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VERAPAMIL TEVA L. P. 240 mg, gélule à liberation prolongée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - VERAPAMIL TEVA L. P. 240 mg, gélule à liberation prolongée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

VERAPAMIL TEVA L. P. 240 mg, gélule à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate de vérapamil....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............240,00 mg

Pour une gélule.

Excipient à effet notoire : Chaque gélule contient 16,58 mg desaccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule à libération prolongée.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Hypertension artérielle.

· Traitement de l'angor stable.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

· Hypertension artérielle :

1 gélule à 240 mg le matin; si nécessaire, ajouter 120 mg le matin oule soir.

· Traitement de l'angor stable :

1 à 2 gélules par jour (soit 240 à 480 mg/j).

Chez les sujets âgés de plus de 70 ans, la posologie sera de 120 mg à240 mg par jour.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité de VERAPAMIL TEVA L.P. 240 mg, gélule àlibération prolongée chez les enfants et les adolescents n’ont pas étéétablies.

Aucune donnée n’est disponible.

4.3. Contre-indications

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· blocs auriculoventri­culaires du 2ème et du 3ème degré nonappareillés,

· choc cardiogénique,

· insuffisance cardiaque non contrôlée,

· infarctus du myocarde aigu avec complications (bradycardie, hypotensionmarquée et/ou insuffisance ventriculaire gauche),

· hypotension artérielle (systolique inférieure à 90 mm Hg),

· dysfonctions sinusales,

· fibrillation / flutter auriculaire associé à un syndrome deWolff-Parkinson-White,

· enfant, en l'absence de travaux cliniques effectués sur cette catégoriede sujets,

· en association avec le dantrolène (perfusion), l’aliskiren, lemillepertuis, le sertindole, (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Insuffisance cardiaque : celle-ci doit être contrôlée avant la mise autraitement. Dans le cas où un digitalique est prescrit, il estnécessaire :

· de surveiller étroitement la conduction auriculoventri­culaire (effetsadditifs),

· de contrôler les concentrations de digoxine et d'adapter la posologie(car le vérapamil peut augmenter de façon importante les concentration­splasmatiques de digoxine).

Bloc auriculoventri­culaire du 1er degré : celui-ci peut être majoré etconduire à un bloc complet (en particulier au pic de concentration).

Bradycardie : utiliser ce médicament avec précaution en cas debradycardie.

Insuffisance hépatique : la métabolisation est dans ce casconsidérablement ralentie; la demi-vie apparente d'élimination est trèsallongée. La posologie doit être fortement diminuée, par exemple par unfacteur 5.

Sujets âgés : le volume de distribution et la clairance totale sontfortement diminués; par ailleurs, la biodisponibilité du vérapamil est plusélevée chez ces sujets que chez l'adulte. Il faut donc réduire la posologieet ne l'augmenter que progressivement.

Atteinte hépatique : des atteintes cytolytiques et cholestatiques d'origineimmu­noallergique, accompagnées ou non de symptômes cliniques à type demalaise, fièvre, ictère et/ou douleurs du quadrant supérieur droit del'abdomen ont été rarement rapportées chez les patients recevant duvérapamil. Si de tels symptômes apparaissent, il est recommandé de procéderà un dosage des enzymes hépatiques.

En cas d'élévation des enzymes hépatiques et à plus forte raison, en casd'ictère, le traitement doit être interrompu de manière définitive.

Pathologies neuromusculaires : Le vérapamil doit être utilisé avecprécaution chez les patients présentant une pathologie affectant latransmission neuromusculaire (myasthénie grave, syndrome de Lambert-Eaton) ouune dystrophie musculaire de Duchenne avancée.

Atteinte rénale : Le vérapamil doit être utilisé avec précaution et soussurveillance étroite chez les patients ayant une altération de la fonctionrénale. Le vérapamil ne peut pas être éliminé par hémodialyse.

La prise de ce médicament est déconseillée avec les bêta-bloquants, lacolchicine, l'esmolol, le triazolam, l’amiodarone (avec le vérapamilinjec­table), l'ivabradine, la quinidine (voir rubrique 4.5).

