Résumé des caractéristiques - VARILRIX, poudre et solvant pour solution injectable en seringue préremplie. Vaccin varicelleux (vivant)
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
VARILRIX, poudre et solvant pour solution injectable en seringuepréremplie
Vaccin varicelleux (vivant)
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Après reconstitution, une dose (0,5 mL) contient :
Virus de la varicelle1 souche OKA (vivant,atténué)............................................ au minimum103.3 UFP2
1 produit sur cellules diploïdes humaines (MRC-5)
2 unités formant plages
Ce vaccin contient des traces de néomycine (voir rubrique 4.3).
Excipients à effet notoire :
Ce vaccin contient 6 mg de sorbitol par dose.
Ce vaccin contient 331 microgrammes de phénylalanine par dose (voirrubrique 4.4).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre et solvant pour solution injectable en seringue préremplie.
Avant reconstitution, la poudre est de couleur légèrement crème àlégèrement jaune ou rosé et le solvant est un liquide limpide etincolore.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
VARILRIX est indiqué pour l’immunisation active contre la varicelle :
· Chez les sujets sains âgés de 9 à 11 mois (voir rubrique 5.1), dansdes circonstances particulières;
· Chez les sujets sains à partir de l’âge de 12 mois (voir rubrique5.1) ;
· En prophylaxie post-exposition, en cas d’administration à des sujetssains « réceptifs » exposés à la varicelle dans les 72 heures suivant lecontact (voir rubriques 4.4 et 5.1) ;
· Chez les sujets à haut risque de varicelle sévère (voir rubriques 4.3,4.4 et 5.1).
L’utilisation de VARILRIX doit être basée sur les recommandationsofficielles.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLe calendrier de vaccination pour VARILRIX doit être basé sur lesrecommandations officielles.
Sujets sains
Nourrissons âgés de 9 mois à 11 mois (inclus)
Les nourrissons âgés de 9 à 11 mois (inclus) doivent recevoir deux dosesde VARILRIX afin d’assurer une protection optimale contre la varicelle (voirrubrique 5.1). La deuxième dose doit être administrée après un intervalleminimum de 3 mois.
Enfants à partir de l’âge de 12 mois, adolescents et adultes
Les enfants âgés de 12 mois et plus, ainsi que les adolescents et lesadultes doivent recevoir deux doses de VARILRIX afin d’assurer une protectionoptimale contre la varicelle (voir rubrique 5.1). La deuxième dose doitgénéralement être administrée au moins 6 semaines après la première dose.En aucun cas l'intervalle entre les doses ne doit être inférieur à4 semaines.
Sujets à haut risque de varicelle sévère
Les sujets à haut risque de varicelle sévère peuvent bénéficier d’unrappel de vaccination selon le schéma à 2 doses (voir rubrique 5.1). Undosage périodique des anticorps dirigés contre la varicelle aprèsl’immunisation peut être indiqué afin d’identifier les sujets quipourraient bénéficier d’un rappel de vaccination. En aucun cas l'intervalleentre les doses ne doit être inférieur à 4 semaines.
Autre population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de VARILRIX chez les nourrissons âgés demoins de 9 mois n’ont pas été établies. Aucune donnée n’estdisponible.
Interchangeabilité
· Une dose unique de VARILRIX peut être administrée aux sujets ayantdéjà reçu une dose unique d’un autre vaccin varicelleux.
· Une dose unique de VARILRIX peut être administrée suivie d’une doseunique d’un autre vaccin varicelleux.
Mode d’administration
VARILRIX doit être injecté par voie sous-cutanée (SC) ou intramusculaire(IM) dans la région deltoïdienne ou dans la région antérolatérale de lacuisse.
VARILRIX doit être administré par voie sous-cutanée chez les sujets ayantun trouble hémostatique (par exemple une thrombocytopénie ou un trouble de lacoagulation).
Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avantadministration, voir la rubrique 6.6.
