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ZOFORA 20 mg/1 ml, solution injectable (I.M.) - résumé des caractéristiques

Contient la substance active:

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Résumé des caractéristiques - ZOFORA 20 mg/1 ml, solution injectable (I.M.)

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ZOFORA 20 mg/1 ml, solution injectable (I.M.)

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Piroxicam....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....20 mg

Pour une ampoule de 1 ml

Excipients à effet notoire : éthanol, alcool benzylique, propylèneglycol.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable (I.M.)

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Le piroxicam est indiqué dans le traitement symptomatique de l’arthrose,la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante. En raison de sonprofil de tolérance (voir rubriques 4.2, 4.3 et 4.4), le piroxicam ne doit pasêtre utilisé en traitement de première intention lorsqu’un traitement parAINS est indiqué.

La décision de prescrire une spécialité contenant du piroxicam doit êtrebasée sur l’évaluation de l’ensemble des risques spécifiques à chaquepatient (voir rubriques 4.3 et 4.4).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La prescription de spécialités contenant du piroxicam doit être initiéepar des médecins expérimentés dans le diagnostic et le traitement de patientsatteints de maladies rhumatismales inflammatoires ou dégénératives.

La dose journalière maximale recommandée est de 20 mg.

La survenue d’effets indésirables peut être minimisée parl’utilisation de la dose nécessaire au soulagement des symptômes la plusfaible possible pendant la durée de traitement la plus courte. Le bénéfice etla sécurité d’emploi du traitement doivent être réévalués dans les14 jours. Si la poursuite du traitement s’avère nécessaire, ce dernierdevra être accompagné de réévaluations fréquentes.

Dans la mesure où le piroxicam a été associé à une augmentation durisque de complications gastro-intestinales, la possibilité de recourir à untraitement protecteur de la muqueuse gastrique (par ex., misoprostol ouinhibiteurs de la pompe à protons) doit être sérieusement envisagée, enparticulier pour les patients âgés.

Population pédiatrique

ZOFORA est contre indiqué chez les enfants de moins de 15 ans. (Voirrubrique 4.3)

Mode d’administration

Voie intra-musculaire.

Cette spécialité peut être injectée, soit avec une seringue en verre,soit avec une seringue (polypropylène) à usage unique.

Les injections doivent être faites d’une façon rigoureusement aseptiquedans la partie externe du quadrant supéro-externe de la fesse, profondément etlentement. Lorsqu’elles sont répétées, il est recommandé de changer decôté à chaque injection. Il est important d’aspirer avant d’injecter,afin de s’assurer que la pointe de l’aiguille n’est pas dans levaisseau.

En cas de fortes douleurs au moment de l’injection, arrêter celle-ciimmédiatement.

En cas de prothèse de hanche, l’injection doit être faite du côtéopposé.

Fréquence d'administration

La durée de traitement est de 2 à 3 jours (ce délai permettant sinécessaire la mise en œuvre du délai thérapeutique par voie orale ourectale)

Le piroxicam injectable n’est administré que lorsque la voie orale ourectale ne peuvent être utilisés.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· antécédents de réaction cutanée (quelle qu’en soit la sévérité)au piroxicam, à d’autres AINS et autres médicaments,

· antécédents d’asthme déclenché par la prise de piroxicam ou desubstances d’activité proche telles que autres AINS, aspirine,

· grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semainesd’a­ménorrhée) (voir rubrique 4.6),

· antécédents de réactions médicamenteuses allergiques graves de touttype, en particulier réactions cutanées telles qu’érythème polymorphe,syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (syndrome deLyell),

· utilisation concomitante avec d’autres AINS, y compris AINS sélectifsde la COX-2 et acide acétylsalicylique, à doses analgésiques,

· utilisation concomitante d’anticoagulants,

· antécédents d’ulcère, d’hémorragie ou de perforationgastro-intestinale,

· patients présentant des antécédents de troubles gastro-intestinauxpré­disposant à des troubles hémorragiques tels que rectocolite hémorragique,ma­ladie de Crohn, cancers gastro-intestinaux ou diverticulite,

· patients présentant un ulcère peptique évolutif, un troublegastro-intestinal inflammatoire ou une hémorragie gastro-intestinale,

· insuffisance hépato-cellulaire sévère,

· insuffisance cardiaque sévère

· insuffisance rénale sévère,

· enfant de moins de 15 ans.

