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ZOPICLONE ZYDUS 7,5 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ZOPICLONE ZYDUS 7,5 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ZOPICLONE ZYDUS 7,5 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Zopiclone....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....7, 5 mg

Pour un comprimé pelliculé sécable de 173 mg

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Les indications sont limitées aux troubles sévères du sommeil dans les cassuivants:

· Insomnie occasionnelle.

· Insomnie transitoire.

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie orale.

L'utilisation de ZOPICLONE ZYDUS n'est pas recommandée chez l'enfant enl'absence d'études.

Dose

Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plusfaible et la dose maximale ne sera pas dépassée.

La prise aura lieu immédiatement avant le coucher.

La posologie habituelle est :

· Adulte de moins de 65 ans: 7,5 mg par jour.

· Sujet de plus de 65 ans: la posologie recommandée est de 3,75 mg parjour et ne peut être qu'exceptionne­llement portée à 7,5 mg.

· Sujet insuffisant hépatique ou en cas d'insuffisance respiratoiremo­dérée: la posologie recommandée est de 3,75 mg par jour (voirrubrique 5.2).

· Sujet insuffisant rénal: il est recommandé de commencer le traitementpar 3,75 mg par jour (voir rubrique 5.2).

Dans tous les cas, la posologie ne doit pas dépasser 7,5 mg par jour.

Durée

Le traitement doit être aussi bref que possible, de quelques jours à4 semaines, y compris la période de réduction de la posologie (voirrubrique 4.4).

La durée du traitement doit être présentée au patient:

· 2 à 5 jours en cas d'insomnie occasionnelle (comme par exemple lorsd'un voyage),

· 2 à 3 semaines en cas d'insomnie transitoire (comme lors de la survenued'un événement grave).

Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitementau-delà des périodes préconisées. Ceci impose des évaluations précises etrépétées de l'état du patient.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situationssui­vantes :

· hypersensibilité à la zopiclone ou à l'un des excipients,

· insuffisance respiratoire sévère ;

· syndrome d’apnée du sommeil ;

· insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenued’une encéphalopathie),

· myasthénie.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

Tolérance pharmacologique :

L’effet sédatif ou hypnotique des benzodiazépines et apparentés peutdiminuer progressivement malgré l’utilisation de la même dose en casd’administration durant plusieurs semaines.

Il n'a pas été observé de tolérance notable avec ZOPICLONE ZYDUS, pourdes durées de traitement allant jusqu’à 4 semaines.

Dépendance

Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plusparticulière­ment en cas d’utilisation prolongée, peut entrainer un état depharmacodépen­dance physique ou psychique.

Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :

· Durée du traitement,

· Dose,

· Antécédents d’autres dépendances médicamenteuses ou non, y comprisalcoolique,

· Anxiété.

Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez despatients sans facteur de risque individualisé.

Avec la zopiclone, cet état de pharmacodépendance a été rapporté defaçon exceptionnelle à doses thérapeutiques.

Cet état peut entraîner à l'arrêt du traitement un syndrome desevrage.

Certains symptômes sont fréquents et d’apparence banale, insomnie,céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire,irri­tabilité.

D’autres symptômes sont plus rares : agitation, voire épisodeconfusi­onnel, paresthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière,au bruit, et au contact physique, dépersonnalisation, déréalisation,phé­nomènes hallucinatoires, convulsions.

Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suiventl’arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d’action brève,et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuventmême se manifester dans l’intervalle qui sépare deux prises.

L’association de plusieurs benzodiazépines risque quelle qu’en soitl’indication anxiolytique ou hypnotique d’accroitre le risque dedépendance.

Des cas d’abus ont également été rapportés.

Phénomène de rebond

Ce syndrome transitoire peut se manifester sous le forme d’une exacerbationde l’insomnie qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines etapparentés.

Amnésie et altération des fonctions psychomotrices

Une amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctionspsycho­motrices sont susceptibles d’apparaître dans les heures qui suiventla prise.

