Résumé des caractéristiques - VENLAFAXINE MYLAN PHARMA LP 75 mg, gélule à libération prolongée
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
VENLAFAXINE MYLAN PHARMA LP 75 mg, gélule à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Venlafaxine...........................................................................................................................75 mg
sous forme de chlorhydrate
pour une gélule à libération prolongée
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule à libération prolongée.
Gélule à libération prolongée de taille 1 avec une tête et un corpschair opaque (rose), axialement imprimé avec „MYLAN“ sur „VE75“ avecune encre noire.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement des épisodes dépressifs majeurs.
Pour la prévention des récidives des épisodes dépressifs majeurs.
Traitement du trouble d’anxiété généralisée.
Traitement du trouble d’anxiété sociale.
Traitement du trouble panique, avec ou sans agoraphobie.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieEpisodes dépressifs majeurs
La posologie initiale recommandée de venlafaxine à libération prolongéeest de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à laposologie initiale de 75 mg/jour peuvent bénéficier d'une augmentation deposologie jusqu'à une posologie maximale de 375 mg/jour. Les augmentationsposologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus. Sicela se justifie sur le plan clinique en raison de la sévérité dessymptômes, la posologie peut être augmentée à intervalles de temps plusrapprochés, en respectant un minimum de 4 jours.
En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie nedevra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4).La posologie minimale efficace doit être maintenue.
Les patients doivent être traités pour une durée suffisante,généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévaluérégulièrement au cas par cas. Un traitement à plus long terme peut égalementêtre justifié pour la prévention des récidives des épisodes dépressifsmajeurs (EDM). Dans la plupart des cas, la posologie recommandée dans laprévention des récidives des EDM est la même que celle utilisée pendantl'épisode actuel.
Le traitement antidépresseur doit être poursuivi pendant au moins 6 moisaprès la rémission.
Trouble d’anxiété généralisée
La posologie initiale recommandée de venlafaxine à libération prolongéeest de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à laposologie initiale de 75 mg/jour peuvent bénéficier d'une augmentation deposologie jusqu'à une posologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentationsposologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus.
En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie nedevra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4).La posologie minimale efficace doit être maintenue.
Les patients doivent être traités pour une durée suffisante,généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévaluérégulièrement au cas par cas.
Trouble d’anxiété sociale
La posologie recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de75 mg en une prise quotidienne. Il n'a pas été démontré que des posologiesplus élevées permettaient d'obtenir un bénéfice additionnel.
Cependant, chez certains patients qui ne répondent pas à la posologieinitiale de 75 mg/jour, une augmentation de la dose peut être envisagéejusqu'à une posologie maximale de 225 mg/jour. La posologie peut êtreaugmentée par paliers de 2 semaines ou plus.
En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie nedevra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4).La posologie minimale efficace doit être maintenue.
Les patients doivent être traités pour une durée suffisante,généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévaluérégulièrement au cas par cas.
Trouble de panique
Il est recommandé d'utiliser une posologie de 37,5 mg/jour de venlafaxineà libération prolongée pendant 7 jours. La posologie doit ensuite êtreaugmentée à 75 mg/jour. Les patients ne répondant pas à la posologie de75 mg/jour peuvent bénéficier d'une augmentation de posologie jusqu'à uneposologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent êtreeffectuées par paliers de 2 semaines ou plus.
En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie nedevra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4).La posologie minimale efficace doit être maintenue.
Les patients doivent être traités pour une durée suffisante,généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévaluérégulièrement au cas par cas.
Populations particulièresUtilisation chez les patients âgés
Aucun ajustement spécifique de la dose de venlafaxine n'est considérécomme nécessaire sur le seul critère de l'âge du patient. Cependant, laprudence s'impose au cours du traitement de patients âgés (ex : en raison durisque d'insuffisance rénale, de l'éventualité de modifications liées àl'âge de la sensibilité et de l'affinité des neurotransmetteurs). Laposologie minimale efficace devra toujours être utilisée et les patientsdevront être attentivement surveillés lors de toute augmentation deposologie.
Population pédiatrique
La venlafaxine n'est pas recommandée chez les enfants et les adolescents demoins de 18 ans.
Les études cliniques contrôlées chez les enfants et les adolescentsprésentant un épisode dépressif majeur n'ont pas permis de démontrerl'efficacité de la venlafaxine et ne soutiennent pas son utilisation chez cespatients (voir rubriques 4.4 et 4.8).
L'efficacité et la sécurité d'emploi de la venlafaxine dans d'autresindications chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans n'ont pas étéétablies.
Utilisation chez les patients présentant une insuffisance hépatique
D'une manière générale, une réduction de la posologie de 50 % doit êtreenvisagée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère oumodérée. Cependant, en raison de la variabilité interindividuelle de laclairance, une adaptation individuelle de la posologie parait néanmoinssouhaitable.
Les données concernant les patients présentant une insuffisance hépatiquesévère sont limitées. La prudence est recommandée et une réduction de plusde 50 % de la posologie doit être envisagée. Le bénéfice potentiel devraêtre soupesé au regard du risque en cas de traitement de patients présentantune insuffisance hépatique sévère.
Utilisation chez les patients présentant une insuffisance rénale
Bien qu'aucune adaptation posologique ne soit nécessaire chez les patientsprésentant un taux de filtration glomérulaire (GRF) entre 30 et70 ml/minute, la prudence est conseillée. Chez les patients hémodialysés etchez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (GFR <30 ml/min), la posologie devra être réduite de 50 %. Du fait de lavariabilité interindividuelle de la clairance chez ces patients, il estsouhaitable d'adapter la posologie au cas par cas.
Symptômes de sevrage observés à l'arrêt de la venlafaxine
L'arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l'arrêt dutraitement par la venlafaxine, la posologie devra être progressivementdiminuée sur une durée d'au moins une à deux semaines afin de réduire lerisque de survenue de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8).
En cas de symptômes mal tolérés après une diminution de dose ou lors del'interruption du traitement, le retour à la posologie précédemment prescritepeut être envisagé. Par la suite, le médecin pourra reprendre la diminutionde la posologie, mais à un rythme plus progressif.
Mode d’administrationVoie orale.
Il est recommandé de prendre les gélules à libération prolongée devenlafaxine au cours d'un des repas, si possible à heure fixe. Les gélulesdoivent être avalées avec un peu de liquide, et ne doivent être ni coupées,ni écrasées, ni croquées ou dissoutes.
