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ZITHROMAX 40 mg/ml ENFANTS, poudre pour suspension buvable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ZITHROMAX 40 mg/ml ENFANTS, poudre pour suspension buvable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ZITHROMAX 40 mg/ml ENFANTS, poudre pour suspension buvable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Azithromycine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............40,00 mg

Sous forme de dihydrate d’azithromyci­ne...........­.............­.............­.............­.............­............41,92 mg

Pour 1 ml de suspension reconstituée.

Excipients à effet notoire : 774,2 mg de saccharose, 5,6 mg de glucose etdes traces d’alcool benzylique pour 1 ml de suspension reconstituée.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour suspension buvable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiqu­espharmacociné­tiques de l’azithromycine. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dansl’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis commesensibles :

· angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternativeau traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peutêtre utilisé, chez l’enfant à partir de 3 ans.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Population pédiatrique

· 20 mg/kg/jour, en une prise unique journalière, sans dépasser laposologie adulte (500 mg/jour), pendant 3 jours.

Cette posologie, avec une durée d'administration courte de 3 jours,s'explique par les propriétés pharmacocinétiques particulières del'azithromycine et le maintien de l'activité plusieurs jours après ladernière prise.

La posologie est la même chez les patients avec une insuffisance hépatiquemoyenne à modérée (voir rubrique 4.4.).

Mode d'administration :

Le traitement se déroule sur 3 jours avec une seule prise par jour.

La suspension buvable peut être administrée pendant ou en dehorsdes repas.

Administrer uniquement après reconstitution de la suspension.

Reconstitution de la suspension buvable

1. Agiter vigoureusement le flacon afin de détacher la poudre du fond.

2. Ouvrir le flacon en exerçant une forte pression sur le bouchon et en letournant en même temps (bouchon de sécurité).

3. Remplir le godet verseur joint avec de l’eau jusqu’au traitindiqué.

4. Verser le contenu du godet-verseur dans le flacon contenant la poudre(1 seule fo­is).

5. Séparer le bouchon adaptateur de la seringue graduée et bien enfoncercelui-ci dans le flacon.

6. Refermer le flacon avec le bouchon de sécurité.

7. Agiter vigoureusement le flacon plusieurs fois jusqu’à l’obtentiond’une suspension homogène.

Administration du médicament

1. Agiter la suspension buvable avant chaque prise.

2. Ouvrir le bouchon de sécurité du flacon.

3. Introduire la seringue pour administration orale dans le bouchonadaptateur et retourner l’ensemble flacon+seringue pour administration oraleen maintenant l’ensemble en position verticale.

4. Aspirer la dose prescrite par le médecin à l’aide de la seringue pouradministration orale. Elle est graduée en kg. Ainsi, le poids indiqué par lesgraduations correspond à la dose pour une prise.

· Si l’enfant pèse moins de 25 kg : la posologie journalière estvariable selon le poids de l’enfant (20 mg/kg/j).

· Par exemple, la graduation 15 sur la seringue correspond à la dose àadministrer pour un enfant de 15 kg, et la graduation 20 sur la seringuecorrespond à la dose à administrer pour un enfant de 20 kg.

· Si l’enfant pèse 25 kg ou plus : dans tous les cas, la posologiejourna­lière est fixe (500 mg/jour) ce qui correspond à la graduation «25 kg = dose max/jour » sur la seringue.

5. Retirer la seringue pour administration orale du flacon et administrer lemédicament à l’enfant.

6. Fermer le flacon en vissant à fond le bouchon de sécurité.

7. Rincer la seringue pour administration orale à l’eau aprèsutilisation, puis la ranger dans la boîte.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ÊTRE UTILISÉ en cas de :

· hypersensibilité à l’azithromycine, à l’érythromycine, à toutautre macrolide, au kétolide ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1,

· association avec les alcaloïdes de l’ergot de seigle :dihydroergotamine, ergotamine (voir rubriques 4.4 et 4.5),

· association avec le cisapride (voir rubrique 4.5),

· association avec la colchicine (voir rubrique 4.5),

· insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Prolongation de l’intervalle QT

Des cas de prolongation de la repolarisation cardiaque et d’allongement del’intervalle QT, impliquant un risque de survenue d’arythmie cardiaque et detorsades de pointes, ont été observés lors du traitement avec les macrolides,dont l’azithromycine (voir rubrique 4.8). Dans la mesure où les situationssuivantes peuvent amener à un risque accru d’arythmie ventriculaire (incluantdes torsades de pointes) susceptible d’entraîner un décès, la prudence estde rigueur lors du traitement par azithromycine de patients :

· Présentant un allongement de l’intervalle QT congénital oudocumenté.

