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UBISTESIN ADRENALINEE au 1/200 000, solution injectable - résumé des caractéristiques

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ATC classification:

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Résumé des caractéristiques - UBISTESIN ADRENALINEE au 1/200 000, solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

Ubistesin adrénalinée au 1/200 000, solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Une cartouche de 1,7 ml contient :

Chlorhydrate d'articaïne .……………………………………………………………­……..68,0000 mg

Adrénaline base . (sous forme de chlorhydrated'a­drénaline)………………………­…...0,0085 mg

Excipients à effet notoire :

Sulfite de sodium(E221).­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........1,02 mg

Sodium.......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.0,753 mg

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

Solution limpide, non opalescente et incolore.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Anesthésie locale par infiltration et blocage nerveux en pratiqueodonto-stomatologique pour des interventions mineures.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adultes

Il convient d’administrer le plus petit volume de solution possibleproduisant l’effet anesthésiant désiré.

Pour l’extraction de dents maxillaires, 1,7 ml de Ubistesin adrénalinéeau 1/200 000 par dent suffit dans la majorité des cas ; ainsi, des injectionsdou­loureuses dans le palais peuvent être évitées. En cas d’extractions deplusieurs dents voisines, une diminution de la quantité injectée est souventpossible.

Si une incision ou une suture dans le palais est nécessaire, une injectiond’environ 0,1 ml par ponction est indiquée.

Pour une extraction rapide de prémolaires mandibulaires, une anesthésie parinfiltration de 1,7 ml de Ubistesin adrénalinée au 1/200 000 par dent estgénéralement suffisante ; dans certains cas, une réinjection buccale de 1 à1,7 ml est nécessaire. Une injection dans le foramen mandibulaire peut êtreindiquée dans dans de rares cas.

Des injections vestibulaires de 0,5 – 1,7 ml de Ubistesin adrénalinéeau 1/200 000 par dent permettent les interventions sur les caries et lescouronnes.

Pour le traitement de molaires mandibulaires, une anesthésie par blocagenerveux est indiquée.

Enfant

Pour les enfants ayant un poids d’environ 20 – 30 kg, des doses de0,25 – 1 ml sont généralement suffisantes ; pour les enfants ayant unpoids de 30 – 45 kg, 0,5 – 2 ml.

Ubistesin adrénalinée au 1/200 000 ne doit pas utilisé chez les enfantsde moins de 4 ans.

Populations spéciales

Une augmentation des taux sanguins peut être observée chez les patientsâgés, du fait d'une diminution du métabolisme et d'un volume de distributionplus faible. Le risque d'accumulation d'Ubistesin Adrenalinee au 1/200 000 estau­gmenté, notamment en cas d'administrations répétées (par ex.réinjection). Le même phénomène peut s'observer en cas d'altération del'état général du patient, ou d'insuffisance hépatique ou rénale grave(voir également rubrique 4.4).

Une posologie plus faible est donc indiquée dans tous ces cas (quantitéminimale pour une anesthésie suffisante).

La posologie sera également diminuée chez les patients présentantcertaines maladies (angor, artériosclérose) (voir égalementrubrique 4.4).

Posologie maximum recommandée :
Adultes

Chez les adultes en bonne santé, la posologie maximale est de 7 mgd’articaïne /kg de poids corporel équivalent à 0,175 ml de solution parkg. Ce qui représente 500 mg pour un patient de 70 kg, équivalent à12,5 ml de Ubistesin adrénalinée au 1/200 000.

Enfant (de plus de 4 ans)

La quantité à injecter dépend de l'âge, du poids de l'enfant et du typed'intervention à réaliser. Ne pas dépasser l’équivalent de 7 mgd’articaïne/kg (0,175 ml de Ubistesin adrénalinée au 1/200 000 /kg).

Ubistesin adrénalinée au 1/100 000 est également disponible et peutêtre plus approprié pour des interventions de longue durée et/ou lorsqu’ilexiste un risque significatif de saignement dans le champ opératoire (voirrubrique 5.1 pour plus d’informations sur la durée de l’analgésie).