Les patients traités par des comprimés de venlafaxine à libérationimmédiate peuvent passer aux gélules à libération prolongée de venlafaxine,à la posologie quotidienne équivalente la plus proche. Par exemple, descomprimés à libération immédiate de 37,5 mg de venlafaxine en deux prisespar jour peuvent être remplacés par des gélules à libération prolongée de75 mg de venlafaxine en une prise quotidienne. Des ajustements posologiquesindividuels peuvent être nécessaires. L’administration de dose inférieureà 75 mg n’est pas possible avec ce médicament. D’autres médicaments pourlesquels des dosages plus faibles sont disponible doivent être utilisés.
VENLAFAXINE MYLAN PHARMA LP, gélule à libération prolongée contient dessphéroïdes qui libèrent lentement la substance active dans l’appareildigestif. La fraction insoluble de ces sphéroïdes est éliminée et peut êtreretrouvée dans les selles.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1.
L'association à un traitement par inhibiteurs irréversibles de lamonoamine-oxydase (IMAO) est contre-indiquée en raison du risque de survenued'un syndrome sérotoninergique, se manifestant notamment par une agitation, destremblements et une hyperthermie. La venlafaxine ne doit pas être débutéedans les 14 jours suivant l'arrêt d'un traitement par un IMAOirréversible.
La venlafaxine doit être arrêtée au moins 7 jours avant le début d'untraitement par un IMAO irréversible (voir rubriques 4.4 et 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Suicide/idées suicidaires ou aggravation cliniqueLa dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires,d'auto-agression et de suicide (comportements de type suicidaire). Ce risquepersiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'améliorationclinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, lespatients devront être surveillés étroitement jusqu'à obtention de cetteamélioration. L'expérience clinique montre que le risque suicidaire peutaugmenter en tout début de rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la venlafaxine est prescritepeuvent également être associés à un risque accru de comportementsuicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisodedépressif majeur. Les mêmes précautions d'emploi que celles mentionnées pourles patients souffrant d'épisodes dépressifs majeurs devront donc êtreappliquées aux patients présentant d'autres troubles psychiatriques.
Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ouceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter letraitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées suicidairesou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet d'unesurveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d'essaiscliniques contrôlés versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chezl'adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation durisque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 anstraités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.
Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à hautrisque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement audébut du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leurentourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenued'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires ettout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avismédical si ces symptômes survenaient.
Population pédiatriqueL'utilisation de VENLAFAXINE MYLAN PHARMA LP est déconseillée chez lesenfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire(tentative de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalementagressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemmentobservés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescentstraités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo.
Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoinsprise, le patient devra faire l'objet d'une surveillance attentive pourdétecter l'apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne disposed'aucune donnée de tolérance à long terme chez l'enfant et l'adolescentconcernant la croissance, la maturation, et le développement cognitif etcomportemental.
Syndrome sérotoninergiqueComme avec d'autres agents sérotoninergiques, un syndrome sérotoninergiquepouvant engager le pronostic vital, peut survenir sous traitement parvenlafaxine, en particulier en cas d’utilisation concomitante avec d'autressubstances sérotoninergiques (notamment les triptans, les ISRS, les IRSN, lelithium, la sibutramine, le millepertuis [Hypericum perforatum], le fentanyl etses analogues, le tramadol, le dextrométhorphane, le tapentadol, la péthidine,la méthadone et la pentazocine), avec des médicaments altérant lemétabolisme sérotoninergique (tels que les IMAO, ex. le bleu de méthylène),avec des précurseurs de la sérotonine (tels que les suppléments detryptophane) ou avec les antipsychotiques ou d'autres antagonistes de ladopamine (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comporter desmodifications de l'état mental (ex : agitation, hallucinations, coma), desmanifestations dysautonomiques (ex : tachycardie, pression artérielle labile,hyperthermie), des atteintes neuromusculaires (ex : hyperréflexie,incoordination) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (ex : nausées,vomissements, diarrhée). Dans sa forme la plus sévère, le syndromesérotoninergique peut ressembler à un SMN, qui comporte une hyperthermie, unerigidité musculaire, une instabilité neurovégétative avec de possiblesfluctuations rapides des constantes vitales et des altérations de l'étatmental.
Si l'association de la venlafaxine à d'autres substances pouvant affecter lesystème de neurotransmetteurs sérotoninergiques et/ou dopaminergiques estcliniquement justifiée, une surveillance attentive du patient est conseillée,particulièrement lors de l'instauration du traitement et des augmentationsposologiques.
L'utilisation concomitante de venlafaxine et de précurseurs de lasérotonine (tels que les suppléments contenant du tryptophane) n'est pasrecommandée.
Glaucome à angle ferméUne mydriase peut survenir au cours d'un traitement par la venlafaxine. Ilest recommandé de surveiller étroitement les patients présentant une pressionintraoculaire élevée ou un risque de glaucome aigu (glaucome à anglefermé).
Pression artérielleDes élévations de pression artérielle dose-dépendantes ont étéfréquemment rapportées avec la venlafaxine. Depuis la commercialisation, descas d'élévation sévère de la pression artérielle nécessitant un traitementimmédiat ont été rapportés. L'existence d'une pression artérielle élevéedevra être recherchée attentivement chez tous les patients, et toutehypertension artérielle préexistante devra être contrôlée avant de débuterle traitement. La pression artérielle devra être contrôlée périodiquement,après instauration du traitement et après les augmentations de posologie. Laprudence est de mise chez les patients qui présentent des pathologiessous-jacentes pouvant être aggravées par des élévations de pressionartérielle, comme une insuffisance cardiaque.
Fréquence cardiaqueDes augmentations de la fréquence cardiaque peuvent survenir, en particulierà des posologies élevées. La prudence est de mise chez les patients quiprésentent des pathologies sous-jacentes pouvant être aggravées par desaugmentations de la fréquence cardiaque.
Pathologie cardiaque et risque d'arythmieLa venlafaxine n'a pas été évaluée chez les patients ayant unantécédent récent d'infarctus du myocarde ou de cardiopathie instable. Elledoit donc être utilisée avec prudence chez ces patients.
Dans l'expérience acquise depuis la commercialisation, des casd’allongement de l’intervalle QTc, de torsade de pointe (TdP), detachycardie ventriculaire et d'arythmie cardiaque fatale ont été rapportésavec la venlafaxine, en particulier lors de surdosage ou chez les patientsprésentant d’autres facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QTc/TdP. Les risques encourus doivent être soupesés au regard des bénéficesattendus avant de prescrire la venlafaxine chez des patients présentant unrisque élevé d'arythmie cardiaque sévère ou d’allongement del’intervalle QTc.
