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ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Un flacon de poudre contient :

Somatropine*.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............4,00 mg

(Correspondant à une concentration de 1,3 mg/ml ou 3,3 mg/ml aprèsreconsti­tution).

* Produite sur cellules d’Escherichia coli par la technique de l’ADNrecombinant.

Excipient(s) à effet notoire (solvant) : alcool benzylique 9 mg/ml.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre et solvant pour solution injectable.

ZOMACTON est une poudre lyophilisée blanche à blanc cassé. Le solvant dansl’ampoule est limpide et incolore.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

ZOMACTON est indiqué :

· dans le traitement à long terme des enfants présentant un retard decroissance lié à un déficit de sécrétion de l’hormone decroissance ;

· dans le traitement à long terme d’un retard de croissance lié ausyndrome de Turner, confirmé par analyse chromosomique.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Le traitement par ZOMACTON doit être effectué sous la surveillance d’unmédecin qualifié ou ayant l’expérience du suivi des patients atteintsd’un déficit en hormone de croissance.

La posologie de ZOMACTON doit être adaptée à chaque patient.

La durée du traitement, en général de plusieurs années, dépend dubénéfice thérapeutique obtenu.

Déficit de sécrétion de l’hormone de croissance

La dose recommandée est de 0,17 à 0,23 mg/kg de poids corporel parsemaine (soit environ 4,9 à 6,9 mg/m² de surface corporelle) administréepar voie S.C. en 6 à 7 injections par semaine (soit une injection quotidiennede 0,02 à 0,03 mg/kg de poids corporel ou 0,7 à 1,0 mg/m² de surfacecorporelle).

La dose totale hebdomadaire de 0,27 mg/kg ou 8 mg/m² de surface corporellene devra pas être dépassée (soit jusqu’à 0,04 mg/kg/jour).

Syndrome de Turner

La posologie recommandée est de 0,33 mg/kg de poids corporel par semaine(appro­ximativement 9,86 mg/m² de surface corporelle) administrée par voieS.C. en 6 à 7 injections par semaine (soit une injection quotidienne de0,05 mg/kg de poids corporel ou 1,40 à 1,63 mg/m² de surfacecorporelle).

Mode d’administration

La dose requise de ZOMACTON est administrée à l'aide du Ferring-Pen (undispositif à aiguille) ou d'une seringue conventionnelle.

Des instructions spécifiques pour l'utilisation du Ferring-Pen sont donnéesdans une brochure fournie avec le dispositif.

La solution limpide et incolore doit ensuite être administrée par voiesous-cutanée.

Après la reconstitution, les étapes suivantes doivent être effectuéespour l'injection :

1. Les mains doivent être lavées.

2. Le haut du flacon doit être essuyé avec un tampon imbibé d'alcool pouréviter la contamination du contenu. Ne touchez pas le bouchon en caoutchoucaprès le nettoyage.

3. Retournez le flacon en gardant le haut de l'aiguille sous la surface dumédicament. Tirez doucement sur le piston jusqu'à ce que la quantitéprescrite de médicament remplisse la seringue. Si vous n'avez pas assez demédicament pour une dose complète, reconstituez un nouveau flacon pour comblerla différence.

4. Avec l'aiguille toujours dans le flacon à l'envers, tapotez doucement laseringue pour enlever les bulles d'air.

5. Retirez l'aiguille du flacon et remettez soigneusement le capuchon del'aiguille jusqu'à ce que vous soyez prêt à injecter.

6. Nettoyer soigneusement le site d'injection avec un tampon imbibéd'alcool.

7. Vérifiez que la dose correcte est dans la seringue.

8. Retirez le capuchon de l'aiguille et tenez la seringue comme vous tenezun crayon.

9. Avec votre main libre, pincez doucement la peau autour du sited'injection entre vos doigts.

10. Insérez l'aiguille dans le tissu sous-cutané à un angle de 45° à90° pour réduire l'inconfort.

11. En maintenant la seringue en place, tirez le piston (s'il y a du sangdans la seringue, cela signifie que vous avez pénétré dans un vaisseausanguin. N'injectez pas ZOMACTON. Retirez l'aiguille, jetez toutes lesfournitures et revenez à l'étape 1. Choisissez et nettoyez un nouveau sited'injection). Si aucune trace de sang n'apparaît, poussez lentement le pistonjusqu'à ce que la seringue soit vide.