· troubles de l’hémostase ou traitement anticoagulant en cours(contre-indication liée à la voie intra-musculaire.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

ATTENTION : LE TITRE ALCOOLIQUE DE LA SOLUTION EST DE 12,6° (V/V°) SOIT100MG D’ALCOOL PAR AMPOULE.

La survenue d’effets indésirables peut être minimisée parl’utilisation de la dose nécessaire au soulagement des symptômes la plusfaible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire ausoulagement des symptômes (voir rubrique 4.2 et les paragraphes «manifestations gastro-intestinales » et « Effets cardiovasculaire etcérébro-vasculaires ci-dessous).

Le bénéfice clinique et la sécurité d’emploi doivent faire l’objetd’une réévaluation périodique. Le traitement devra être immédiatementin­terrompu dès les premiers signes de réactions cutanées ou d’événementsgastro-intestinaux symptomatiques.

Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à unesinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestationa­llergique lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires nonstéroïdiens, plus élevé que le reste de la population. L’administration dece médicament peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez certainssujets allergiques à l'aspirine ou à un AINS (voir rubrique4.3 Contre-indications).

Manifestations gastro-intestinales (GI) : risque d’ulcères,d’hé­morragies et de perforations GI.

Les AINS, y compris le piroxicam, peuvent provoquer des effets indésirablesgastro-intestinaux graves notamment des hémorragies, ulcérations etperforations de l’estomac, de l’intestin grêle ou du gros intestin,certaines d’entre elles pouvant être fatales. Ces événements indésirablesgraves peuvent se produire à tout moment, sans qu’il y ait eu nécessairementde signes d’alerte, chez tous patients traités par des AINS.

Qu’il soit de courte ou de longue durée, tout traitement par AINSentraîne une augmentation du risque d’effets indésirables GI graves. Desétudes ont suggéré que le piroxicam pourrait être associé à un risque plusélevé de toxicité gastro-intestinale grave par rapport àd’autres AINS.

Les patients présentant des facteurs de risque pour les effets indésirablesGI graves ne doivent être traités par piroxicam qu’après une évaluationattentive du rapport bénéfice / risque (voir rubrique 4.3 et ci-dessous).

La possibilité de recourir à un traitement protecteur de la muqueusegastrique (par ex., misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doitêtre sérieusement envisagée (voir rubrique 4.2).

Complications GI graves

Identification des sujets à risque

L’incidence des complications GI graves augmente avec l’âge. Au-delà de70 ans, il existe un risque élevé de complications. Une administration chezdes patients âgés de plus de 80 ans doit être évitée.

Les patients recevant des traitements associés, tels que les corticoïdesad­ministrés par voie orale, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de lasérotonine (ISRS) ou les antiagrégants plaquettaires tels que l’acideacétyl­salicylique à faible dose, encourent un risque accru de complications GIgraves (voir ci-dessous et la rubrique 4.5). Comme avec les autres AINS,l’utilisation du piroxicam en association avec un traitement protecteur de lamuqueuse gastrique (par ex., misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons)doit être envisagée pour ces patients à risque.

La vigilance est de rigueur pour les patients et les médecins de façon àdétecter d’éventuels signes et symptômes d’ulcère et/ou d’hémorragiedi­gestive au cours du traitement par piroxicam. Il convient de demander auxpatients de signaler tout symptôme abdominal nouveau ou inhabituel pendant letraitement. Si une complication gastro-intestinale est suspectée au cours dutraitement, le piroxicam doit être immédiatement interrompu. Une évaluationclinique complémentaire ainsi qu’une alternative thérapeutique doivent êtreenvisagés.

Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez lespatients présentant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance­cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée etd’œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.

Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel’utilisation de certains AINS (surtout lorsqu’ils sont utilisés à dosesélevées et sur une longue durée) peut être associée à une légèreaugmentation du risque d’événements thrombotiques artériels (par exemple,infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Les données sontactuellement insuffisantes pour écarter cette augmentation du risque pour lepiroxicam.

Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisancecar­diaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artériellepérip­hérique, et/ou ayant un antécédent d’accident vasculaire cérébral(y compris l’accident ischémique transitoire) ne devront être traités parle piroxicam qu’après une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.

Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d’untraitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risquespour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, unehyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).

Réactions cutanées

Des cas d’érythème pigmenté fixe (FDE) ont été rapportés avec lepiroxicam. Le piroxicam ne doit pas être réintroduit chez les patientsprésentant des antécédents de FDE liée au piroxicam. Une réactivitécroisée potentielle pourrait survenir avec d’autres oxicams.

Des réactions cutanées graves, dont certaines d’évolution fatale,incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson etnécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), ont été très rarementrapportées lors de traitement par AINS (voir rubrique 4.8). Des études ontsuggéré que le piroxicam pourrait être associé à un risque plus élevé deréactions cutanées graves par rapport aux autres AINS non dérivés desoxicams. L’incidence de ces effets indésirables semble plus importante endébut de traitement, le délai d’apparition se situant, dans la majorité descas, pendant le premier mois de traitement. Le traitement par piroxicam doitêtre interrompu dès l’apparition d’un rash cutané, de lésions desmuqueuses ou de tout autre signe d’hypersensibilité.

Insuffisance rénale fonctionnelle :

Les AINS, en inhibant l’action vasodilatatrice des prostaglandines­rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnellepar diminution de la filtration glomérulaire.

En début de traitement, une surveillance de la diurèse et de la fonctionrénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risquesuivants :

· sujets âgés,

· médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (voirrubrique 4.5),

· hypovolémie quelle qu’en soit la cause,

· insuffisance cardiaque,

· insuffisance rénale chronique,

· syndrome néphrotique,

· néphropathie lupique,

· cirrhose hépatique décompensée.

Rétention hydro-sodée :

Rétention hydrosodée avec possibilité d’œdèmes, d’HTA ou demajoration d’HTA, d’aggravation d’insuffisance cardiaque. Une surveillancecli­nique est nécessaire en début de traitement en cas d’HTA oud’insuffisance cardiaque. Une diminution de l’effet des antihypertense­ursest possible (voir rubrique 4.5).

Hyperkaliémie :

Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement par desmédicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans cescirconstances.

Lors de la prescription, le médecin devra prendre en compte le fait que descas d'infertilité secondaire anovulatoire par non rupture du follicule DeGraaf, réversibles à l'arrêt du traitement, ont été décrits chez lespatientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse desprotaglandines.

Précautions d’emploi

Ce médicament existe sous forme d'autres dosages qui peuvent être plusadaptés.

La survenue de crise d'asthme chez certains sujets peut être liée à uneallergie à l'aspirine ou aux AINS (voir rubrique 4.3).

Une attention particulière doit être portée aux patients présentant desantécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance cardiaque, des cas derétention hydrosodée et d’œdème ayant été rapportés en association autraitement par AINS.

Ce médicament contient 12,6 % de volume d'éthanol (alcool),c’est-à-dire 100 mg par ampoule, ce qui équivaut à 2,47 ml de bière,1,03 ml de vin par ampoule. La faible quantité d’alcool contenue dans cemédicament n’est pas susceptible d’entrainer d’effet notable.

Ce médicament contient 20 mg d’alcool benzylique par ampoule.

L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.

L’alcool benzylique est associé à un risque d’effets secondaires gravesy compris des problèmes respiratoires (appelés « syndrome de suffocation »)chez les jeunes enfants.

Ce médicament doit être utilisé avec prudence en cas d’insuffisance­hépatique ou rénale en raison du risque d’accumulation et de toxicité(acidose métabolique) de l’alcool benzylique.

Chez la femme enceinte et la femme allaitante, il existe un risqued’accumu­lation et de toxicité de l’alcool benzylique pouvant entraîner uneacidose métabolique.