ConvulsionsDes convulsions peuvent survenir lors d'un traitement par venlafaxine. Commeavec tous les autres antidépresseurs, la venlafaxine doit être instaurée avecprudence chez les patients présentant des antécédents de convulsions, et lespatients concernés doivent faire l'objet d'une surveillance étroite. En cas decrise convulsive, le traitement doit être interrompu.
HyponatrémieDes cas d'hyponatrémie et/ou de syndrome de sécrétion inappropriée del'hormone antidiurétique (SIADH) peuvent être observés avec la venlafaxine.Cet effet a été signalé plus fréquemment chez des patients hypovolémiquesou déshydratés. Les sujets âgés, les patients sous diurétiques et lespatients hypovolémiques peuvent présenter un risque plus élevé de survenued'une hyponatrémie.
Saignements anormauxLes médicaments inhibant la recapture de la sérotonine peuvent altérerl'agrégation plaquettaire. Les évènements hémorragiques liés àl’utilisation des ISRS et des IRSN peuvent varier d‘ecchymoses, hématomes,épistaxis et pétéchies à des hémorragies gastro-intestinales engageant lepronostic vital. Le risque d’hémorragie peut être augmenté chez lespatients sous venlafaxine.
Comme avec d'autres médicaments inhibiteurs de la recapture de lasérotonine, la venlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patientsprédisposés aux saignements, comme les patients sous anticoagulants et sousantiagrégants plaquettaires.
CholestérolémieDans des études contrôlées contre placebo, des augmentations cliniquementsignificatives du cholestérol dans le sang ont été relevées chezrespectivement 5,3 % des patients traités par venlafaxine et 0,0 % despatients traités par placebo depuis au moins 3 mois. Des mesures de lacholestérolémie doivent être envisagées lors d'un traitement aulong cours.
Co-administration avec des produits amaigrissantsLa sécurité d'emploi et l'efficacité du traitement par venlafaxine enassociation à des produits amaigrissants, dont la phentermine, n'ont pas étéétablies. L'administration concomitante de venlafaxine et de produitsamaigrissants n'est pas recommandée. La venlafaxine n'est pas indiquée pourperdre du poids, seule ou en association avec d'autres produits.
Manie/hypomanieUn épisode maniaque/hypomaniaque peut survenir chez une faible proportionde patients présentant des troubles de l'humeur et ayant reçu desantidépresseurs, dont la venlafaxine. Comme avec d'autres antidépresseurs, lavenlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant desantécédents personnels ou familiaux de trouble bipolaire.
AgressivitéUne agressivité peut être observée chez un faible nombre de patients ayantreçu des antidépresseurs, dont la venlafaxine. Ceci a été rapporté àl'instauration du traitement, lors de changements de posologie et à l'arrêt dutraitement.
Comme avec d'autres antidépresseurs, la venlafaxine doit être utiliséeavec prudence chez les patients ayant des antécédents d'agressivité.
Arrêt du traitementLa survenue de symptômes de sevrage est fréquente à l'arrêt dutraitement, particulièrement si l'arrêt est brutal (voir rubrique 4.8). Dansles essais cliniques, des événements indésirables étaient observés àl'arrêt du traitement (au cours de la réduction progressive des doses ouaprès interruption du traitement) chez approximativement 31 % des patientstraités par la venlafaxine et 17 % des patients sous placebo.
Le risque de syndrome de sevrage peut dépendre de plusieurs facteurs, dontla durée de traitement et la posologie, ainsi que le degré de diminution de laposologie. Les réactions les plus fréquemment rapportées sont : sensationsvertigineuses, troubles sensoriels (dont des paresthésies), troubles du sommeil(dont insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ouvomissements, tremblements et céphalées.
Généralement, ces symptômes sont légers à modérés ; cependant chezcertains patients, leur intensité peut être sévère. Ils surviennenthabituellement dans les premiers jours suivant l'arrêt du traitement, mais,dans de très rares cas, de tels symptômes ont été rapportés chez despatients ayant, par inadvertance, oublié une prise. Généralement, cessymptômes sont spontanément résolutifs et disparaissent habituellement en2 semaines, bien qu'ils puissent se prolonger chez certains patients (2–3mois ou plus). Par conséquent, il est conseillé, lors de l'arrêt dutraitement, de diminuer progressivement les doses de venlafaxine sur une duréede plusieurs semaines ou mois, suivant les besoins du patient (voirrubrique 4.2).
Akathisie/agitation psychomotriceL'utilisation de la venlafaxine a été associée à la survenue d'uneakathisie, caractérisée par une agitation ressentie comme désagréable oupénible, et par un besoin de bouger souvent, accompagnée d'une incapacité àrester assis ou debout tranquillement. Celle-ci apparaît le plus souvent dèsles premières semaines du traitement. Chez les patients présentant cessymptômes, l'augmentation de la posologie peut être préjudiciable.
Sécheresse buccaleUne sécheresse buccale a été rapportée chez 10 % des patients traitéspar venlafaxine. Celle-ci peut augmenter le risque de caries dentaires et lespatients doivent être informés de l'importance de l'hygiène dentaire.
DiabèteChez les patients diabétiques, le contrôle de la glycémie peut êtredéséquilibré lors d'un traitement par un ISRS ou par la venlafaxine. Uneadaptation des doses d'insuline et/ou d'hypoglycémiants par voie orale peuts'avérer nécessaire.
Interactions avec les analyses de laboratoireAu cours des tests immunologiques de dépistage urinaire de la phéncyclidine(PCP) et de l’amphétamine, des résultats faussement positifs ont étérapportés chez les patients prenant de la venlafaxine. Cela est dû au manquede spécificité des tests de dépistage. Des résultats faussement positifspeuvent être attendus pendant plusieurs jours après l’arrêt du traitementpar la venlafaxine. Des tests de confirmation tels que la chromatographie enphase gazeuse et la spectrométrie de masse permettront de faire la distinctionentre la venlafaxine et la PCP et l’amphétamine.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO)+ IMAO non sélectifs irréversibles
La venlafaxine ne doit pas être utilisée en association avec les IMAO nonsélectifs irréversibles. La venlafaxine ne doit pas être débutée dans les14 jours suivant l'arrêt d'un traitement par un IMAO non sélectifirréversible. La venlafaxine doit être arrêtée au moins 7 jours avantl'instauration d'un traitement par un IMAO non sélectif irréversible (voirrubriques 4.3 et 4.4).