12. Retirez rapidement l'aiguille et appliquez une pression sur le sited'injection avec une compresse de gaze stérile. Jetez l'aiguille et la seringuedans votre conteneur pour objets tranchants.

Ne partagez pas vos seringues, aiguilles ou flacons avec qui que ce soit.Vous pouvez leur donner une infection ou en contracter une.

L'administration sous-cutanée d'hormone de croissance peut entraîner uneraréfaction ou une augmentation du tissu adipeux au site d'injection. Il estdonc préférable d'alterner les sites d'injection.

Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avantadministra­tion, voir la rubrique 6.6.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

ZOMACTON ne doit pas être administré chez les prématurés et lesnouveau-nés en raison de la présence d’alcool benzylique dans lesolvant.

ZOMACTON ne doit pas être administré en cas de tumeur active. Les tumeursintracrâni­ennes doivent être inactives et le traitement anti-tumoral doitêtre terminé avant la mise en place du traitement par l’hormone decroissance. Le traitement doit être arrêté en cas de développement detumeur.

ZOMACTON ne doit pas être utilisé pour stimuler la croissance chez lesenfants dont les épiphyses sont soudées.

Le traitement par ZOMACTON est contre-indiqué chez les patients présentantun état critique aigu, souffrant de complications secondaires à uneintervention à cœur ouvert, à une intervention chirurgicale abdominale, à unpoly-traumatisme, à une insuffisance respiratoire aiguë ou un étatsimilaire.

Chez les enfants souffrant d’une maladie rénale chronique, le traitementpar ZOMACTON devra être interrompu en cas de transplantation rénale.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

La dose quotidienne maximale recommandée ne doit pas être dépassée (voirrubrique 4.2).

En raison de la présence d’alcool benzylique utilisé comme excipient,ZOMACTON peut provoquer des réactions toxiques et anaphylactoïdes chez lesnourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans et ne doit pas être administréchez les prématurés et les nouveau-nés.

ZOMACTON n’est pas indiqué dans le traitement à long terme des enfantsqui ont un déficit de croissance lié à un syndrome de Prader-Willi, confirmépar caryotype sauf en cas d’un déficit en hormone de croissance associé. Descas d’apnée du sommeil et de mort subite survenant après l’initiationd’un traitement par l’hormone de croissance ont été rapportés chez desenfants ayant un syndrome de Prader-Willi qui présentaient un ou plusieursfacteurs de risque suivants : obésité sévère, antécédents d’obstructiondes voies respiratoires ou d’apnée du sommeil ou infection respiratoired’o­rigine non identifiée.

De rares cas d’hypertension intracrânienne bénigne ont été décrits. Enprésence de céphalées sévères ou récurrentes, de troubles visuels et denausées/vomis­sements, un examen du fond d’œil est recommandé afin derechercher un éventuel œdème papillaire. Si celui-ci est confirmé, lediagnostic d’hypertension intracrânienne bénigne doit être considéré etil convient alors d’arrêter le traitement par l’hormone de croissance (voirégalement rubrique 4.8). A ce jour, il n’y a pas suffisamment de donnéespour orienter la décision clinique chez les patients ayant une hypertensionin­tracrânienne normalisée.Si le traitement par hormone de croissance estré-institué, une surveillance attentive des signes d’hypertensio­nintracrânien­ne s’impose.

Des cas de leucémie ont été rapportés chez un petit nombre de patientsprésentant un déficit en hormone de croissance, dont certains avaient ététraités par somatropine. Néanmoins, il n’a pas été montréd’augmen­tation de l’incidence de la leucémie chez les patients traités parl’hormone de croissance et ne présentant pas de facteurs deprédisposition.