Ce médicament contient 1,0ml (400 mg) de propylène glycol par ampoule etpeut provoquer des symptômes semblables à ceux provoqués par l'alcool.

Même si le propylène glycol n’a pas démontré de toxicité pour lareproduction ou le développement chez les animaux ou les humains, il peutatteindre le fœtus et a été observé dans le lait. En conséquence,l’ad­ministration de propylène glycol aux patientes enceintes ou allaitantesdoit être considérée au cas par cas.

Une surveillance médicale est requise chez les patients souffrantd’in­suffisance rénale ou de troubles de la fonction hépatique, car diverseffets indésirables attribués au propylène glycol ont été rapportés telsqu’un dysfonctionnement rénal (nécrose tubulaire aiguë), une insuffisancerénale aiguë et une dysfonction hépatique.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Population pédiatrique

ZOFORA est contre indiqué chez l’enfant de moins de 15 ans.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Risque lié à l’hyperkaliémie :

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, lesinhibiteurs de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens,les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), laciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.

La survenue d’une hyperkaliémie peut dépendre de l’existence defacteurs co-associés.

Ce risque est majoré en cas d’association des médicamentssus ci­tés.

Associations contre indiquées
+ Autres AINS (y compris l’aspirine et les autres salicylés)

Comme pour tous les AINS, l’association du piroxicam à l’acideacétyl­salicylique ou à d’autres AINS, ainsi que l’association de plusieursspéci­alités contenant du piroxicam, doit être évitée.

Aucune données n’a permis de montrer le bénéfice de telles associationspar rapport au piroxicam seul ; en outre, l’incidence des effets indésirablesest alors augmentée (voir rubrique 4.4).

Des études chez l’homme ont fait apparaître une réduction de laconcentration plasmatique de piroxicam d’environ 80 % de la valeur habituellelors de l’administration concomitante de piroxicam et d’acideacétyl­salicylique.

+ Anticoagulants

Les AINS, y compris le piroxicam, sont susceptibles de majorer les effets desanti-coagulants, tels que la warfarine. Par conséquent, l’utilisation­concomitante du piroxicam et d’anticoagulants tels que la warfarine doit êtreévitée (voir rubrique 4.3).

Associations déconseillées :
+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires etapparentés (à doses curatives ou chez le sujet âgé)

Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaireet agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).

Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite. Nepas dépasser quelques jours de traitement par les AINS.

+ Lithium

Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques(diminution de l'excrétion rénale du lithium).

Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement lalithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et aprèsl'arrêt de l'AINS.

+ Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine

Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution dela clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée,clairance de la créatinine comprise entre 45 ml / min et 80 ml /min))

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS).

Associations nécessitant des précautions d'emploi :
+ Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), inhibiteursde l’angiotensine II :

Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/oudéshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition desprostaglandines vasodilatatrices par les AINS).

Par ailleurs, réduction de l’effet anti-hypertenseur.

Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début detraitement.

+ Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures à15 mg/semaine :

Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate(di­minution de la clairance rénale du méthotrexate par lesanti-inflammatoires).

Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines del'association.

Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonctionrénale, ainsi que chez le sujet âgé.

+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS.

Surveillance biologique de la fonction rénale.

Associations à prendre en compte :
+ Acide acétylsalicylique à doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mgpar jour en 1 ou plusieurs prises)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Glucocorticoïdes administrés par voie orale (sauf hydrocortisone entraitement substitutif)

Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale(cf. rubrique 4.4)

+ Agents antiplaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de lasérotonine (ISRS)

Augmentation du risque d’hémorragie gastro-intestinale (voirrubrique 4.4).

+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires (dosespréventives)

Augmentation du risque hémorragique.

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINSpyrazolés).

+ Ciclosporine, tacrolimus

Risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez lesujet âgé.

Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.

Population pédiatrique

Les études d’interaction n’ont été réalisées que chezl’adulte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecterle déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon oudu fœtus.

Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation durisque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, aprèstraitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début degrossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moinsde 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez lespersonnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la doseet de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré quel’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines­provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de lalétalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certainesmalfor­mations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animauxayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de laphase d’organogénèse de la gestation.

Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance,tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuventexposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

· in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise enroute de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible àl'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une expositionpro­longée.

· à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peutpersister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec unrisque d'hyperkaliémie sévère retardée).

Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer lefœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canalartériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canalartériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24èmesemaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droitefœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autantplus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Ceteffet existe même pour une prise ponctuelle.

En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

· un allongement du temps de saignement du fait d’une actionanti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faiblesdoses de médicament ;

· une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de termeou un accouchement prolongé.

En conséquence :

Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez unefemme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse(24 pre­mières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administréchez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, ladose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la pluscourte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée):toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prisepar mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque etrénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée decette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de lamolécule.

Allaitement

Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseilléchez la femme qui allaite.

Fertilité

Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairemen­taltérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est doncdéconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmesrencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests defertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et desomnolence.

4.8. Effets indésirables

Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel’utilisation de certains AINS (surtout lorsqu’ils sont utilisés à dosesélevées et sur une longue durée) peut être associée à une légèreaugmentation du risque d’évènement thrombotique artériel (par exemple,infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir.rubrique 4.4).

Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de naturegastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragiesgastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez lesujet âgé, (voir rubrique 4.4). Des nausées, vomissements, diarrhées,fla­tulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale,melæna, hématémèse, exacerbation d’une recto-colite ou d’une maladie deCrohn (voir rubrique 4.4) ont été rapportées à la suite del’administration d’AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont étéobservées.

Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés enassociation au traitement par AINS.

Effets gastro-intestinaux : ont été rapportés des troublesgastro-intestinaux à type d'anorexie, pesanteurs épigastriques, nausées,vomis­sements, constipation, douleurs abdominales, flatulences, diarrhée,ulcères, perforations, hémorragies digestives occultes ou non. Celles-ci sontd'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.

Réactions d'hypersensibilité :

dermatologiques : éruption, rash, prurit, aggravation d’urticairechro­nique,

· respiratoires : la survenue de crise d'asthme a été observée chezcertains sujets notamment allergiques à l'aspirine et aux autresanti-inflammatoires non stéroïdiens,

· générales : anaphylaxie, oedème de Quincke, vascularites, maladiesérique ont été exceptionnellement rapportés.

Effets sur le système nerveux central :

· céphalées, somnolence et vertiges ont été rapportés, ainsi quebourdonnements d'oreille,

· des cas isolés de baisse de l'acuité auditive ont étéexceptionne­llement rapportés,

· il n'a pas été signalé de perturbations oculaires aux examensophtal­mologiques de routine et lors des contrôles à la lampe à fente.

Réactions cutanéo-muqueuses :

· stomatites,

· éruption, prurit, rares cas de photosensibili­sation,

· ont été rapportés de rares cas de réactions cutanées bulleuses àtype d'érythème polymorphe, d'ectodermose pluri-orificielle ou de nécrolyseépider­mique (Stevens-Johnson, Lyell).

· Fréquence indéterminée : érythème pigmenté fixe (voirrubrique 4.4)

Autres :

· oedèmes, notamment des membres inférieurs,

· Rétention hydrosodée, hyperkaliémie (voir rubriques 4.4 et 4.5)

· Insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle chez les patientsprésentant des facteurs de risque (voir rubrique 4.4)

· Atteintes rénales organiques pouvant se traduire par une IRA : des casisolés de néphrite interstitielle, de nécrose tubulaire aiguë, de syndromenéphro­tique, de nécrose papillaire ont été rapportés.

· exceptionnels cas de pancréatite.

