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XYLOCAINE 20 mg/ml ADRENALINE 0,005 mg/ml, solution injectable - résumé des caractéristiques

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ATC classification:

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Résumé des caractéristiques - XYLOCAINE 20 mg/ml ADRENALINE 0,005 mg/ml, solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

XYLOCAINE 20 mg/ml ADRENALINE 0,005 mg/ml, solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate delidocaïne..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....21,32 mg

Quantité correspondant en chlorhydrate de lidocaïne anhydreà.....­.............­.............­............ 20,00 mg

Tartrated'adré­naline.......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......0,0091 mg

Quantité correspondant en adrénaline baseà........­.............­.............­.............­.............­.........0,005 mg

Pour 1 ml

Un flacon de 20 ml contient 400 mg de chlorhydrate de lidocaïne et0,100 mg d’adrénaline.

Excipients à effet notoire : métabisulfite de sodium (E223), sodium.

Ce médicament contient 50 mg de sodium par flacon.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Le chlorhydrate de lidocaïne est une solution anesthésique locale destinéeà l'anesthésie régionale chez les adultes.

4.2. Posologie et mode d'administration

En dehors de l'anesthésie locale par infiltration, la lidocaïne devra êtreuniquement utilisée par ou sous la responsabilité de médecins expérimentésdans les techniques d'anesthésie loco-régionale.

La forme et la concentration utilisées varient en fonction de l'indicationet de l'objectif à atteindre, de l'âge et de l'état pathologique du patient.Le niveau d'anesthésie obtenu est habituellement fonction de la dose totaleadministrée. La dose à injecter dépend de la technique d'anesthésie pourlaquelle le médicament est utilisé.

La lidocaïne ne doit pas être utilisée en administration intra-articulairecontinue post-opératoire.

Chez l'adulte et l’enfant de plus de 12 ans

Les formes les plus concentrées augmentent l'intensité du bloc moteur.

En obstétrique:

Pour l'analgésie obstétricale une solution de concentration inférieure ouégale à 10 mg/ml devra être utilisée.

Pour l'anesthésie pour césarienne une concentration supérieure à10 mg/ml devra être utilisée.

Les doses recommandées de lidocaïne chez l'adulte sont indiquées dans letableau 1.

TABLEAU 1. Posologies recommandées chez l'adulte

Technique

Chlorhydrate de lidocaïne

Concentration (mg/ml)

Vol. (ml)

Dose totale (mg) recommandée (a)

Anesthésie par infiltration

10

0,5–20

5–200

20

0,25–10

5–200

Anesthésie par blocs nerveux périphériques, par ex:

· Bloc intercostal – par segment

10

3–5 (max. 40)

30–50 (max. 400 pour tous les segments)

20

1,5–2,5 (max. 20)

30–50 (max. 400 pour tous les segments)

· Anesthésie paracervicale – de chaque côté

10

20

10

5

100

100

· Anesthésie paravertébrale

10

20

200 au total

20

10

200 au total

· Bloc cervical

10

20–40

200–400

20

10–20

200–400

· Bloc lombaire

10

20–40

200–400

20

10–20

200–400

Anesthésie/Anal­gésie péridurale, par ex.:

Bloc péridural:

· anesthésie chirurgicale

10

20–40 (c)

200–400

20

10–20

200–400

Obstétrique:

· Anesthésie pour césarienne

20

10–20

200–400

· Analgésie obstétricale (b)

10

20

200

Bloc caudal

10

20–40 (c)

200–400

20

10–20

200–400

· (a) La dose maximale ne doit pas dépasser 500 mg.

· (b) En obstétrique, pour l'anesthésie péridurale, la dose maximale nedoit pas dépasser 250 mg.

· © Volume non recommandé en injection péridurale (augmentation de lapression intracrânienne pour des volumes supérieurs à 30 ml).

Chez l'enfant de 1 à 12 ans

Pour éviter toute toxicité systémique, la concentration efficace la plusfaible et la dose efficace la plus faible doivent toujours être utilisées.

Ne pas dépasser la concentration de 1/400 000 en adrénaline. Il est doncnécessaire de diluer la forme adrénalinée.

Infiltration locale et anesthésie régionale (péridurale, caudale,plexique, tronculaire) : la dose maximale recommandée se situe entre 3 et10 mg/kg, selon la technique utilisée.

Chez le sujet âgé ou fragilisé

Les patients âgés ou fragilisés peuvent être plus sensibles auxposologies standards, avec une augmentation du risque et de la sévérité desréactions toxiques sur le système nerveux central et sur le systèmecardio­vasculaire nécessitant une surveillance clinique particulière.Né­anmoins, il n'est pas recommandé de diminuer la dose de lidocaïne car celapourrait entraîner une anesthésie insuffisante.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité connue au chlorhydrate de lidocaïne, aux anesthésiqueslocaux à liaison amide ou à l'un des excipients (sulfites).

