite, stomatite, lésion aphtoïde, toxidermie,pem­phigus.

· Rénaux : protéinurie

· Respiratoires : des cas de pneumopathie interstitielle et de bronchioliteo­blitérante

· Hématologiques : thrombopénie. Des cas d'agranulocytose et d'aplasiemédullaire ont été rapportés.

· Auto-immunes : myasthénie, polymyosite, lupus induit.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Sans objet.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIRHUMATISMAUX SPECIFIQUES, code ATC :M01CC01.

(M : Appareil locomoteur)

Mécanisme d’action

La D-pénicillamine est un antirhumatismal d'action lente. Elle a lapropriété de chélater les métaux lourds, en particulier le cuivre sérique,ce qui explique son emploi dans la maladie de Wilson. C'est un thioréducteurqui rompt les ponts disulfures des macroglobulines et produit ladépolymérisation des facteurs rhumatoïdes IgM. Elle interfère avec lasynthèse du collagène.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après administration orale, 50 à 70 % de D-pénicillamine sontrésorbés. La résorption est diminuée par l'alimentation. La concentration­plasmatique maximale est atteinte au bout d'environ 2 heures. Puis ellediminue, tout d'abord avec une demi-vie d'environ 1 heure puis une demi-vied'environ 5 heures. La D-pénicillamine diffuse pratiquement dans tous lestissus de l'organisme.

La fixation au collagène et aux fibres élastiques est particulièremen­timportante.

Après administration orale de D-pénicillamine, plus de 80 % sontéliminée dans les fèces et les urines de 48 heures, la fraction liée aucollagène est éliminée lentement avec une demi-vie de plusieurs jours.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseignée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose microcristalline, mannitol, crospovidone (Kollidon CL), amidon demaïs, gélatine, talc, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre(Aérosil 200 V), édétate de sodium.

Pelliculage : dioxyde de titane (E 171), talc, macrogol 6000, copolymèreneutre d'acrylates et de méthacrylates (Eudragit NE 30 D), polysorbate 80(Tween 80), carmellose sodique 30 CP, siméthicone.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30 ou 100 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRE X.O

170 BUREAUX DE LA COLLINE

92213 SAINT-CLOUD CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 320 316 9 6 : plaquettes thermoformées PVC PVDC aluminium de30 comprimés

· 34009 320 317 5 7 : plaquettes thermoformées PVC PVDC aluminium de100 comprimés

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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