Comme avec tous les produits contenant de la somatropine, un faiblepourcentage de patients peut développer des anticorps anti-somatropine. Lacapacité de liaison de ces anticorps est faible et ils n’ont pas d’effetsur le taux de croissance. La recherche d'anticorps anti-somatropine doit êtreeffectuée chez tout patient non-répondeur au traitement.

L’hormone de croissance augmente la conversion extra-thyroïdienne de T4 enT3 et peut, en tant que telle, révéler une hypothyroïdie infraclinique. Lasurveillance de la fonction thyroïdienne devra donc être effectuée chez tousles patients. Chez les patients présentant une insuffisance hypophysaire, untraitement substitutif standard doit être étroitement surveillé lors del’administration du traitement par la somatropine.

La somatropine pouvant induire une résistance à l’insuline, la recherched’une éventuelle intolérance au glucose doit être effectuée. Chez lespatients diabétiques, la dose d'insuline peut nécessiter un ajustement aprèsl’instauration du traitement par la somatropine. Chez les patients souffrantde diabète ou d'intolérance au glucose, une surveillance étroite doit êtremise en place pendant le traitement par la somatropine. ZOMACTON doit aussiêtre utilisé avec précaution chez les patients ayant des antécédentsfa­miliaux de diabète.

L'initiation du traitement par la somatropine peut entraîner une inhibitionde la 11βHSD –1 et réduire les concentrations sériques de cortisol. Chezles patients traités par la somatropine, une insuffisance surrénale centrale(secon­daire) non diagnostiquée auparavant peut être découverte et untraitement substitutif par glucocorticoïde peut être nécessaire. De plus, lespatients traités par glucocorticoïde pour une insuffisance surrénalienne­préalablement diagnostiquée peuvent nécessiter une augmentation de leursdoses d'entretien ou de stress, après le début du traitement par lasomatropine (voir rubrique 4.5).

Chez les sujets présentant un déficit en hormone somatotrope secondaire àune lésion intracrânienne, il est recommandé de faire des examens régulierspour surveiller la possibilité d’une évolution ou d’une récidive de lalésion. Chez les patients ayant survécu à un cancer infantile, uneaugmentation du risque d’un second néoplasme a été rapporté chez ceuxtraités par la somatropine lors de leur premier néoplasme. Les tumeursintracrâni­ennes, en particulier les méningiomes, chez les patients traitéspar radiothérapie au début de leur premier néoplasme, étaient les tumeursplus fréquemment observées en second néoplasme.

Dans l’un ou l’autre cas, il convient d’arrêter l’administration deZOMACTON.

Chez les patients ayant des antécédents d’affections malignes,l’ap­parition de signes et symptômes de récidive doivent être trèsattentivement surveillés.

Une scoliose peut progresser chez les enfants au cours d’une croissancerapide. Les signes de scoliose doivent être surveillés au cours du traitementpar l’hormone de croissance.

Des luxations de la tête fémorale peuvent apparaître plus fréquemmentchez les sujets présentant des désordres endocriniens. Tout patient traitépar ZOMACTON et développant une claudication ou se plaignant d’une douleur dela hanche ou du genou doit être examiné par un médecin.

Les effets du traitement par l’hormone de croissance ont été étudiésdans le cadre de deux essais contrôlés versus placebo conduits chez522 patients adultes gravement malades souffrant de complications à la suited’une intervention chirurgicale abdominale ou à cœur ouvert, depoly-traumatismes accidentels ou d’une insuffisance respiratoire aiguë.

La mortalité a été supérieure (42 % contre 19 %) chez les patientstraités par des hormones de croissance (à des doses comprises entre 5,3 et8 mg/jour) comparativement aux patients ayant reçu un placebo. D’après cesinformations, de tels patients ne doivent pas être traités par l’hormone decroissance. En l’absence de données sur l’innocuité de l’hormone decroissance de substitution chez les patients présentant une maladie graveaiguë, il convient d’évaluer les bénéfices pouvant être attendus de lapoursuite du traitement avec ses risques potentiels.

Pancréatite

Bien que rare, une pancréatite doit être envisagée chez les patientstraités par la somatropine qui ont des douleurs abdominales, en particulierchez les enfants.