· Recevant actuellement un traitement par d’autres substances activesconnues pour allonger l’intervalle QT (voir rubrique 4.5).

· Présentant un trouble électrolytique, en particulier dans les casd’hypokaliémie et d’hypomagnésémie.

· Présentant une bradycardie cliniquement significative, une arythmiecardiaque, ou une insuffisance cardiaque grave.

Les femmes et les patients âgés peuvent aussi être plus sensibles auxtraitements allongeant l’intervalle QT.

Hypersensibilité

Comme avec l’érythromycine et d’autres macrolides, de rares réactionsaller­giques graves à type d’œdème de Quincke et de réactionsanap­hylactiques (rarement fatales) ont été rapportées. La possibilitéd’une récurrence des manifestations après l’arrêt du traitementsym­ptomatique nécessite la prolongation de la surveillance et éventuellementdu traitement.

Réactions cutanées

De plus, des réactions cutanées graves menaçant le pronostic vital tellesque des cas de syndrome de Stevens-Johnson, de nécrolyse épidermique toxique,de syndrome DRESS (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avecéosinophilie et symptômes systémiques) et de pustulose exanthémique aiguëgénéralisée (PEAG) ont été rapportées. Les patients doivent êtreprévenus de la surveillance des effets cutanés ainsi que des signes etsymptômes évocateurs qui apparaissent généralement dans les premièressemaines de traitement. En cas de symptômes évocateurs (par ex. éruptionprogressive cutanée souvent associée à des lésions ou cloques au niveau desmuqueuses), l’azithromycine doit être immédiatement arrêtée. Il estrecommandé de ne pas réintroduire ce traitement.

Hépatotoxicité

Le foie étant la principale voie d’élimination de l’azithromycine, laprescription d’azithromycine n’est pas recommandée chez les patients avecune insuffisance hépatique sévère ni chez les patients atteints de cholestasesévère.

Des cas d’hépatite fulminante pouvant conduire à une insuffisancehé­patique menaçant le pronostic vital ont été rapportés avecl’azithromycine (voir rubrique 4.8). Certains patients pouvaient avoir eu unepathologie hépatique préexistante ou avoir pris d’autres médicamentshé­patotoxiques.

Des examens de la fonction hépatique devront être réalisés immédiatementen cas de survenue de signes ou de symptômes d’une altération de la fonctionhépatique, tels que la survenue rapide d’une asthénie associée à unictère, des urines foncées, une tendance aux saignements ou uneencéphalopathie hépatique. La prise d’azithromycine doit êtreimmédiatement interrompue en cas d’apparition de dysfonction hépatique.

Diarrhées associées à Clostridium difficile

Des cas de diarrhée associée à Clostridium difficile (DACD) ont étérapportés avec l’utilisation de pratiquement tous les antibiotiques y comprisl'azit­hromycine. Leur sévérité peut aller d'une diarrhée légère jusqu'àune colite pseudomembraneuse mettant en jeu le pronostic vital. Le traitementpar antibiotiques modifie la flore du côlon, conduisant ainsi à uneprolifération excessive de C. difficile.

C. difficile produit des toxines A et B, qui contribuent au développementde la DACD. Ces souches productrices de toxines augmentent la morbidité et lamortalité, les infections pouvant être réfractaires au traitementanti­biotique et nécessiter une colectomie. La présence d'une DACD doit êtreenvisagée chez tous les patients développant une diarrhée aprèsl'utilisation d'antibiotiques. Il est important que ce diagnostic soit évoquéchez des patients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prised’un antibiotique puisque des cas ont été observés jusqu’à 2 moisaprès l’arrêt du traitement.

Myasthénie

Des exacerbations de symptômes de la myasthénie et de nouvelles pousséesdu syndrome myasthénique ont été rapportées chez les patients sousazithromycine (voir rubrique 4.8).