Mode d’administration

Pour injection intra-buccale.

RESERVE A L’ANESTHESIE DENTAIRE.

Pour éviter une injection intravasculaire, il faut effectuer un testd’aspiration rigoureux sur au moins deux niveaux (rotation de l’aiguille sur180°), bien qu’un test d’aspiration négatif ne puisse pas toujours exclureavec certitude une injection intravasculaire accidentelle et inaperçue.

La vitesse d’injection ne doit pas dépasser 0,5 ml en 15 secondes, ou1 cartouche par minute.

Des réactions systémiques graves résultant d’une injectionintra­vasculaire accidentelle peuvent être évitées dans la plupart des cas parla technique d’injection : après aspiration, injection lente de 0,1 –0,2 ml et administration lente du reste de la solution, au plus tôt 20 –30 secondes plus tard.

Ne pas réutiliser des cartouches ouvertes pour d’autres patients. Eliminerles solutions restantes.

4.3. Contre-indications

Ubistesin adrénalinée au 1/200 000 ne doit pas être utilisé :

· chez les enfants de moins de 4 ans (< 20 kg)

· en cas d'hypersensibilité aux substances actives, au sulfite de sodium(E221) ou à l'un des excipients.

Du fait de la présence d’articaïne (anesthésiant), Ubistesinadré­nalinée au 1/200 000 ne doit pas être utilisé :

· allergie ou hypersensibilité connue aux anesthésiques locaux dutype amide

· trouble de la conduction auriculo-ventriculaire sévères (tel que bloc AVdegré II et III, bradycardie marquée)

· insuffisance cardiaque aiguë

· hypotension sévère

· déficit de l’activité cholinestérase plasmatique

· diathèses hémorragiques – plus spécifiquement en cas d’anesthésiepar blocage nerveux

· injection dans une zone inflammatoire

· porphyrie aiguë intermittente

Du fait de la présence d’adrénaline (vasoconstricteur), Ubistesinadré­nalinée au 1/200 000 ne doit pas être utilisé :

· Affections cardiaques telles que :

o angor instable

o infarctus du myocarde récent

o pontage coronarien récent

o arythmies réfractaires et tachycardie paroxysmique ou arythmie continueà haute fréquence

o hypertension sévère non traitée ou non contrôlée

o insuffisance cardiaque congestive non traitée ou non contrôlée

· Traitement simultané par des inhibiteurs de la monoamine-oxydase (MAO) oudes antidépresseurs tricycliques (voir rubrique 4.5)

· Ubistesin adrénalinée au 1/200 000 ne doit pas être utilisé àproximité des extrémités.

Du fait de la présence de sulfite de sodium (excipient), Ubistesinadré­nalinée au 1/200 000 ne doit pas être utilisé :

· allergie ou hypersensibilité au sulfite

· asthme bronchique grave

Ubistesin adrénalinée au 1/200 000 peut provoquer des réactionsaller­giques aiguës accompagnées de réactions anaphylactiques (par exemplebronchos­pasmes).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde
Utiliser Ubistesin adrénalinée au 1/200 000 avec beaucoup deprécautions en cas de :

· artériosclérose

· trouble important de la coagulation sanguine (voir rubrique 4.5)

· thyréotoxicose

· glaucome à angle fermé

· diabète sucré

· affections pulmonaires – plus spécifiquement de l’asthmeallergique

· phéochromocytome

Risque d’anesthésiophagie : morsures diverses (lévres, joues, muqueuses,langue) ; prévenir le patient d’éviter la mastication de gomme à mâcher oud’aliment aussi longtemps que persiste l’insensibilité.