· Patients atteints de porphyries récurrentes.

· Administration par voie intraveineuse.

Les formes adrénalinées ont de plus comme contre-indications:

· Voie intra-vasculaire.

· Insuffisance coronarienne.

· Troubles du rythme ventriculaire.

· Hypertension artérielle sévère.

· Cardiomyopathie obstructive.

· Hyperthyroïdie.

· Anesthésie par infiltration locale au niveau des extrémités (doigt,verge).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

Les techniques d'anesthésie loco-régionale ne sont pas recommandées chezles patients sous anticoagulants.

Comme d'autres anesthésiques loco-régionaux, la lidocaïne doit êtreutilisée avec précaution chez les patients souffrant des affections suivantes: épilepsie, hypovolémie, bloc auriculo-ventriculaire ou troubles de laconduction, bradycardie ou insuffisance respiratoire.

De même, la lidocaïne doit être utilisée avec précaution chez lespatients présentant une porphyrie en rémission ainsi que chez les patientsporteurs asymptomatiques des gènes mutants responsables des porphyries.

Ne pas dépasser la concentration de 1/400 000 en adrénaline chez lenourrisson et le jeune enfant. Il est donc nécessaire de diluer la formeadrénalinée.

La lidocaïne est métabolisée par le foie et doit être administrée avecprécaution chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique. La demi-vieplasmatique de la lidocaïne peut être prolongée en cas de diminution dudébit sanguin hépatique lors d'une insuffisance cardiaque et circulatoire.

Les métabolites de la lidocaïne peuvent s'accumuler en cas d'insuffisance­rénale.

Des cas de chondrolyse ont été rapportés chez des patients recevant uneperfusion continue intra-articulaire d’anesthésiques locaux enpost-opératoire. La majorité des cas rapportés de chondrolyse impliquaitl’ar­ticulation de l’épaule. Le mécanisme exact de cette atteinte resteencore inconnu mais est probablement multifactoriel.

Une anesthésie épidurale peut conduire à une hypotension et à unebradycardie. L’hypotension devra rapidement être traitée parl’administration d’un vasopresseur en injection intraveineuse et par unremplissage vasculaire adapté.

Un matériel complet de réanimation doit toujours être disponible lors del'administration d'anesthésiques locaux.

Ce médicament contient 50 mg de sodium par flacon, ce qui équivaut à 2.5%de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g desodium par adulte.

Ce médicament contient du métabisulfite de sodium (E223), voirrubrique 4.8.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

De nombreux anti-arythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de laconduction et de la contractilité cardiaques.

L'association d'anti-arythmiques de classes différentes peut apporter uneffet thérapeutique bénéfique, mais s'avère le plus souvent très délicate,néces­sitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG.

L'association d'anti-arythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone,di­sopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.

L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf casexceptionnel, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques.

L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négativesbrady­cardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculo-ventriculaire estdélicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l'ECG.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Amiodarone

Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne, avecpossibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques, par diminutionde son métabolisme hépatique par l'amiodarone. Surveillance clinique, ECG etéventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne. Sibesoin, adaptation de la posologie de la lidocaïne pendant le traitement paramiodarone et après son arrêt.

+ Cimétidine

Avec la cimétidine utilisée à des doses supérieures ou égales à800 mg/j : augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avecrisque d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (inhibition dumétabolisme hépatique de la lidocaïne). Surveillance clinique, ECG etéventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de la lidocaïne; s'ily a lieu, adaptation de la posologie de la lidocaïne pendant le traitement parla cimétidine et après son arrêt.

+ Fluvoxamine

Augmentation des concentrations plasmatiques de la lidocaïne avecpossibilités d’effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminutionde la clairance hépatique de la lidocaïne). Surveillance clinique, ECG etéventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de la lidocaïnependant et après arrêt de l’association. Adaptation, si besoin, de laposologie de la lidocaïne.

Associations à prendre en compte

+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque

Effet inotrope négatif avec risque de décompensation cardiaque.

Dues à la présence d'adrénaline: Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anesthésiques volatils halogénés

Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité­cardiaque.

Limiter l'apport, par exemple : moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutesou 0,3 mg en 1 heure chez l'adulte.

+ Antidépresseurs imipraminiques

Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité­cardiaque.

Limiter l'apport, par exemple: moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutesou 0,3 mg en 1 heure chez l'adulte.

+ IMAO irréversibles

Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité­cardiaque.