+ Inhibiteur sélectif réversible de la MAO-A (moclobémide)
En raison du risque de syndrome sérotoninergique, l'association de lavenlafaxine à un IMAO réversible et sélectif, comme le moclobémide, n'estpas recommandée. Après un traitement par IMAO réversible, le traitement parla venlafaxine peut être débuté après une période d'arrêt de moins de14 jours. Il est recommandé d'arrêter la venlafaxine au moins 7 jours avantl'instauration d'un traitement par un IMAO réversible (voir rubrique 4.4).
+ IMAO réversible, non sélectif (linézolide)
Le linézolide (antibiotique) est un IMAO faible, réversible etnon-sélectif et ne doit pas être donné aux patients traités par lavenlafaxine (voir rubrique 4.4).
Des réactions indésirables graves ont été rapportées chez des patientsayant récemment arrêté un IMAO et débuté un traitement par la venlafaxine,ou ayant récemment arrêté un traitement par la venlafaxine avant de débuterun IMAO. Ces réactions incluaient des tremblements, des myoclonies, unediaphorèse, des nausées, des vomissements, des bouffées vasomotrices, dessensations vertigineuses, et une hyperthermie pouvant faire évoquer un syndromemalin des neuroleptiques, des crises convulsives, et la mort.
Syndrome sérotoninergiqueComme avec d'autres agents sérotoninergiques, un syndrome sérotoninergique,pouvant engager le pronostic vital, peut survenir sous traitement parvenlafaxine, en particulier en cas d'utilisation concomitante d'autressubstances susceptibles d'affecter le système de neurotransmetteurssérotoninergiques (notamment les triptans, les ISRS, les IRSN, le lithium, lasibutramine, le millepertuis [Hypericum perforatum], le fentanyl et sesanalogues, le tramadol, le dextrométhorphane, le tapentadol, la péthidine, laméthadone et la pentazocine), avec les médicaments altérant le métabolismesérotoninergique (tels que les IMAO ex. : le bleu de méthylène), ou avec lesprécurseurs de la sérotonine (comme les suppléments contenant du tryptophane)ou avec les antipsychotiques ou d’autres antagonistes de la dopamine (voirrubriques 4.3 et 4.4).
Si l'association de la venlafaxine à un ISRS, un IRSN, ou un agoniste desrécepteurs de la sérotonine (triptans) est cliniquement justifiée, unesurveillance attentive du patient est conseillée, particulièrement lors del'instauration du traitement et des augmentations posologiques. L'utilisationconcomitante de venlafaxine et de précurseurs de la sérotonine (tels que lessuppléments contenant du tryptophane) n'est pas recommandée (voirrubrique 4.4).
Substances agissant sur le SNCLe risque lié à l'utilisation de la venlafaxine en association avecd'autres substances agissant sur le SNC n'a pas été systématiquementévalué. En conséquence, la prudence est conseillée lorsque la venlafaxineest prise en association à d'autres substances agissant sur le SNC.
EthanolIl a été démontré que la venlafaxine ne majorait pas l'altération descapacités intellectuelles et motrices induite par l'éthanol. Cependant, commepour toutes substances agissant sur le SNC, il doit être recommandé auxpatients d'éviter la consommation d'alcool.
Médicaments allongeant l’intervalle QTLe risque d’allongement de l’intervalle QTc et/ou d’arythmieventriculaire (par exemple TdP) est augmenté avec l’utilisation concomitanted’autres médicaments allongeant l’intervalle QTc.
L’administration concomitante de ces médicaments doit être évitée (voirrubrique 4.4).
Les classes correspondantes incluent :
· les médicaments antiarythmiques de classe Ia et III (par exemple laquinidine, l’amiodarone, le sotalol, le dofétilide),
· certains antipsychotiques (par exemple la thioridazine),
· certains macrolides (par exemple l’érythromycine),
· certains antihistaminiques,
· certains antibiotiques de la famille des quinolones (par exemple lamoxifloxacine).
La liste ci-dessus n’est pas exhaustive et d’autres médicaments connuspour augmenter significativement l’intervalle QT doivent être évités.
Effet d'autres médicaments sur la venlafaxine+ Kétoconazole (inhibiteur du CYP3A4)
Une étude pharmacocinétique avec le kétoconazole chez des métaboliseurslents (ML) et rapides (MR) du CYP2D6 a mis en évidence une augmentation del'ASC (aire sous la courbe) de la venlafaxine (de respectivement 70 % et 21 %chez les patients ML et MR du CYP2D6) et de la O-déméthylvenlafaxine (derespectivement 33 % et 23 % chez les patients ML et MR du CYP2D6) aprèsadministration de kétoconazole. L'usage concomitant d'inhibiteurs du CYP3A4 (p.ex. atazanavir, clarithromycine, indinavir, itraconazole, voriconazole,posaconazole, kétoconazole, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, télithromycine)et de venlafaxine peut accroître les concentrations de venlafaxine etd'O-déméthylvenlafaxine. Par conséquent, la prudence est conseillée si letraitement d'un patient comprend l’administration concomitante d'un inhibiteurdu CYP3A4 et de venlafaxine.
Effet de la venlafaxine sur d'autres médicaments+ Lithium
Un syndrome sérotoninergique peut être induit par l'usage concomitant devenlafaxine et de lithium (voir paragraphe « Syndromesérotoninergique »).
+ Diazépam
La venlafaxine n'a aucun effet sur la pharmacocinétique et lapharmacodynamie du diazépam, ni sur son métabolite actif, ledéméthyldiazépam. Le diazépam ne semble pas affecter la pharmacocinétiquede la venlafaxine ni de l’O-déméthylvenlafaxine. On ignore s’il existed’autres interactions pharmacocinétiques et/ou pharmacodynamiques avecd'autres benzodiazépines.
+ Imipramine
La venlafaxine n'a pas modifié la pharmacocinétique de l'imipramine et dela 2-OH-imipramine. Lors de l'administration de 75 à 150 mg par jour devenlafaxine, une augmentation dose-dépendante de 2,5 à 4,5 fois de l'ASC dela 2-OH-désipramine a été observée. L'imipramine n'a pas affecté lapharmacocinétique de la venlafaxine et de l’O-déméthylvenlafaxine. Lasignification clinique de cette interaction n'est pas connue. L'administrationconcomitante de venlafaxine et d'imipramine doit être faite avec prudence.
+ Halopéridol
Une étude pharmacocinétique avec l'halopéridol administré par voie oralea montré une réduction de 42 % de la clairance orale totale, une augmentationde 70 % de l'ASC, une augmentation de 88 % de la Cmax, mais aucunemodification de la demi-vie de l'halopéridol. Ces observations doivent êtreprises en compte chez les patients traités simultanément par l'halopéridol etla venlafaxine. La signification clinique de cette interaction n'est pasconnue.