En raison du métabolisme principalement hépatique des anesthésiques locauxà fonction amide, Ubistesin adrénalinée au 1/200 000 doit être utiliséavec précaution en cas de pathologie hépatique. Les patients souffrantd’in­suffisance hépatocellulaire grave sont plus à risque de présenter desconcentrations plasmatiques toxiques. Il en est de même en cas d’insuffisance­rénale grave.

Le médicament doit être administré avec précaution aux patients ayant destroubles de la fonction cardio-vasculaire, étant donné qu’ils seraient moinsen mesure de compenser les modifications fonctionnelles associées à laprolongation de la conduction A-V provoquée par ce médicament.

Ce médicament doit être administré avec précaution aux patients ayant desantécédents d’épilepsie.

Des résultats positifs aux tests de contrôle anti-dopage chez les sportifssont possibles.

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par 1 ml,c’est-à-dire qu'il est considéré comme “sans sodium”.

Précautions d'emploi

L’utilisation de ce produit nécessite impérativement au préalable :

– un interrogatoire destiné à connaître le terrain, les thérapeutiquesen cours et les antécédents du patient ;

– de pratiquer une injection test de 5 à 10% de la dose en cas de risqueallergique ;

– d’effectuer l’injection lentement et strictement hors des vaisseauxen contrôlant par des aspirations répétées ;

– de maintenir le contact verbal avec le patient.

La surveillance doit être accrue chez les sujets sous anticoagulants(sur­veillance de l’INR).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

· + Guanéthidine et apparentés (anti-glaucomateux) :

Augmentation importante de la pression artérielle (hyper-réactivité liéeà la réduction du tonus sympathique et/ ou à l'inhibition de l'entrée del'adrénaline dans la fibre sympathique).

Si l'association ne peut être évitée, utiliser avec précaution des dosesplus faibles de sympathomimétiques (adrénaline) (voir rubrique 4.3).

· Inhibiteurs des monoamine-oxydases (IMAO), antidépresseurs tricycliquesou antidépresseurs sérotoninergiques-noradrénergiques

L’effet sympathomimétique de l’adrénaline peut être potentialisé parla prise simultanée d’IMAO, d’antidépresseurs tricycliques oud’antidépresseurs sérotoninergiques-noradrénergiques (voirrubrique 4.3).

· Antidiabétiques oraux

L’adrénaline peut ralentir la libération de l’insuline dans lepancréas et ainsi diminuer l’effet des antidiabétiqu­es oraux.

· Bêta-bloquants non sélectifs

L’administration simultanée de bêta-bloquants non cardio-sélectifs peutprovoquer une augmentation de la tension artérielle du fait de la présenced’adré­naline dans Ubistesin adrénalinée au 1/200 000.

· Phénothiazines

Les phénothiazines peuvent freiner ou inverser l’effet presseur del’adrénaline. L’utilisation simultanée de ces substances doit en généralêtre évitée. Dans les cas où un traitement simultané est nécessaire, unmonitoring rigoureux du patient est essentiel.

· Anticoagulants

Au cours d’un traitement par anticoagulants, la tendance hémorragiqueau­gmente (voir aussi rubrique 4.4).

· Anesthésiques par inhalation

Certains produits utilisés pour l’anesthésie par inhalation, tels quel’halothane, peuvent sensibiliser le coeur aux catécholamines entraînantl’ap­parition d’arythmies après l’administration d’Ubistesinadré­nalinée au 1/200 000.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

· Grossesse

Pour Ubistesin adrénalinée au 1/200 000, il n'existe pas de données surl'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. En termesd’utilisation clinique, aucune donnée suffisamment pertinente n’estdisponible pour évaluer d’éventuels effets malformatifs ou fœtotoxiques del’articaïne lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse (voirrubrique 5.3.). Des études effectuées chez l'animal avec l’adrénaline ontmis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3.). Lerisque potentiel en clinique n'est pas connu.

