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VINORELBINE SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - VINORELBINE SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

VINORELBINE SANDOZ 10 mg/ml, solution à diluer pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Vinorelbine (sous forme de tartrate devinorelbine)­.............­.............­.............­.............­.............­.10 mg

Pour 1 ml de solution à diluer pour perfusion.

Chaque flacon de 1 ml de solution à diluer pour perfusion contient 10 mgde vinorelbine (sous forme de tartrate de vinorelbine).

Chaque flacon de 5 ml de solution à diluer pour perfusion contient 50 mgde vinorelbine (sous forme de tartrate de vinorelbine).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution à diluer pour perfusion.

Solution claire, incolore ou jaune pâle.

pH : 3 – 4.

L'osmolalité est de 32 – 38 mOsm.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

La vinorelbine est indiquée dans le traitement du :

· cancer du poumon non à petites cellules (stade 3 ou 4),

· en monothérapie chez les patients présentant un cancer du seinmétastasique (stade 4), lorsqu'un traitement par une chimiothérapie contenantune anthracycline et un taxane a échoué ou n'est pas approprié.

4.2. Posologie et mode d'administration

Pour perfusion intraveineuse stricte.

VINORELBINE SANDOZ doit être administrée sous la direction d'un médecinexpérimenté dans les thérapies à base d'agents cytotoxiques. La voieintrathécale est contre-indiquée.

Pour les instructions concernant les modalités d'utilisation et demanipulation, voir rubrique 6.6.

VINORELBINE SANDOZ peut être administrée en bolus lent (5–10 minutes)après dilution dans 20–50 ml de soluté physiologique ou de soluté glucoséà 5 % ou en perfusion de courte durée (20–30 minutes) après dilution dans125 ml de soluté physiologique ou de soluté glucosé à 5 %.L'adminis­tration devra toujours être suivie d'un rinçage abondant de la veinepar du soluté physiologique.

Cancer du poumon non à petites cellules

En monothérapie, la dose habituelle est de 25–30 mg/m2, administrée unefois par semaine.

En polychimiothérapie, la dose et la fréquence sont fonction du protocole.La dose habituelle peut être utilisée (25–30 mg/m2), mais la fréquenced'ad­ministration doit être réduite, par exemple le 1er et le 5ème jour toutesles 3 semaines ou le 1er et le 8ème jour toutes les 3 semaines, selon leprotocole.

Cancer du sein avancé ou métastatique

La dose habituelle est de 25–30 mg/m2, administrée une fois parsemaine.

La dose maximale tolérée par administration est de 35,4 mg/m2 de surfacecorporelle.

La sécurité et l'efficacité chez les enfants n'ont pas étédéterminées.

En cas d'insuffisance hépatique sévère, la prudence et le contrôleminutieux des paramètres hématologiques sont recommandés. Il est possible quela posologie doive être réduite (voir rubriques 4.4 et 5.2).

En cas d'insuffisance rénale, la posologie n'a pas à être modifiée (voirrubrique 5.2).

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à d’autresvinca-alcaloïdes ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1.

· La voie intrathécale est contre-indiquée.

· Nombre de neutrophiles < 1 500/mm3 ou infection sévère, en cours ourécente (moins de 2 semaines).

· Nombre de plaquettes < 75 000/mm3.

· Grossesse (voir rubrique 4.6).

· L'allaitement doit être interrompu durant un traitement par lavinorelbine (voir rubrique 4.6).

· Insuffisance hépatique sévère non liée au processus tumoral.

· Femmes en âge de procréer n'utilisant pas de moyen de contraceptionef­ficace (voir rubriques 4.4 et 4.6).

· Association avec le vaccin contre la fièvre jaune (voirrubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Voie intraveineuse stricte.

La conduite du traitement doit être effectuée sous contrôle hématologique­rigoureux (mesure du taux d'hémoglobine, du nombre de leucocytes, degranulocytes neutrophiles et de plaquettes avant toute nouvelle perfusion),l'in­hibition du système hématopoïétique étant le plus grand risque associéau traitement par la vinorelbine.