+ Rispéridone
La venlafaxine a entraîné une augmentation de 50 % l'ASC de larispéridone, mais n'a pas affecté significativement le profilpharmacocinétique de la fraction active totale (rispéridone plus9-hydroxyrispéridone). La signification clinique de cette interaction n'estpas connue.
+ Métoprolol
L'administration concomitante de venlafaxine et de métoprolol à desvolontaires sains dans une étude d'interaction pharmacocinétique de ces deuxmédicaments a révélé une augmentation des concentrations plasmatiques demétoprolol d'environ 30–40 %, sans modification des concentrationsplasmatiques de son métabolite actif, l'alpha-hydroxymétoprolol. La pertinenceclinique de cette observation chez les patients hypertendus n'est pas connue. Lemétoprolol n'a pas modifié le profil pharmacocinétique de la venlafaxine oude son métabolite actif, l’O-déméthylvenlafaxine. La prudence estrecommandée en cas d'administration concomitante de venlafaxine et demétoprolol.
+ Indinavir
Une étude pharmacocinétique avec l'indinavir a montré une réduction de28 % de l'ASC et une réduction de 36 % de la Cmax pour cette substance.L'indinavir n'a pas affecté la pharmacocinétique de la venlafaxine et del’O-déméthylvenlafaxine. La signification clinique de cette interactionn'est pas connue.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisationde la venlafaxine chez la femme enceinte.
Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité surla reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique n'est pasconnu. La venlafaxine ne doit être administrée chez la femme enceinte que siles bénéfices attendus l'emportent sur les risques potentiels.
Comme avec d'autres inhibiteurs de la recapture de la sérotonine(ISRS/IRSN), des symptômes de sevrage peuvent apparaître chez les nouveau-néssi la venlafaxine est utilisée jusqu'à la naissance ou juste avant. Certainsnouveau-nés exposés à la venlafaxine tardivement au cours du troisièmetrimestre ont développé des complications nécessitant une alimentation parsonde, une assistance respiratoire ou une hospitalisation prolongée. Cescomplications peuvent survenir immédiatement après l'accouchement.
Des données épidémiologiques ont suggéré que l'utilisation d'ISRSpendant la grossesse, particulièrement en fin de grossesse, pouvait augmenterle risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante du nouveau-né(HTAP). Bien qu'aucune étude n'ait étudié l'existence d'une association entreHTAP et traitement par IRSN, ce risque potentiel ne peut être exclu avec lavenlafaxine, compte tenu du mécanisme d'action impliqué (inhibition de larecapture de la sérotonine).
Si la mère a été traitée par des ISRS/IRSN en fin de grossesse, lessymptômes suivants peuvent être observés chez les nouveau-nés :irritabilité, tremblement, hypotonie, pleurs persistants, succion ou sommeildifficiles. Ces signes peuvent correspondre, soit à des symptômes de sevrage,soit à des signes d'imprégnation sérotoninergique. Dans la majorité des cas,ces complications apparaissent immédiatement ou dans les 24 heures aprèsl'accouchement.
AllaitementLa venlafaxine et son métabolite actif, l’O-déméthylvenlafaxine, sontexcrétés dans le lait maternel. Des cas de nourrissons allaités quiprésentaient un tableau associant pleurs persistants, irritabilité et troublesdu sommeil ont été rapportés depuis la commercialisation. Des symptômesévoquant un syndrome de sevrage en venlafaxine ont également été rapportésaprès l'arrêt de l'allaitement. Un risque pour l'enfant allaité ne peut êtreexclu. Par conséquent, une décision de poursuivre/arrêter l'allaitement ou depoursuivre/arrêter le traitement par VENLAFAXINE MYLAN PHARMA LP doit êtreprise, en tenant compte des bénéfices de l'allaitement pour l'enfant et deceux du traitement par VENLAFAXINE MYLAN PHARMA LP pour la mère.
FertilitéUne diminution de la fertilité a été observée lors d’une étude danslaquelle des rats mâles et femelles ont été exposés àl’O-déméthylvenlafaxine. La pertinence de ces résultats pour l’hommen’est pas connue (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Tout médicament psychoactif peut altérer les capacités de jugement, deréflexion et les capacités motrices. Par conséquent, tout patient recevant dela venlafaxine doit être mis en garde sur son aptitude à conduire desvéhicules ou à utiliser des machines dangereuses.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécuritéAu cours des études cliniques, les réactions indésirables les plusfréquemment rapportées (> 1/10) ont été les nausées, la sécheressebuccale, les céphalées et l'hypersudation (incluant les sueurs nocturnes).
Tableau présentant la liste des réactions indésirablesLes réactions indésirables sont énumérées ci-après, par classeanatomico-fonctionnelle, par fréquence et par ordre décroissant de gravité ausein de chaque catégorie.
Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10),fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare(≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquenceindéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles).
Système-organe | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Très rare | Fréquence indéterminée |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Agranulocytose*, anémie aplasique*, neutropénie*, pancytopénie | Thrombocytopénie | ||||
Affections du système immunitaire | Réaction anaphylactique | |||||
Affections endocriniennes | Syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique(SIADH). | Augmentation de la prolactine dans le sang* | ||||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Perte d’appétit | Hyponatrémie* | ||||
Affections psychiatriques | Insomnie* | Etat de confusion. Dépersonnalisation Absence d’orgasme Diminution de la libido, Agitation*, nervosité, rêves anormaux | Manies, Hallucination, déréalisation*. Trouble de l’orgasme (Apathie, hypomanie, bruxisme. | Delires | Idées et comportements suicidairesa, Agressivitéb | |
Affections du système nerveux | Vertiges. Céphalées Sédation | Akathisie Tremblements Paresthésies Dysgueusie | Syncope. Myoclonie Troubles de la coordination et de l'équilibre* Dyskinésie | Syndrome Malin Neuroleptique (SMN)<em></em> Syndrome sérotoninergique Convulsions Dystonie* | Dyskinésie tardive* | |
Affections oculaires | Déficience visuelle, Troubles de l’accommodation incluant vision trouble, Mydriase | Glaucome à angle fermé* | ||||
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Acouphènes* | Vertiges | ||||
Affections cardiaques | Palpitations* Tachycardie | Torsades de pointes* Tachycardie ventriculaire* Fibrillation ventriculaire Allongement de l’intervalle QT* à l’électrocardiogramme* | ||||
Affections vasculaires | Hypertension. Bouffées de chaleur | Hypotension orthostatique Hypotension* | ||||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée* Bâillements | Maladie interstitielle pulmonaire* Eosinophilie pulmonaire. | ||||
Affections gastro-intestinales | Nausées, sècheresse buccale, Constipation | Vomissement, diarrhée* | Hémorragie gastro-intestinale | Pancréatite* | ||
Affections hépatobiliaires | Tests de fonction du foie anormaux | Hépatite | ||||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Hypersudation* (incluant sueurs nocturnes)<em></em> | Eruption, prurit | Urticaire Angiœdème, réaction de photosensibilité, ecchymoses, Alopécie* | Syndrome de Stevens-Johnson*. Erythème polymorphe* Nécrolyse épidermique toxique* | ||
Affections musculo-squelettiques et systémique | Hypertonie | Rhabdomyolyse* | ||||
Affections du rein et des voies urinaires | Hésitation urinaire Rétention urinaire Pollakiurie* | Incontinence urinaire* | ||||
Affections des organes de reproduction et du sein | Ménorragies*, Métrorragies*. Troubles de l’éjaculation, trouble érectile | |||||
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Asthénie, fatigue, frissons* | Hémorragie des muqueuses* | ||||
Investigations | Augmentation du cholestérol dans le sang Prise de poids Perte de poids | Allongement du temps de saignement |
Effets indésirables identifiés en post-commercialisation
a Des cas d'idées suicidaires et de comportements suicidaires ont étérapportés pendant un traitement par la venlafaxine ou peu de temps après sonarrêt (voir rubrique 4.4).