4.3. Contre-indications
VARILRIX est contre-indiqué chez les sujets ayant un déficit sévère del’immunité humorale ou cellulaire (primaire ou acquis) tel que (voir aussirubrique 4.4) :
· sujets en états de déficit immunitaire avec un nombre total delymphocytes inférieur à 1 200 par mm3 ;
· sujets présentant d’autres signes d’absence d’immunité cellulairecompétente (par exemple les patients ayant une leucémie, un lymphome, unedyscrasie sanguine, une infection par le VIH avec des manifestationscliniques) ;
· sujets recevant un traitement immunosuppresseur y compris une doseélevée de corticostéroïdes;
· déficit immunitaire combiné sévère ;
· agammaglobulinémie ;
· SIDA ou infection symptomatique due au VIH ou avec un taux âge-dépendantde lymphocytes T CD4+ chez les enfants de moins de 12 mois : CD4 + < 25% ;enfants de 12 à 35 mois : CD4 + < 20% ; enfants de 36 à 59 mois : CD4 +< 15%.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1 ou à la néomycine.
Cependant, un antécédent de dermatite de contact à la néomycine n’estpas une contre-indication.
VARILRIX est contre-indiqué chez les sujets ayant présenté des signesd’hypersensibilité après une précédente administration d’un vaccincontre la varicelle.
Grossesse. De plus, une grossesse doit être évitée dans le mois suivant lavaccination (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
TraçabilitéAfin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et lenuméro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Comme pour les autres vaccins, l’administration de VARILRIX doit êtredifférée chez les sujets souffrant d’une maladie fébrile sévère aiguë.Cependant, la présence d’une infection bénigne comme un rhume, ne devraitpas entraîner le report de la vaccination.
Une syncope (évanouissement) peut survenir après toute vaccination, voiremême avant, en particulier chez les adolescents, comme réaction psychogène àl’injection avec une aiguille. Ceci peut s’accompagner de plusieurs signesneurologiques comme un trouble transitoire de la vision, des paresthésies etdes mouvements tonico-cloniques des membres durant la phase de récupération.Il est important que des mesures soient mises en place afin d’éviter desblessures en cas d’évanouissement.
Comme pour tous les vaccins injectables, il est recommandé de toujoursdisposer d'un traitement médical approprié et d'assurer une surveillance pourle cas rare où surviendrait une réaction anaphylactique suivantl'administration du vaccin.
Attendre l’évaporation de l’alcool ou d’autres agents désinfectantsappliqués sur la peau avant toute injection du vaccin, car ils peuventinactiver les virus atténués du vaccin.
Une protection limitée contre la varicelle peut être obtenue par lavaccination jusqu’à 72 heures après une exposition naturelle à la maladie(voir rubrique 5.1).
Comme pour tout vaccin, une réponse immunitaire protectrice peut ne pasêtre obtenue chez tous les sujets vaccinés.
Comme avec d’autres vaccins varicelleux, des cas de varicelle peuventsurvenir chez des sujets antérieurement vaccinés par VARILRIX. Ces varicellessont habituellement peu sévères, avec un nombre plus faible de lésions et unefièvre moins importante comparées à celles observées chez les sujets nonvaccinés.
Transmission
Il a été montré que la transmission du virus vaccinal OKA de la varicellesurvient à un taux très faible dans l’entourage non immunisé du sujetvacciné présentant une éruption cutanée. La transmission du virus vaccinalOKA de la varicelle d’un sujet vacciné qui ne présente pas d’éruptioncutanée dans l’entourage non immunisé ne peut être exclue.
Comparé aux sujets sains vaccinés, les patients atteints de leucémie sontplus susceptibles de développer une éruption papulo-vésiculaire (voir aussirubrique 4.8). Dans ces cas également, l’évolution de la maladie dansl’entourage était faible.
