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ZOLPIDEM TEVA SANTE 10 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ZOLPIDEM TEVA SANTE 10 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ZOLPIDEM TEVA SANTE 10 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Tartrate dezolpidem...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....10 mg

Excipient à effet notoire : lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Les indications sont limitées aux troubles sévères du sommeil chezl’adulte dans les cas suivants :

· insomnie occasionnelle,

· insomnie transitoire.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Le traitement doit être pris en une seule prise et ne doit pas êtreré-administré durant la même nuit.

La dose journalière recommandée pour les adultes est de 10 mg.

La prise doit avoir lieu immédiatement au moment du coucher.

Le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dosemaximale de 10 mg ne doit pas être dépassée.

Sujet âgé, insuffisant hépatique :

Il est recommandé de réduire la posologie de moitié, soit 5 mg. Cettedose ne doit être augmentée à 10 mg que si la réponse clinique estinsuffisante et que le médicament est bien toléré.

Ce médicament peut être prescrit, soit de façon continue, soit à lademande, selon la symptomatologie du patient.

Population pédiatrique

ZOLPIDEM n’est pas recommandé chez les enfants et adolescents âgés demoins de 18 ans en raison d’un manque de données dans cette population. Lesdonnées disponibles issues des études cliniques contrôlées versus placebosont présentées à la rubrique 5.1 du RCP.

Durée

Le traitement doit être aussi bref que possible, de quelques jours à4 semaines, y compris la période de réduction de la posologie (voirrubrique 4.4).

La durée du traitement doit être présentée au patient :

· 2 à 5 jours en cas d'insomnie occasionnelle (comme par exemple lorsd'un voyage),

· 2 à 3 semaines en cas d'insomnie transitoire (comme lors de la survenued'un événement grave).

Les traitements très brefs ne nécessitent pas d'arrêt progressif.

Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitementau-delà des périodes préconisées. Ceci impose des évaluations précises etrépétées de l'état du patient.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situationssui­vantes :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· insuffisance respiratoire sévère,

· syndrome d'apnée du sommeil,

· insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenued'une encéphalopathie),

· myasthénie.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Population pédiatrique

L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez l'enfant enl'absence d'études.

Mises en garde

La cause de l’insomnie doit être identifiée chaque fois que possible. Lesfacteurs sous-jacents doivent être traités avant de prescrire un hypnotique.La persistance de l’insomnie après un traitement de 7 à 14 jours peutindiquer la présence d’un trouble physique ou psychiatrique primaire qui doitêtre évalué.

Tolérance pharmacologique :

L'effet sédatif ou hypnotique des benzodiazépines et apparentés peutdiminuer progressivement malgré l'utilisation de la même dose en casd'administration durant plusieurs semaines.

Dépendance :

Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plusparticulière­ment en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état depharmacodépen­dance physique et psychique.

Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :

· durée du traitement,

· dose,

· antécédents de troubles psychiatriques,

· antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y comprisalcoolique.

Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez despatients sans facteur de risque individualisé.

Avec le zolpidem, cet état de pharmacodépendance a été rapporté defaçon exceptionnelle à doses thérapeutiques.

Une fois l’état de dépendance installé, l'arrêt brutal du traitemententra­inera des symptômes de sevrage.

Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale : insomnie,céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire,irri­tabilité.

D'autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel,pa­resthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière, au bruit, etau contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomèneshallu­cinatoires, convulsions.

Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suiventl'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, etsurtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent mêmese manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises.

L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soitl'indication anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque depharmacodépen­dance.

Des cas d'abus ont également été rapportés.

Phénomène de rebond

Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d'une exacerbationde l'insomnie qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines etapparentés. Il peut s’accompagner d’autres réactions incluant desmodifications de l’humeur, une anxiété et une agitation.

Il est important que le patient soit informé de la possibilité de cephénomène de rebond afin de minimiser l’anxiété liée à ces symptômess’ils surviennent à l’arrêt du traitement.