Excipients

Saccharose

Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomal­tase(maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule,c’est-à-dire qu’il est essentiellement ≪ sans sodium ≫.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments anti-arythmiques

De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de laconduction et de la contractilité cardiaques.

L’association d’antiarythmiques de classes différentes peut apporter uneffet thérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent trèsdélicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle del'ECG. L'association d'antiarythmiques donnant des torsades de pointes(amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.

L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf casexceptionnel, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques.

L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropesnégatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conductionauriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique etun contrôle de l'ECG.

Médicaments bradycardisants

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le casnotamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsantia­rythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, desdigitaliques, de la pilocarpine, des anticholinesté­rasiques… etc.

Associations contre-indiquées

+ Dantrolène (perfusion) (par mesure de prudence)

Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sontconstamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolènepar voie IV.

L'association de vérapamil et de dantrolène est donc potentiellemen­tdangereuse.

Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine etdantrolène sans inconvénient.

+ Aliskiren

Augmentation des concentrations plasmatiques d'aliskiren et majoration durisque de ses effets indésirables.

+ Millepertuis

Réduction importante des concentrations de vérapamil, avec risque de pertede son effet thérapeutique

+ Sertindole

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations déconseillées

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)

· dans l’indication traitement de l'insuffisance cardiaque (concerne lebisoprolol, le carvédilol, le métoprolol et le nébivolol) : effet inotropenégatif avec risque de décompensation de l'insuffisance cardiaque, troubles del'automatisme (bradycardie, arrêt sinusal) et troubles de la conductionsino-auriculaire et auriculo-ventriculaire (synergie des effets).

· dans les autres indications : troubles de l'automatisme (bradycardieex­cessive, arrêt sinusal), trouble de la conduction sino-auriculaire etauriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque. Une telle association ne doitse faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez lesujet âgé ou en début de traitement.

+ Esmolol en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche.

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculoventri­culaire et défaillancecar­diaque (synergie des effets).

+ Colchicine

Risque de majoration des effets indésirables de la colchicine, paraugmentation de ses concentrations plasmatiques par le vérapamil.

+ Triazolam

Augmentation des concentrations plasmatiques de triazolam (diminution de sonmétabolisme hépatique avec majoration de la sédation).

+ Amiodarone

Avec le vérapamil injectable, risque de bradycardie ou de blocauriculo-ventriculaire, notamment chez les personnes âgées. Si l'associationne peut être évitée, surveillance clinique et ECG continu.

+ Ivabradine

Augmentation des concentrations plasmatiques de l'ivabradine et de ses effetsindésirables, notamment cardiaques (inhibition de son métabolisme hépatiquepar le vérapamil), qui s'ajoutent aux effets bradycardisants de ces molécules.Si l'association ne peut être évitée, surveillance étroite de la fréquencecardiaque.

+ Quinidine

Risque de majoration importante des effets hémodynamiques du vérapamil,avec hypotension et bradycardie sévères.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Baclofène

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique del'antihyper­tenseur si nécessaire.

+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques : carbamazépine, phénobarbital,phé­nytoïne, primidone

Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium paraugmentation de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie del'antagoniste du calcium pendant le traitement par l'inducteur et aprèsson arrêt.

+ Carbamazépine (voir aussi anticonvulsivants inducteurs enzymatiques)

Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes desurdosage (inhibition de son métabolisme hépatique).

Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de lacarbamazépine.

+ Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium paraugmentation de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie del'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et aprèsson arrêt.

+ Atorvastatine

Risque majoré d'effets indésirables (dose-dépendants) à type derhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique del'hypocholes­térolémiant). Utiliser des doses plus faiblesd'hypocho­lestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce typed'interaction.

+ Simvastatine

Risque majoré d'effets indésirables (dose-dépendants) à type derhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique del'hypocholes­térolémiant). Ne pas dépasser la posologie de 20 mg/j desimvastatine ou utiliser une autre statine non concernée par ce typed'interaction.