Les sujets vaccinés, même ceux qui ne développent pas une éruption detype varicelle, doivent éviter dans la mesure du possible, d'avoir des contactsproches avec des sujets à haut risque „réceptifs“ à la varicelle,jusqu’à 6 semaines après la vaccination. S'il s'avère impossible au sujetvacciné d'éviter tout contact avec des sujets à haut risque „réceptifs“à la varicelle, le risque potentiel de transmission du virus vaccinalvaricelleux doit être évalué, par rapport au risque d'acquérir et detransmettre le virus sauvage de la varicelle.
Sont considérés comme sujets à haut risque „réceptifs“ à lavaricelle :
· les sujets immunodéprimés (voir rubriques 4.3 et 4.4),
· les femmes enceintes sans antécédent documenté de varicelle ousérologie indiquant une infection antérieure,
· les nouveau-nés de mères sans antécédent documenté de varicelle ousérologie indiquant une infection antérieure.
La nature bénigne de l’éruption cutanée dans l’entourage en bonnesanté indique que le virus reste atténué après passage par des hôteshumains.
Sujets à haut risque de varicelle sévère
On ne dispose que de données limitées provenant des essais cliniques avecVARILRIX (formulation à +4°C) chez les sujets à haut risque de varicellesévère.
La vaccination peut être envisagée chez les patients présentant decertains déficits immunitaires chez qui les bénéfices présentant attendussont supérieurs aux risques (par exemple sujets infectés par le VIHasymptomatiques, déficits en sous-classe d'IgG, neutropénie congénitale,maladie granulomateuse chronique, déficits en complément).
Les patients immunodéprimés ne présentant pas de contre-indication àcette vaccination (voir rubrique 4.3) peuvent ne pas répondre aussi bien queles sujets immunocompétents, par conséquent, certains de ces patients peuventcontracter la varicelle en cas de contact, malgré l'administration appropriéedu vaccin. Ces patients doivent être attentivement surveillés, afin dedétecter tout signe de varicelle.
Si la vaccination est envisagée chez les sujets à haut risque de varicellesévère, les recommandations sont les suivantes :
· la chimiothérapie d’entretien doit être suspendue une semaine avant etune semaine après la vaccination des patients en phase aigüe de leucémie. Lespatients sous radiothérapie ne doivent normalement pas être vaccinés pendantla phase de traitement. Généralement, les patients sont vaccinés lorsqu’ilssont en rémission hématologique complète de leur maladie.
· le nombre total de lymphocytes doit être au moins de 1 200 par mm3 ouil n’existe aucun autre signe d’absence d’immunité cellulairecompétente.
· la vaccination doit être effectuée quelques semaines avantl’administration d’un traitement immunosuppresseur pour les patientssubissant une transplantation d’organe (par exemple, une greffe de rein).
Quelques rares cas de varicelle disséminée avec atteinte des organesinternes suite à la vaccination avec un virus vaccinal OKA existent,principalement chez les sujets immunodéprimés.
VARILRIX ne doit pas être administré par voie intravasculaire ou par voieintradermique.
Teneur en phénylalanineLe vaccin contient 331 microgrammes de phénylalanine par dose. Laphénylalanine peut être dangereuse pour les personnes atteintes dephénylcétonurie (PCU).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Si un test tuberculinique doit être fait, il est préférable del’effectuer avant ou en même temps que la vaccination, car il a étérapporté que les vaccins à virus vivants pourraient entraîner une diminutiontemporaire de la sensibilité cutanée à la tuberculine. Etant donné que cetteanergie peut durer au maximum 6 semaines, le test tuberculinique ne doit pasêtre réalisé pendant cette période post-vaccinale afin d’éviter lesrésultats faussement négatifs.
Chez les sujets ayant reçu des immunoglobulines ou une transfusion sanguine,la vaccination devra être reportée d’au moins 3 mois, en raison du risqued’échec vaccinal dû aux anticorps dirigés contre la varicelle, acquis defaçon passive.
La prise de salicylé doit être évitée dans les 6 semaines suivant lavaccination contre la varicelle, un syndrome de Reye ayant été rapporté suiteà la prise de salicylés lors d’une varicelle naturelle.