Quelques rares modifications biologiques ont pu être observées :

· rénales : élévation réversible du taux d'urée dans le sang et de lacréatininémie,

· hématologiques :

o diminution de l'agrégabilité plaquettaire et allongement du temps desaignement, diminution du taux d'hémoglobine et de l'hématocrite non associéeà un saignement gastro-intestinal évident,

o exceptionnels cas d'anémie hémolytique,

o thrombocytopénie et purpura non thrombocytopénique (Schönlein-Henoch),leucopénie et éosinophilie,

o rares cas d'aplasie médullaire,

· hépatiques : quelques cas de modifications, le plus souvent transitoiresou réversibles, des paramètres hépatiques (transaminases sériques,bili­rubine) ont pu être observés. Une atteinte hépatique plus sévère(ictère, hépatite grave ou fatale) a exceptionnellement été rapportée avecle piroxicam.

· Si des anomalies de la fonction hépatique persistent ou s'aggravent ous'il survient des signes cliniques d'insuffisance hépatique ou desmanifestations générales (éosinophilie, rash), le piroxicam doit êtrearrêté ;

· recherche d'anticorps antinucléaires positive : quelques rares casanecdotiques ont été rapportés.

Effets indésirables liés à la voie d’administration

De rares cas de douleurs au point d’injection, minimes et transitoires ontété rapportés.

Des réactions locales (sensations de brûlures, altérations tissulaires)peuvent survenir de façon occasionnelle.

Population pédiatrique

Sans objet

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Transfert immédiat en milieu hospitalier.

Traitement symptomatique.

Population pédiatrique

Sans objet

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

ANTI-INFLAMMATOIRE NON STÉROÏDIEN

Code ATC : M01AC01

Le piroxicam est un anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe desoxicams. Il possède les propriétés suivantes :

· activité antalgique,

· activité antipyrétique,

· activité anti- inflammatoire,

· inhibition des fonctions plaquettaires.

L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèsedes prostaglandines.

Population pédiatrique

Sans objet

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La pharmacocinétique du piroxicam est linéaire. Diverses études ontmontré l'absence de modification de la pharmacocinétique du piroxicam enfonction de l'âge.

Absorption

Une étude pharmacocinétique comparative entre les formes injectables etorale a montré :

· les taux plasmatiques de piroxicam après administration enintra-musculaire sont significativement plus élevés qu’après administrationorale : pendant les 45 minutes, le premier jour et 30 minutes, ledeuxième jour.

· une bioéquivalence entre les deux formes.

Distribution

Demi-vie d'élimination : environ 50 heures.

Après administration intramusculaire de piroxicam 40 mg, on obtient un Cmaxde 3,80 µg/ml en 45 minutes (Tmax).

La fixation aux protéines plasmatiques est importante : de l'ordre de99 pour cent.

Le piroxicam traverse rapidement la membrane synoviale ; les taux synoviauxsont, en moyenne, de 45 à 50 pour cent des taux sanguins.

La liaison aux protéines du liquide synovial est la même que la liaison auxprotéines plasmatiques.

Une étude préliminaire a montré que le piroxicam est présent dans le laitmaternel (environ 1 à 3 % des taux plasmatiques).

Métabolisme-Excrétion

Le piroxicam est éliminé lentement. Il est presque totalementméta­bolisé.

Moins de 5 pour cent de la dose ingérée sont éliminés inchangés dansles urines et les fécès.

Une des voies métaboliques importantes est l'hydroxylation du noyau pyridinede la chaîne latérale du piroxicam, suivie d'une glycuro conjugaison etd'élimination urinaire.

Les taux sériques contrôlés après un an d'administration orale continuede 20 mg/jour de piroxicam sont équivalents à ceux de l'état d'équilibrepri­mitivement atteint.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée,génoto­xicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et dedéveloppement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

Évaluation du risque environnemental

Sans objet

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Dihydrogénophos­phate de sodium dihydraté, Nicotinamide, Ethanol, Alcoolbenzylique, Hydroxyde de sodium, Eau pour préparations injectables, Propylèneglycol.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Sans objet

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Boite de 2 ampoules de 1 ml

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Utilisation dans la population pédiatrique

Sans objet.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRES ETHYPHARM

179 Bureaux de la Colline

92210 Saint-Cloud

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 342 404 8 5 : 1 ml en ampoule bouteille (verre brun type I).Boîte de 2.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation : 06/01/1997

Date de renouvellement de l’autorisation : durée illimitée

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

01/03/2021

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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