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TUSSIPAX, sirop - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - TUSSIPAX, sirop

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

TUSSIPAX, sirop

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrated’ét­hylmorphine..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....0,05 g

Quantité correspondante en éthylmorphine­base.........­.............­.............­.............­.............­.......0,043 g

Codéine......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......0,05 g

Extrait fluide hydro-alcoolique d’espècespecto­rales(1).....­.............­.............­.............­.............­....3,00 g

Pour 100 g de sirop.

(1)Composition de l'extrait fluide hydro-alcoolique d'espèces pectorales:bouillon blanc, coquelicot, guimauve, mauve, pied de chat, tussilage,violette.

Une cuillère-mesure (5 ml) contient 3 mg de codéine base, 3 mg dechlorhydrate d'éthylmorphine.

Une cuillère à soupe (15 ml) contient 9 mg de codéine base, 9 mg dechlorhydrate d'éthylmorphine.

Excipient(s) à effet notoire : alcool, saccharose.

Titre alcoolique (V/V): 3,4 pour cent.

Une cuillère-mesure (5 ml) contient 0,16 g d'éthanol et 2,75 g desaccharose.

Une cuillère à soupe (15 ml) contient 0,48 g d'éthanol et 8,25 g desaccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Sirop.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

RESERVE A L’ADULTE ET L’ENFANT DE PLUS DE 12 ANS.

1 cuillère-mesure (5 ml) contient 3 mg de codéine base et 3 mg dechlorhydrate d'éthylmorphine.

1 cuillère à soupe (15 ml) contient 9 mg de codéine base et 9 mg dechlorhydrate d'éthylmorphine.

Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité auxhoraires où survient la toux. Les prises doivent être espacées de 6 heuresminimum.

Du fait de la présence simultanée de deux antitussifs centraux, la codéineet l’éthylmorphine (ou codéthyline), en l'absence d'autre prisemédicamenteuse apportant un antitussif central, la dose quotidienne de codéinebase à ne pas dépasser est :

· 60 mg chez l'adulte,

· 0,5 mg/kg chez l'enfant de 40 à 50 kg (âgé de 12 ans à environ15 ans).

et la dose quotidienne de chlorhydrate d'éthylmorphine (codéthyline) à nepas dépasser est :

· 60 mg chez l'adulte,

· 0,3 mg/kg chez l'enfant de 40 à 50 kg (âgé de 12 ans à environ15 ans).

La posologie usuelle est :

· adulte et adolescent de plus de 15 ans (plus de 50 kg de poids corporel): 1 cuillère à soupe (15 ml) par prise, à renouveler au bout de 6 heuresen cas de besoin, sans dépasser la dose de 4 cuillères à soupepar jour.

Chez le sujet âgé, la posologie initiale sera diminuée de moitié parrapport à la posologie conseillée chez l'adulte, et pourra éventuellementêtre augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.

· enfant de 12 ans à 15 ans (environ 40 à 50 kg de poids corporel) :utilisez la cuillère-mesure insérée dans le conditionnement :1 cuillère-mesure de 5 ml par prise, à renouveler au bout de 6 heures encas de besoin, sans dépasser la dose de 4 cuillères-mesure par jour.

L’utilisation de TUSSIPAX, sirop n’est pas recommandée chez les enfantset adolescents âgés de 12 à 18 ans dont la fonction respiratoire estaltérée (voir rubrique 4.4).

· enfant âgés de moins de 12 ans

TUSSIPAX, sirop est contre-indiqué chez les enfants de moins de 12 ans(voir rubrique 4.3).

Populations spécifiques

En cas d’insuffisance hépatique, la posologie initiale sera diminuée demoitié par rapport à la posologie conseillée et pourra éventuellement êtreaugmentée en fonction de la tolérance et des besoins.

Mode d’administration

Pour ouvrir le flacon, il faut tourner le bouchon sécurité enfant enappuyant.

Le flacon doit être refermé après chaque utilisation.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Enfants âgés de moins de 12 ans, en raison d’un risque accrud’effets indésirables graves pouvant engager le pronostic vital (voirrubrique 4.4).

· Patients connus comme étant des métaboliseurs ultrarapides des substratsdu CYP2D6.

· Insuffisance respiratoire.

· Toux de l'asthmatique.

· Allaitement (voir rubrique 4.6).

