La Pharmacia De Garde Ouvrir le menu principal

VACCIN RABIQUE PASTEUR, poudre et solvant pour suspension injectable en seringue préremplie. Vaccin rabique, inactivé - résumé des caractéristiques

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - VACCIN RABIQUE PASTEUR, poudre et solvant pour suspension injectable en seringue préremplie. Vaccin rabique, inactivé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

VACCIN RABIQUE PASTEUR, poudre et solvant pour suspension injectable enseringue préremplie

Vaccin rabique, inactivé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Après reconstitution, 1 dose (0,5 mL) contient :

Virus de la rage*, souche WISTAR Rabies PM/WI38 1503–3M(inactivé).­.............­.............­...... ≥2,5 UI

* Produit sur cellules VERO

Quantité mesurée selon le test NIH par rapport à l'étaloninter­national

Excipient à effet notoire :

Phénylalanine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............41 mi­crogrammes

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

VACCIN RABIQUE PASTEUR peut contenir des traces de polymyxine B,streptomycine et néomycine, utilisées lors du procédé de fabrication (voirrubrique 4.3).

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre et solvant pour suspension injectable en seringue préremplie.

Avant reconstitution, la poudre est de couleur blanche uniforme.

Le solvant est une solution claire et incolore.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

VACCIN RABIQUE PASTEUR est indiqué pour la prophylaxie pré-exposition etpost-exposition au virus de la rage pour tous les groupes d'âge (voir lesrubriques 4.2 et 5.1).

VACCIN RABIQUE PASTEUR doit être utilisé sur la base des recommandation­sofficielles.

La prophylaxie pré-exposition doit être proposée aux sujets ayant unrisque élevé de contamination par le virus de la rage.

Toute personne à risque continu, tel que le personnel de laboratoire dediagnostic, de recherche et de production qui travaille sur le virus rabique,doit être vaccinée.

La vaccination est également recommandée pour les catégoriessui­vantes :

· les chiroptérologues et personnes régulièrement exposées aux virus dela rage des chauves-souris.

· les professionnels exposés (personnels des services vétérinaires,per­sonnels des laboratoires manipulant du matériel contaminé ou susceptible del’être, équarrisseurs, personnels des fourrières, naturalistes,ta­xidermistes, gardes-chasse, gardes forestiers, personnels des abattoirs).

· les adultes et les enfants résidant ou séjournant dans les zonesd'enzootie

Les rappels seront fonction du niveau de risque d’exposition et descontrôles sérologiques, conformément aux recommandations officielles.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La dose recommandée est de 0,5 mL de vaccin reconstitué.

Prophylaxie pré-exposition

Trois doses de VACCIN RABIQUE PASTEUR de 0,5 mL sont administrées par voieintramusculaire aux jours (J) J0, J7, J28. La dose prévue à J28 pourraéventue­llement être administrée à J21.

Les rappels seront fonction du niveau de risque d’exposition et descontrôles sérologiques, conformément aux recommandations officielles.

VACCIN RABIQUE PASTEUR peut être administré comme injection de rappelaprès primo-vaccination avec un vaccin rabique de culture cellulaire (vaccinrabique préparé sur cellules VERO ou préparé sur cellules diploïdeshumaines (HDCV)).

Prophylaxie post-exposition

La prophylaxie post-exposition comprend le traitement local non spécifiquede la blessure, la vaccination et selon le cas l'immunisation passive par lesimmunoglobulines rabiques.

Elle doit être initiée le plus tôt possible après une expositionsuspectée à la rage. Dans tous les cas, un traitement approprié de la plaie(lavage soigneux de toutes les morsures et griffures avec du savon ou dudétergent et des quantités abondantes d’eau et/ou d’agents virucides) doitêtre effectué immédiatement ou dès que possible après exposition. Il doitêtre mis en œuvre avant l’administration du vaccin ou des immunoglobuli­nesrabiques lorsqu’elles sont indiquées. La prophylaxie post-exposition seraadaptée en fonction de la catégorie d’exposition, de l’état de l’animal(voir tableau 2) et du statut vaccinal du patient, conformément auxrecommandations officielles (voir Tableau 1, recommandations de l’OMS).

La prophylaxie post-exposition doit être effectuée sous contrôle médicalet uniquement dans un centre antirabique, le plus tôt possible aprèsl’exposition.