Limiter l'apport, par exemple: moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutesou 0,3 mg en 1 heure chez l'adulte

+ Médicament mixtes adrénergiques-sérotoninergiques

Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité­cardiaque.

Limiter l'apport, par exemple: moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutesou 0,3 mg en 1 heure chez l'adulte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Ne pas utiliser dans un bloc paracervical en anesthésie obstétricale, enraison d'un risque d'hypertonie utérine avec retentissement néonatal(hypoxie).

La lidocaïne peut être utilisée au cours de la grossesse quel qu'en soitle terme. En effet, les données cliniques sont rassurantes et les donnéesexpéri­mentales n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif oufœtotoxique.

Allaitement

L'allaitement est possible au décours d'une anesthésie locorégionale avecla lidocaïne.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Selon la dose administrée, les anesthésiques locorégionaux peuvent avoirun effet très modéré sur les fonctions mentales et peuvent altérertempora­irement la mobilité et la coordination des mouvements.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables dus à la lidocaïne doivent être différenciésdes effets physiologiques dus au bloc lui-même (hypotension, bradycardie) ainsique les effets directs (lésion neurologique) ou indirects (abcès péridural)dus à l'introduction de l'aiguille.

La survenue d'un effet indésirable doit faire suspecter un surdosage. Lesréactions toxiques, témoins d'un surdosage en anesthésique local, peuventapparaître dans deux conditions: soit immédiatement par un surdosage relatifdû à un passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement par unsurdosage vrai dû à l'utilisation d'une trop grande quantitéd'anes­thésique.

· Affections cardiaques: bradycardie (essentiellement lors d'une anesthésiepéri­durale), plus rarement dépression myocardique ou arrêt cardiaque.

· Affections vasculaires: hypotension.

· Affections du système nerveux: sensation vertigineuse, paresthésieslin­guales et labiales, tremblements, somnolence, désorientation, perte deconscience ou convulsions généralisées (surdosage), dysarthrie.

· Affections de l'oreille et du labyrinthe: acouphènes, troubles del'audition.

· Affections musculo-squelettiques et systémiques: frissons, contractionsmus­culaires involontaires (visage et parties distales des extrémités).

· Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: dépressionres­piratoire puis arrêt respiratoire.

· Affections du système immunitaire: urticaire, œdème, bronchospasmevoire choc anaphylactique (présence de métabisulfite de sodium).

Les réactions allergiques sont extrêmement rares. Elles peuvent êtrecaractérisées par des lésions cutanées, de l'urticaire, un œdème ou desréactions anaphylactoïdes. La détection de la sensibilité par un test de lapeau reste non prédictive.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Le traitement d'un patient présentant des signes de toxicité systémiqueconsiste à traiter les convulsions et assurer une ventilation adéquate avec del'oxygène, si nécessaire par ventilation (respiration) assistée oucontrôlée. Chez l'adulte, lorsque des convulsions apparaissent, elles doiventêtre rapidement traitées par injection intraveineuse de thiopental (2 à4 mg/kg) ou benzodiazépines à action courte (diazépam 0,1 mg/kg oumidazolam 0,05 mg/kg).

La succinylcholine intraveineuse (50 à 100 mg) peut être utilisée pourassurer une relaxation musculaire à condition que le clinicien soit capabled'effectuer une intubation endotrachéale et de prendre en charge un patientcomplètement paralysé.

Après arrêt des convulsions et lorsqu'une ventilation pulmonaire adaptéeest assurée, aucun autre traitement n'est habituellement nécessaire.Ce­pendant, en cas d'hypotension, de bradycardie, un vasopresseur (agentchronotrope ou inotrope) doit être administré par voie intraveineuse.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANESTHESIQUES LOCAUX, code ATC : N01BB02.N: Système Nerveux Central.

La lidocaïne provoque une perte réversible des sensations en empêchant ouen diminuant la conduction des signaux nerveux sensoriels à proximité de leursite d'action; le premier site d'action étant la membrane cellulaire. Lalidocaïne bloque la conduction en réduisant ou en empêchant l'augmentatio­nimportante et transitoire de la perméabilité au sodium des membranesexci­tables, perméabilité normalement produite par une légère dépolarisationdes membranes. Cette action est due à son interaction directe avec les canauxsodiques potentiel-dépendants, le principal mécanisme d'action impliquantpro­bablement une interaction avec un ou plusieurs sites de liaison plusspécifiques à l'intérieur du canal sodique.