Surinfection

Comme avec tous les antibiotiques, la surveillance de signes de surinfectionpar des organismes non-sensibles, incluant les champignons, estrecommandée.

Dérivés de l’ergot de seigle

En cas de traitement par les dérivés de l’ergot de seigle, certainsantibi­otiques macrolides administrés concomitamment ont précipitél’er­gotisme. Il n’y a pas de données quant à une éventuelle interactionentre l’ergot de seigle et l’azithromycine. Cependant, compte tenu du risquethéorique d’ergotisme, les dérivés de l’ergot de seigle etl’azithromycine ne doivent pas être administrés conjointement (voirrubriques 4.3 et 4.5.)

Sténose hypertrophique du pylore du nourrisson

Des cas de sténose hypertrophique du pylore du nourrisson ont étérapportés avec l’utilisation d’azithromycine chez le nouveau-né(traitement jusqu’à 42 jours de vie). Les parents et le personnel soignantdoivent être informés de contacter le médecin en cas de vomissements ou desurvenue d’une hyperréactivité à la nourriture.

Insuffisance rénale

En cas d’insuffisance rénale sévère (taux de filtration glomérulaire< 10 ml/min), une augmentation de 33 % de l’exposition systémique àl’azithromycine a été observée.

Il n’est pas utile d’ajuster la posologie chez les patients atteintsd’une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine supérieureà 40 ml/min). Chez les patients présentant une clairance de la créatinineinfé­rieure à 40 ml/min, la prescription d’azithromycine doit êtreprudente.

Excipients

Ce médicament contient 774,2 mg de saccharose, 5,6 mg de glucose et destraces (0,000 07 mg) d’alcool benzylique pour 1 ml de suspensionrecon­stituée. Les patients présentant une intolérance au fructose, unsyndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit ensucrase/iso­maltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre cemédicament. Il faut en tenir compte dans la ration journalière en cas derégime pauvre en sucre ou de diabète. L’alcool benzylique peut provoquer desréactions allergiques.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium pour 5 ml desuspension reconstituée, c'est-à-dire qu’il est essentiellement « sanssodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées

+ Cisapride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Colchicine

Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquencespo­tentiellement fatales.

+ Dihydroergotamine (voir rubrique 4.4)

Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition del’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).

+ Ergotamine (voir rubrique 4.4)

Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution del’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergotamine).

Associations déconseillées

+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques

(Bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)

Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avecaccroissement possible de son activité ou apparition de signes desurdosage.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Atorvastatine

Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à typede rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique del’hypocholes­térolémiant.

Utiliser des doses plus faibles d’hypocholesté­rolémiant ou une autrestatine non concernée par ce type d’interaction.

+ Ciclosporine

Risque d’augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de lacréatininémie.

Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonctionrénale et adaptation de la posologie pendant l’association et aprèsl’arrêt du macrolide.

+ Digoxine

Elévation de la digoxinémie par augmentation de l’absorption de ladigoxine.

Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant letraitement par l’azithromycine et après son arrêt.

+ Ivabradine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes, notammentanti­arythmiques de classe IA (ex : quinidine), de classe III (ex : amiodarone,so­talol), antipsychotiques (ex : phénothiazines, pimozide), antidépresseur­stricycliques (ex : citalopram), certaines fluoroquinolones (ex : moxifloxacine,lé­vofloxacine). L’hypokaliémie (médicaments hypokaliémiants) est unfacteur favorisant, de même que la bradycardie (médicaments bradycardisants)ou un allongement pré-existant de l’intervalle QT, congénital ou acquis(voir rubrique 4.4).

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Simvastatine

Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à typede rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique del’hypocholes­térolémiant.

Utiliser des doses plus faibles d'hypocholesté­rolémiant ou une autrestatine non concernée par ce type d'interaction.

+ Antivitamines K

Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.

Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie del'antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et aprèsson arrêt.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants orauxont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classesd’anti­biotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment desfluoroquino­lones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescépha­losporines.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
1er trimestre :

Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliserl’azit­hromycine au cours du premier trimestre de la grossesse. En effet, bienque les données animales chez le rongeur ne mettent pas en évidence d’effetmalformatif, les données cliniques sont insuffisantes.