Ce médicament est généralement déconseillé en association avecl’alcool (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

ATTENTION : Le titre alcoolique de ce médicament est de 3,4° (3.4% V/V)soit 0,16 g d’alcool (éthanol) par cuillère-mesure de 5 ml et 0,48 g parcuillère à soupe (15 ml) de sirop.

Par conséquent, l’utilisation de ce médicament est dangereuse pour lessujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ouallaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que des insuffisantshé­patiques ou les épileptiques.

Un traitement prolongé de codéine ou de codéthyline à forte dose peutconduire à un état de dépendance.

Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défensebroncho-pulmonaire, sont à respecter.

Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à unantitussif.

Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher lescauses de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, onne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de lasituation clinique.

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit ensucrase/iso­maltase.

L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

Précautions d'emploi

Chez le patient cholécystectomisé, l’éthylmorphine et la codéinepeuvent provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire oupancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateurd'un spasme du sphincter d'Oddi. (voir rubrique 4.8)

Prudence en cas d'hypertension intracrânienne qui pourrait être majoréelors de l’administration de codéine.

La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcoolest déconseillée pendant le traitement (voir rubrique 4.5).

Ce médicament contient 2,75 g de saccharose par cuillère-mesure de 5 mlet 8,25 g de saccharose par cuillère à soupe (15 ml) dont il faut tenircompte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucres ou dediabète.

Métabolisme par le CYP2D6

La codéine est métabolisée en morphine, son métabolite actif, par lecytochrome CYP2D6 au niveau hépatique. En cas de déficit ou d’absence totalede cette enzyme, l'effet thérapeutique attendu ne sera pas obtenu. On estimeque jusqu’à 7 % de la population caucasienne pourrait présenter cedéficit.

Toutefois, si le patient est un métaboliseur important ou ultrarapide, lerisque de survenue d'effets secondaires liés à la toxicité des opiacés estaccru, même aux doses habituellement prescrites. Chez ces patients, lemétabolisme de la codéine en morphine est plus rapide, ce qui entraîne destaux sériques de morphine plus élevés.

Les symptômes d’un effet toxique des opiacés comprennent : confusionmentale, somnolence, polypnée (respiration superficielle), myosis, nausées,vomis­sements, constipation et perte d’appétit. Dans les cas sévères, ilpeut survenir une défaillance circulatoire et respiratoire, pouvant engager lepronostic vital, avec une issue fatale rapportée dans de très rares cas.

Les estimations de la prévalence des métaboliseurs ultrarapides dansdifférentes populations sont résumées ci-dessous :

Population

Prévalence (%)

Africain/Ethiopien

29%

Afro-américain

3,4% à 6,5%

Asiatique

1,2% à 2%

Caucasien

3,6% à 6,5%

Grec

6,0%

Hongrois

1,9%

Européen du Nord

1% à 2%

Risques concernant la prise concomitante de médicaments sédatifs comme lesbenzodiazépines ou des médicaments apparentés :

L’utilisation concomitante de TUSSIPAX, comprimé pelliculé et demédicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou les médicamentsap­parentés peut se traduire par une sédation, une dépression respiratoire, uncoma et le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante deces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour qui aucuneoption thérapeutique alternative n’est possible. Si la décision est prise deprescrire TUSSIPAX, comprimé pelliculé de façon concomitante avec desmédicaments sédatifs, la dose efficace la plus faible doit être utilisée etla durée du traitement doit être aussi courte que possible.

Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite des signeset des symptômes de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, ilest vivement recommandé d’informer les patients et leurs soignants afinqu’ils soient attentifs à ces symptômes (voir rubrique 4.5).

Enfants dont la fonction respiratoire est altérée

L’utilisation de la codéine n’est pas recommandée chez les enfants dontla fonction respiratoire est altérée, y compris en cas de déficitneuromus­culaire, d’affections cardiaques ou respiratoires sévères,d’infec­tions des voies aériennes supérieures ou des poumons, depolytraumatisme ou d’interventions chirurgicales lourdes. Ces facteurs peuventaggraver les symptômes liés à la toxicité de la morphine.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux.L'al­tération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhiculeset l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

Associations à prendre en compte

+ Autres dépresseurs du SNC

Analgésiques et antitussifs morphiniques, certains antidépresseurs, lesantihistami­niques H1 sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine etapparentés, hypnotiques, neuroleptiques, anxiolytiques autres quebenzodiazépines.