La prophylaxie post-exposition doit être complétée si nécessaire par uneprophylaxie antitétanique et antibiotique afin de prévenir l'apparitiond'in­fections autres que la rage.

Tableau 1 : Guide OMS de la prophylaxie post-exposition en fonction de lasévérité de l’exposition (à adapter selon les recommandations officielleslo­cales).

Catégorie d’exposition

Type d'exposition à un animal domestique ou sauvage, suspecté ou confirméenragé ou non disponible pour le test

Prophylaxie post-exposition recommandée

I

Contact ou alimentation de l'animal

Léchage sur peau intacte

(pas d’exposition)

Aucune si une anamnèse peut être obtenue(a).

II

Peau découverte mordillée

Griffures bénignes ou excoriations, sans saignement

(exposition)

Administrer le vaccin immédiatement.

Arrêter le traitement si l’animal est en bonne santé à l’issue de lapériode d’observation de 10 jours(b) ou si la recherche de la rage par lestechniques de laboratoire appropriées est négative.

Traiter comme une catégorie III en cas d’exposition auxchauves-souris.

III

Morsure(s)© ou griffure(s) ayant traversé la peau, léchage sur peauérodée ou contamination des muqueuses par la salive (léchage), exposition auxchauves-souris

(exposition sévère)

Administrer le vaccin immédiatement, et les immunoglobulines rabiques, depréférence dès que possible après le début de la prophylaxiepost-exposition.

Les immunoglobulines rabiques peuvent être injectées jusqu'à 7 joursaprès l'administration de la première dose de vaccin.

Arrêter le traitement si l’animal est en bonne santé à l’issue de lapériode d’observation de 10 jours(b) ou si la recherche de la rage par lestechniques de laboratoire appropriées est négative.

(a) S'il s'agit d'un chien ou d'un chat apparemment en bonne santé vivantdans une zone à risque faible et placé sous observation vétérinaire, letraitement peut être différé (voir tableau 2).

(b) Cette durée d’observation ne s’applique qu’aux chats et auxchiens. À l’exception des espèces en voie de disparition ou menacées, lesanimaux domestiques et les animaux sauvages présumés enragés seronteuthanasiés et leurs tissus examinés par les techniques de laboratoireap­propriées (voir tableau 2).

© Les morsures, en particulier celles de la tête, du cou, du visage, desmains et des organes génitaux sont des expositions de catégorie III en raisonde la forte innervation de ces zones.

Tableau 2 : Guide de la conduite à tenir après exposition en fonction dustatut de l'animal (recommandations OMS à adapter selon les recommandation­slocales)

Circonstances

Mesures à prendre concernant

Remarques

L'animal

Le patient

Animal indisponible

Circonstances suspectes ou non

Le conduire au centre antirabique pour traitement

Le traitement(b) sera toujours mené jusqu'à son terme

Animal mort

Circonstances suspectes ou non

Faire acheminer l'encéphale à un laboratoire agréé pour analyse

Le conduire au centre antirabique pour traitement

Le traitement(b) sera interrompu si les analyses sont négatives ou poursuividans le cas contraire

Animal vivant

Circonstances non suspectes

Le mettre sous surveillance vétérinaire(a)

Différer le traitement antirabique

Le traitement(b) sera poursuivi selon la surveillance vétérinaire del'animal

Animal vivant

Circonstances

suspectes

Le mettre sous surveillance vétérinaire(a)

Le conduire au centre antirabique pour traitement

Le traitement(b) sera interrompu si la surveillance vétérinaire infirme lesdoutes initiaux, ou poursuivi dans le cas contraire

(a) En France, la surveillance vétérinaire comporte 3 certificats établisà J0, J7 et J14 déclarant l'absence de signe de rage. Selon lesrecommandations de l'OMS, la durée d'observation minimale de la surveillancevé­térinaire pour les chiens et les chats est de 10 jours.

(b) Le traitement est recommandé en fonction de la sévérité del’exposition (voir tableau 1).

Prophylaxie post-exposition des sujets non-immunisés

· Protocole Essen

Le vaccin doit être administré par voie intramusuclaire à J0, J3, J7, J14et J28 (5 injections de 0,5 mL).

