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TUSSIPAX, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - TUSSIPAX, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

TUSSIPAX, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Codéine......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....10 mg

Chlorhydrated’ét­hylmorphine..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....10 mg

Pour un comprimé pelliculé

Excipient(s) à effet notoire : saccharose, rouge cochenille A.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

RESERVE A L’ADULTE.

Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité auxhoraires où survient la toux. Les prises doivent être espacées de 6 heuresminimum.

Du fait de la présence simultanée de deux antitussifs centraux dans cettespécialité, la codéine et l’éthylmorphine (ou codéthyline), en l'absenced'autre prise médicamenteuse apportant un antitussif central, la dosequotidienne à ne pas dépasser chez l’adulte est de 60 mg pour la codéinebase, et de 60 mg pour le chlorhydrate d’éthylmorphine.

La posologie usuelle est :

· adulte : 1 comprimé par prise, à renouveler au bout de 6 heures en casde besoin sans dépasser 4 prises par jour.

Populations spécifiques

· Chez les sujets âgés ou en cas d’insuffisance hépatique : laposologie initiale de TUSSIPAX doit être diminuée de moitié par rapport à laposologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement êtreaugmentée en fonction de la tolérance et des besoins.

Population pédiatrique

TUSSIPAX, comprimé pelliculé n’est pas adapté pour une utilisation chezles enfants et les adolescents de moins de 18 ans.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Allaitement (voir rubrique 4.6).

· Patients connus comme étant des métaboliseurs ultrarapides des substratsdu CYP2D6.

· Insuffisance respiratoire.

· Toux de l'asthmatique.

D’une façon générale, la codéine est contre-indiquée chez les enfantsâgés de moins de 12 ans en raison d’un risque accru d’effetsindési­rables pouvant engager le pronostic vital (voir rubrique 4.4).

Ce médicament est généralement déconseillé en association avecl’alcool (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Un traitement prolongé par la codéine ou l’éthylmorphine à forte dosepeut conduire à un état de dépendance.

Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défensebroncho-pulmonaire, sont à respecter.

Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à unantitussif.

Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher lescauses de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, onne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de lasituation clinique.

Ce médicament contient un agent colorant azoïque (rouge cochenille A) etpeut provoquer des réactions allergiques.

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit ensucrase/iso­maltase.

L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

Précautions d'emploi

Chez le patient cholécystectomisé, l’éthylmorphine peut provoquer unsyndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plussouvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d'un spasme dusphincter d'Oddi. (Voir rubrique 4.8)

La prudence est requise en cas d'hypertension intracrânienne qui pourraitêtre majorée lors de l’administration de codéine.

La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcoolpendant le traitement est déconseillée (voir rubrique 4.5).

Métabolisme par le CYP2D6

La codéine est métabolisée en morphine, son métabolite actif, par lecytochrome CYP2D6 au niveau hépatique. En cas de déficit ou d’absence totalede cette enzyme, l'effet thérapeutique attendu ne sera pas obtenu. On estimeque jusqu’à 7 % de la population caucasienne pourrait présenter cedéficit.

Toutefois, si le patient est un métaboliseur important ou ultrarapide, lerisque de survenue d'effets secondaires liés à la toxicité des opiacés estaccru, même aux doses habituellement prescrites. Chez ces patients, lemétabolisme de la codéine en morphine est plus rapide, ce qui entraîne destaux sériques de morphine plus élevés.

Les symptômes d’un effet toxique des opiacés comprennent : confusionmentale, somnolence, polypnée (respiration superficielle), myosis, nausées,vomis­sements, constipation et perte d’appétit. Dans les cas sévères, ilpeut survenir une défaillance circulatoire et respiratoire, pouvant engager lepronostic vital, avec une issue fatale rapportée dans de très rares cas.

Les estimations de la prévalence des métaboliseurs ultrarapides dansdifférentes populations sont résumées ci-dessous :

Population

Prévalence (%)

Africain/Ethiopien

29%

Afro-américain

3,4% à 6,5%

Asiatique

1,2% à 2%

Caucasien

3,6% à 6,5%

Grec

6,0%

Hongrois

1,9%

Européen du Nord

1% à 2%

Risques concernant la prise concomitante de médicaments sédatifs comme lesbenzodiazépines ou des médicaments apparentés :

L’utilisation concomitante de TUSSIPAX, comprimé pelliculé et demédicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou les médicamentsap­parentés peut se traduire par une sédation, une dépression respiratoire, uncoma et le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante deces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour qui aucuneoption thérapeutique alternative n’est possible. Si la décision est prise deprescrire TUSSIPAX, comprimé pelliculé de façon concomitante avec desmédicaments sédatifs, la dose efficace la plus faible doit être utilisée etla durée du traitement doit être aussi courte que possible.

Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite des signeset des symptômes de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, ilest vivement recommandé d’informer les patients et leurs soignants afinqu’ils soient attentifs à ces symptômes (voir rubrique 4.5).