· La neutropénie, non-cumulative et rapidement réversible en 5 à7 jours avec un nadir entre le 7ème et le 14ème jour après administration,con­stitue la toxicité limitante. Si le nombre de neutrophiles est inférieur à1 500/mm3 et/ou si le nombre de plaquettes est inférieur à 75.000/mm3, letraitement doit être retardé jusqu'à normalisation de ces paramètres.

· Si le patient présente des signes ou des symptômes évocateurs d'uneinfection, il faut procéder sans tarder à des examens complémentaires.

· Une prudence particulière est recommandée chez les patients présentantune pathologie cardiaque ischémique.

· La pertinence clinique d'une atteinte de la fonction d'élimination­hépatique n'a pas été étudiée, par conséquent aucune recommandation dedose ne peut être donnée. Cependant dans une étude pharmacocinétique, ladose maximale administrée à des patients présentant une insuffisancehé­patique sévère était de 20 mg/m2 (voir rubrique 5.2). En casd'insuffisance hépatique sévère, la prudence est recommandée et un contrôleminutieux des paramètres hématologiques est impératif (voirrubrique 4.2).

· VINORELBINE SANDOZ ne doit pas être administrée en même temps qu'uneradiothérapie dont les champs incluent le foie.

· VINORELBINE SANDOZ ne doit pas entrer en contact avec l'œil : risqued'irritation sévère, voire ulcération de la cornée si le produit estprojeté sous pression. En cas de survenue, faire immédiatement un rinçage del'œil avec du sérum physiologique, et contacter un ophtalmologiste.

· Des inducteurs ou inhibiteurs puissants du CYP3A4 peuvent affecter laconcentration de la vinorelbine, et la prudence est recommandée (voirrubrique 4.5).

· Ce produit est généralement déconseillé en association avec lesvaccins vivants atténués, la phénytoine et l'itraconazole (voirrubrique 4.5).

· Pour les informations concernant la grossesse, l'allaitement, lafertilité, se référer à la rubrique 4.6.

· Afin d'éviter le risque de bronchospasme – particulièrement en casd'association avec la mitomycine C – une prophylaxie appropriée doit êtreenvisagée. Les patients en consultation externe doivent être informés qu'encas de dyspnée ils doivent consulter un médecin.

· Etant donné que la vinorelbine n'est éliminée qu'en faible partie parvoie rénale, une réduction de dose ne se justifie pas sur le planpharmacoci­nétique chez les patients atteints d'insuffisance rénale.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

L'association de la vinorelbine avec d'autres médicaments myélotoxiquesau­gmente la probabilité de toxicité hématologique.

Le CYP3A4 est l'enzyme principale entrant dans le métabolisme de lavinorelbine. L'association avec un médicament qui induit (comme laphénytoïne, le phénobarbital, la rifampicine, la carbamazépine, Hypericumperfo­ratum) ou qui inhibe (comme l'itraconazole, le kétoconazole, lesinhibiteurs des protéases du VIH, l'érythromycine, la clarithromycine, latélithromycine, la néfazodone) : cette iso-enzyme peut affecter laconcentration en vinorelbine (voir rubrique 4.4). La vinorelbine est un substratde la glycoprotéine-P et un traitement concomitant avec d'autres médicamentsqui inhibent (par exemple le ritonavir, la clarithromycine, la cyclosporine, levérapamil, la quinidine) ou qui induisent (voir ci-dessus la liste desinducteurs du CYP3A4) la même protéine de transport, peut affecter laconcentration en vinorelbine.

L'association vinorelbine-cisplatine (une association très courante) nemontre aucune interaction en ce qui concerne les paramètres pharmacologiques dela vinorelbine. Cependant, une incidence plus élevée de granulopénie a étérapportée chez des patients ayant reçu un traitement combinant la vinorelbineet le cisplatine par rapport à ceux n'ayant reçu que lavinorelbine se­ule.