Traçabilité

Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et lenuméro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Un traitement concomitant par des glucocorticoïdes inhibe les effetsstimulants de la croissance de ZOMACTON. Le traitement substitutif parglucocorticoïdes des patients présentant un déficit en ACTH doit êtreajusté avec précaution afin d'éviter tout effet inhibiteur sur lacroissance.

L'hormone de croissance diminue la conversion de la cortisone en cortisol etpeut mettre en évidence une insuffisance surrénale centrale non encorediagnostiquée ou rendre inefficaces de faibles doses des glucocorticoïdes(vo­ir rubrique 4.4).

Des doses élevées d'androgènes, d'œstrogènes ou de stéroïdesanabo­lisants peuvent accélérer la maturation osseuse et aller ainsi àl’encontre de la croissance staturale du patient.

La somatropine pouvant entraîner une résistance à l'insuline, on peutêtre amené à modifier la posologie de l'insuline chez les sujets quireçoivent ZOMACTON.

Les données fournies par une étude d’interaction conduite chez desadultes présentant un déficit en hormone de croissance suggèrent quel’administration de somatropine pourrait augmenter la clairance de substancesconnues pour être métabolisées par les isoenzymes du cytochrome P450. Enparticulier, la clairance des substances métabolisées par le cytochrome P4503A4 (telles que les stéroïdes sexuels, les corticostéroïdes, lesantiépileptiques et la ciclosporine) pourrait être augmentée, entraînant unebaisse de leur taux plasmatique. On ne connaît pas la signification clinique deces observations.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Pour ZOMACTON, il n’existe pas de données sur l’utilisation de cemédicament chez la femme enceinte.

Il n’existe pas de données sur l’utilisation de ZOMACTON pendant lagestation chez l’animal. (Voir rubrique 5.3 « Données de sécuritéprécli­nique »).

En conséquence, ZOMACTON n’est pas recommandé pendant la grossesse etchez la femme en âge de procréer n’utilisant pas de contraception.

Allaitement

Aucune étude clinique avec les produits contenant de la somatropine n’aété menée chez la femme qui allaite.

En l’absence de données sur la possibilité d’excrétion de lasomatropine dans le lait maternel, des précautions doivent donc être priseslors de l’administration de produits contenant de la somatropine chez lesfemmes qui allaitent.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

ZOMACTON n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

L'administration sous-cutanée d’hormone de croissance peut entraîner uneraréfaction ou une augmentation du tissu adipeux au site d'injection. Dans derares cas, les patients ont présenté une douleur ou une éruption prurigineuseau site d'injection.

Classes de Système d’Organes

Très fréquents (≥ 1/10)

Fréquents (≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100)

Rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

Très rares (< 1/10 000)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Anémie

Affections cardiaques

Tachycardie, (adulte) hypertension

(enfant) Hypertension

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Vertige

Affections endocriniennes

Hypothyroïdie

Affections oculaires

Œdème papillaire, diplopie

Affections gastro-intestinales

Vomissements, douleur abdominale, flatulence, nausée

Diarrhées

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

(adulte) Œdème, (adulte) œdème périphérique

(enfant) Œdème, (enfant) œdème périphérique, réactions au sited’injection, asthénie

Faiblesse, atrophie au site d’injection, saignement au site d’injection,masse au site d’injection, hypertrophie

Affections du système immunitaire

Formation d’anticorps

Investigations

Test de la fonction rénale anormal

Troubles du métabolisme et de la nutrition

(adulte) hyperglycémie modérée

(enfant) diminution de la tolérance au glucose

Hypoglycémie, hyperphosphatémie

Diabète de type II

Affections musculo-squelettiques et systémiques

(adulte) arthralgie, (adulte) myalgie

(enfant) arthralgie, (enfant) myalgie (adulte) raideurs dans lesextrémités

Atrophie musculaire, douleur osseuse, syndrome du canal carpien, (enfant)raideurs dans les extrémités