Enfants dont la fonction respiratoire est altérée

L’utilisation de la codéine n’est pas recommandée chez les enfants dontla fonction respiratoire est altérée, y compris en cas de déficitneuromus­culaire, d’affections cardiaques ou respiratoires sévères,d’infec­tions des voies aériennes supérieures ou des poumons, depolytraumatisme ou d’interventions chirurgicales lourdes. Ces facteurs peuventaggraver les symptômes liés à la toxicité de la morphine.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux.L'al­tération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhiculeset l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

Associations à prendre en compte

+ Autres dépresseurs du SNC (Analgésiques morphiniques, certainsanti-dépresseurs, les antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques,ben­zodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, neuroleptiques,tran­quillisants autres que benzodiazépines)

Majoration de la dépression centrale pouvant avoir des conséquencesim­portantes, notamment en cas de conduite automobile ou d'utilisation demachines.

+ Autres dérivés morphiniques (analgésiques ou antitussifs)

Dépression respiratoire (synergie potentialisatrice) des effets dépresseursdes morphiniques en particulier chez le sujet âgé.

+ Médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou médicamentsap­parentés

L’utilisation concomitante des opioïdes avec des médicaments sédatifscomme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés accroît le risque desédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d’uneffet dépresseur additif sur le Système Nerveux Central (SNC). La posologie etla durée de l’utilisation concomitante doivent être limitées (voirrubrique 4.4).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effettératogène de la codéine.

En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifsrestreints de femmes n'ont cependant pas mis en évidence un risque malformatifpar­ticulier de la codéine. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à lacodéthyline (chlorhydrate d’éthylmorphine) est insuffisant pour exclure toutrisque.

Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique decodéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origined'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sontsusceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pasutiliser ce médicament pendant la grossesse.

Allaitement

TUSSIPAX est contre-indiqué pendant l’allaitement (voirrubrique 4.3).

Aux doses thérapeutiques habituelles, la codéine et son métabolite actifpassent très faiblement dans le lait maternel, ce qui a priori, n’expose pasle nourrisson allaité au risque de survenue d’effets indésirables.Tou­tefois, si la femme qui allaite est un métaboliseur ultrarapide dessubstrats du CYP2D6, des taux plus élevés du métabolite actif, la morphine,peuvent être présents dans le lait maternel ce qui peut, dans de très rarescas, entraîner des effets des opiacés qui peuvent être fatals pour lenourrisson allaité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi dece médicament.

4.8. Effets indésirables

Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables de la codéine et del'éthylmorphine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sontplus rares et modérés.

Possibilité de :

· constipation,

· somnolence,

· états vertigineux,

· nausées, vomissements,

· syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique,é­vocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez lessujets cholécystectomisés,

· pancréatite.

Rarement :

· bronchospasme,

· réactions cutanées allergiques,

· dépression respiratoire (voir rubrique 4.3).

Aux doses supra-thérapeutiques : il existe un risque de dépendance et desyndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chezl'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine ou àl'éthylmorphine.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Signes chez l'adulte :

· dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée),

· somnolence, rash, vomissements,

· prurit,

· ataxie,

· œdème pulmonaire (plus rare),

· convulsion en cas d'absorption massive.

Signes chez l'enfant (Seuil toxique de la codéine : 2 mg/kg en priseunique) :

· bradypnée, pauses respiratoires,

· myosis,

· convulsions,

· flush et œdème du visage,

· éruption urticarienne, collapsus,

· rétention d'urine.

Traitement

· assistance respiratoire,

· naloxone,

· benzodiazépine en cas de convulsion.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTITUSSIFS, (R = systèmerespira­toire).

Code ATC : R05DA20.

Codéine et chlorhydrate d'éthylmorphine :

Alcaloïdes de l'opium ; antitussifs d'action centrale ; ayant un effetdépresseur sur les centres respiratoires.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Codéine :

· Métabolisme hépatique.

· Demi-vie plasmatique de l'ordre de 3 heures (chez l'adulte).

· Traverse rapidement le placenta et passe dans le lait maternel.

Chlorhydrate d'éthylmorphine :

· Bonne résorption digestive.

· Métabolisme hépatique.

· Passage placentaire.

· Passage dans le lait.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseignée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de maïs, saccharose, gomme arabique, silice colloïdale anhydre,stéarate de magnésium.

Pelliculage : méthylhydroxy­propylcellulo­se, dioxyde de titane,glycérol, laque aluminique de rouge cochenille A.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10 comprimés sous plaquette (PVC-PVDC-Aluminium).

15 comprimés sous plaquette (PVC-PVDC-Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Laboratoires Bailleul S.A.

10–12 AVENUE PASTEUR

L-2310 LUXEMBOURG

LUXEMBOURG

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 218 431 7 0 : 10 comprimés sous plaquette(PVC-PVDC-Aluminium).

· 34009 328 105 7 4 : 15 comprimés sous plaquette(PVC-PVDC-Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<{JJ mois AAAA}>

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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