L'administration concomitante de vinca-alcaloïdes et de mitomycine C peutaugmenter le risque de bronchospasme (voir aussi rubriques 4.4 et 4.8).

L'utilisation concomitante de la phénytoïne avec la vinorelbine estdéconseillée. Le risque d'accentuation des convulsions peut résulter de ladiminution de l'absorption gastro-intestinale de la phénytoïne. De même, unrisque d'augmentation de la toxicité ou de diminution de l'efficacité de lavinorelbine peut survenir en raison de l'augmentation du métabolisme hépatiquepar la phénytoïne.

+ Itraconazole :

L'utilisation concomitante est déconseillée en raison d'une possibleaugmen­tation de la neurotoxicité de la vinorelbine.

+ Ciclosporine, Tacrolimus :

Une immunosuppression excessive avec risque de lymphoprolifération doitêtre prise en considération.

Interactions communes à tous les cytotoxiques

En raison de l'augmentation du risque thrombotique dans les pathologiestu­morales, l'utilisation d'un traitement anticoagulant est fréquente. La grandevariabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affectionset l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et lachimiothérapie anticancéreuse imposent, s'il est décidé de traiter lepatient par des anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence du contrôle del'INR (International Normalised Ratio).

Le vaccin contre la fièvre jaune est contre-indiqué en raison du risquepotentiel de maladie vaccinale généralisée mortelle (voir rubrique 4.3).

L'utilisation concomitante de vaccins vivants atténués (sauf la fièvrejaune) est déconseillée en raison du risque de maladie vaccinalegéné­ralisée éventuellement mortelle. Ce risque est augmenté chez les sujetsdéjà immunodéprimés par leur maladie sous-jacente. Utiliser un vaccininactivé quand il existe (poliomyélite) (voir rubrique 4.4).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données sur l'utilisation de la vinorelbine chez la femme enceinte sontinsuffisantes. Dans des études de reproduction conduites chez l'animal, lavinorelbine a été embryolétale et fœtolétale ainsi que tératogène. Durantla grossesse, ce produit ne doit pas être utilisé. Les femmes en âge deprocréer doivent utiliser des moyens de contraception efficaces durant letraitement par VINORELBINE SANDOZ et doivent informer leur médecin si ellesdeviennent enceintes. Si la grossesse survient durant le traitement, la patientedoit être informée des risques encourus par l'enfant à naître etsoigneusement suivie. La possibilité d'une consultation dans un service degénétique doit aussi être envisagée.

Allaitement

On ne sait pas si la vinorelbine passe dans le lait maternel. L'allaitementdoit être interrompu avant de commencer un traitement par VINORELBINESANDOZ.

Fertilité

La vinorelbine peut avoir des effets génotoxiques. Ainsi, les hommestraités par la vinorelbine doivent être avertis de ne pas engendrer d'enfantpendant le traitement et jusqu'à 6 mois (minimum 3 mois) après l'arrêt dutraitement. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser des moyens decontraception efficaces durant le traitement. Des conseils sur la conservationdu sperme doivent être donnés avant tout traitement en raison de lapossibilité d'une stérilité irréversible due à une thérapie par lavinorelbine.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n'a été réalisée.

4.8. Effets indésirables

La fréquence des effets indésirables qui figurent dans la liste ci-aprèsest présentée selon la convention suivante :

très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent(≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare(< 1/10 000), y compris les rapports isolés.

A l'intérieur de chaque groupe, les effets indésirables sont classés parordre décroissant de gravité.

Effets cardiaques

Rare : ischémie myocardique telle que angor, modifications del'électrocar­diogramme, infarctus du myocarde.

Sang et système lymphatique

Très fréquent : neutropénie, anémie.