+ Buspirone

Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone (diminution deson métabolisme hépatique) avec augmentation de ses effets indésirables.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la buspirone sinécessaire.

+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, tacrolimus, sirolimus, évérolimus)

Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur (diminutionde son métabolisme hépatique), et majoration du risque de gingivopathies.

Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppres­seur, contrôle de lafonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et aprèsson arrêt.

+ Esmolol, si la fonction ventriculaire gauche est normale

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculoventri­culaire et défaillancecar­diaque (synergie des effets).

Surveillance clinique et ECG.

+ Médicaments donnant des torsades de pointes : amiodarone, amisulpride,ar­senieux, bépridil, chlorpromazine, cisapride, cyamémazine, diphémanil,di­sopyramide, dofétilide, dolasétron IV, dropéridol, érythromycine IV,fluphenazine, halofantrine, halopéridol, hydroquinidine, ibutilide,levo­mepromazine, luméfantrine, méquitazine, méthadone, mizolastine,mo­xifloxacine, pentamidine, pimozide, pipamperone, pipotiazine, quinidine,ser­tindole, sotalol, spiramycine IV, sulpiride, sultopride, tiapride,tore­mifene, vincamine IV, zuclopenthixol) (pour amiodarone, quinidine et sotalolvoir aussi associations déconseillées)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Midazolam

Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam (diminution de sonmétabolisme hépatique avec majoration de la sédation).

Surveillance clinique et réduction de la posologie pendant le traitement parle vérapamil.

+ Digoxine

Bradycardie excessive et bloc auriculoventri­culaire, par majoration deseffets de la digoxine sur l'automatisme et la conduction et par diminution del'élimination rénale et extrarénale de la digoxine.

Surveillance clinique, E.C.G. et éventuellement contrôle de ladigoxinémie; s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la digoxine pendantle traitement par le vérapamil et après son arrêt.

+ Amiodarone

Avec le vérapamil, par voie orale, risque de bradycardie ou de blocauriculo-ventriculaire, notamment chez les personnes âgées. Surveillancecli­nique et ECG.

+ Dabigatran

Augmentation des concentrations plasmatiques de dabigatran avec majoration durisque de saignement.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie du dabigatran sinécessaire sans excéder 150 mg/j, voire 75 mg/j en cas d’insuffisance­rénale.

+ Dronédarone

Risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, notamment chez lesujet âgé. Par ailleurs, légère augmentation des concentrations dedronédarone par diminution de son métabolisme par le vérapamil. Débuter letraitement par le vérapamil aux posologies minimales recommandées, et ajusterles doses en fonction de l'ECG.

+ Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (clarithromycine, itraconazole,ké­toconazole, nelfinavir, posaconazole, ritonavir, télithromycine,vo­riconazole)

Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, pardiminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l’inhibiteur.Sur­veillance clinique et ECG. S’il y a lieu, adaptation de la posologie duvérapamil pendant le traitement par l’inhibiteur, et après son arrêt, lecas échéant.

+ Tamsulosine

Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, parinhibition de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptationde la posologie de la tamsulosine pendant le traitement par l'inhibiteuren­zymatique et après son arrêt le cas échéant.

Associations à prendre en compte

+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine,tam­sulosine, térazosine)

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Antihypertenseurs alpha-bloquants (prazosine, trimazosine, urapidil)

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Amifostine

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Antidépresseurs imipraminiques

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Neuroleptiques

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Clonidine, guanfacine

Troubles de l'automatisme et/ou troubles de la conductionauriculo-ventriculaire par addition des effets indésirables.

+ Dérivés nitrés et apparentés

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Jus de pamplemousse

Augmentation des concentrations plasmatiques de vérapamil, avec risque desurvenue d'effets indésirables.

+ Doxorubicine

Risque de majoration de la toxicité de la doxorubicine par augmentation deses concentrations plasmatiques.

+ Pilocarpine

Risque de bradycardie excessive (addition des effets).