A partir du second trimestre :

En raison du bénéfice attendu, l’utilisation de l’azithromycine peutêtre envisagée à partir du second trimestre de la grossesse si besoin. Eneffet, bien qu’elles soient limitées, les données cliniques sont rassurantesen cas d’utilisation au-delà du premier trimestre.

Allaitement

L’azithromycine est excrétée dans le lait maternel. Un risque pour lesnouveaux-nés/nourrissons ne peut être exclu. Une décision doit être prisesoit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre ou de s’abstenir dutraitement avec en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pourl’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il n’y a pas de données suggérant que l’azithromycine pourrait avoir uneffet sur l’aptitude des patients à conduire des véhicules ou à utiliserdes machines. Cependant, les patients doivent être avertis qu’ils peuventprésenter des effets indésirables, tels qu’une sensation vertigineuse,som­nolence, certains troubles visuels ou auditifs au cours du traitement parazithromycine. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de la conduited’un véhicule ou de l’utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables identifiés au coursdes essais cliniques et après la mise sur le marché par systèmes organes etfréquence. Les fréquences de groupe sont définies selon la conventionsuivante : très fréquent (³ 1/10) ; fréquent (³ 1/100 à < 1/10) ; peufréquent (³ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (³ 1/10 000 à < 1/1 000) ;très rare (< 1/10 000) ; et indéterminée (ne peut être estimée àpartir des données disponibles). Au sein de chaque fréquence de groupe, leseffets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant degravité.

Effets indésirables possiblement ou probablement liés à l’azithromyci­neselon l’expérience au cours des essais cliniques et la surveillance après lamise sur le marché :

Très fréquent

(≥ 1/10)

Fréquent

(≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent

(≥ 1/1 000 à < 1/100)

Rare

(≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

Très rare

(< 1/10 000)

Fréquence indéterminée

Infections et infestations

Candidose

Infection vaginale

Pneumonie

Infection fongique

Infection bactérienne

Pharyngite

Gastro-entérite

Trouble respiratoire

Rhinite

Candidose buccale

Colite pseudomembraneuse (voir rubrique 4.4)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Leucopénie

Neutropénie

Éosinophilie

Thrombocytopénie

Anémie hémolytique

Affections du système immunitaire

Angio-œdème

Hypersensibilité

Réaction anaphylactique (voir rubrique 4.4)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Anorexie

Affections psychiatriques

Nervosité

Insomnie

Agitation

Agressivité

Anxiété

Délire

Hallucination

Affections du système nerveux

Céphalée

Sensation vertigineuse

Somnolence

Dysgueusie

Paresthésie

Syncope,

Convulsion

Hypoesthésie

Hyperactivité psychomotrice

Anosmie

Agueusie

Parosmie

Myasthénie (voir rubrique 4.4)

Affections oculaires

Troubles visuels

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Troubles de l'oreille

Vertiges

Troubles de l’audition incluant surdité et/ou acouphènes

Affections cardiaques

Palpitations

Torsades de pointes

Arythmie dont tachycardie ventriculaire

Allongement de l'intervalle QT (voir rubrique 4.4)

Affections vasculaires

Bouffée de chaleur

Hypotension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée

Épistaxis

Affections gastro-intestinales

Diarrhée

Vomissements

Douleur abdominale

Nausées

Constipation

Flatulence

Dyspepsie

Gastrite

Dysphagie

Distension abdominale

Bouche sèche

Éructation

Ulcération buccale

Ptyalisme

Pancréatite

Décoloration de la langue

Affections hépatobiliaires

Anomalie de la fonction hépatique

Ictère cholestatique

Insuffisance hépatique (ayant rarement entraîné la mort)

Hépatite fulminante

Nécrose hépatique (voir rubrique 4.4)

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash

Prurit

Urticaire

Dermatite

Sécheresse cutanée

Hyperhidrose

Réaction de photosensibilité

Pustulose exanthématique aiguë généralisée*

Syndrome DRESS (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avecéosinophilie et symptômes systémiques)