Ubistesin adrénalinée au 1/200 000 ne sera prescrit qu'avec prudence chezla femme enceinte

· Allaitement

Le passage de l’articaïne et de l’adrénaline dans le lait materneln’est pas connu. L’excrétion de l’articaïne et de l’adrénaline dansle lait n’a pas été étudiée chez les animaux. La décision decontinuer/arrêter l’allaitement ou de continuer/arrêter le traitement avecUbistesin adrénalinée au 1/200 000 doit être prise en prenant en compte lebénéfice de l’allaitement pour l’enfant et le bénéfice du traitementavec Ubistesin adrénalinée au 1/200 000 pour la femme. C’est pourquoi, lesmères qui allaitent tireront et jetteront le premier lait après uneanesthésie par articaïne.

· Fertilité

Les études animales n’ont mis en évidence aucun effet sur la fertilité(voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Bien que les patients testés n’aient pas montré d’altération desréactions normales pendant la conduite d’un véhicule, le dentiste évalueraau cas par cas s’il y a une diminution de la sécurité pour la conduited’un véhicule ou l’utilisation d’une machine. Le patient quittera lecabinet dentaire au plus tôt 30 minutes après l’injection.

4.8. Effets indésirables

Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Très fréquent (> 1/10)

Fréquent (≥ 1/100, <1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)I

Très rare (< 1/10 000) ou fréquence inconnue (ne peut être estiméesur la base des données disponibles)

· Du fait de la présence d’articaïne (anesthésiant), les effetsindésirables suivants peuvent survenir :

Classe de système/organe

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rare

Méthémoglobinémie

Affections du système immunitaire

Très rare

Réaction anaphylactique, hypersensibilité, tels qu’éruption, œdéme,prurit et érythéme

Affections du système nerveux et psychiatriques

Rare

Sensation de brûlure, vertiges, dysgueusie, paresthésies, céphalées,nys­tagmus, tremblements, anxiété, logorrhée, nervosité, agitation,acou­phènes, somnolence, confusion

Affections cardiaques

Rare

Bradycardie, asystolie, arrêt cardiovasculaire, troubles de la conductioncardiaque

Affections vasculaires

Rare

Hypotension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare

Apnée, bradypnée, tachypnée

Affections gastro-intestinales

Rare

Hypoesthésies orale (lèvres, langue), nausées, paresthésies (lèvres,langue), vomissements

Investigations

Rare

Baisse de la tension artérielle, baisse de la fréquence cardiaque,accé­lération du rythme respiratoire

Des réactions croisées à l’articaïne ont été rapportées chez unpatient avec une hypersensibilité retardée à la prilocaïne.Au coursd’interven­tions ultérieures, il faudra administrer un anesthésique local dugroupe ester aux patients ayant une hypersensibilité connue à l’articaïneou aux autres amides.

Lorsque ces symptômes apparaissent, des mesures correctrices rapides sontnécessaires pour éviter une aggravation possible : Confusion, coma, attaquestonico-cloniques, léthargie, tremblements, paralysie respiratoire, spasmesmusculaires.

· Du fait de la présence d’adrénaline (vasoconstricteur), les effetsindésirables suivants peuvent survenir :

Classe de système/organe

Affections endocriniennes

Rare

Gonflement aigu œdémateux de la thyroïde

Affections du système nerveux

Rare

Céphalées

Affections cardiaques

Rare

Angor, arrêt cardio-vasculaire, palpitations, tachycardies

Affections de la peau et du tissus sous-cutané

Rare

Hyperhidrose

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Rare

Sensation de chaleur

Frequence indeterminée

Necrose locale

Investigations

Rare

Augmentation de la pression artérielle

· Du fait de la présence de sulfite de sodium (excipient), les effetsindésirables suivants peuvent survenir :

Classe de système/organe

Affections du système immunitaire

Très rare

Hypersensibilité (réactions allergiques)

Affections du système nerveux

Très rare

Baisse du niveau de conscience

Affections vasculaires

Très rare

Choc

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très rare

Asthme, halètements

Affections gastro-intestinales

Très rare

Diarrhée, vomissements

· Du fait de la présence d’articaïne et d’adrénaline, les effetsindésirables suivants peuvent survenir :