Ou

· Protocole Zagreb (schéma 2–1–1)

Le vaccin doit être administré par voie intramusuclaire : une dose estadministrée dans le deltoïde droit et une dose dans le deltoïde gauche à J0,puis une dose dans le deltoïde à J7 et une dose à J21 (4 injections de0,5 mL). Chez le jeune enfant, le vaccin doit être administré dans la régionantérola­térale du muscle de la cuisse.

Quel que soit le protocole utilisé, la vaccination ne doit pas êtreinterrompue sauf si l’animal contact est déclaré indemne de rage aprèssurveillance vétérinaire (voir tableau 2).

Des immunoglobulines rabiques doivent être administrées en association avecle vaccin, en cas d'exposition de catégorie III (Classification OMS, voirtableau 1). Si possible, le vaccin doit être administré contro-latéralementaux sites d’administration des immunoglobulines. Se reporter au Résumé desCaractéristiques des immunoglobulines rabiques utilisées.

Prophylaxie post-exposition des sujets déjà immunisés

Conformément aux recommandations officielles, ceci s’applique aux sujetsayant déjà reçu une prophylaxie pré-exposition, une prophylaxiepost-exposition ou ayant arrêté la prophylaxie post-exposition après avoirreçu au moins deux doses de vaccin préparé sur culture cellulaire.

Les sujets déjà immunisés doivent recevoir 1 dose de vaccin (0,5 mL parvoie intramusculaire) à J0 et 1 dose à J3.

Les immunoglobulines rabiques ne sont pas indiquées dans ce cas.

Sujets immunodéficients

· Prophylaxie pré-exposition

Pour les sujets immunodéficients, un contrôle sérologique des anticorpsneutra­lisants doit être réalisé 2 à 4 semaines après la vaccination afind’évaluer la nécessité d’une éventuelle dose supplémentaire devaccin.

· Prophylaxie post-exposition

Pour les sujets immunodéficients, un schéma vaccinal complet doit êtreadministré en post-exposition. Des immunoglobulines rabiques doivent êtreadministrées en association avec le vaccin devant toute exposition decatégorie II et III (voir tableau 1).

Population pédiatrique

Un enfant doit recevoir la même dose qu’un adulte (0,5 mL parvoie IM).

Mode d’administration

Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration dumédicament

Le vaccin est administré par voie intramusculaire, dans la régionantérola­térale du muscle de la cuisse chez les nourrissons et les jeunesenfants ou dans le deltoïde chez les enfants plus âgés et les adultes.

Ne pas injecter dans la région fessière.

Ne pas injecter par voie intravasculaire.

Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avantadministra­tion, voir la rubrique 6.6.

4.3. Contre-indications

Prophylaxie pré-exposition

Hypersensibilité à la (aux) substance(s) active(s) ou à l'un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1, à la polymyxine B, à lastreptomycine, à la néomycine ou à un antibiotique de la même classe, à uneprécédente administration ou à un vaccin contenant les mêmes composants.

La vaccination doit être différée en cas de maladies fébriles ouaigües.

Prophylaxie post-exposition

En raison de l’évolution toujours fatale de l’infection rabiquedéclarée, la vaccination de post-exposition ne connaît aucunecontre-indication.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Comme tous les vaccins, VACCIN RABIQUE PASTEUR peut ne pas protéger 100 %des personnes vaccinées.

A utiliser avec prudence chez les personnes présentant une allergie connueà la polymyxine B, à la streptomycine, à la néomycine (présentes àl’état de traces dans le vaccin) ou à un antibiotique de la mêmeclasse.

Précautions d'emploi

Les recommandations relatives au schéma d'injection doivent êtrescrupuleusement suivies.

Le recours à des contrôles sérologiques (afin d’évaluer laséroconversion des sujets) doit être évalué conformément auxrecommandations officielles.

Lorsque le vaccin est administré à des sujets présentant uneimmunodéficience connue, due à une maladie suppressive ou à un traitementimmu­nosuppresseur concomitant (dont corticoïdes), un contrôle sérologiquedoit être réalisé pour s’assurer qu’une réponse immunitaire indicatricede protection a été induite. Dans le cas d’une vaccination post-exposition,l’en­semble des doses de vaccin doit être administré. Des immunoglobuli­nesrabiques doivent également être administrées en association avec le vaccindevant toute exposition de catégorie II et III (voir rubrique 4.2).