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées

Tumeurs malignes, tumeurs

(enfant) leucémie

Affection du système nerveux

(adulte) céphalée, (adulte) paresthésie

Maux de tête, hypertonie, (adulte) insomnie

Somnolence, nystagmus

Neuropathie, augmentation de la pression intracrânienne, (enfant) insomnie,(enfant) paresthésie

Affections psychiatriques

Trouble de la personnalité

Affections du rein et des voies urinaires

Incontinence urinaire, hématurie, polyurie, besoin fréquentd’uri­ner/pollakiuri­e, urine anormale

Affections des organes de reproduction et du sein

Pertes génitales, gynécomastie

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Lipodystrophie, atrophie de la peau, dermatite exfoliative, urticaire,hir­sutisme, hypertrophie de la peau

La pancréatite a été rapportée, après commercialisation, lors detraitement par hormone de croissance (de fréquence indéterminée).

Anticorps anti-somatropine : La protéine somatropine peut donner lieu à laformation d'anticorps. La détermination du pourcentage de la populationtraitée chez laquelle des anticorps ont été identifiés dépend du produitconcerné.

Leur capacité de liaison et leurs dosages sont généralement faibles, sansconséquence clinique. Toutefois, la recherche d'anticorps anti-somatropine doitêtre effectuée en cas d'absence de réponse à la somatropine.

Leucémie : Des cas de leucémies (très rares) ont été rapportés chez lesenfants présentant un déficit en hormone de croissance, dont certains traitéspar la somatropine, et ont été inclus dans l’expériencepost-commercialisation. Toutefois, l’augmentation de l’incidence de laleucémie sans facteur de prédisposition n’a pas été montrée.

Des cas de luxation de la tête fémorale et de la maladie deLegg-Calve-Perthes ont été rapportés chez des enfants traités parl’hormone de croissance. La luxation de la tête fémorale survient plusfréquemment en cas de désordres endocriniens et la maladie deLegg-Calve-Perthes en cas de petite taille. En revanche, on ne sait pas si lafréquence de ces 2 maladies est plus élevée ou non lors d’un traitementavec la somatropine. Un inconfort, une douleur au niveau de la hanche et dugenou doivent évoquer leur diagnostic.

D’autres réactions indésirables peuvent être considérées comme uneffet de classe, comme l’hyperglycémie en raison de la diminution de lasensibilité à l’insuline, la baisse du taux de thyroxine libre etl’éventuelle hypertension intracrânienne bénigne.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

On ne doit pas dépasser la posologie recommandée de ZOMACTON.

Bien qu'il n'ait pas été rapporté de surdosage avec ZOMACTON, on peutsupposer qu’un surdosage pourrait entraîner une hypoglycémie initiale,suivie d'une hyperglycémie.

Les effets d’une administration répétée et à long terme de dosessupérieures à celles qui sont recommandées, sont inconnus. Cependant, unetelle administration peut conduire à des signes et symptômes similaires auxeffets connus de l’excès d’hormone de croissance chez l’homme (par ex.acromégalie).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : somatropine et analogues, code ATC :H01AC01.

Propriétés pharmacodynamiques

Du fait de la similitude de ZOMACTON avec l’hormone de croissance humained’origine hypophysaire (h-GH) en ce qui concerne la séquence des acidesaminés, la longueur de la chaîne (191 AA) et le profil pharmacocinétique, onpeut s'attendre à des effets pharmacologiques semblables à ceux de l'hormoneendogène.

Mécanisme d'action

Croissance osseuse

L’hormone de croissance entraîne une croissance harmonieuse du squelettechez l'homme. Chez des enfants présentant un déficit confirmé en h-GH,l’administration de ZOMACTON a provoqué une accélération linéaire de lacroissance. L’augmentation de la taille observée après administration deZOMACTON est due à un effet de l’hormone au niveau des épiphyses desos longs.

Chez les enfants n’ayant pas une concentration de h-GH suffisante, ZOMACTONentraîne une accélération de la croissance, et une élévation desconcentrations de IGF-I (Insulin-like Growth Factor/Somatomedine-C) semblable àcelle observée après un traitement par h-GH. On a également observé uneaugmentation de la concentration moyenne des phosphatases alcalinessériques.