Syndrome de Stevens-Johnson

Nécrolyse épidermique toxique

Érythème multiforme

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Ostéoarthrite

Myalgie

Dorsalgie

Cervicalgie

Arthralgie

Affections du rein et des voies urinaires

Dysurie

Douleur rénale

Insuffisance rénale aiguë

Néphrite interstitielle

Affections des organes de reproduction et du sein

Métrorragie

Trouble testiculaire

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Œdème

Asthénie

Malaise

Fatigue

Œdème du visage

Douleur thoracique

Fièvre

Douleur

Œdème périphérique

Investigations

Diminution de la numération lymphocytaire

Augmentation de la numération des éosinophiles

Diminution de la concentration en bicarbonates dans le sang

Basophiles augmentés

Monocytes augmentés

Neutrophiles augmentés

Augmentation de l’aspartate amino-transférase

Augmentation de l’alanine amino-transférase

Augmentation de la bilirubinémie

Augmentation de l’urémie

Augmentation de la créatininémie

Concentration anormale de potassium dans le sang

Augmentation de la phosphatase alcaline dans le sang

Augmentation des chlorures

Augmentation du glucose

Augmentation des plaquettes

Diminution de l’hématocrite

Augmentation des bicarbonates

Taux de sodium anormal

Lésions et intoxications

Complication post-procédure

*Effet indésirable rapporté après commercialisation.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les effets indésirables observés avec des doses plus importantes que lesdoses recommandées étaient similaires à ceux observés aux dosesrecommandées.

Conduite à tenir en cas de surdosage : lavage gastrique et traitementsym­ptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, codeATC : J01FA10 (J : Anti-infectieux)

Antibiotique de la famille des macrolides.

L’azithromycine est la première molécule de la classe des antibiotiquesdes azalides (famille des macrolides).

L’azithromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennesen se liant à la partie 50 S du ribosome et en empêchant la translocation­peptidique.

Spectre d’activité antibactérienne

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S ≤ 0,5 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienneà cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeursextrêmes)

ESPECES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

Corynebacterium diphtheriae

Entérocoques

50 – 70 %

Rhodococcus equi

Staphylococcus méti-S

Staphylococcus méti-R*

70 – 80 %

Streptococcus B

Streptococcus non groupable

30 – 40 %

Streptococcus pneumoniae

35 – 70 %

Streptococcus pyogenes

16 – 31 %

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

Branhamella catarrhalis

Campylobacter

Legionella

Moraxella

Anaérobies

Actinomyces

Bacteroides

30 – 60 %

Eubacterium

Mobiluncus

Peptostreptococcus

30 – 40 %

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Autres

Borrelia burgdorferi

Chlamydia

Coxiella

Leptospires

Mycoplasma pneumoniae

Treponema pallidum

ESPECES MODEREMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram négatif

Haemophilus

Neisseria gonorrhoeae

Anaérobies

Clostridium perfringens

Autres

Ureaplasma urealyticum

ESPECES RESISTANTES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Nocardia asteroïdes

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter

Entérobactéries

Pseudomonas

Anaérobies

Fusobacterium

Autres

Mycoplasma hominis

*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 %de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.

Électrophysiologie cardiaque

L’allongement de l’intervalle QTc a été étudié dans le cadre d’uneétude randomisée, contrôlée contre placebo, en groupes parallèles, menéesur 116 volontaires sains recevant de la chloroquine (1 000 mg) seule ou enassociation avec de l’azithromycine (500 mg, 1 000 mg et 1 500 mg unefois par jour). L’administration concomitante d’azithromycine a entraînéun allongement de l’intervalle QTc dépendant de la dose et de laconcentration. Lorsque l’on compare les résultats observés entre lesvolontaires sains recevant de la chloroquine associée à l’azithromycine etceux recevant de la chloroquine seule, il a été observé que les moyennesmaximales (limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95 %) del’intervalle QTcF étaient augmentées respectivement de 5 (10) ms, de 7 (12)ms et de 9 (14) ms avec des doses d’azithromycine de 500 mg, 1 000 mg et1 500 mg.

Population pédiatrique

Suite à l’évaluation des études menées chez l’enfant, l’utilisationde l’azithromycine n’est pas recommandée pour le traitement du paludisme,que ce soit en monothérapie ou en association avec des médicaments à base dechloroquine ou d’artémisinine, car la non-infériorité aux médicamentsan­tipaludiques recommandés dans le traitement du paludisme non compliqué n’apas été établie.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption – distribution

L’azithromycine est rapidement absorbée aprèsadministra­tion orale.

L’absorption de la suspension n’est pas influencée par la prise denourriture.