b Voir rubrique 4.4.
c Dans les études cliniques poolées, l’incidence des céphalées avec lavenlafaxine est similaire à celle observée avec placebo.
Interruption du traitement
L'arrêt de la venlafaxine (particulièrement lorsqu'il est brutal) conduithabituellement à des symptômes de sevrage. Les réactions les plusfréquemment observées sont : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (ycompris paresthésies), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêvesintenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements,vertiges, céphalées et syndrome grippal. Généralement, ces symptômes sontlégers à modérés et disparaissent spontanément ; cependant, chez certainspatients, ils peuvent être sévères et/ou prolongés. Par conséquent, lorsquele traitement par la venlafaxine n'est plus nécessaire, il est conseillé dediminuer progressivement la posologie (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Population pédiatriqueEn général, le profil d'effets indésirables de la venlafaxine (dans desétudes contrôlées contre placebo) chez les enfants et les adolescents (âgésde 6 à 17 ans) était similaire à celui observé chez les adultes. Commechez les adultes, perte d'appétit, perte de poids, augmentation de la pressionartérielle, et augmentation du cholestérol dans le sang ont été observés(voir rubrique 4.4).
Des réactions indésirables à type d'idées suicidaires ont étéobservées dans les études cliniques pédiatriques. Une augmentation des casd'hostilité et, principalement dans le trouble dépressif majeur, d'automutilation, a également été rapportée.
En particulier, les effets indésirables suivants ont été observés chezles patients pédiatriques : douleur abdominale, agitation, dyspepsie,ecchymoses, épistaxis et myalgies.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.ansm.sante.fr“>www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
SymptômesLes données acquises depuis la commercialisation montrent que le surdosageen venlafaxine a été essentiellement rapporté en association avec la prised'alcool et/ou d'autres médicaments. Les événements les plus fréquemmentrapportés au cours d'un surdosage comportent une tachycardie, des modificationsdu niveau de conscience (allant d'une somnolence à un coma), une mydriase, desconvulsions et des vomissements. Les autres événements rapportés incluent desmodifications électrocardiographiques (ex. : allongement de l'intervalle QT,bloc de branche, allongement du QRS), une tachycardie ventriculaire, unebradycardie, une hypotension, des vertiges, et la mort.
Des études rétrospectives publiées rapportent qu'un surdosage envenlafaxine peut être associé à un risque accru de décès par rapport àcelui observé avec les antidépresseurs de type ISRS, mais inférieur à celuiobservé avec les antidépresseurs tricycliques.
Des études épidémiologiques ont montré que chez les patients traités parvenlafaxine, le poids des facteurs de risque de suicide est supérieur à celuides patients traités par ISRS. Concernant le risque accru de décès observé,la part de responsabilité de la toxicité de la venlafaxine en cas desurdosage, par rapport à certaines caractéristiques des patients traités parvenlafaxine, n'est pas clairement établie. Afin de réduire le risque desurdosage, les prescriptions de venlafaxine devront se limiter à la plus petitequantité de médicament compatible avec une bonne prise en charge dupatient.
Prise en charge recommandéeDes mesures générales de maintien des fonctions vitales et un traitementsymptomatique sont recommandés ; la fréquence cardiaque et les constantesvitales doivent être contrôlées. En cas de risque d'inhalation, l'inductionde vomissements n'est pas recommandée. Le lavage gastrique peut être indiqués'il est effectué peu après l'ingestion ou chez les patientssymptomatiques.
L'administration de charbon activé peut également limiter l'absorption dela substance active. La diurèse forcée, la dialyse, l'hémoperfusion etl'exsanguino-transfusion sont peu susceptibles de présenter un intérêt. Iln'existe pas d'antidotes spécifiques connus de la venlafaxine.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : autres antidépresseurs, code ATC :N06AX16.
Mécanisme d’actionLe mécanisme de l'action antidépressive de la venlafaxine chez l'Hommesemble être associé à la potentialisation de l'activité desneurotransmetteurs au niveau du système nerveux central. Les étudesprécliniques ont montré que la venlafaxine et son principal métabolite,l’O-déméthylvenlafaxine (ODV), sont des inhibiteurs de la recapture de lasérotonine et de la noradrénaline. La venlafaxine est également un inhibiteurfaible de la recapture de la dopamine. La venlafaxine et son métabolite actifréduisent la sensibilité ß-adrénergique après administration aigüe (doseunique) et chronique. En ce qui concerne l'action globale sur la recapture deneurotransmetteurs et la liaison aux récepteurs, la venlafaxine et l'ODV sonttrès similaires.
In vitro, la venlafaxine n'a virtuellement aucune affinité pour lesrécepteurs cérébraux muscariniques, cholinergiques, histaminergiques H1 ouα1-adrénergiques du rat. Une activité pharmacologique au niveau de cesrécepteurs pourrait être liée à divers effets indésirables, tels que leseffets anticholinergiques, sédatifs et cardio-vasculaires, observés avecd'autres antidépresseurs.
La venlafaxine ne possède pas d'activité inhibitrice de lamonoamine-oxydase (MAO).
Les études in vitro ont révélé que la venlafaxine n'a aucune affinitépour les récepteurs sensibles aux opiacés ou aux benzodiazépines.