Fréquent : thrombopénie, fièvre neutropénique, neutropénie infectieuseavec risque d'évolution fatale.

Effets sur le système nerveux central

Très fréquent : constipation (voir aussi « Effets gastro-intestinaux »),perte des réflexes profonds au niveau des tendons.

Fréquent : paresthésie avec symptômes sensoriels et moteurs.

Rare : faiblesse des membres inférieurs, iléus paralytique (voir aussi «Effets gastro-intestinaux »).

Très rare : syndrome de Guillain-Barré.

Effets respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Fréquent : dyspnée, bronchospasme.

Rare : pneumopathie interstitielle.

Effets gastro-intestinaux

Très fréquent : constipation (voir aussi « Effet du système nerveuxcentral »), nausées, vomissements, diarrhée, stomatite, œsophagite,ano­rexie.

Rare : pancréatite, iléus paralytique (voir aussi « Effets du systèmenerveux central »).

Effets rénaux et urinaires

Fréquent : créatinine augmentée, cystite hémorragique.

Effets sur la peau et le tissu sous-cutané

Très fréquent : alopécie.

Fréquent : réactions cutanées.

Effets musculo-squelettiques et cartilagineux

Fréquent : myalgie, arthralgie.

Rare : douleur de la mâchoire.

Effets sur le métabolisme et la nutrition

Rare : hyponatrémie.

Très rare : sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH).

Infections et infestations

Fréquent : infection.

Effets généraux et au site d'administration

Très fréquent : fatigue, fièvre, douleur en différents endroits,asthénie, érythème au site de l'injection, douleur au site de l'injection,dé­coloration de la peau au site de l'injection, phlébite au site del'injection.

Rare : nécrose au site de l'injection.

Effets sur le système immunitaire

Fréquent : réactions allergiques (réactions cutanées, réactionsrespi­ratoires).

Effets hépatobiliaires

Très fréquent : valeurs anormales des tests fonctionnels hépatiques(bi­lirubine totale augmentée, phosphatase alcaline augmentée, aspartateamino­transférase augmentée, alanine aminotransférase augmentée).

Grades (G) de toxicité selon la classification OMS Effets cardiaques

Ischémie myocardique (angor et/ou modifications transitoires del'électrocar­diogramme, infarctus du myocarde).

Effets sur les systèmes sanguin et lymphatique

Dépression médullaire qui entraîne principalement une neutropénie (G3 :24,3 % ; G4 : 27,8 %), réversible dans les 5 à 7 jours et non-cumulativedans le temps.

Neutropénie fébrile et épisode infectieux neutropénique ayant entraînédans certains cas (1,2 %) une évolution fatale.

Une anémie (G3–4 : 7,4 %), une thrombopénie (G3–4 : 2,5 %) peuventsurvenir mais elles sont rarement sévères.

Effets sur le système nerveux central

Réactions neurologiques indésirables (G3 : 2,6 % ; G4 : 0,1 %) incluantla perte des réflexes profonds au niveau des tendons.

Syndrome de Guillain-Barré très rarement.

Une faiblesse des membres inférieurs a été rapportée après traitement delongue durée.

Paresthésies avec symptômes sensoriels et moteurs (G3–4 : < 3 %). Cessymptômes sont normalement réversibles à l'interruption du traitement.

Effets sur le système nerveux autonome causant parésie intestinale etconstipation, évoluant rarement en iléus paralytique (< 3 %). Voir aussi« Effets gastro-intestinaux ».

Effets respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Dyspnée et bronchospasme peuvent survenir durant le traitement par lavinorelbine, comme avec les autres vinca-alcaloïdes.

De rares cas de pneumopathie interstitielle ont été rapportés, enparticulier chez des patients recevant une associationvi­norelbine-mitomycine.

Effets gastro-intestinaux

Stomatite (G1 : 7,6 %, G2 : 3,6 %, G3 : 0,7 %, G4 : 0,1 % avecvinorelbine en monothérapie) et œsophagite.