Autres interactions

La co-administration de vérapamil avec de la metformine peut réduirel'efficacité de la metformine.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effettératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effetmalformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu.

En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dansl'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au coursd'études bien conduites sur deux espèces.

Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant, pour évaluerun éventuel effet malformatif ou fœtotoxique du vérapamil lorsqu'il estadministré pendant les premier et deuxième trimestres de la grossesse.

En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pasutiliser le vérapamil pendant les premier et deuxième trimestres de lagrossesse.

Pendant le troisième trimestre de la grossesse, l'utilisation du vérapamilau cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effetfœtotoxique particulier à ce jour. En conséquence, l'utilisation duvérapamil ne doit être envisagée au cours du troisième trimestre de lagrossesse que si nécessaire.

Allaitement

Les concentrations dans le lait sont faibles : elles exposent l'enfant à uneingestion de moins d'un milligramme de vérapamil par jour. Les quelques casdécrits après un traitement par voie orale n'ont pas rapporté d'effetsindési­rables chez l'enfant. Par ailleurs, les concentrations plasmatiques dansle sang de l'enfant ne sont pratiquement pas détectables.

En conséquence, en cas d'indication spécifique du vérapamil chez la mère,l'allaitement est possible avec une surveillance clinique régulière del'enfant.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables présentés ci-dessous sont classés par systèmeorgane et par ordre de fréquence. La classification selon la fréquence utilisela convention suivante :

Effets très fréquent (≥ 1/10) ; Fréquent (≥1 1/100 ; <1/10) ; Peufréquent (≥ 1/1000 ;<1/100) ; Rare (≥ 1/10000 ; <1/1000) et Trèsrare (<1/10000) ; Indéterminée (ne peut être estimée sur la base desdonnées disponibles)

Affections du système immunitaire

Fréquence rare : hypersensibilité avec bronchospasme

Affections du système nerveux

Fréquence indéterminée : céphalées, étourdissements, paresthésies,trem­blements, somnolence.

Cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Fréquence indéterminée : sensations vertigineuses

Affections cardiaques

Fréquence indéterminée : bradycardie, pause sinusale, blocauriculoven­triculaire, choc cardiogénique, œdème périphérique,in­suffisance cardiaque congestive, hypotension et flushs.

Affections gastro-intestinales

Fréquence indéterminée : nausées, vomissements, constipation quelquesfois sévère imposant l'arrêt du traitement,

Des atteintes gingivales de type gonflement léger des gencives, gingivite ouhyperplasie gingivale ont été rarement signalées. Ces atteintes sont le plussouvent régressives à l'arrêt du traitement et nécessitent une hygiènebucco-dentaire soignée.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquence indéterminée : réaction allergique (urticaire, prurit),syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe.

Affections musculo-squelettiques et systémique :

Fréquence indéterminée : faiblesse musculaire, douleurs musculaires ouarticulaires.

Affections hépato-biliaires:

Fréquence indéterminée : des atteintes hépatiques cytolytiques et/oucholestatiques d'origine immunoallergique à traduction clinique (ictère et/oudouleurs abdominales, malaise, fièvre) ou purement biologique (augmentation destransaminases et/ou des phosphatases alcalines) réversibles à l'arrêt dutraitement ont été rapportées.

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquence indéterminée : impuissance, gynécomastie, galactorrhée,é­lévation du taux de prolactine.

Investigations

Altération réversible de la fonction hépatique caractérisée par uneaugmentation des transaminases et/ou de la phosphatase alcaline (le plusprobablement une réaction d’hypersensibi­lité), augmentation des taux deprolactine dans le sang.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

En cas de surdosage, des troubles conductifs graves ont été rapportés :bloc auriculoventri­culaire de haut degré, arrêt sinusal voire choccardiogénique ainsi que des hypotensions sévères et des convulsions. Ontaussi été rapportés des hyperglycémies, une acidose métabolique et unsyndrome de détresse respiratoire aiguë. Dans certains cas, l'évolution aété fatale.

L'antidote est représenté par l'isoprénaline (voie intraveineuse).