Ne pas injecter par voie intravasculaire : s’assurer que l’aiguille nepénètre pas dans un vaisseau sanguin.

Comme pour tout vaccin injectable, un traitement médical approprié doitêtre disponible immédiatement et une surveillance doit être effectuée dansle cas d’une réaction anaphylactique rare survenant après l’administrationdu vaccin, en particulier en cas de post-exposition chez les sujets ayant unehypersensibilité connue à la polymyxine B, à la streptomycine, à lanéomycine ou à un antibiotique de la même classe.

Comme tout vaccin injectable, VACCIN RABIQUE PASTEUR doit être administréavec précaution en cas de thrombocytopénie ou de troubles de la coagulationcar l’injection intramusculaire peut entrainer un saignement chez cessujets.

Des réactions liées à l'anxiété, notamment des réactions vasovagales(syn­cope), une hyperventilation ou des réactions liées au stress peuventsurvenir après toute vaccination, voire même avant, comme réactionpsychogène à l'injection avec une aiguille. Ceci peut s'accompagner deplusieurs signes neurologiques comme un trouble transitoire de la vision et desparesthésies. Il est important que des mesures soient mises en place afind'éviter toute blessure en cas d'évanouissement.

Traçabilité

Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et lenuméro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

VACCIN RABIQUE PASTEUR contient de la phénylalanine, du potassium etdu sodium

VACCIN RABIQUE PASTEUR contient 41 microgrammes de phénylalanine par dosede 0,5 mL équivalent à 0,68 microgram­mes/kg chez une personne de 60 kg.La phénylalanine peut être dangereuse pour les personnes atteintes dephénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par undéfaut d’élimination de la phénylalanine et son accumulation dansle corps.

VACCIN RABIQUE PASTEUR contient moins de 1 mmol (39 mg) de potassium etmoins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il estconsidéré comme essentiellement « sans potassium » et « sanssodium ».

Population pédiatrique

Le risque potentiel d’apnée avec nécessité de surveillance respiratoirependant 48–72 h doit être soigneusement pris en compte lors del’administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés(nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceuxayant des antécédents d’immaturité respiratoire.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les traitements immunosuppresseurs, incluant la corticothérapie au longcours par voie systémique, peuvent interférer avec la production d’anticorpset entraîner l’échec de la vaccination. Il est donc recommandé de réaliserun contrôle sérologique 2 à 4 semaines après la vaccination (voirrubrique 4.2).

VACCIN RABIQUE PASTEUR peut être associé au cours de la même séance devaccination avec un vaccin typhoïdique polyosidique Vi en utilisant deux sitesd'injection différents.

Les immunoglobulines rabiques ou tout autre produit et le vaccin rabique nedoivent jamais être associés dans la même seringue ou administrés au mêmesite (voir rubrique 6.2).

Etant donné que les immunoglobulines rabiques interfèrent avec ledéveloppement de la réponse immunitaire au vaccin rabique, les recommandation­sd’administra­tion des immunoglobulines rabiques doivent être strictementsuivies.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Une étude de toxicité chez l'animal sur la reproduction et ledéveloppement, conduite avec un autre vaccin rabique inactivé produit surcellules VERO, n'a pas mis en évidence d'effet délétère sur la fertilitédes femelles ni sur le développement pré et post natal.

En clinique, l'utilisation des vaccins contre la rage („souche WISTARRabies PM/WI38 1503–3M“ inactivée) au cours d'un nombre limité degrossesses n'a révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique àce jour.

Prophylaxie pré-exposition

En raison de la gravité de la maladie, la vaccination doit être réaliséependant la grossesse, conformément au schéma habituel de vaccination, en casde risque élevé de contamination.

Prophylaxie post-exposition

En raison de la gravité de la maladie, la grossesse ne constitue pas unecontre-indication.

Allaitement

L'utilisation de ce vaccin est possible au cours de l'allaitement.

Fertilité

VACCIN RABIQUE PASTEUR n’a pas été évalué dans des études defertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Des vertiges ont été fréquemment rapportés après vaccination (voirrubrique 4.8). Ceci peut affecter temporairement l'aptitude à conduire unvéhicule ou à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de tolérance

Plus de 13 000 sujets, incluant environ 1000 enfants et adolescents âgésde moins de 18 ans, ont reçu au moins une dose de VACCIN RABIQUE PASTEUR, dansle cadre d’études cliniques.