Efficacité et sécurité cliniqueEpisodes dépressifs majeurs
L'efficacité de la venlafaxine à libération immédiate dans le traitementdes épisodes dépressifs majeurs a été démontrée dans cinq études à courtterme, de 4 à 6 semaines, contrôlées contre placebo, en double insu,randomisées, et à des posologies allant jusqu'à 375 mg/jour. L'efficacitéde la venlafaxine à libération prolongée dans le traitement des épisodesdépressifs majeurs a été établie dans deux études à court terme, de 8 à12 semaines, contrôlées contre placebo, à des posologies allant de 75 à225 mg/jour.
Dans une étude à plus long terme, des patients adultes ambulatoires ayantrépondu à un traitement en ouvert de 8 semaines par la venlafaxine àlibération prolongée (75, 150, ou 225 mg) ont été randomisés, soit pourpoursuivre le traitement à la même posologie de venlafaxine à libérationprolongée, soit pour recevoir un placebo, pour une durée d'observation desrechutes pouvant atteindre 26 semaines.
Dans une seconde étude à plus long terme, l'efficacité de la venlafaxinedans la prévention des récidives d'épisodes dépressifs a été démontréesur une période de 12 mois dans une étude en double insu, contrôlée contreplacebo, chez des patients adultes ambulatoires présentant des épisodesdépressifs majeurs récurrents et ayant répondu au traitement par venlafaxine(100 à 200 mg/jour, en deux prises par jour) lors de leur dernier épisode dedépression.
Trouble d’anxiété généralisée
L'efficacité des gélules à libération prolongée de venlafaxine dans letraitement de l'anxiété généralisée (TAG) a été établie dans deuxétudes contrôlées versus placebo de 8 semaines à dose fixe (75 à225 mg/jour), dans une étude contrôlée versus placebo de 6 mois à dosefixe (75 à 225 mg/jour) et dans une étude contrôlée versus placebo de6 mois à dose variable (37,5, 75 et 150 mg/jour), chez des patients adultesambulatoires.
Malgré l'existence de preuves en faveur de la supériorité d'une posologiede 37,5 mg/jour sur le placebo, cette posologie n'a pas été systématiquementaussi efficace que les posologies plus élevées.
Trouble d’anxiété sociale
L'efficacité des gélules à libération prolongée de venlafaxine dans letraitement de la phobie sociale a été établie dans quatre études en doubleinsu et groupes parallèles, de 12 semaines, multicentriques, contrôléesversus placebo, à dose variable, et dans une étude en double insu et groupesparallèles, de 6 mois, contrôlée versus placebo, à dose fixe/variableconduites chez des patients adultes ambulatoires. Les patients avaient reçu desdoses allant de 75 à 225 mg/jour. Dans l'étude à 6 mois, aucunedémonstration n'a été faite d'une efficacité supérieure dans le groupeayant reçu des doses allant de 150 à 225 mg/jour par rapport à celui ayantreçu des doses de 75 mg/jour.
Trouble de panique
L'efficacité des gélules à libération prolongée de venlafaxine dans letraitement du trouble panique a été établie dans deux études en double insude 12 semaines, multicentriques, contrôlées contre placebo, chez des patientsadultes ambulatoires présentant un trouble panique avec ou sans agoraphobie.Dans les études dans le trouble panique, la posologie initiale était de37,5 mg/jour pendant 7 jours. Les patients recevaient ensuite des doses fixesde 75 ou 150 mg/jour dans une étude et de 75 ou 225 mg/jour dansl'autre étude.
L'efficacité a également été établie dans une étude long-terme endouble insu, contrôlée versus placebo, en groupes parallèles sur lasécurité d'emploi, l'efficacité et la prévention des rechutes à long termechez des patients adultes ambulatoires qui avaient répondu à un traitement enouvert. Les patients continuaient à être traités à la même posologie devenlafaxine qu'en fin de phase ouverte (75, 150 ou 225 mg/jour).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La venlafaxine est fortement métabolisée, essentiellement en sonmétabolite actif, l’O-déméthylvenlafaxine (ODV). Les demi-vies plasmatiquesmoyennes ± Ecart Type de la venlafaxine et de l'ODV sont respectivement de5 ± 2 heures et 11 ± 2 heures. Les concentrations à l'état d'équilibrede la venlafaxine et de l'ODV sont atteintes en 3 jours de traitement oral àdoses répétées. La venlafaxine et l'ODV présentent une cinétique linéairepour des doses comprises entre 75 mg et 450 mg/jour.
AbsorptionAu moins 92 % de venlafaxine sont absorbés après administration de dosesorales uniques de venlafaxine à libération immédiate. La biodisponibilitéabsolue est de 40 % à 45 % en raison d'un métabolisme présystémique.Après administration de venlafaxine à libération immédiate, lesconcentrations plasmatiques maximales de venlafaxine et d'ODV sont atteintesrespectivement en 2 et 3 heures. Après administration de gélules àlibération prolongée de venlafaxine, les concentrations plasmatiques maximalesde venlafaxine et d'ODV sont atteintes dans les 5,5 heures et 9 heures,respectivement. Quand des posologies quotidiennes équivalentes de venlafaxinesont administrées en comprimé à libération immédiate ou en gélule àlibération prolongée, la gélule à libération prolongée présente un tauxd'absorption plus lent mais le même niveau final d'absorption que le compriméà libération immédiate. Les aliments n'affectent pas la biodisponibilité dela venlafaxine et de l'ODV.
DistributionAux concentrations thérapeutiques, la venlafaxine et l'ODV sont à peineliées aux protéines plasmatiques humaines (respectivement 27 % et 30 %). Levolume de distribution de la venlafaxine à l'état d'équilibre est de 4,4 ±1,6 L/kg après administration par voie intraveineuse.
BiotransformationLa venlafaxine subit un important métabolisme hépatique. Des études invitro et in vivo indiquent que la venlafaxine est métabolisée par le CYP2D6 enson principal métabolite actif, l'ODV. Des études in vitro et in vivoindiquent que la venlafaxine est métabolisée en un métabolite mineur moinsactif, la N-déméthylvenlafaxine, par le CYP3A4. Des études in vitro et invivo indiquent que la venlafaxine est un faible inhibiteur du CYP2D6. Lavenlafaxine n'inhibe pas le CYP1A2, le CYP2C9, ni le CYP3A4.
ÉliminationLa venlafaxine et ses métabolites sont essentiellement éliminés par voierénale. Environ 87 % d'une dose de venlafaxine sont retrouvés dans les urinesen 48 heures sous forme inchangée (5 %), d'ODV non conjugué (29 %), d'ODVconjugué (26 %), ou d'autres métabolites inactifs mineurs (27 %). Lesclairances plasmatiques moyennes ± Ecart Type à l'état d'équilibre de lavenlafaxine et de l'ODV sont respectivement de 1,3 ± 0,6 L/h/kg et 0,4 ±0,2 L/h/kg.