Nausées et vomissements (G1 : 19,9 %, G2 : 8,3 %, G3 : 1,9 %, G4 :0,3 %). Un traitement anti-émétique réduit ces effets indésirables.

La constipation est le symptôme le plus commun (G3–4 : 2,7 %) qui évoluerarement en iléus paralytique lorsque la vinorelbine est utilisée seule ou enassociation avec une autre chimiothérapie (G3–4 : 4,1 %).

Une diarrhée, habituellement faible à modérée, peut survenir.

Iléus paralytique : le traitement peut être repris quand la fonctiongastro-intestinale normale est rétablie. Des cas de pancréatite ont étérapportés. Anorexie (G1–2 : 14 %, G3 : 1 %).

Effets rénaux et urinaires

Une élévation de la créatininémie a été rapportée.

Effets sur la peau et le tissu sous-cutané

Une alopécie, habituellement légère, peut survenir (G3–4 : 4,1 % avecla vinorelbine en monothérapie).

Des réactions cutanées généralisées telles que rash, prurit, urticaireet érythème des mains et des pieds ont été rapportées avec lavinorelbine.

Effets musculo-squelettiques et cartilagineux

Arthralgie, y compris douleur de la mâchoire et myalgie.

Effets sur le métabolisme et la nutrition

Une hyponatrémie sévère et une sécrétion inappropriée d'hormoneanti­diurétique (SIADH) ont été rapportées.

Infections et infestations

Des infections peuvent fréquemment se développer principalement en raisond'une dépression médullaire.

Effets généraux et au site d'administration

Comme les autres vinca-alcaloïdes, la vinorelbine a un pouvoir vésicantmodéré.

Fatigue, fièvre, asthénie, douleur en différents endroits, y comprisdouleur dans la poitrine et douleur au site de la tumeur, ont été recenséschez des patients traités par la vinorelbine. Les réactions au site del'injection peuvent comprendre érythème, sensation douloureuse de brûlure,décolo­ration de la veine et phlébite locale (G3 : 3,6 % ; G4 : 0,1 % avec lavinorelbine en monothérapie).

Des nécroses locales ont été observées. Le placement correct de la canuleintraveineuse ou du cathéter associé au rinçage de la veine peut limiter ceseffets.

Effets sur le système immunitaire

Réactions allergiques (réactions cutanées, réactions respiratoires).

Effets hépato-biliaires

Des cas d'élévation transitoire des tests fonctionnels hépatiques (G1–2)sans symptôme clinique ont été rapportés (bilirubine, phosphatase alcaline,ASAT dans 27,6 % des cas et ALAT dans 29,3 % des cas).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le surdosage peut provoquer une dépression médullaire grave, avec fièvreet infection ; des cas d'iléus paralytique ont aussi été rapportés. Untraitement symptomatique avec transfusion sanguine et traitement antibiotique àlarge spectre est recommandé. On ne connaît pas d'antidote spécifique.

Comme il n'y a pas d'antidote spécifique en cas de surdosage de vinorelbinead­ministrée par voie intraveineuse, des mesures symptomatiques sontnécessaires en cas de surdosage, par exemple :

· contrôle continu des signes vitaux et surveillance attentive dupatient,

· contrôle quotidien de la numération formule sanguine pour évaluer lebesoin en transfusion et en facteurs de croissance, pour détecter le besoin ensoins intensifs et pour réduire le risque d'infection,

· mesures de prévention ou de traitement de l'iléus paralytique,

· contrôle du système circulatoire et de la fonction hépatique,

· traitement antibiotique à large spectre pouvant être nécessaire en casde complications dues à des infections.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Agents antinéoplasiques (familles desvinca-alcaloïdes), code ATC : L01CA04

La vinorelbine est un médicament cytostatique de la famille devinca-alcaloïdes.