Utilisation avec d’autres vaccins
Sujets sains
Des études cliniques sur des vaccins contenant le virus de la varicellesoutiennent l’administration concomitante de VARILRIX avec l’un des vaccinsmonovalents ou combinés suivants : vaccin rougeole-oreillon-rubéole (ROR),vaccin diphtérie-tétanos-coqueluche acellulaire (DTCa), vaccindiphtérie-tétanos-coqueluche acellulaire à teneur réduite en antigènes(dTca), vaccin Haemophilus influenzae de type b (Hib), vaccin poliomyélitiqueinactivé (IPV), vaccin hépatite B (HepB), vaccin hexavalent(DTCa-HepB-IPV/Hib), vaccin hépatite A (HepA), vaccin méningococcique dugroupe B (Bexsero), vaccin conjugué méningococcique du groupe C (MenC), vaccinconjugué méningococcique des groupes A, C, W et Y (MenACWY) et vaccinconjugué pneumococcique (VPC).
Les différents vaccins injectables doivent toujours être administrés endes sites d’injection différents.
Si le vaccin contre la rougeole n’est pas administré en même temps queVARILRIX, un intervalle d’au moins un mois doit être respecté entrel'administration de ces vaccins car le vaccin contre la rougeole peut entraînerune suppression à court terme de la réponse immunitaire cellulaire.
Sujets à haut risque de varicelle sévère
VARILRIX ne doit pas être administré en même temps que d’autres vaccinsvivants atténués. Les vaccins inactivés peuvent être administrés à toutmoment par rapport à VARILRIX, étant donné qu'aucune contre-indicationspécifique n'a été établie. Cependant, les différents vaccins injectablesdoivent toujours être administrés en des sites d’injection différents.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLes femmes enceintes ne doivent pas être vaccinées avec VARILRIX.
Toutefois, aucun effet délétère sur le fœtus n'a été documenté aprèsl'administration chez la femme enceinte de vaccins contre la varicelle.
Femmes en âge de procréerToute grossesse doit être évitée dans le mois suivant la vaccination. Ilconvient de conseiller aux femmes ayant l’intention de débuter une grossessede différer leur projet.
AllaitementIl n’y a pas de données concernant l’utilisation du vaccin chez lesfemmes qui allaitent.
En raison du risque théorique de transmission de la souche virale du vaccinde la mère à l’enfant, VARILRIX n’est généralement pas recommandé pourles femmes qui allaitent (voir aussi rubrique 4.4). La vaccination des femmesexposées n’ayant pas d’antécédent de varicelle ou dont on sait qu’ellessont séronégatives devra être évaluée au cas par cas.
FertilitéAucune donnée disponible.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Aucune étude sur les effets de VARILRIX sur l’aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines n’a été réalisée.
VARILRIX n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.
Cependant, certains effets mentionnés dans la rubrique 4.8 « Effetsindésirables » peuvent affecter temporairement l'aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Données des essais cliniques Sujets sains Plus de 7 900 sujets ont participé à des essais cliniques évaluant leprofil de réactogénicité du vaccin administré par voie sous-cutanée, seulou de manière concomitante avec d’autres vaccins. Le profil de sécurité présenté ci-dessous est basé sur un total de5 369 doses de VARILRIX administré seul à des nourrissons, enfants,adolescents et adultes.Les effets indésirables rapportés sont listés selon les fréquencessuivantes:
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)
Très rare (< 1/10 000)
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés par ordre décroissant de gravité. Classes de systèmes d’organes* | Fréquence | Effets indésirables |
Infections et infestations | Peu fréquent | Infection des voies respiratoires supérieures, pharyngite |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Peu fréquent | Lymphadénopathie |
Affections psychiatriques | Peu fréquent | Irritabilité |
Affections du système nerveux | Peu fréquent | Céphalées, somnolence |
Affections oculaires | Rare | Conjonctivite |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Peu fréquent | Toux, rhinite |
Affections gastro-intestinales | Peu fréquent | Vomissements, nausées |
Rare | Diarrhée, douleur abdominale | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Fréquent | Eruption cutanée |
Peu fréquent | Eruption virale, prurit | |
Rare | Urticaire | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Peu fréquent | Arthralgie, myalgie |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Très fréquent | Douleur, érythème |
Fréquent | Pyrexie (température orale/axillaire ≥ 37,5°C ou température rectale ≥38,0°C)†, gonflement au site d’injection† | |
Peu fréquent | Pyrexie (température orale/axillaire > 39,0°C ou température rectale> 39,5°C), fatigue, malaise |
· * Selon la terminologie MedDRA (Dictionnaire Médical des AffairesRèglementaires)
† Un gonflement au site d’injection et une pyrexie ont été trèsfréquemment rapportés lors d’essais cliniques conduits chez les adolescentset les adultes. Le gonflement au site d’injection a aussi été rapportétrès fréquemment après la deuxième dose chez les enfants de moins de13 ans.
