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UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Ibuprofène...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...200 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Excipient à effet notoire : un comprimé contient des traces desulfites.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien :l'ibuprofène.

Il est indiqué, chez l'adulte et l'enfant de plus de 20 kg (soit environ6 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurstelles que :

· maux de tête,

· états grippaux,

· douleurs dentaires,

· courbatures,

· règles douloureuses.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation dela dose efficace la plus faible possible pendant la durée de traitement la pluscourte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.4).

Population1

Dose par prise

Intervalle minimum entre deux prises2

Dose journalière maximale

Enfants de 20 à 30 kg

(environ 6 à 11 ans)

200 mg

(1 comprimé)

6 heures

600 mg/jour

(3 comprimés)

Enfants ≥ 30 kg

(à partir de 11 à 12 ans)

200 à 400 mg

(1 à 2 comprimés)

6 heures

1200 mg/jour

(6 comprimés)

Adultes3

200 à 400 mg

(1 à 2 comprimés)

6 heures

1200 mg/jour

(6 comprimés)

1 L’âge approximatif indiqué par rapport au poids n’est donné qu’àtitre indicatif. Chez l'enfant, la posologie usuelle est de 20 à30 mg/kg/jour en 3 prises par jour (sans dépasser 30 mg/kg/jour).

2 Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleurou de fièvre.

3 Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez lesujet âgé, chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Lesperturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie,cependant des précautions sont à prendre (voir également rubrique 4.4).

Durée de traitement

Enfants : Si ce médicament est utilisé pendant plus de trois jours ou queles symptômes persistent, un médecin doit être consulté.

Adultes : Si la douleur persiste plus de cinq jours ou si elle s'aggrave, ousi la fièvre persiste plus de trois jours ou en cas de survenue d'un nouveautrouble, un médecin doit être consulté.

Mode d’administration

Voie orale.

Avaler le comprimé, sans le croquer, avec un grand verre d'eau, depréférence au cours des repas.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semainesd’a­ménorrhée) (voir rubrique 4.6),

· antécédents d'asthme déclenchés par la prise d'ibuprofène ou desubstances d'activité proche telles que : autres AINS, acideacétylsa­licylique,

· antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'unprécédent traitement par AINS,

· hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébro-vasculaire ou autrehémorragie en évolution,

· ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique oud'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d'hémorragie oud'ulcération objectivés),

· insuffisance hépatique sévère,

· insuffisance rénale sévère,

· insuffisance cardiaque sévère (NYHA Classe IV),

· lupus érythémateux disséminé,

· en association avec le mifamurtide (voir rubrique 4.5).

La prise de comprimé ou de gélule est contre-indiquée chez l'enfant demoins de 6 ans car elle peut entraîner une fausse route.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

L'utilisation concomitante d'UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé avecd'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2(cox-2), doit être évitée.

La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation dela dose efficace la plus faible possible pendant la durée de traitement la pluscourte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2, Effetsgastro-intestinaux et cardiovasculaires et Insuffisance rénale fonctionnelleci-dessous).

Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à unesinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestationa­llergique lors de la prise d'acide acétylsalicylique et/oud'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de lapopulation.

L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme,notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou auxAINS (voir rubrique 4.3).

Population pédiatrique

Il existe un risque d’insuffisance rénale chez les enfants et adolescentsen état de déshydratation.

Sujets âgés

Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables auxAINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvantêtre fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous). Les fonctions rénales,hépatiques et cardiaques doivent être étroitement surveillées.

Effets gastro-intestinaux

Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfoisfatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment dutraitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte oud'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.

Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinaleaugmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédentsd'ul­cère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou deperforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujet âgé. Chez cespatients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faiblepossible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ouinhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, commepour les patients nécessitant un traitement par de faibles doses d'acideacétyl­salicylique ou traités par d'autres médicaments susceptiblesd'au­gmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).

Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'ils'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel(en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début detraitement.

Une attention particulière doit être portée aux patients recevant destraitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération oud'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, lesanticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine (ISRS), les antiagrégants plaquettaires commel'acide acétylsalicylique, les héparines, le nicorandil, le cobimétinib, ledéférasirox et les médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques (voirrubrique 4.5).

En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patientrecevant UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé, le traitement doit êtrearrêté.

Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroitesurveillance chez les malades présentant des antécédents de maladiesgastro-intestinales (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn), en raisond'un risque d'aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez lespatients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance­cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d'œdèmeayant été rapportés en association au traitement par AINS.

Des études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, enparticulier à dose élevée (2400 mg par jour) peut être associée à unelégère augmentation du risque d'évènements thrombotiques artériels (parexemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Dansl’ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que les faiblesdoses d'ibuprofène (par ex., ≤ 1200 mg par jour) soient associées à uneaugmentation du risque d'évènements thrombotiques artériels.

Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisancecar­diaque congestive (NYHA II-III), une cardiopathie ischémique établie, unemaladie artérielle périphérique et/ou un accident vasculaire cérébral nedoivent être traités avec de l’ibuprofène qu'après un examen attentif etles doses élevées (2400 mg par jour) doivent être évitées.

Un examen attentif doit également être mis en œuvre avant l’instaurationd'un traitement à long terme chez les patients présentant des facteurs derisque d’évènements cardiovasculaires (par ex., hypertension,hy­perlipidémie, diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevéesd’ibuprofène (2400 mg par jour) sont nécessaires.

La tension artérielle doit être étroitement surveillée au début et toutau long du traitement.

Les patients doivent être informés des signes d'effets indésirablescar­diovasculaires graves (par exemple, des douleurs thoraciques, essoufflement,fa­iblesse, troubles de l'élocution) et des mesures à prendre s'ils seproduisent.

Il faut être prudent avec l'utilisation d’UPFEN 200 mg, comprimépelliculé, chez les patients subissant un pontage aorto-coronarien (PAC), ouimmédiatement avant ou après une chirurgie cardiaque, en tenant comptenotamment des médicaments concomitants.

Effets cutanés

Des réactions cutanées graves, dont certaines d'évolution fatale, incluantdes dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et des syndromesde Lyell ont été très rarement rapportées lors de traitements par AINS (voirrubrique 4.8).

L'incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début detraitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas,pendant le premier mois de traitement. Des cas de pustulose exanthématiqueaiguë généralisée (PEAG) ont été rapportés en lien avec des médicamentscon­tenant de l’ibuprofène.

L’ibuprofène devrait être arrêté dès la première apparition de signeset symptômes de réactions cutanées graves telles que des éruptionscutanées, lésions des muqueuses, ou de tout autre signed’hypersen­sibilité.

Dissimulation des symptômes d’une infection sous-jacente

UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé peut masquer les symptômes d’uneinfection, ce qui peut retarder la mise en place d’un traitement adéquat etainsi aggraver l’évolution de l’infection. C’est ce qui a été observédans le cas de la pneumonie communautaire d’origine bactérienne et descomplications bactériennes de la varicelle. Lorsque UPFEN 200 mg, comprimépelliculé est administré pour soulager la fièvre ou la douleur liée àl’infection, il est conseillé de surveiller l’infection. En milieu nonhospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistentou s’ils s’aggravent.

La varicelle peut exceptionnellement être à l'origine de gravescomplications infectieuses cutanées et des tissus mous. A ce jour, le rôlefavorisant des AINS dans l'aggravation de ces infections ne peut être écarté.Il est donc prudent d'éviter l'utilisation d'UPFEN 200 mg, comprimépelliculé en cas de varicelle (voir rubrique 4.8).

Insuffisance rénale fonctionnelle

Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales,sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle pardiminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable estdose-dépendant.

En début de traitement ou après augmentation de la posologie, unesurveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez lespatients présentant les facteurs de risque suivants :

· sujets âgés,

· médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques, pemetrexed,ci­closporine, tacrolimus, ténofovir disoproxil (voir rubrique 4.5),

· hypovolémie quelle qu'en soit la cause,

· insuffisance cardiaque,

· insuffisance rénale chronique,

· syndrome néphrotique,

· néphropathie lupique,

· cirrhose hépatique décompensée.

Effets hépatiques

Les patients prenant UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé, doivent êtresurveillés pour des signes ou symptômes de réactions hépatiques cliniquementsig­nificatifs. Si de tels signes ou symptômes se développent, le traitementpar UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé, doit être interrompu.

Rétention hydro-sodée

Rétention hydro-sodée avec possibilité d'œdèmes, d'HTA ou de majorationd'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique estnécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance­cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voirrubrique 4.5).

Hyperkaliémie

Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant pardes médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans cescirconstances.

La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec unautre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec dulithium, avec de l'acide acétylsalicylique à doses antalgiques,an­tipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des dosessupérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poidsmoléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (aux dosescuratives et/ou chez le sujet âgé), avec le pemetrexed, chez les patientsayant une fonction rénale faible à modérée (voir rubrique 4.5).

Précautions d'emploi

L'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse descyclooxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Sonutilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir unenfant.

En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examenophtalmo­logique complet doit être effectué (voir rubrique 4.8).

Au cours de traitements prolongés, il est recommandé de contrôler laformule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales.

Ce médicament contient moins d’1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Ce médicament contient des traces de « sulfites » et peut, dans de rarescas, provoquer des réactions d’hypersensibilité sévères et desbronchospasmes.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Risque lié à l'hyperkaliémie

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, lesantagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens,les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), lesimmunosuppres­seurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, letriméthoprime.

L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Cerisque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs depotassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels depotassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est àmoindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautionsre­commandées.

Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques auxmédicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactionspropres à chaque substance.

Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objetd'inte­ractions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agircomme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicamentscomme ceux sus mentionnés.

L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivantsnécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique dumalade :

Association contre-indiquée

+ Mifamurtide

Aux doses élevées d’AINS, risque de moindre efficacité dumifamurtide.

Associations déconseillées

+ Autres anti-Inflammatoires non stéroïdiens

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g parprise et/ou ≥ 3 g par jour) ou à des doses antalgiques ou antipyrétiques(≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Anticoagulants oraux

Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de lamuqueuse gastro-duodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite voirebiologique.

+ Héparines (doses curatives et/ou sujet âgé)

Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueusegastro-duodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

+ Lithium

Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques(diminution de l'excrétion rénale du lithium).

Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémieet adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt del'anti-inflammatoire non stéroïdien.

+ Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine

Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution dela clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

+ Nicorandil

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée,clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de saclairance rénale par les AINS).

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Antagonistes des récepteurs de l'angiotensine Il

Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (sujet âgé,déshydratation, traitement associé avec diurétiques, altération de lafonction rénale), par diminution de la filtration glomérulaire secondaire àune diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sontgénéralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l’effetantihy­pertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitementet régulièrement pendant l’association.

+ Ciclosporine, tacrolimus

Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez lesujet âgé.

Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.

+ Cobimétinib

Augmentation du risque hémorragique.

Surveillance clinique.

+ Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC)

Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté,sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de lafiltration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse desprostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles. Parailleurs, réduction de l'effet anti-hypertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitementet régulièrement pendant l’association.

+ Méthotrexate, utilisé à faibles doses (inférieures ou égales à20 mg/semaine)

Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate(di­minution de la clairance rénale du méthotrexate par lesanti-inflammatoires).

Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines del'association.

Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonctionrénale, ainsi que chez le sujet âgé.

+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de saclairance rénale par les AINS).

Surveillance biologique de la fonction rénale.

+ Tenofovir disoproxil

Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir, notamment avec desdoses élevées de l'anti-inflammatoire ou en présence de facteurs de risqued'insuf­fisance rénale.

En cas d’association, surveiller la fonction rénale.

Associations à prendre en compte

+ Acide acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

L'administration concomitante d'ibuprofène et d'acide acétylsalicyli­quen'est généralement pas recommandée en raison d’une possible augmentationdes effets indésirables.

Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber defaçon compétitive l'effet d'une faible dose d'acide acétylsalicylique surl'agrégation plaquettaire lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Bienqu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces donnéesaux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofèneré­gulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effetcardio­protecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut êtreexclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pourl'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 5.1).

+ Antiagrégants plaquettaires

Augmentation du risque hémorragique, notamment gastro-intestinal (voirrubrique 4.4).

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol) (y compris collyres)

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).

+ Déférasirox

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)

Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale(voir rubrique 4.4).

+ Héparines (doses préventives)

Augmentation du risque hémorragique.

+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

Majoration du risque hémorragique.

+ Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques

Augmentation du risque hémorragique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecterle déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon oudu fœtus.

Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre :

Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation durisque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, aprèstraitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début degrossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moinsde 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez lespersonnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la doseet de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré quel’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines­provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de lalétalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certainesmalfor­mations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animauxayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de laphase d’organogénèse de la gestation.

Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

· A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à lanaissance, tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse desprostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle­rénale :

o in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise enroute de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible àl'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une expositionpro­longée.

o à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peutpersister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec unrisque d'hyperkaliémie sévère retardée).

Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer lefœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canalartériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canalartériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24èmesemaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droitefœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autantplus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Ceteffet existe même pour une prise ponctuelle.

En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

· un allongement du temps de saignement du fait d’une actionanti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faiblesdoses de médicament ;

· une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de termeou un accouchement prolongé.

En conséquence :

· Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chezune femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois degrossesse (24 premières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament estadministré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitementla plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

· A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semainesd'a­ménorrhée) : toute prise de ce médicament, même ponctuelle, estcontre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie unesurveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le termed'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vied'élimination de la molécule.

Allaitement

Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseilléchez la femme qui allaite.

Fertilité

Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairemen­taltérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est doncdéconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmesrencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests defertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et de troubles dela vue.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont classés par système-organe. Leurs fréquencessont définies de la façon suivante :

· Très fréquent (≥1/10)

· Fréquent (≥1/100 à <1/10)

· Peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100)

· Rare (≥1/10 000 à <1/1 000)

· Très rare (<1/10 000)

· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

A forte dose, supérieure à 1200 mg/jour, ce médicament possède despropriétés anti-inflammatoires et peut provoquer des effets parfois graves quisont ceux observés avec les médicaments anti-inflammatoiresnon-stéroïdiens.