La vinorelbine inhibe la polymérisation de la tubuline en se liantpréféren­tiellement aux microtubules mitotiques, affectant à forteconcentration seulement les microtubules axonaux. L'induction de laspiralisation de la tubuline est inférieure à celle produite par lavincristine. La vinorelbine bloque la mitose en phase G2-M, provoquant la mortcellulaire en interphase ou à la mitose suivante.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après injection intraveineuse, les concentrations sanguines de lavinorelbine décroissent de façon tri-exponentielle.

La demi-vie d'élimination est d'environ 40 h. La clairance totale estélevée : 0,72 l/h/kg (extrêmes : 0,32–1,26 l/h/kg) et proche du débitsanguin hépatique. Le volume de distribution à l'état d'équilibre est grand: 21,2 l/kg en moyenne, caractérisant une large distribution tissulaire.

Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible (13,5 %). Lavinorelbine est fortement liée aux cellules sanguines, en particulier auxplaquettes (78 %).

La linéarité de la pharmacocinétique de la vinorelbine aprèsadministration intraveineuse a été démontrée jusqu'au niveau de dose45 mg/m2.

La vinorelbine est métabolisée essentiellement par l'isoforme CYP3A4 descytochromes P450. La 4-O-déacétyl-vinorelbine est le principal métabolitedétecté dans le sang.

L'élimination rénale est faible (< 20 % de la dose) et se faitessentiellement sous forme inchangée. L'excrétion biliaire est la voied'élimination prédominante, à la fois pour la vinorelbine et sesmétabolites.

Bien que l'impact des dysfonctions rénales sur l'élimination de lavinorelbine n'ait pas été évalué, il n'y a pas lieu de réduire la posologiechez les patients insuffisants rénaux car l'élimination rénale de vinorelbineest faible.

Chez des patients atteints de métastases hépatiques, une modification de laclairance moyenne de la vinorelbine a été observée uniquement lorsque le tauxd'envahissement hépatique était supérieur à 75 %. Chez 6 patientscancéreux en insuffisance hépatique modérée (bilirubinémie ≥ 2 fois laLSN et taux de transaminases ≥ 5 fois la LSN) traités à la dose maximale de25 mg/m2 et chez 8 patients cancéreux en insuffisance hépatique sévère(biliru­binémie > 2 fois la LSN et/ou taux de transaminases > 5 fois laLSN) traités à la dose maximale de 20 mg/m2, la clairance totale moyenne chezces patients était similaire à celle de patients à fonction hépatiquenormale. Ces données n'étant cependant pas représentatives des patients ayantune capacité d'élimination hépatique réduite, la prudence est doncrecommandée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère et uncontrôle minutieux des paramètres hématologiques est requis (voir rubrique4.2 et 4­.4).

Une forte corrélation a été établie entre l'exposition sanguine à lavinorelbine et la leucopénie ainsi que la neutropénie.

5.3. Données de sécurité préclinique

Potentiel mutagène et carcinogène

Dans les études chez l'animal, la vinorelbine a induit aneuploïdie etpolyploïdie. Il est possible que la vinorelbine puisse provoquer des effetsmutagènes également chez l'homme (aneuploïdie et polyploïdie). Les étudesde carcinogénicité chez la souris et le rat ont été négatives mais seulesde faibles doses ont été testées.

Etudes de toxicité sur la reproduction

Les études réalisées chez l'animal ont montré des effets à dosessub-thérapeutiques. Embryotoxicité et fœtotoxicité ont été observées, telque le retard de croissance et d'ossification intra-utérines.

Des effets tératogénes (fusion des vertèbres, côtes manquantes) ont étéobservés à doses toxiques maternelles. De plus, la spermatogénèse et lasécrétion prostatique et des vésicules séminales étaient réduites, mais lafertilité chez le rat n'était pas diminuée.

Sécurité pharmacologique

Les études de pharmacologie de sécurité mises en œuvre chez le chien etle singe n'ont pas révélé d'effet sur le système cardio-vasculaire.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

VINORELBINE SANDOZ ne doit pas être diluée dans des solutions alcalines(risque de précipitation).