Les effets indésirables étaient généralement d’intensité modérée etsont survenus dans les 3 jours suivant la vaccination. La plupart des effets sesont spontanément résolus dans les 1 à 3 jours suivant leur apparition.

Les effets indésirables les plus fréquents, dans tous les groupes d’âges(sauf les nourrissons / jeunes enfants âgées de moins de 24 mois) étaientcéphalées, malaise, et myalgies et douleur au site d’injection.

Liste tabulée des effets indésirables

Les effets indésirables listés ci-dessous sont ceux issus d’étudescliniques et de la surveillance après mise sur le marché à travers le monde.Dans chaque classe de système d’organes, les événements indésirables sontclassés par fréquence selon la convention suivante :

· très fréquent (≥ 1/10) ;

· fréquent (≥ 1/100 et < 1/10) ;

· peu fréquent (≥ 1/1 000 et < 1/100) ;

· rare (≥ 1/10 000 et < 1/1 000) ;

· très rare (< 1/10 000) ;

· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Effets indésirables

Adultes≥ 18 ans

Population pédiatrique

moins de 18 ans

Fréquence

Fréquence

Affections hématologiques et du système lymphatique

Lymphadénopathies

Fréquent

Fréquent

Affections du système immunitaire

Réactions allergiques (ex. rash, urticaire, prurit)

Peu fréquent

Peu fréquent

Réactions anaphylactiques et angioœdème

Indéterminée

Indéterminée

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Diminution d'appétit

Peu fréquent

Fréquent

Affections du système nerveux

Céphalées

Très fréquent

Très fréquent

Etourdissement / Vertiges

Peu fréquent

Irritabilité (chez les nourrissons / jeunes enfants)

Très fréquent

Somnolence (chez les nourrissons / jeunes enfants)

Très fréquent

Insomnie (chez les nourrissons / jeunes enfants)

Fréquent

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Perte d’audition soudaine pouvant persister

Indéterminée

Indéterminée

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée

Rare

Affections gastro-intestinales

Nausées

Peu fréquent

Douleurs abdominales

Peu fréquent

Peu fréquent

Diarrhées

Peu fréquent

Vomissements

Peu fréquent

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Myalgies

Très fréquent

Très fréquent

Arthralgie

Peu fréquent

 –

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Douleur au site d’injection

Très fréquent

Très fréquent

Erythème au site d’injection

Fréquent

Fréquent

Prurit au site d’injection

Fréquent

Gonflement au site d’injection

Fréquent

Fréquent

Induration au site d’injection

Fréquent

Malaise

Très fréquent

Très fréquent

Syndrome pseudo-grippal

Fréquent

Fièvre

Fréquent

Fréquent

Asthénie

Peu fréquent

Frissons

Peu fréquent

Peu fréquent

Pleurs inconsolables (chez les nourrissons / jeunes enfants)

Très fréquent

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Aucun cas de surdosage n'a été rapporté.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Vaccins rabiques, code ATC : J07B G.

Mécanisme d’action

La protection après la vaccination est assurée par l'induction d'anticorpsne­utralisants antirabiques.

Des études cliniques ont été menées pour évaluer l'immunogénicité duvaccin en prophylaxie pré-exposition et post-exposition. Un taux d’anticorpsne­utralisants antirabiques ≥ 0,5 UI/mL est considéré comme protecteur.

Prophylaxie pré-exposition

Dans les essais cliniques évaluant un schéma à 3 doses (J0, J7, J28 (ouJ21) par voie IM) chez les adultes et les enfants, tous les sujets ont obtenuune réponse immunitaire adéquate avec des taux d'anticorps neutralisantsan­tirabiques ≥ 0,5 UI/mL deux semaines après la fin de laprimo-vaccination.

Un suivi de dix ans chez 49 sujets ayant reçu le vaccin selon un schéma à3 doses (J0, J7, J28) suivi d'une dose de rappel un an plus tard a montré lapersistance de la réponse immunitaire avec des titres d’anticorpsne­utralisants antirabiques ≥ 0,5 UI/mL jusqu'à 10 ans chez 96,9 % dessujets vaccinés.