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peutrendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou médicamentsap­parentés

L’utilisation concomitante des opioïdes avec des médicaments sédatifscomme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés accroît le risque desédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d’uneffet dépresseur additif sur le Système Nerveux Central (SNC). La posologie etla durée de l’utilisation concomitante doivent être limitées (voirrubrique 4.4).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effettératogène de la codéine.

En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifsrestreints de femmes n'ont cependant pas mis en évidence un risque malformatifpar­ticulier de la codéine. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à lacodéthyline (chlorhydrate d’éthylmorphine) est insuffisant pour exclure toutrisque.

Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique decodéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origined'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sontsusceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pasutiliser ce médicament pendant la grossesse.

Allaitement

TUSSIPAX est contre-indiqué pendant l’allaitement (voirrubrique 4.3).

Aux doses thérapeutiques habituelles, la codéine et son métabolite actifpassent très faiblement dans le lait maternel, ce qui a priori, n’expose pasle nourrisson allaité au risque de survenue d’effets indésirables.Tou­tefois, si la femme qui allaite est un métaboliseur ultrarapide dessubstrats du CYP2D6, des taux plus élevés du métabolite actif, la morphine,peuvent être présents dans le lait maternel ce qui peut, dans de très rarescas, entraîner des effets des opiacés qui peuvent être fatals pour lenourrisson allaité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi dece médicament.

4.8. Effets indésirables

Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables de la codéine et del'éthylmorphine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sontplus rares et modérés.

Possibilité de :

· constipation,

· somnolence,

· états vertigineux,

· nausées, vomissements,

· syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique,é­vocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez lespatients cholécystectomisés,

· pancréatite.

Rarement :

· bronchospasme,

· réactions cutanées allergiques,

· dépression respiratoire (voir rubrique 4.3).

Aux doses supra-thérapeutiques : il existe un risque de dépendance et desyndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chezl'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine ou àl'éthylmorphine.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Signes chez l'adulte :

· dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée),

· somnolence, rash, vomissements,

· prurit,

· ataxie.

Signes chez l'enfant : (Seuil toxique pour la codéine d’une part etl’éthylmorphine d’autre part : 2 mg/kg en prise unique) :

· bradypnée, pauses respiratoires,

· myosis,

· convulsions,

· flush et œdème du visage,

· éruption urticarienne, collapsus,

· rétention d'urine.

Traitement

· assistance respiratoire,

· naloxone en cas d’intoxication massive.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTITUSSIFS (R. système respiratoire),code ATC : R05DA20

Codéine et éthylmorphine (codéthyline) : alcaloïdes de l'opium;antitussifs d'action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centresrespira­toires.

Espèces pectorales : phytothérapie à visée antitussive.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Codéine :

· Le temps d’obtention du pic de concentration plasmatique est del’ordre d’une heure.

· Métabolisme hépatique.

· Environ 10 % de la codéine est déméthylée et transformée en morphinedans l’organisme.

· Demi-vie plasmatique de l'ordre de 3 heures (chez l'adulte).

· Traverse le placenta et passe dans le lait maternel.

Ethylmorphine :

· Métabolisme hépatique.

· Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.

5.3. Données de sécurité préclinique

Non renseignée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Concentré pour sirop de baume de Tolu, acide sorbique, alcool, sucroseliquide, arôme abricot Super Alpina (1), eau purifiée.

(1)Composition de l'Arôme abricot Super Alpina : infusion d'abricot, deprune et de cerise, huiles essentielles d'orange et de citron, acétated'éthyle, butyrate d'éthyle, hexanoate d'allyle, benzaldéhyde, vanilline,éthyl­vanilline, alcool, eau.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

200 ml flacon (verre de type III), bouchon sécurité enfant(polypro­pylène/polyét­hylène) avec cuillère-mesure (polystyrène cristal)de 5 ml.

150 ml flacon (verre de type III), bouchon sécurité enfant(polypro­pylène/polyét­hylène) avec cuillère-mesure (polystyrène cristal)de 5 ml.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

Pour ouvrir le flacon, il faut tourner le bouchon sécurité enfant enappuyant.

Le flacon doit être refermé après chaque utilisation.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Laboratoires Bailleul S.A.

10–12 Avenue pasteur

L-2310 Luxembourg

Luxembourg

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 218 971 1 1 : 150 ml en flacon (verre) avec cuillère-mesure.

· 34009 310 966 0 3 : 200 ml en flacon (verre) avec cuillère-mesure.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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