Populations particulièresAge et sexe
L'âge et le sexe du sujet n'ont pas d'effet significatif sur lapharmacocinétique de la venlafaxine et de l'ODV.
Métaboliseurs rapides/lents du CYP2D6
Les concentrations plasmatiques de venlafaxine sont supérieures chez lesmétaboliseurs lents du CYP2D6 comparés aux métaboliseurs rapides. Dans lamesure où l'exposition totale (ASC) de venlafaxine et d'ODV est similaire chezles métaboliseurs lents et rapides, il n'est pas nécessaire d'utiliser desschémas posologiques différents pour ces deux groupes.
Patients présentant une insuffisance hépatique
Chez les patients de stade A (insuffisance hépatique légère) et de stade B(insuffisance hépatique modérée) de la classification de Child-Pugh, lesdemi-vies de la venlafaxine et de l'ODV sont allongées par rapport aux sujetsayant une fonction hépatique normale. La clairance orale aussi bien de lavenlafaxine que de l'ODV est réduite. Une importante variabilitéinterindividuelle est à noter. Les données chez les patients présentant uneinsuffisance hépatique sévère sont limitées (voir rubrique 4.2).
Patients présentant une insuffisance rénale
Chez des patients dialysés, la demi-vie d'élimination de la venlafaxine estallongée d'environ 180 % et la clairance réduite d'environ 57 %, par rapportaux sujets ayant une fonction rénale normale, tandis que la demi-vied'élimination de l'ODV est allongée d'environ 142 % et la clairance réduited'environ 56 %. Un ajustement posologique est nécessaire chez les patientsprésentant une insuffisance rénale sévère et chez les patients nécessitantune hémodialyse (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
Des études menées sur la venlafaxine chez des rats et des souris n'ont pasrévélé de carcinogénicité. La venlafaxine n'était pas mutagène dans unelarge gamme de tests in vitro et in vivo.
Des études animales de toxicité sur la reproduction chez les rats ontrévélé une diminution du poids des petits, une augmentation des mort-nés etune augmentation des décès des petits au cours des 5 premiers joursd'allaitement. La cause de ces décès est inconnue. Ces effets sont survenus à30 mg/kg/jour, soit 4 fois la posologie quotidienne (calculée en mg/kg) de375 mg/jour de venlafaxine chez l'Homme. La dose seuil pour l'apparition de cesévènements a été de 1,3 fois la dose utilisée chez l'homme. Le risquepotentiel chez l'Homme n'est pas connu.
Une réduction de la fécondité a été observée dans une étude exposantdes rats mâles et femelles à l'ODV. Cette exposition était environ 1 à2 fois supérieure à la posologie humaine de venlafaxine de 375 mg/jour. Lapertinence de cette observation chez l'Homme n'est pas connue.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Contenu de la gélule : cellulose microcristalline, hyprolose, talc.
Sous pelliculage : Opadry Clear YS-1–7006 (hypromellose, macrogol).
Pelliculage libération prolongée : éthylcellulose, hypromellose.
Corps et tête de la gélule : oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune(E172), dioxyde de titane (E171), gélatine.
Encre d’impression : gomme laque, propylèneglycol, oxyde de fer noir(E172), hydroxyde de potassium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 7, 10, 14, 28, 30, 50, 56, 60, 84, 90, 98, 100 gélules àlibération prolongée sous plaquettes (ACLAR/PVC-Aluminium) et plaquettessoudées à froid (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
Conditionnement hospitalier seulement : boîte de 250 gélules àlibération prolongée en flacon (PEHD).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
MYLAN SAS
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 224 301 4 0 : 7 gélules à libération prolongée sousplaquettes (ACLAR/PVC/Aluminium)
· 34009 224 302 0 1 : 10 gélules à libération prolongée sousplaquettes (ACLAR/PVC/Aluminium)
· 34009 224 303 7 9 : 14 gélules à libération prolongée sousplaquettes (ACLAR/PVC/Aluminium)
· 34009 224 304 3 0 : 28 gélules à libération prolongée sousplaquettes (ACLAR/PVC/Aluminium)
· 34009 224 306 6 9 : 30 gélules à libération prolongée sousplaquettes (ACLAR/PVC/Aluminium)
· 34009 224 307 2 0 : 50 gélules à libération prolongée sousplaquettes (ACLAR/PVC/Aluminium)
· 34009 224 308 9 8 : 56 gélules à libération prolongée sousplaquettes (ACLAR/PVC/Aluminium)
· 34009 224 309 5 9 : 60 gélules à libération prolongée sousplaquettes (ACLAR/PVC/Aluminium)
· 34009 224 310 3 1 : 84 gélules à libération prolongée sousplaquettes (ACLAR/PVC/Aluminium)
· 34009 224 312 6 0 : 90 gélules à libération prolongée sousplaquettes (ACLAR/PVC/Aluminium)
· 34009 224 313 2 1 : 98 gélules à libération prolongée sousplaquettes (ACLAR/PVC/Aluminium)
· 34009 224 314 9 9 : 100 gélules à libération prolongée sousplaquettes (ACLAR/PVC/Aluminium)
· 34009 224 315 5 0 : 7 gélules à libération prolongée sousplaquettes soudées à froid (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 224 316 1 1 : 10 gélules à libération prolongée sousplaquettes soudées à froid (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 224 317 8 9 : 14 gélules à libération prolongée sousplaquettes soudées à froid (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 224 318 4 0 : 28 gélules à libération prolongée sousplaquettes soudées à froid (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 224 319 0 1 : 30 gélules à libération prolongée sousplaquettes soudées à froid (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 224 320 9 0 : 50 gélules à libération prolongée sousplaquettes soudées à froid (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 224 321 5 1 : 56 gélules à libération prolongée sousplaquettes soudées à froid (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 224 322 1 2 : 60 gélules à libération prolongée sousplaquettes soudées à froid (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 224 323 8 0 : 84 gélules à libération prolongée sousplaquettes soudées à froid (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 224 324 4 1 : 90 gélules à libération prolongée sousplaquettes soudées à froid (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 224 325 0 2 : 98 gélules à libération prolongée sousplaquettes soudées à froid (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 224 326 7 0 : 100 gélules à libération prolongée sousplaquettes soudées à froid (OPA/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 583 019 5 7 : Flacon (PEHD) de 250 gélules à libérationprolongée.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Retour en haut de la page