Une tendance à une incidence plus élevée de la douleur, d’un érythèmeet du gonflement au site d’injection a été observée après la seconde dosecomparée à la première dose.
Aucune différence n'a été observée au niveau du profil deréactogénicité, entre les sujets initialement séropositifs et les sujetsinitialement séronégatifs.
Dans un essai clinique, 328 enfants âgés de 11 à 21 mois ont reçu levaccin combiné contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicellede GlaxoSmithKline (GSK) (contenant la même souche de varicelle que VARILRIX)soit par voie sous-cutanée soit par voie intramusculaire. Un profil desécurité comparable a été observé pour les deux voiesd’administration.
Sujets à haut risque de varicelle sévère
On ne dispose que de données limitées issues des essais cliniques chez lessujets à haut risque de varicelle sévère. Cependant, les réactionsassociées aux vaccins (principalement des éruptions papulo-vésiculaires etune pyrexie) sont généralement bénignes. Comme pour les sujets sains, lesérythèmes, gonflements et douleur au site d’injection sont bénins ettransitoires.
Données post-commercialisationLes effets indésirables supplémentaires suivants ont été identifiés dansde rares occasions pendant la surveillance post-commercialisation. Parcequ’ils ont été rapportés de manière volontaire à partir d’unepopulation de taille inconnue, une estimation exacte de leur fréquence ne peutêtre donnée.
Classes de systèmes d’organes* | Effets indésirables |
Infections et infestations | Zona |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Thrombocytopénie |
Affections du système immunitaire | Réaction anaphylactique, hypersensibilité |
Affections du système nerveux | Encéphalite, accident vasculaire cérébral, convulsion, cérébellite,symptômes de type cérébelleux (incluant une perturbation transitoire de lamarche et une ataxie transitoire) |
Affections vasculaires | Vascularite (incluant le purpura de Henoch-Schönlein et le syndrome deKawasaki) |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Erythème polymorphe |
· * Selon la terminologie MedDRA (Dictionnaire Médical des AffairesRèglementaires)
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Des cas d’administration accidentelle d’une dose supérieure à la doserecommandée de VARILRIX ont été rapportés. Parmi ces cas, les évènementsindésirables suivants ont été rapportés : léthargie et convulsions. Dansles autres cas rapportés comme des surdosages, aucun évènement indésirablen’a été associé.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Vaccins viraux, Vaccins contrevaricelle-zona, code ATC : J07BK01.
Mécanisme d’actionVARILRIX produit une infection varicelleuse atténuée cliniquementinapparente chez les sujets « réceptifs ».
La présence d’anticorps est considérée comme une preuve de protection,cependant, il n’y a pas de limite de protection établie pour lavaricelle.