Classe de système/organe

Affections du système nerveux

Paralysie faciale

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés aprés autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ansm) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Des effets indésirables, peuvent apparaître dans deux conditions : soitimmédiatement, par surdosage relatif dû à un passage intra-vasculaireacci­dentel, ou des circonstances d’absorption anormales, par exemple dans dutissu inflammatoire ou fortement vascularisé, soit plus tardivement parsurdosage vrai dû à l'utilisation d'une trop grande quantité d'anesthésique.Les effets indésirables se manifestent sous forme de symptômes touchant lesystème nerveux central et/ou le système vasculaire.

Symptômes provoqués par l’anesthésique local, l’articaïne :

Des symptômes modérés du système nerveux central sont : acouphènes,ver­tiges, nausées, vomissements, agitation, anxiété, augmentation initiale durythme respiratoire.

Les symptômes plus graves sont : somnolence, confusion, tremblements,spas­mes musculaires, attaques tonico-cloniques, coma et arrêt respiratoire.

Les symptômes cardiovasculaires graves apparaissent sous forme d'une chutede la pression artérielle, de troubles de la conduction cardiaque, bradycardie,arrêt cardiovasculaire.

Symptômes provoqués par le vasoconstricteur, l’adrénaline :

Des symptômes cardiovasculaires tels qu’une sensation de chaleur,transpi­ration, palpitations, céphalée migraineuse, augmentation de la pressionartérielle, troubles du type angor, tachycardies, tachyarythmies, arrêtcardiovas­culaire et gonflement aigu œdémateux de la thyroïde.

Le tableau clinique peut être perturbé par l’apparition simultanée deplusieurs complications et effets indésirables.

Traitement :

En cas d’apparition d’effets indésirables, l’administration del’anesthésique local doit être arrêtée.

Mesures générales :

Diagnostics (respiration, circulation, conscience),ma­intien/rétablis­sement des fonctions vitales respiratoires et circulatoires,ad­ministration d’oxygène, mise en place d’un accès veineux.

Mesures spéciales :

· Hypertension : Surélever le haut du corps, nifédipine sublinguale sinécessaire.

· Convulsions : Protéger les patients contre les blessuressupplé­mentaires, si nécessaire benzodiazépines (tels que diazépam).

· Hypotension : Position horizontale, si nécessaire perfusion d’unesolution d’électrolytes, vasopresseurs (tels qu’étiléfrine IV).

· Bradycardie : Atropine IV

· Choc anaphylactique : Prévenir le médecin du service des urgences. Enattendant position de choc, perfusion abondante d’une solutiond’élec­trolytes, si nécessaire adrénaline IV, cortisone IV.

· Arrêt cardio-vasculaire : Réanimation cardiopulmonaire immédiate,prévenir le médecin du service des urgences.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANESTHESIQUES LOCAUX, Code ATC :N01BB58.

Ubistesin adrénalinée au 1/200 000 contient de l’articaïne, unanesthésique local du type amide utilisé en pratique odonto-stomatologique etqui provoque une inhibition réversible de l’excitabilité des nerfsvégétatifs, sensoriels et moteurs. Le mécanisme d’action serait lié aublocage des canaux Na+ voltage-dépendants de la membrane des fibresnerveuses.

L’anesthésie est caractérisée par une installation rapide – périodede latence de 1 à 3 minutes – un effet fiable avec un effet analgésiquepuissant et une bonne tolérance locale. La durée de l’anesthésie obtenueavec Ubistesin adrénalinée au 1/200 000 est d’au moins 45 minutes auniveau de la pulpe, et de 120 à 240 minutes pour les tissus mous.

L’adrénaline provoque une vasoconstriction locale ralentissantl’ab­sorption de l’articaïne. Ceci permet le maintien prolongé d'une forteconcentration de l'anesthésique sur le site d'action ainsi qu'une diminution dedes effets secondaires systémiques.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Ubistesin adrénalinée au 1/200 000 est rapidement et presque totalementabsorbé.