Croissance tissulaire

En réponse à l’administration de l’hormone de croissance, on observeégalement une augmentation de la taille des autres tissus, proportionnelle àl’augmentation du poids corporel.

Ces modifications comportent : une croissance accrue du tissu conjonctif, dela peau et des annexes ; une augmentation de la taille des fibres musculaires;la croissance du thymus ; une augmentation de la taille du foie et une légèreaugmentation de la taille des gonades, des surrénales et de la thyroïde.

La croissance disproportionnée de la peau et des os plats et une maturationsexuelle accélérée n’ont pas été rapportées en association avec letraitement par l’hormone de croissance.

Métabolisme protéique, glucidique et lipidique

L’hormone de croissance a un effet d’épargne sur les protides, avecaugmentation du transport des acides aminés dans les tissus. Ces deux actionsse conjuguent pour augmenter la synthèse des protéines. Le catabolismeglu­cidique et la lipogenèse sont diminués sous l’action de l’hormone decroissance.

A dose élevée, ou en l'absence d'insuline, l’hormone de croissance agitcomme un agent diabétogène, entraînant des effets typiquement observés aucours du jeûne (c’est-à-dire intolérance aux glucides, inhibition de lalipogenèse, mobilisation des graisses et production de corps cétoniques).

Métabolisme des sels minéraux

Les concentrations en sodium, potassium et phosphore sont maintenues aprèstraitement par l’hormone de croissance. L’élimination accrue de calcium parle rein est compensée par l’augmentation de son absorption intestinale. Lesconcentrations sériques en calcium ne sont pas significativement modifiéeschez les sujets recevant ZOMACTON ou la h-GH. Une élévation de laconcentration sérique des phosphates inorganiques a été observée aprèsadministration de ZOMACTON ou de h-GH. L’accumulation de ces électrolytestraduit une augmentation des besoins au cours de la synthèse tissulaire.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Vingt-quatre (24) sujets adultes sains ont reçu la somatropine à la dose de1,67 mg par injection s.c. Des pics plasmatiques d'environ 17 ng/ml ont étéobservés environ 4 heures après l'administration du médicament. Le volumeapparent de distribution (V/F) de la somatropine était de 48 litres, laclairance apparente (CL/F) était de 15 L/h et une demi-vie terminale de2,2 heures a été observée.

Les données provenant d'autres produits contenant de la somatropinesug­gèrent que la biodisponibilité de la somatropine administrée par voiesous-cutanée est d'environ 80 % chez l’adulte sain et que le foie aussi bienque les reins sont des organes importants pour le catabolisme des protéines etl’élimination du produit.

5.3. Données de sécurité préclinique

Toxicité aiguë

Des études de toxicité aiguë ont été effectuées chez le rat (10 mg/kgen I.M.), chez le chien et le singe (5 mg/kg en I.M., soit 50 à 100 fois ladose thérapeutique humaine). Aucune toxicité liée au produit n’a été miseen évidence chez aucune de ces espèces.

Toxicité chronique

Aucun signe notable de toxicité n'a été observé lors d’une étude chezle rat au cours de laquelle les animaux ont reçu des doses de 1,10 mg/kg/jou­rpendant 30 jours et 0,37 mg/kg/jour pendant 90 jours.

Toxicité sur les fonctions de reproduction, mutagénicité et potentielcarci­nogène

Produite par la technique de l’ADN recombinant, la somatropine estidentique à l’hormone de croissance humaine d’origine hypophysaire. Elle ales mêmes propriétés biologiques et elle est habituellement administrée auxdoses physiologiques. Par conséquent, il n'a pas été jugé nécessaire deréaliser de telles études. Des effets inattendus sur les organes dereproduction, la grossesse et l'allaitement sont peu probables et il n’y a pasde potentiel carcinogène.

Une étude de mutagénicité a montré l’absence d’effet mutagène.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

La solution contient 9 mg/ml d’alcool benzylique.