Effets pharmacodynamiquesEfficacité et efficacité sur le terrain
L’efficacité des vaccins Oka contre la varicelle de GlaxoSmithKline (GSK)dans la prévention de la varicelle confirmée (par Polymerase Chain Reaction(PCR) ou suite à l’exposition à un cas de varicelle) a été évaluée dansun large essai clinique randomisé mené dans plusieurs pays, utilisant levaccin combiné rougeole – oreillons – rubéole de GSK (Priorix) commetémoin actif. Cet essai a été conduit en Europe où la vaccinationgénéralisée contre la varicelle n’était pas appliquée à cette époque.Les enfants âgés de 12 à 22 mois ont reçu une dose de VARILRIX ou deuxdoses du vaccin combiné rougeole-oreillons-rubéole-varicelle de GSK(Priorix-Tetra) à six semaines d’intervalle. L’efficacité du vaccin contreune varicelle confirmée quelle que soit la sévérité et contre une varicelleconfirmée modérée ou sévère a été démontrée après une premièrepériode de suivi de 2 ans (durée médiane de 3,2 ans). La persistance del’efficacité a été observée dans la même étude après des périodes desuivi à long terme de 6 ans (durée médiane de 6,4 ans) et de 10 ans(durée médiane de 9,8 ans). Les données sont présentées dans le tableauci-dessous.
Groupe | Période de suivi | Efficacité contre une varicelle confirmée, quelle que soit lasévérité | Efficacité contre une varicelle confirmée modérée ou sévère |
Vaccin monovalent contre la varicelle (Oka) de GSK (VARILRIX) 1 dose N = 2 487 | Suivi à 2 ans | 65,4% (IC 97,5%: 57,2; 72,1) | 90,7% (IC 97,5%: 85,9; 93,9) |
Suivi à 6 ans(1) | 67,0% (IC 95%: 61,8; 71,4) | 90,3% (IC 95%: 86,9; 92,8) | |
Suivi à 10 ans(1) | 67,2% (IC 95%: 62,3; 71,5) | 89,5% (IC 95%: 86,1; 92,1) | |
Vaccin combiné rougeole, oreillons, rubéole et varicelle (Oka) de GSK (Priorix-Tetra) 2 doses N = 2 489 | Suivi à 2 ans | 94,9% (IC 97,5%: 92,4; 96,6) | 99,5% (IC 97,5%: 97,5; 99,9) |
Suivi à 6 ans(1) | 95,0% (IC 95%: 93,6; 96,2) | 99,0% (IC 95%: 97,7; 99,6) | |
Suivi à 10 ans(1) | 95,4% (IC 95%: 94,0; 96,4) | 99,1% (IC 95%: 97,9; 99,6) |
N = nombre de sujets recrutés et vaccinés
(1) analyse descriptive
Dans les essais cliniques, la majorité des sujets vaccinés qui ont ensuiteété exposés au virus de type sauvage ont été soit complètement protégéscontre la varicelle clinique soit ont développé une forme plus légère de lamaladie (c'est-à-dire : nombre réduit de vésicules, absence de fièvre).
Les données d’efficacité issues d’observations dans différentscontextes (épidémies, études cas-témoins, études observationnelles, basesde données, modèles) suggèrent un niveau de protection plus élevé et unediminution de la survenue des cas de varicelle après deux doses de vaccincomparé à une seule dose.
L’impact d’une dose de VARILRIX dans la réduction des hospitalisationsliées à la varicelle et des visites ambulatoires chez les enfants étaitrespectivement de 81% et 87% dans l’ensemble.
Prophylaxie Post-Exposition
Les données publiées sur la prévention de la varicelle à la suite del’exposition au virus de la varicelle sont limitées.
Dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placeboincluant 42 enfants âgés de 12 mois à 13 ans, 22 enfants ont reçu unedose de VARILRIX et 20 enfants ont reçu une dose de placebo dans les 3 jourssuivant l’exposition. Des pourcentages similaires (41% et 45% respectivement)d’enfants ont contracté la varicelle, mais le risque de développer une formemodérée à sévère de la maladie était 8 fois plus élevé dans le groupeplacebo comparé au groupe vacciné (risque relatif = 8,0 ; IC 95%:1,2 ; 51,5;P=0,003).