Des données indiquent qu’avec les benzodiazépines et apparentés decourte durée d’action, un syndrome de sevrage peut apparaître dansl’intervalle entre les prises, en particulier lorsque la dose estélevée.

Le risque de symptômes de sevrage ou de phénomène de rebond étant plusprobable après l'arrêt brutal du traitement, il est recommandé de diminuerprogres­sivement la dose.

Altérations des fonctions psychomotrices

Le risque d’altération des fonctions psychomotrices, dont l’aptitude àconduire, augmente dans les situations suivantes :

· prise de ce médicament moins de 8 heures avant d’exercer une activitéqui requiert une vigilance (voire rubrique 4.7),

· prise d’une dose supérieure à la dose recommandée,

· coadministration avec d’autres dépresseurs du système nerveux central,d’autres molécules qui augmentent les concentrations sanguines de zolpidem,ou avec de l’alcool ou encore des substances illicites (voirrubrique 4.5).

Zolpidem doit être pris en une seule prise immédiatement au moment ducoucher et ne doit pas être ré-administré durant la même nuit.

Amnésie

Pour diminuer ce risque, les patients doivent s’assurer qu’ils pourrontavoir une durée de sommeil ininterrompue de 8 heures (voir rubrique 4.8).

Troubles du comportement

Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvententraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération del'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire :

Peuvent être observés :

· aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité,

· idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes detype psychotique, somnambulisme,

· désinhibition avec impulsivité,

· euphorie, irritabilité,

· amnésie antérograde,

· suggestibilité.

Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour lepatient ou pour autrui, à type de :

· comportement inhabituel pour le patient,

· comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tented'entraver l'activité du patient,

· conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.

Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement.

Ces réactions sont plus susceptibles de survenir chez lessujets âgés.

Risque d'accumulation

Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistentdans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voirrubrique 5.2).

Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique,la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, lemédicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plustard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'unplateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité etla sécurité du médicament.

Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique 4.2).

Ceci n'est pas attendu avec le zolpidem en cas d'insuffisance rénale,compte-tenu de son métabolisme (voir rubrique 5.2).

Risques associés à l’utilisation concomitante d’opioïdes

L’utilisation concomitante de ZOLPIDEM TEVA SANTE et d’opioïdes peutentraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma ou le décès.En raison de ces risques, la prescription concomitante de sédatifs tels que lesbenzodiazépines ou médicaments apparentés comme ZOLPIDEM TEVA SANTE avec desopioïdes doit être réservée aux patients ne disposant pas d’autres optionsthérape­utiques. Si la décision est prise de prescrire ZOLPIDEM TEVA SANTE defaçon concomitante avec des opioïdes, il convient d’utiliser la doseefficace la plus faible et la durée du traitement doit être aussi courte quepossible (voir également les recommandations posologiques générales à larubrique 4.2).

Les patients doivent être suivis étroitement pour détecter des signes etsymptômes éventuels de dépression respiratoire et de sédation. À ce sujet,il est fortement recommandé d’informer les patients et leurs soignants (lecas échéant) de faire attention à ces symptômes (voir rubrique 4.5).

Sujet âgé

Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avecprudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effetmyorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souventgraves dans cette population.

Précautions d'emploi

La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolismeou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique 4.5).

Une insomnie peut révéler un trouble physique ou psychiatrique sous-jacent.La persistance ou l'aggravation de l'insomnie après une période courte detraitement rend nécessaire une réévaluation du diagnostic clinique.

Durée de traitement

Le traitement doit être aussi bref que possible, sans dépasser 4 semaines,y compris la période de réduction de la posologie (voir rubrique 4.2). Letraitement ne doit pas être prolongé au-delà de cette durée sans uneréévaluation de la situation.

Lors de l’instauration du traitement, il peut être utile d’informer lepatient que celui-ci sera de durée limitée.