En général, les petites fibres nerveuses, en particulier les fibres nonmyélinisées, sont plus facilement bloquées par un anesthésique local parceque la longueur critique au-delà de laquelle un signal peut se transmettre estplus courte que dans les grandes fibres. Pour la même raison, la récupérationest plus rapide dans les petites fibres. La lidocaïne a une durée d'activitéinter­médiaire, de 60 à 120 minutes après infiltration locale et anesthésiepar blocage nerveux.

En plus de leur activité anesthésique locale, la lidocaïne et lessubstances analogues peuvent agir sur le fonctionnement de certains organes danslesquels il y a une conduction ou une transmission de signaux nerveux (tels quesystème nerveux central ou système cardiovasculaire).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption et distribution

La lidocaïne est facilement absorbée à partir des sites d'injection, dontle muscle, et à partir du tractus gastro-intestinal, des muqueuses et de lapeau lésée; elle est faiblement absorbée à travers une peau intacte.

Après une dose intraveineuse, les concentrations plasmatiques baissentrapidement avec une demi-vie initiale inférieure à 30 minutes et une demi-vied'élimination d’une à deux heures.

La fixation de la lidocaïne aux protéines plasmatiques est de l'ordre de66 %. La lidocaïne traverse le placenta et la barrière hémato-encéphaliqueet est excrétée dans le lait maternel.

La lidocaïne traverse le placenta par diffusion et atteint le fœtus enquelques minutes. Le rapport de concentration sérique fœtal/maternel estd'environ 0,5 – 0,7 après administration péridurale. Après infiltrationpé­rinéale ou anesthésie paracervicale, des concentrations plus élevées ontété mesurées dans la veine ombilicale.

Biotransformation et élimination

La lidocaïne est largement métabolisée par le foie. Le métabolisme de lalidocaïne est lié au système du cytochrome P450, principalement le CYP1A2 etCYP3A4. Chez l'homme, il se produit une désalkylation enmono-éthyl-glycine-xylidine (MEGX) et glycine-xylidine et ces métabolites ontune activité anesthésique locale. Chez l'homme, environ 75% de xylidine sontexcrétés dans les urines sous forme de 4-hydroxy-2,6-diméthylanili­ne.Seulement 3 % de la lidocaïne inchangée est retrouvée dans les urines.

Après anesthésie péridurale chez la mère, la demi-vie d'élimination dela lidocaïne chez le nouveau-né est d'environ 3 heures; après infiltrationpé­rinéale ou anesthésie paracervicale, la lidocaïne est détectable dans lesurines du nouveau-né pendant au moins 48 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

Des études de toxicité aiguë ont été réalisées chez différentesespèces animales. Les signes de toxicité étaient des symptômes de toxicitédu SNC comportant des crises convulsives conduisant au décès. Chez l'homme,les premiers signes toxiques (symptômes cardiovasculaires et neurologiques,cri­ses convulsives) ont été observés avec des concentrations plasmatiquescom­prises entre 5 µg/ml et 10 µg/ml. Des études in vitro ont montré que l'utilisation de doses élevées,presque toxiques du métabolite 2,6-xylidine présent chez le rat etéventuellement chez l'homme, peut provoquer des effets mutagènes. Le testd'Ames réalisé avec la lidocaïne a donné des résultats négatifs. Dans une étude de carcinogénicité à long terme, réalisée chez le rat,avec exposition transplacentaire et traitement postnatal pendant deux ans àdoses très élevées de 2,6-xylidine, des tumeurs malignes et bénignes,notamment dans la cavité nasale, ont été mises en évidence. Ces résultatspourraient avoir une signification en clinique. Par conséquent, la lidocaïnene doit pas être utilisée à dose élevée de façon prolongée. Des études de toxicité des fonctions de reproduction réalisées chez lerat n'ont mis en évidence aucun effet tératogène. La seule observation aété une réduction du poids fœtal; des effets comportementaux ont étérapportés dans la progéniture des rates ayant reçu pendant la gestation unedose voisine de la dose maximale recommandée chez l'homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Chlorure de sodium, métabisulfite de sodium (E223), acide chlorhydrique, eaupour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas êtremélangé avec d'autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

Après ouverture: le produit doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température comprise entre 2°C et 8°C (auréfrigérateur). Toutefois, le produit peut être conservé lors du transportdans un délai n'excédant pas 5 jours sans précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20 ml en flacon (verre de type I) fermé par un bouchon (bromobutyl). Boîtede 1 ou 10 flacon(s).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ASPEN PHARMA TRADING LIMITED

3016 Lake Drive

Citywest Business Campus

DUBLIN 24

IRLANDE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 311 524 1 5 : 20 ml en flacon (verre). Boîte de 1.

· 34009 551 657 6 7 : 20 ml en flacon (verre). Boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Date de première autorisation: 06 décembre 1995

Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<{JJ mois AAAA}>

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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