Prophylaxie post-exposition

Dans les essais cliniques évaluant le schéma Essen à 5 doses (J0, J3, J7,J14, J28 par voie IM) et le schéma Zagreb à 4 doses (2 doses à J0, puis1 dose à J7 et 1 dose à J21 par voie IM) chez les adultes et les enfants,VACCIN RABIQUE PASTEUR a induit des titres adéquats d’anticorps neutralisantsan­tirabiques (≥ 0,5 UI/mL) chez presque tous les sujets à J14 et chez tousles sujets à J28..

L'administration d'immunoglobuline rabique humaine (IgRH) oud'immunoglobuline rabique équine (IgRE), en même temps que le vaccin rabiquepeut provoquer une légère baisse du titre moyen d'anticorps neutralisants, enraison d'interférences immunitaires.

L'efficacité du VACCIN RABIQUE PASTEUR a été évaluée chez 44 sujetsadultes mordus par des animaux confirmés enragés. Les sujets ont reçu levaccin selon le schéma Essen à 5 doses (J0, J3, J7, J14 et J28 par voie IM)et les immunoglobulines, le cas échéant. Aucun de ces sujets n'a développéla rage 3 ans après la vaccination.

Population pédiatrique

Il n’existe pas de différence cliniquement significative en termed’immuno­génicité du vaccin chez la population pédiatrique par rapport auxadultes.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Aucune étude pharmacocinétique n'a été réalisée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études de toxicité faites chez l’animal (toxicité aiguë, subaiguëet chronique) ne révèlent pas d’effet toxique et de toxicité ciblée surdes organes.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Poudre*

Maltose.

Solution d'albumine humaine à 20 %.

Milieu de Base de Eagle : mélange de sels minéraux (dont le potassium), devitamines, de dextrose et d’acides aminés (dont la L-Phénylalanine).

Acide chlorhydrique et hydroxyde de sodium pour ajustement du pH.

Eau pour préparations injectables.

*Composition de la poudre avant l’étape de lyophilisation.

Solvant

Chlorure de sodium.

Eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

Les immunoglobulines rabiques ou tout autre produit et le vaccin rabique nedoivent jamais être associés dans la même seringue ou administrés aumême site.

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments oud'autres vaccins.

6.3. Durée de conservation

3 ans

Après reconstitution, le vaccin doit être administré immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pascongeler.

A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de lalumière.

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution,voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Poudre en flacon (verre de Type I) muni d'un bouchon (chlorobutyle) et d'unecapsule + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de Type I) munied'un bouchon-piston (chlorobutyle ou bromobutyle) – Boîte de 1 oude 10.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Instructions de manipulation :

· Retirer la capsule du flacon de poudre lyophilisée.

· Visser la tige du piston à la seringue, s’il est fourniséparément.

· Injecter le solvant dans le flacon de poudre lyophilisée.

· Agiter doucement le flacon jusqu'à l'obtention d'une suspension homogènede la poudre.

· Le vaccin reconstitué se présente sous la forme d’un liquide limpide,homogène et exempt de particules.

· Retirer et jeter la seringue utilisée pour la reconstitution duvaccin.

· Utiliser une nouvelle seringue avec une nouvelle aiguille pour préleverle vaccin reconstitué.

· Remplacer l'aiguille utilisée pour prélever le vaccin par une nouvelleaiguille pour injection intramusculaire.

· La longueur de l'aiguille utilisée pour l'administration du vaccin doitêtre adaptée au patient.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANOFI PASTEUR EUROPE

14 ESPACE HENRY VALLÉE

69007 LYON

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 330 488 7 7 : poudre en flacon (verre de Type I) muni d'un bouchon(chloro­butyle) et d'une capsule + 0,5 mL solvant en seringue préremplie (verrede Type I) munie d'un bouchon piston (chlorobutyle ou bromobutyle). Boîtede 1.

· 34009 301 521 1 9 : poudre en flacon (verre de Type I) muni d’unbouchon (chlorbutyle) et d’une capsule + 0,5 mL solvant en seringuepréremplie (verre de Type I) munie d’un bouchon piston (chlorobutyle oubromobutyle). Boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Retour en haut de la page