Après une injection intra-buccale, la concentration plasmatique maximale del’articaïne est atteinte après environ 10–15 minutes (Tmax). Le volume dedistribution est de 1,67 l/kg, la demi-vie d’élimination est d’environ20 minutes.

La liaison aux protéines plasmatiques de l’articaine est de 57–73%.

L’articaïne est rapidement hydrolysée par les cholinestérases­plasmatiques en acide articaïnique, métabolisé à son tour en acidearticaïnique glucuronide. L’articaïne et ses métabolites sontprincipalement éliminés par voie urinaire.

L’adrénaline est rapidement métabolisée dans le foie et autres tissus.Les métabolites sont éliminés par voie rénale.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les signes de toxicité de l’articaïne sont indépendants de la voied’adminis­tration (IV, IM, SC et PO) et des espèces animales et incluenttremble­ments, vertiges, et convulsions tonico-cloniques. La durée etl’intensité de ces symptômes sont liées à la dose ; à forte dose (doseunique d’environ 50–100 mg/kg), les convulsions entraînent la mort et àfaible dose tous les symptômes disparaissent dans les 5 à 10 minutes. Desdoses mortelles d’articaïne entraînent un œdème pulmonaire chez la souris(IV et SC) et le rat (IV, IM, SC et PO).

Dans une étude sur la fertilité et le développement embryonnaire précocechez le rat, aucun effet indésirable sur la fertilité des mâles ou desfemelles n’a été observé aux doses provoquant une toxicitéparen­térale.

Chez le rat, le lapin et le chat, l’articaïne n’a pas d’effet sur ledéveloppement embryonnaire ou fœtal in utero et n’entraîne pasd’anomalies du squelette ou des organes. Les petits de rates allaitantesau­xquelles de fortes doses (80 mg/kg/jour) d’articaïne ont étéadministrées provoquant une toxicité maternelle, présentent une ouvertureretardée des yeux et une probabilité plus élevée d’échec au testd’évitement passif.

L’adrénaline est potentiellement tératogène chez le rat mais à desdoses 25 fois plus élevées que la dose thérapeutique chez l’homme.

Après administration IV, la présence de 1:100 000 d’a­drénalineaugmen­te la toxicité de l’articaïne chez le rat et la souris, mais pas chezle lapin.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Sulfite de sodium anhydre (E221)

Chlorure de sodium

Acide chlorhydrique 14% (pour ajustement du pH)

Solution d’hydroxyde de sodium à 9% (pour ajustement du pH)

Eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas êtremélangé avec d'autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

2 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

A conserver dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Cartouche en verre incolore de type I.

Bouchon et disque en caoutchouc en caoutchouc bromobutyl.

Capuchon en aluminium en alliage aluminium-fer-silicone.

Boîte en fer-blanc avec 50 cartouches de 1,7 ml.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Le produit doit être inspecté visuellement avant utilisation pour détecterdes particules, une décoloration ou une altération de l’emballage. Leproduit ne doit pas être utilisé si de tels défauts sont observés.

Le produit est à usage unique. Tout produit non utilisé doit êtreéliminé après la première utilisation.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

3M Deutschland GmbH

Carl-Schurz-Straße 1

41453 Neuss

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 559 367–7 ou 34009 559 367 70 :1,7 ml en cartouche (verre) avecbouchon piston avec canal en caoutchouc (bromobutyle);

boîte de 50

· 560 802–5 ou 34009 560 802 5 0:1,7 ml en cartouche (verre) avecbouchon piston sans canal en caoutchouc (bromobutyle);

boîte de 50

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation: 10 juillet 1995

Date du dernier renouvellement : 10 juillet 2005

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament soumis à prescription médicale.

RESERVE A L'USAGE PROFESSIONNEL DENTAIRE.

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