Les troubles conductifs peuvent bénéficier d'un entraînementé­lectrosystoli­que; le glucagon et les sels de calcium peuvent être utilisésen cas de choc cardiogénique.

Le vérapamil ne peut pas être éliminé par hémodialyse.

En raison d'une possible absorption retardée du produit à libérationpro­longée, les patients doivent être surveillés pendant une périodesuffisante en fonction des symptômes cliniques.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Inhibiteur calcique sélectif à effetscardiaques directs, code ATC : C08DA01

Le vérapamil est un antagoniste calcique spécifique, c'est-à-dire qu'ildiminue les mouvements transmembranaires du calcium sans modifier, auxconcentrations représentatives des concentrations thérapeutiques, lesmouvements des autres ions.

Au niveau cardiaque :

· dépression de l'activité du nœud sinusal.

· ralentissement de la vitesse de conduction et allongement des périodesréfrac­taires au niveau du nœud auriculoventri­culaire proportionnels auxconcentrations. Ces effets expliquent que le vérapamil soit le prototype desantiarythmiques de classe IV et qu'il soit efficace sur les troubles du rythmeimpliquant la jonction auriculoventri­culaire.

· le vérapamil ne modifie ni la vitesse de conduction, ni les périodesréfrac­taires des oreillettes, du système His-Purkinje, des ventricules, desvoies accessoires.

· le vérapamil déprime la contractilité du myocarde (effet inotropenégatif).

Au niveau artériel :

· le vérapamil entraîne une relaxation et s'oppose à la contraction desfibres musculaires lisses artérielles.L'a­baissement des résistancess'ob­serve dans tous les territoires et entraîne une baisse de la pressionartérielle.

La bradycardie (habituellement modérée), la dépression de lacontractilité, la diminution de la postcharge concourent à une diminution dutravail cardiaque et donc à une diminution de la consommation d'oxygène par lemyocarde. La vasodilatation coronaire entraîne une augmentation du débitcoronaire sans effet de vol.

· le débit sanguin rénal est augmenté.

· chez la plupart des malades, l'effet dépresseur myocardique estcontrebalancé par la diminution de la postcharge et par la mise en jeu réflexedu système sympathique, comme en témoigne l'absence de diminution de l'indexcardiaque. Cependant, chez les sujets à fonction cardiaque altérée, unedétérioration de la fonction ventriculaire peut se produire en cas de prise debêta-bloquants ou d'autres médicaments dépresseurs cardiaques.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le vérapamil administré par voie orale :

· est absorbé à plus de 90 %,

· subit un intense effet de premier passage hépatique expliquant sa faiblebiodispo­nibilité absolue (20 à 35 %),

· le pic de concentration est établi en 6 heures environ,

· la demi-vie apparente d'élimination est d'environ 11 heures,

· liaison aux protéines plasmatiques : 90 %,

· la très forte métabolisation hépatique conduit à de nombreuxmétabolites (plus de 12) dont le plus important est le nor-vérapamil qui peutatteindre, à l'équilibre, des concentrations voisines de celles de lasubstance mère. Il s'agit d'un métabolite actif (l'efficacité pharmacologiquedu norvérapamil a été évaluée à environ 20 % de celle du vérapamil dansune étude chez le chien),

· l'élimination, presque exclusivement sous forme de métabolites, estrénale pour 70 %, digestive pour 20 à 25 %.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose microcristalline, cellulose microcristalline et carmellose sodique(AVICEL CL 611), stéarate de saccharose (CRODESTA F 160), povidone, talc,polysorbate 80, copolymère d'acrylates/mét­hacrylates neutre (EUDRAGIT E30D), hypromellose (acétate et succinate) (AQOAT ASMF), siméthicone(AN­TIFOAM C).

Composition de l'enveloppe de la gélule: gélatine, dioxyde de titane, oxydede fer jaune, oxyde de fer noir, érythrosine, indigotine.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à l'abri de l'humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30 ou 90 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

TEVA SANTE

100–110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 361 444 1 5: 30 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 373 120 1 1: 90 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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