Poudre : Mannitol

Solvant : Chlorure de sodium, alcool benzylique, eau pour préparationsin­jectables.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

Après reconstitution, la solution peut être conservée au maximum 14 joursau réfrigérateur (+ 2 °C et + 8 °C).

Conserver le flacon en position verticale.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (2 °C – 8 °C) dans l’emballageex­térieur, à l’abri de la lumière.

Pour les conditions de conservation après reconstitution du médicament,voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

· Poudre en flacon (verre de type I), muni d’un bouchon (caoutchoucha­lobutyl gris), d’une bague de sertissage et d’une capsule ″Flip-off″+3,5 ml de solvant en ampoule (verre de type I) ; boîtes de 1, 5, 10.

Ou

· Poudre en flacon (verre de type I), muni d’un bouchon (caoutchoucha­lobutyl gris), d’une bague de sertissage et d’une capsule ″Flip-off″+3,5 ml de solvant en ampoule (verre de type I) et une seringue (polypropylène)mu­nie d’un piston (polypropylène), d’une bague de sertissage et uneaiguille (acier inoxydable) ; boîte de 5.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Reconstitution :

La poudre doit être uniquement dissoute avec le solvant fourni.

Deux concentrations peuvent être préparées en fonction du volume desolvant utilisé :

· pour l’administration à l’aide d’une seringue, ou de Ferring-Pen(non fournis dans la boîte), utilisez 1,3 ml de solvant pour une concentrationde 3,3 mg/ml (prenant en compte le contenu total du flacon, supérieur à4 mg) ;

· pour l’administration à l’aide d’une seringue uniquement, utilisez3,2 ml pour une concentration de 1,3 mg/ml (prenant en compte le contenu totaldu flacon, supérieur à 4 mg)

La reconstitution de la poudre avec le solvant et l'administration de lasolution injectable doivent être effectuées à l'aide d'une seringue et d'uneaiguille.

La reconstitution doit être effectuée conformément aux règles de bonnespratiques, en particulier dans le respect de l’asepsie.

1. Les mains doivent être lavées

2. Fixer l’aiguille à la seringue graduée. Retirer la capsule deprotection en plastique du flacon. Le haut du flacon doit être essuyé avec untampon imbibé d'alcool pour éviter la contamination du contenu. Ne touchez pasle bouchon en caoutchouc après le nettoyage.

3. Casser le haut de l’ampoule de solvant. Retirer le capuchon enplastique de l’aiguille. Assurez-vous que le piston est complètement enfoncéavant d’introduire l’aiguille dans l’ampoule.

4. Aspirer lentement le volume nécessaire dans la seringue.

5. Placez l'aiguille au centre du bouchon en caoutchouc propre et dans leflacon et injectez lentement le solvant dans le flacon en dirigeant le jet duliquide contre la paroi en verre afin d'éviter la formation de mousse 6. Jetezla seringue et l'aiguille dans un conteneur pour objets tranchants

7. Le flacon doit ensuite être agité par rotation douce jusqu'à ce que lecontenu soit complètement dissout et qu'une solution limpide et incolore soitobtenue.

Du fait que la poudre contient principalement des protéines une agitation ouun mélange vigoureux n’est pas recommandé. Si après mélange, la solutionprésente un trouble ou contient des particules, le flacon et son contenudoivent être jetés.

En cas de trouble après réfrigération, le produit doit être amené à latempérature ambiante (25 °C). Si le trouble persiste toujours ou si unecoloration apparaît, le flacon et son contenu doivent être jetés.

La solution doit être utilisée dans les 14 jours après reconstitution sielle est conservée au réfrigérateur.

Toute solution non utilisée doit être jetée après 14 jours deconservation.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

FERRING S.A.S.

7, RUE JEAN-BAPTISTE CLEMENT

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34 009 342 154 1 4 : poudre en flacon (verre) + 3,5 ml de solvant enampoule (verre) ; boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament soumis à prescription initiale hospitalière annuelle,réservée aux spécialistes en pédiatrie ou en endocrinologie et maladiesmétabo­liques exerçant dans les services spécialisés en pédiatrie ou enendocrinologie et maladies métaboliques.

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