Chez le sujet présentant un épisode dépressif

Bien qu’il n’ait pas été mis en évidence d’interactions cliniques,phar­macocinétiques et pharmacodynamiques significatives avec les ISRS, lezolpidem doit être administré avec précaution chez les patients présentantdes symptômes dépressifs. Des tendances suicidaires peuvent être présentes.Du fait de la possibilité de surdosage intentionnel par le patient, laquantité la plus faible possible de médicament doit être dispensée à cespatients.

Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls carils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance oumajoration du risque suicidaire.

Modalités d'arrêt progressif du traitement

Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.

Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patientsdevront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin deminimiser l'insomnie qui pourrait découler des symptômes liés à cetteinterruption, même progressive.

Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable decette phase.

Population pédiatrique

L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez l'enfant enl'absence d'études.

Sujet âgé, insuffisant hépatique

Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié parexemple (cf. Mises en garde).

Insuffisant rénale (voir rubrique 5.2)

Bien qu’aucune adaptation de la posologie ne soit nécessaire, la prudences’impose.

Insuffisant respiratoire

Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effetdépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété etl'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de lafonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).

Insuffisant hépatique sévère

Les benzodiazépines et apparentés sont contre-indiqués chez les patientsprésentant une insuffisance hépatique sévère car ils peuvent précipiter uneencéphalopathie.

Patients présentant des troubles psychotiques

Les benzodiazépines et apparentés ne sont pas recommandés en traitement depremière intention.

Antécédents d’alcoolisme ou de toxicomanie

Les benzodiazépines et apparentés doivent être utilisés avec une extrêmeprudence chez les patients ayant des antécédents d’alcoolisme ou detoxicomanie. Ces patients doivent être surveillés attentivement pendant letraitement par le zolpidem en raison du risque d’accoutumance et dedépendance psychique.

Excipient(s)

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines etapparentés. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduitede véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

+ Opioïdes

L’utilisation concomitante de sédatifs tels que les benzodiazépines oules médicaments apparentés comme ZOLPIDEM TEVA SANTE avec des opioïdesaugmente le risque de sédation, dépression respiratoire, coma et décès enraison de l’effet cumulatif de dépression du SNC. La posologie et la duréede l’utilisation concomitante doivent être limitées (voirrubrique 4.4).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du zolpidempar augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique. Utiliseréventu­ellement un autre hypnotique.

Associations à prendre en compte

+ Autres dépresseurs du système nerveux central

Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements desubstitution autres que buprénorphine), antipsychotiques (neuroleptiqu­es),barbituri­ques, hypnotiques, anxiolytiques/sé­datifs, antidépresseur­s,analgésiques narcotiques, antiépileptiques, anesthésiques etantihistaminiques sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène,tha­lidomide, pizotifène.

Majoration de la dépression centrale en cas de prise concomitante.Au­gmentation possible de la somnolence et de l’altération des fonctionspsycho­motrices le lendemain de la prise. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines(voir rubriques 4.4 et 4.7).

Des cas isolés d’hallucination visuelle ont été rapportés chez lespatients prenant du zolpidem en association avec des antidépresseurs comme lebupropion, la desipramine, la fluoxetine, la sertraline et la venlafaxine.

L’administration concomitante de la fluvoxamine peut augmenter le niveausanguin de zolpidem.

L’utilisation simultanée est déconseillée.

De plus, pour les dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs ettraitements de substitution), barbituriques : risque majoré de dépressionres­piratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage. L’euphorie peutégalement être potentialisée, ce qui peut augmenter la dépendancepsychi­que.

+ Buprénorphine

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale.

Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association.In­former le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.

+ Clozapine

Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et/ou cardiaque.

+ Clarithromycine, érythromycine, télithromycine

Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.

+ Kétoconazole, itraconazole, voriconazole

Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.

+ Inhibiteurs et inducteurs du CYP450

L’administration concomitante de la ciprofloxacine peut augmenter le niveausanguin de zolpidem.

L’utilisation simultanée est déconseillée.