Dans une étude contrôlée incluant 33 enfants âgés de 12 mois à12 ans, 15 sujets ont reçu le vaccin contre la varicelle (13 sujets ontreçu VARILRIX et 2 sujets ont reçu un autre vaccin contre la varicellecontenant la souche Oka) jusqu’à 5 jours après l’exposition et 18 sujetsn’ont pas été vaccinés. En considérant les 12 enfants vaccinés dans les3 jours après l’exposition, l’efficacité vaccinale était de 44% (IC 95%: –1 ; 69) dans la prévention de toute forme de la maladie et de 77% (IC 95%: 14 ; 94) dans la prévention des formes modérées ou sévères de lamaladie.
Dans une étude de cohorte prospective (avec des taux d’attaque historiquescomme témoins), 67 enfants, adolescents ou adultes ont reçu le vaccin contrela varicelle (55 sujets ont reçu VARILRIX et 12 sujets ont reçu un autrevaccin contre la varicelle contenant la souche Oka) dans les 5 jours suivantl’exposition. L’efficacité vaccinale était de 62,3% (IC 95% : 47,8 ; 74,9)dans la prévention de toute forme de la maladie et de 79,4% (IC 95% : 66,4 ;88,9) dans la prévention des formes modérées et sévères de la maladie.
Sujets à haut risque de varicelle sévère
Les patients souffrant de leucémie, les patients sous traitementimmunosuppresseur (y compris la corticothérapie) pour une tumeur solidemaligne, pour des maladies chroniques graves (telles que l’insuffisancerénale chronique, les maladies auto-immunes, les maladies du collagène,l’asthme bronchique sévère) ou suite à une transplantation d’organe, sontprédisposés à une varicelle naturelle sévère. La vaccination avec la soucheOka a démontré une réduction des complications de la varicelle chez cespatients.
Réponse immunitaire après administration par voie sous-cutanée
Sujets sains
Chez les enfants âgés de 11 mois à 21 mois, le taux de séroconversionmesuré par ELISA 6 semaines après la vaccination était de 89,6% après unedose de vaccin et de 100% après la seconde dose de vaccin.
Chez les enfants âgés de 9 mois à 12 ans, le taux de séroconversionglobal, mesuré par immunofluorescence indirecte (IFA) 6 semaines après lavaccination était > 98% après une dose de vaccin.
Chez les enfants âgés de 9 mois à 6 ans, le taux de séroconversionmesuré par IFA 6 semaines après la vaccination était de 100% après uneseconde dose de vaccin. Une augmentation importante des titres en anticorps aété observée suite à l’administration d’une seconde dose (augmentationde la moyenne géométrique des titres de 5 à 26 fois).
Chez les sujets âgés de 13 ans et plus, le taux de séroconversion mesurépar IFA 6 semaines après la vaccination était de 100% après la seconde dosede vaccin. Un an après la vaccination, tous les sujets testés étaienttoujours séropositifs.
Sujets à haut risque de varicelle sévère
Des données limitées issues des essais cliniques ont montré uneimmunogénicité chez les sujets à haut risque de varicelle sévère.
Réponse immunitaire après administration par voie intramusculaire
L’immunogénicité de VARILRIX administré par voie intramusculaire estbasée sur une étude comparative dans laquelle 283 enfants en bonne santéâgés de 11 à 21 mois ont reçu le vaccin combiné contre la rougeole, lesoreillons, la rubéole et la varicelle de GSK (contenant la même souche devaricelle que VARILRIX) soit par voie sous-cutanée soit par voieintramusculaire. Une immunogénicité comparable a été démontrée pour lesdeux voies d’administration.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L’évaluation des propriétés pharmacocinétiques n’est pas requise pourles vaccins.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques n’ont pas révélé de risque particulier pourl’homme sur la base des tests conventionnels de sécurité effectués chez lesanimaux.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Poudre
Acides aminés (contenant de la phénylalanine).
Lactose anhydre
Sorbitol (E 420)
Mannitol (E 421)
Solvant
Eau pour préparations injectables.
6.2. Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
Après reconstitution, il est recommandé d’injecter le vaccin le plus tôtpossible.