VINORELBINE SANDOZ ne doit pas être mélangée avec d'autres médicamentsexceptés ceux mentionnés à la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture :

3 ans.

Durée de conservation après dilution :

La stabilité physico-chimique de la solution diluée reconstituée a étédémontrée pendant 28 jours à une température comprise entre 2°C et 8°C.Toutefois, d'un point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédi­atement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditionsde conservation après dilution, avant utilisation, relèvent de la seuleresponsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à unetempérature comprise entre 2°C et 8°C.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver le flacon dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière.

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

Ne pas congeler.

Pour les conditions de conservation après dilution, voir rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en verre brun (type I) muni d'un bouchon de bromobutyle avecpelliculage de fluoropolymère, et capsule aluminium.

Nombre d'unités par conditionnement : 1×1 ml, 5×1 ml, 10×1ml, 1×5 ml,5×5 ml et 10×5 ml.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

La préparation et l'administration de VINORELBINE SANDOZ doivent êtreeffectuées par un personnel spécialisé. Des précautions doivent être prisesafin d'éviter une exposition du personnel en cours de grossesse.

Les manipulateurs doivent disposer d'un équipement de sécurité, gants àusage unique, masques de protection, tabliers à usage unique.

Les seringues et les dispositifs de perfusion doivent être assemblés avecattention de manière à éviter toute fuite (l'utilisation d'un adaptateur Luerlock est recommandée). Tout excreta ou vomissement doit être traité avecprécaution.

Tout renversement ou fuite de produit doit être épongé. Tout contact avecl'œil doit être strictement évité. En cas de contact, faire immédiatementun lavage de l'œil avec du sérum physiologique.

Quand la manipulation est terminée, toute surface exposée au produit doitêtre nettoyée à fond et mains et visage doivent être lavés.

Il n'y a pas d'incompatibilité entre VINORELBINE SANDOZ et les flacons deverre incolore, les poches de PVC ou d'acétate de vinyle ou les dispositifs deperfusion avec leur tube de PVC.

VINORELBINE SANDOZ peut être administrée en bolus lent (5–10 minutes)après dilution dans 20–50 ml de soluté physiologique ou de soluté glucoséà 5 % ou en perfusion de courte durée (20–30 minutes) après dilution dans125 ml de soluté physiologique ou de soluté glucosé à 5 %.L'adminis­tration devra toujours être suivie d'un rinçage abondant de la veinepar du soluté physiologique.

VINORELBINE SANDOZ ne doit être administrée que par voie intraveineuse. Ilest extrêmement important de s'assurer que l'aiguille est correctementin­troduite dans la veine avant de commencer l'injection. Si VINORELBINE SANDOZinfiltre les tissus adjacents au cours de l'administration intraveineuse, uneforte irritation peut apparaître. Dans ce cas, l'injection doit êtreinterrompue. La veine doit être rincée avec du soluté physiologique et lereste de la dose administré par une autre veine. En cas d'extravasation, desglucocorticoïdes doivent être injectés par voie intraveineuse afin deréduire le risque de phlébite.

Après utilisation, le flacon et le matériel d'injection doivent êtreéliminés en conformité avec les exigences locales.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 573 590 1 0 : flacon de 1 ml. Boîte de 1.

· 34009 573 591 8 8 : flacon de 1 ml. Boîte de 5.

· 34009 573 592 4 9 : flacon de 1 ml. Boîte de 10.

· 34009 573 593 0 0 : flacon de 5 ml. Boîte de 1.

· 34009 573 594 7 8 : flacon de 5 ml. Boîte de 5.

· 34009 573 595 3 9 : flacon de 5 ml. Boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée auxspécialistes en oncologie et en hématologie, ou aux médecins compétents encancérologie.

Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant letraitement.

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