Aucune interaction pharmacocinétique significative n’a été observéelors de l’administration du zolpidem avec la ranitidine.

+ Inhibiteurs de protéases boostés par Ritonavir

Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.

+ Nelfinavir

Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

De nombreuses données issues d'études de cohorte n'ont pas mis en évidencela survenue d'effets malformatifs lors d'une exposition aux benzodiazépines aucours du 1°' trimestre de la grossesse. Cependant, dans certaines étudesépidémi­ologiques cas-témoins, une augmentation de la survenue de fenteslabio-palatines a été observée avec les benzodiazépines. Selon ces données,l'incidence des fentes labio-palatines chez les nouveau-nés serait inférieureà 2/1000 après exposition aux benzodiazépines au cours de la grossesse alorsque le taux attendu dans la population générale est de 1/1000.

En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2•m• et/ou3•m• trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs fœtaux etune variabilité du rythme cardiaque fœtal ont été décrits. Un traitement enfin de grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut êtreresponsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonieaxiale, troubles de la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signessont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de lademi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépressionres­piratoire ou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez lenouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, mêmeen l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par unehyperexcita­bilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenantà distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vied'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci estlongue.

Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation dezolpidem est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soitle terme.

En cas de prescription de zolpidem à une femme en âge de procréer,celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin siune grossesse est envisagée ou débutée afin qu'il réévalue l'intérêt dutraitement.

En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer untraitement par zolpidem, éviter de prescrire des doses élevées et tenircompte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemmentdé­crits.

Allaitement

Le zolpidem est excrété dans le lait maternel en quantités minimes. Il nedoit donc pas être utilisé pendant l’allaitement car les effets sur lenourrisson n’ont pas été étudiés.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

ZOLPIDEM TEVA SANTE 10 mg, comprimé pelliculé sécable peut influer defaçon conséquente l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines.

Prévenir les conducteurs de véhicules et les utilisateurs des machines,comme avec tout autre hypnotique, du risque possible de somnolence,d’a­llongement du temps de réaction, de vertiges, de torpeur, de vision floueou double, et d’une diminution de la vigilance ainsi que d’une altérationde la conduite le matin suivant la prise du traitement (voir rubrique 4.8).

Afin de minimiser ce risque, une durée de sommeil ininterrompue de 8 heuresest recommandée entre la prise de zolpidem et la conduite automobile,l’u­tilisation des machines ou tout travail en hauteur.

L’altération de l’aptitude à conduire et des comportements tels quel’endormissement au volant sont apparus sous zolpidem utilisé seul à dosethérapeutique.

De plus, ces phénomènes sont accentués par la prise concomitanted’al­cool ou d’autres dépresseurs du système nerveux central (voirrubriques 4.4 et 4.5). Les patients doivent être informés de ne pas prendred’alcool ou d’autres substances psychoactives lors d’un traitement parzolpidem.

4.8. Effets indésirables

Ces effets semblent être liés à la sensibilité individuelle et survenirplus fréquemment dans l’heure suivant la prise du médicament si celle-ci neprécède pas immédiatement le coucher ou l’endormissement (voir rubrique4.2).Les fréquences des effets indésirables sont présentées selon laconvention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, <1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).

Affections psychiatriques

Fréquent : détachement émotionnel

Peu fréquent : confusion, agitation, cauchemars, hallucinations

Fréquence indéterminée : agitation, agressivité, délires, colère,psychose, somnambulisme, comportement anormal et autres effets indésirablescom­portementaux (ces effets sont plus susceptibles de survenir chez les patientsâgés ; voir rubrique 4.4)

· une dépression préexistante peut être révélée pendant un traitementpar des benzodiazépines et apparentés (voir rubrique 4.4)

· dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avecsyndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement

· des cas d’abus ont également été rapportés chez des patients ayantdes antécédents d’abus poly-médicamenteux, diminution de la libido.