Cependant, il a été démontré que le vaccin reconstitué peut êtreconservé jusqu’à 90 minutes à température ambiante (25°C) et jusqu’à8 heures au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). S'il n'est pas utilisé dansles délais et conditions de conservation recommandés, le vaccin reconstituédoit être jeté.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver et transporter réfrigéré (entre 2°C et 8°C). A conserverdans l’emballage d'origine, à l’abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution,voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Poudre en flacon unidose en verre (verre de type I) muni d’un bouchon(caoutchouc bromobutyl).
0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de type I) munie d’unbouchon piston (caoutchouc bromobutyl), avec ou sans aiguilles séparées dansles boîtes suivantes :
· avec 1 aiguille séparée : boîte de 1 ou 10.
· avec 2 aiguilles séparées : boîte de 1 ou 10.
· sans aiguille : boîte de 1 ou 10.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Le solvant et le vaccin reconstitué doivent être inspectés visuellementpour mettre en évidence la présence de particules étrangères et/ou toutaspect physique anormal avant administration. Dans l’un et/ou l’autre de cescas, ne pas administrer le vaccin.
Le vaccin doit être reconstitué en ajoutant la totalité du contenu ensolvant de la seringue préremplie au flacon contenant la poudre.
Pour fixer l’aiguille à la seringue, lire attentivement les instructionsillustrées par les images 1 et 2. Cependant, la seringue fournie avecVARILRIX peut être légèrement différente (sans filetage) de la seringue del’illustration.
Dans ce cas, l'aiguille doit être fixée sans visser.
Toujours tenir la seringue par le corps, et non par le piston oul’adaptateur Luer-Lock (LLA), et maintenir l’aiguille dans l’axe de laseringue (comme illustré dans l’image 2). Si vous ne respectez pas cesconsignes, le LLA risque de se déformer et d’occasionner une fuite.
Lors de l’assemblage de la seringue, si le LLA se détache, une nouvelledose de vaccin (nouvelle seringue et nouveau flacon) doit être utilisée.
1. Dévisser l’embout protecteur de la seringue en le tournant dans lesens inverse des aiguilles d’une montre (comme illustré dansl’image 1).
· Veuillez suivre les étapes ci-dessous, que le LLA tourne ou pas autour del’axe de la seringue :
2. Fixer l’aiguille sur la seringue en connectant doucement la garde del’aiguille sur le LLA et tourner d’un quart de tour dans le sens desaiguilles d’une montre jusqu’à sentir un blocage (comme illustré dansl’image 2).
3. Retirer le protège aiguille, ce qui peut être difficile.
4. Ajouter le solvant à la poudre. Le mélange doit être bien agité,jusqu’à ce que la poudre soit complètement dissoute dans le solvant.
La couleur du vaccin reconstitué peut varier de pêche claire à rose enraison de variations mineures de pH. Ceci est normal et n'altère pasl’activité du vaccin. En cas d'observation d'autres changements, ne pasadministrer le vaccin.
5. Prélever la totalité du contenu du flacon.
6. Une nouvelle aiguille doit être utilisée pour administrer le vaccin.Dévisser l’aiguille du corps de la seringue et fixer l’aiguilled’injection en répétant l’étape 2 ci-dessus.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE
23 RUE FRANCOIS JACOB
92500 RUEIL-MALMAISON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 362 772 2 9 : Poudre en flacon (verre, type I) muni d’un bouchon(bromobutyl) et recouvert d’une capsule flip-off (aluminium) + solvant enseringue préremplie (verre type I) munie d’un bouchon piston (bromobutyl) +2 aiguilles. Boîte de 1.
· 34009 301 283 8 1 : Poudre en flacon (verre, type I) muni d’un bouchon(bromobutyl) et recouvert d’une capsule flip-off (aluminium) + solvant enseringue préremplie (verre type I) munie d’un bouchon piston (bromobutyl)sans aiguille. Boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament non soumis à prescription médicale.
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