Le pic plasmatique est atteint en 2 à 3 heures.

Les études cinétiques ont mis en évidence des taux tissulairesd’a­zithromycine très supérieurs aux taux plasmatiques (pouvant atteindre50 fois la concentration plasmatique maximale) reflétant la forte affinitétissulaire de la molécule. Il en ressort également que l'exposition globale à1,5 g d'azithromycine administrée sur 3 jours ou sur 5 jours estsimilaire.

La demi-vie terminale d’élimination plasmatique, fidèle reflet de lademi-vie de déplétion tissulaire, est de 2 à 4 jours.

L’azithromycine est largement distribuée dans l’organisme : après priseunique de 500 mg, les concentrations observées dans les tissus ciblesdépassent les CMI90 des germes les plus souvent en cause dans les infectionspul­monaires, amygdaliennes ou prostatiques.

Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes(po­lynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux etalvéolaires).

Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme. Cespropriétés expliquent l’activité de l’azithromycine sur les bactériesintra­cellulaires.

Dans les infections expérimentales, en phase active de phagocytose, lesquantités d’azithromycine relarguées sont plus importantes que lors de laphase quiescente. Chez l’animal, cela conduit à la présence de fortesconcentra­tions d’azithromycine au site de l’infection.

La liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 20 %.

Elimination

L’azithromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans labile et les urines.

Le foie est la principale voie de biotransformation de l’azithromycine, parN-déméthylation.

La voie principale d’élimination est biliaire.

Il existe également une élimination urinaire mineure du produit. Lorsd’un traitement d’une durée de 5 jours, le produit a pu être retrouvédans les urines des 24 heures jusqu'à 3 semaines après la prise.

5.3. Données de sécurité préclinique

Dans les études de toxicité à doses répétées conduites chez le rat etle chien, une phospholipidose (accumulation de phospholipides intracellulaires)a été observée dans plusieurs tissus (rétine, foie, ganglion de la racinedorsale, vésicule biliaire, reins, plexus choroïde, rate, pancréas).

Une phospholipidose a été observée à un degré similaire dans les tissusde rats et de chiens nouveau-nés. Cet effet était réversible aprèsl’arrêt du traitement. La signification de ces résultats chez l’animal etchez l’homme est inconnue.

L’azithromycine ne s’est pas montrée génotoxique dans une batteried’études appropriées. Les études de toxicité vis-à-vis des fonctions dereproduction n’ont pas mis en évidence d’effet délétère sur ledéveloppement embryo-fœtal chez la souris et le rat, et sur le développementpost-natal chez le rat.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Saccharose, phosphate trisodique anhydre, hydroxypropyl­cellulose, gommexanthane, arôme cerise (contient des traces d’alcool benzylique), arômecrème de vanille (contient notamment du glucose), arôme banane (contient destraces d’alcool benzylique).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Après reconstitution la suspension se conserve au maximum 5 jours à unetempérature ne dépassant pas + 25 °C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

16,7 g (600 mg d’azithromycine dans 15 ml de suspension reconstituée),23 g (900 mg d’azithromycine dans 22,5 ml de suspension reconstituée),29,3 g (1 200 mg d’azithromycine dans 30 ml de suspension reconstituée),35,6 g (1 500 mg d’azithromycine dans 37,5 ml de suspension reconstituée)de poudre en flacon (PE) avec fermeture de sécurité enfant + seringue pouradministration orale (polypropylène) de 12,5 ml graduée en kg.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Jeter le godet verseur après la reconstitution.

Jeter la seringue et le flacon à la fin du traitement.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PFIZER HOLDING FRANCE

23–25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE

75014 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 356 561 3 1 : 16,7 g de poudre en flacon (PE) + seringue pouradministration orale (polypropylène) de 12,5 ml

· 34009 356 563 6 0 : 23 g de poudre en flacon (PE) + seringue pouradministration orale (polypropylène) de 12,5 ml

· 34009 356 564 2 1 : 29,3 g de poudre en flacon (PE) + seringue pouradministration orale (polypropylène) de 12,5 ml

· 34009 356 565 9 9 : 35,6 g de poudre en flacon (PE) + seringue pouradministration orale (polypropylène) de 12,5 ml

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>

<Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<{JJ mois AAAA}>

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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