Affections du système nerveux

Fréquent : somnolence le lendemain, diminution de la vigilance,cép­halées, ataxie

Peu fréquent : amnésie antérograde, pouvant être associée à uncomportement inapproprié

Affections oculaires

Fréquent : vision double

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Fréquent : vertiges

Affections gastro-intestinales

Peu fréquent : troubles gastro-intestinaux (diarrhée, nausées,vomis­sements)

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent : réactions cutanées.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent : faiblesse musculaire.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent : fatigue.

Peu fréquent : irritabilité.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas depoly-intoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central(y compris l'alcool). Dans le cas du zolpidem, le pronostic a toujours étéfavorable pour une mono-intoxication avec des doses de zolpidem allant jusqu'à400 mg.

En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestentprin­cipalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolencejusqu'au coma, selon la quantité ingérée.

Les cas bénins se manifestent par des signes de confusion mentale, uneléthargie.

Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, unehypotension, une dépression respiratoire, exceptionnellement un décès.

En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissementsera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastriqueavec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration decharbon activé peut permettre de réduire l'absorption.

Des solutés doivent être administrés par voie intraveineuse sinécessaire.

Une surveillance particulière des fonctions cardio-respiratoires en milieuspécialisé est recommandée.

L’administration de médicaments sédatifs doit être suspendue, même encas de survenue d’une excitation.

L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou letraitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.

L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peutfavoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chezle patient épileptique.

Pour le traitement d’un surdosage de tout médicament, il convient de tenircompte du fait que le patient peut avoir pris plusieurs produits.

Du fait du volume de distribution et de la liaison aux protéines élevés duzolpidem, l’hémodialyse et la diurèse forcée ne sont pas des mesuresefficaces. Les études d’hémodialyse chez des patients atteintsd’insuf­fisance rénale recevant des doses thérapeutiques ont montré que lezolpidem n’est pas dialysable.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : HYPNOTIQUES ET SEDATIFS, code ATC : N05CF02(N : Système nerveux central).

Le zolpidem est une imidazopyridine hypnotique apparentée auxbenzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblableà celle des autres composés de cette classe :

· myorelaxante,

· anxiolytique,

· sédative,

· hypnotique,

· anticonvulsivante,

· amnésiante.

Les essais randomisés ont seulement démontré l’efficacité de zolpidemà la dose de 10 mg.

Dans une étude randomisée en double aveugle menée chez 462 sujetsvolon­taires sains âgés de moins de 65 ans présentant une insomnietransi­toire, zolpidem à la dose de 10 mg a diminué le temps moyend’endormis­sement de 10 mn par rapport au placebo, contre 3 mn pour lezolpidem utilisé à la dose de 5 mg.

Dans une étude randomisée en double aveugle menée chez 114 patients nonâgés présentant une insomnie chronique, zolpidem à la dose de 10 mg adiminué le temps moyen d’endormissement de 30 minutes par rapport auplacebo, contre 15 minutes pour le zolpidem utilisé à la dose de 5 mg.

Chez certains patients, une dose inférieure à 5 mg peut se révélerefficace.

Les études expérimentales ont montré un effet sédatif à des dosesinférieures aux doses nécessaires pour obtenir des effets anticonvulsivan­ts,myorelaxan­ts ou anxiolytiques.

Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteurcentral faisant partie du complexe „récepteurs macromolécula­iresGABA-OMEGA“, également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canalchlore.

Le zolpidem se fixe de façon préférentielle sur le sous-type oméga 1(ou BZ1).

Chez l'homme, le zolpidem raccourcit le délai d'endormissement, réduit lenombre de réveils nocturnes, augmente la durée totale du sommeil et enaméliore la qualité. Ces effets sont associés à un profilélectro­encéphalograp­hique caractéristique, différent de celui desbenzodiazépines. Les études d'enregistrement du sommeil de nuit ont montréque le zolpidem prolonge le stade II aussi bien que les stades de sommeilprofond (III et IV). A la posologie recommandée, le zolpidem n'a pasd'influence sur la durée totale du sommeil paradoxal (R.E.M.).