Affections hématologiques et du système lymphatique Agranulocytose, anémie hémolytique et thrombocytopénie. Affections du système immunitaire

· Dermatologiques : éruptions, rash, prurit, aggravation d'urticairechro­nique.

· Respiratoires : la survenue de crise d'asthme chez certains sujets peutêtre liée à une allergie à l'acide acétylsalicylique ou à unanti-inflammatoire non stéroïdien (voir rubrique 4.3).

· Générales : choc anaphylactique, œdème de Quincke.

Affections du système nerveux

L'ibuprofène peut rarement être responsable de vertiges et decéphalées.

La découverte d'une méningite aseptique sous ibuprofène doit fairerechercher un lupus érythémateux disséminé ou une connectivite.

Affections oculaires

Quelques rares cas de troubles de la vue ont été rapportés.

Affections cardiaques et affections vasculaires

Insuffisance cardiaque, hypertension et œdème ont été rapportés enassociation au traitement par AINS.

Des études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, enparticulier à dose élevée (2400 mg par jour) peut être associée à unelégère augmentation du risque d'évènements thrombotiques artériels (parexemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voirrubrique 4.4).

Affections gastro-intestinales

Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de naturegastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragiesgastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez lesujet âgé (voir rubrique 4.4).

Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie,stomatite ulcérative, douleur abdominale, melæna, hématémèse, exacerbationd'une rectocolite ou d'une maladie de Crohn (voir rubrique 4.4) ont étérapportées à la suite de l'administration d'AINS. Moins fréquemment, desgastrites ont été observées.

Ont été habituellement rapportés des troubles gastro-intestinaux à typede gastralgies, ulcérations digestives avec ou sans hémorragies, hémorragiesoccultes ou non. Celles-ci sont d'autant plus fréquentes que la posologieutilisée est élevée et la durée de traitement prolongée.

Affections hépatobiliaires Rares cas d'hépatite, augmentation transitoire des transaminases, Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Exceptionnellement, survenue de graves complications infectieuses cutanéeset des tissus mous au cours de la varicelle (voir rubrique 4.4).

Très rarement, des réactions bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson,syndrome de Lyell) ont été observées.

Fréquence indéterminée : réaction d’hypersensibilité médicamenteuseavec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndromed’hyper­sensibilité). Pustulose exanthématique aiguë généralisée(PEAG).

Fréquence indéterminée : réactions de photosensibilité.

Affections du rein et des voies urinaires

Néphrite tubulo-interstitielle, insuffisance rénale, oligurie et acidosemétabolique.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

En cas d'intoxication grave, une acidose métabolique peut survenir.

· Transfert immédiat en milieu hospitalier.

· Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.

· Charbon activé pour diminuer l'absorption de l'ibuprofène.

· Traitement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Autre analgésique et antipyrétique, codeATC : N02B.

Mécanisme d’action

L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant augroupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl carboxylique. Il possède lespropriétés suivantes :

· propriété antalgique,

· propriété antipyrétique,

· propriété anti-inflammatoire,

· propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse desprostaglandines.

Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiberl'effet d'une faible dose d'acide acétylsalicylique sur l'agrégationpla­quettaire lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Des étudespharmaco­dynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène à 400 mgont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivantl'admi­nistration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg),une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation duthromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire est rapportée. Bien qu'il existedes incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données auxsituations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofèneré­gulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effetcardio­protecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut êtreexclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pourl'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 5.1).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux dosesthérapeu­tiques.

Absorption

La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ aprèsadministration par voie orale.

Après prise unique, les concentrations sériques maximales sontproportion­nelles à la dose.

L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.

Distribution

L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènesd'ac­cumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de99 %.

Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentration­sstables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmaxsynoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.

Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmesqui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait estinférieure à 1 mg par 24 heures.

Biotransformation

L’ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisépour 90 % sous forme de métabolites inactifs.

Élimination

L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures,à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolitesinac­tifs, essentiellement glucoroconjugués.

La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Phosphate de calcium, amidon de maïs prégélatinisé, docusate de sodium,cellulose microcristalline, agent de lustrage* (Opaglos AG 7350), laquealuminique d'indigotine (dont des traces de sulfites), agent filmogène blanc(Sepifil­m 803).

*Agent de lustrage (Opaglos AG 7350) : eau purifiée, cire d'abeille, cire decarnauba, polysorbate 20, acide sorbique.

Agent filmogène blanc (Sepifilm 803) : hypromellose, dioxyde de titane(E171), propylène glycol (E1520).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans en zone climatique I ou II.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament doit être conservé à la température ambiante.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

2, 10, 20, 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

UPSA SAS

3, RUE JOSEPH MONIER

92500 RUEIL MALMAISON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 347 795 5 8 : 2 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium)

· 34009 332 158 4 2 : 10 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium)

· 34009 332 159 0 3 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium)

· 34009 331 861 3 5 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC-Aluminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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