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité du zolpidem n’a pas été établie chezles enfants de moins de 18 ans. Une étude randomisée contrôlée versusplacebo chez 201 enfants de 6 à 17 ans présentant une insomnie associée àun Trouble de Déficit de l'Attention avec Hyperactivité (TDAH) n’a pasdémontré d’efficacité du zolpidem à la dose de 0,25 mg/kg/jour (avec unmaximum de 10 mg/jour) par rapport au placebo. Les affections psychiatriques etdu système nerveux constituent les effets indésirables les plus fréquentsobservés avec le zolpidem versus placebo et comprennent vertiges (23,5 %versus 1,5 %), céphalées (12,5 % versus 9,2 %) et hallucinations (7,4 %versus 0 %) (voir rubrique 4.2).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration orale, le zolpidem présente une biodisponibili­téd'environ 70 % avec une concentration plasmatique maximale atteinte en 0,5 à3 heures.

Distribution

Aux doses thérapeutiques, sa pharmacocinétique est linéaire. La fixationaux protéines plasmatiques est d'environ 92 %. Le volume de distribution chezl'adulte est de 0,54 ± 0,02 l/kg.

Biotransformation et élimination

Le zolpidem est éliminé sous forme de métabolites inactifs (métabolismehé­patique), principalement dans les urines (environ 60 %) et les fèces(environ 40 %). Il ne possède pas d'effet inducteur sur les enzymeshépatiques.

La demi-vie d'élimination plasmatique est en moyenne de 2,4 heures(0,7 – 3,5 heures).

Populations à risques

Chez le sujet âgé, une diminution de la clairance hépatique est observée.La concentration au pic est augmentée d'environ 50 % sans qu'il y aitd'allongement significatif de la demi-vie (3 heures en moyenne). Le volume dedistribution diminue à 0,34 ± 0,05 l/kg.

Chez les insuffisants rénaux, dialysés ou non, on observe une diminutionmodérée de la clairance. Les autres paramètres cinétiques ne sont pasmodifiés. Le zolpidem n'est pas dialysable.

Chez les insuffisants hépatiques, la biodisponibilité du zolpidem estaugmentée. Sa clairance est sensiblement réduite et la demi-vie d'éliminationest allongée (environ 10 heures).

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : lactose monohydraté, cellulose microcristalli­ne,carboxymét­hylamidon sodique, hypromellose, stéarate de magnésium.

Pelliculage : OPADRY Y-1–7000 blanc (hypromellose, dioxyde de titane(E171), macrogol 400).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

4, 5, 7, 8, 10, 14, 15, 20, 28, 30, 50, 100, 150 ou 500 comprimés­pelliculés sécables sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium).

30, 100 ou 500 comprimés pelliculés sécables en pilulier (HDPE).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

TEVA SANTE

100–110 Esplanade du Général de Gaulle

92931 Paris La Défense Cedex

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· CIP 34009 362 153 0 6 : 4 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 362 154 7 4 : 5 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 362 155 3 5 : 7 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 362 157 6 4 : 8 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 362 158 2 5 : 10 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 362 159 9 3 : 14 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 362 160 7 5 : 15 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 362 161 3 6 : 20 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 362 163 6 5 : 28 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 362 164 2 6 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 564 389 5 2 : 50 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 564 390 3 4 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 564 392 6 3 : 150 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 564 393 2 4 : 500 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· CIP 34009 362 165 9 4 : 30 comprimés en pilulier (HDPE)

· CIP 34009 564 394 9 2 : 100 comprimés en pilulier (HDPE)

· CIP 34009 564 395 5 3 : 500 comprimés en pilulier (HDPE)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Durée de prescription limitée à 28 jours.

Prescription en toutes lettres sur ordonnance sécurisée.

Chevauchement interdit sauf mention expresse du prescripteur portée surl’ordonnance.

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