Pour diminuer ces risques, il est conseillé de prendre le médicamentimmé­diatement avant le coucher (voir rubrique 4.2) et de se mettre dans lesconditions les plus favorables pour une durée de sommeil ininterrompue deplusieurs heures.

Troubles du comportement

Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvententrainer un syndrome associant à des degrés divers une altération del’état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire.

Peuvent être observés :

· aggravation de l’insomnie, cauchemars, agitation, nervosité,

· idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes detype psychotique,

· désinhibition avec impulsivité,

· euphorie, irritabilité,

· amnésie antérograde,

· suggestibilité.

Ce syndrome peut s’accompagner de troubles potentiellement dangereux pourle patient et pour autrui, à types de :

· comportement inhabituel pour le patient,

· comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l’entourage tented’entraver l’activité du patient,

· conduites automatiques avec amnésie post-évènementielle.

Ces manifestations imposent l’arrêt du traitement.

Risque d’accumulation

Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistentdans l’organisme pour une période de l’ordre de 5 demi-vies (voirrubrique 5.2).

Chez des personnes âgées ou souffrant d’insuffisance hépatique, lademi-vie peut s’allonger considérablement. Lors de prises répétées, lemédicament ou ses métabolites atteignent le plateau d’équilibre beaucoupplus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n’est qu’aprèsl’obtention d’un plateau d’équilibre qu’il est possible d’évaluer àla fois l’efficacité et la sécurité du médicament.

Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique 4.2).

Ce phénomène n'a pas été observé en cas d'insuffisance rénale dans lesétudes réalisées avec la zopiclone (voir rubrique 5.2).

Sujet âgé

Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avecprudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d’effetmyorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souventgraves dans cette population.

Précautions d’emploi

La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolismeou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique 4.5).

Une insomnie peut révéler un trouble physique ou psychiatrique sous-jacent.La persistance ou l'aggravation de l'insomnie après une période courte detraitement rend nécessaire une réévaluation du diagnostic clinique.

Durée de traitement

Elle doit être clairement énoncée au patient, en fonction du type del'insomnie (voir rubrique 4.2).

Chez le sujet présentant un épisode dépressif majeur

Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls carils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance oumajoration du risque suicidaire.

Modalités d'arrêt progressif du traitement

Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.

Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patientsdevront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin deminimiser l'insomnie qui pourrait découler des symptômes liés à cetteinterruption, même progressive.

Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable decette phase.

Insuffisant respiratoire

Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effetdépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété etl'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de lafonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).

Sujet âgé, insuffisant rénal

Aucune accumulation de la zopiclone n'a été mise en évidence après uneutilisation prolongée. Cependant, par mesure de prudence, il est recommandé deréduire la posologie de moitié (voir rubriques 4.2 et 4.4).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Association déconseillée

+ Alcool

Majoration par l’alcool de l’effet sédatif des benzodiazépines etapparentés.

L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite devéhicules et l’utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del’alcool.

Associations à prendre en compte

+ Autres dépresseurs du système nerveux central: dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution autres quebuprénorphine) ; antidépresseurs sédatifs (amitryptiline, doxépine,mian­sérine, mirtazapine, trimipramine), neuroleptiques ; barbituriques ;anxiolytiques; autres hypnotiques ; antihistaminiques H1 sédatifs ;antihypertenseurs centraux ; baclofène; thalidomide; pizotifène.

Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

De plus, pour les dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs ettraitements de substitution), barbituriques : risque majoré de dépressionres­piratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

+ Buprénorphine

Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale.

Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association.In­former le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

De nombreuses données issues d’études de cohorte n’ont pas mis enévidence la survenue d’effets malformatifs lors d’une exposition auxbenzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse. Cependant, danscertaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de lasurvenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines­.Selon ces données, l’incidence des fentes labio-palatines chez lesnouveau-nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépinesau cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population généraleest de 1/1000.

En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3èmetrimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs fœtaux et unevariabilité du rythme cardiaque fœtal ont été décrits. Un traitement en finde grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsablechez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troublesde la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sontréversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie dela benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoireou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né.

Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même enl'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par unehyperexcita­bilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenantà distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vied'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci estlongue.

Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation dezopiclone est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soitle terme.

En cas de prescription de zopiclone à une femme en âge de procréer,celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin siune grossesse est envisagée ou débutée afin qu’il réévalue l’intérêtdu traitement.

En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer untraitement par zopiclone, éviter de prescrire des doses élevées et tenircompte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemmentdé­crits.

Allaitement

L'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risquepossible de somnolence.

L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseilléeou prise en compte en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines(voir rubrique 4.5).

Si la durée du sommeil est insuffisante, le risque d'altération de lavigilance est encore accru.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et lasensibilité individuelle du patient.

L'effet indésirable le plus souvent observé est une amertume buccale.

Effets indésirables neuro-psychiatriques (voir rubrique 4.4) :

· amnésie antérograde, qui peut survenir aux doses thérapeutiques, lerisque augmentant proportionnellement à la dose,

· troubles du comportement, modification de la conscience, irritabilité,a­gressivité, agitation,

· dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avecsyndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement,

· sensations ébrieuses, céphalées, exceptionnellement ataxie,

· confusion, baisse de vigilance voire somnolence (particulièrement chez lesujet âgé), insomnie, cauchemars, tension,

· modifications de la libido.

Effets indésirables cutanés

· éruptions cutanées, prurit, urticaires superficielles ou profondes(angi­oedèmes).

Effets indésirables oculaires

· diplopie.

Effets indésirables généraux

· hypotonie musculaire, asthénie.

Effets indésirables digestifs

· troubles gastro-intestinaux.

Anomalies biologiques

· Très rarement: augmentation des transaminases et/ou phosphatasesal­calines, pouvant exceptionnellement réaliser un tableau d'atteintehépa­tique.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas depolyintoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (ycompris l'alcool).

En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestentprin­cipalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolencejusqu'au coma, selon la quantité ingérée.

Les cas bénins se manifestent par des signes de confusion mentale, uneléthargie.

Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, unehypotension, une dépression respiratoire, exceptionnellement un décès.

En cas de surdosage antérieur à 1 heure, l’induction de vomissementssera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastriqueavec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration decharbon activé peut permettre de réduire l'absorption.

Une surveillance particulière des fonctions cardio-respiratoires en milieuspécialisé est recommandée.

L'hémodialyse n'est pas utile pour traiter un surdosage, du fait du largevolume de distribution de la zopiclone.

L’administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/oule traitement d’un surdosage intentionnel ou accidentel enbenzodiazépines.

L’antagonisme par le flumazénil de l’effet des benzodiazépines peutfavoriser l’apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chezle patient épileptique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : HYPNOTIQUES ET SEDATIFS, code ATC: N05CF01(N: système nerveux central)

La zopiclone appartient à la famille chimique des cyclopyrrolones et estapparentée à la classe des benzodiazépines.

Elle a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle desautres composés de cette classe:

· myorelaxante,

· anxiolytique,

· sédative,

· hypnotique,

· anticonvulsivante,

· amnésiante.

Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteurcentral faisant partie du complexe „récepteurs macromolécula­iresGABA-OMEGA“ également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l’ouverture du canalchlore.

Chez l'homme, la zopiclone augmente la durée et améliore la qualité dusommeil, diminue le nombre de réveils nocturnes et de réveil précoces.

Ces effets sont associés à un profil électro-encéphalograp­hiquecaractéris­tique, différent de celui des benzodiazépines. Les étudesd'enregis­trement du sommeil ont montré que la zopiclone diminue le stade I,prolonge le stade II, respecte ou prolonge les stades de sommeil profond (III etIV) et respecte le sommeil paradoxal.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L’absorption de la zopiclone est rapide : les concentrations maximales sontatteintes en 1h30 à 2 heures et s’élèvent à environ 30, 60 et 115 ng/mlrespec­tivement après administration de 3,75 mg, 7,5 mg et 15 mg. Labiodisponibilité est de l’ordre de 80%. L’absorption n’est pas modifiéepar l’heure de la prise ou la répétition des doses, ni selon le sexe.

Distribution

La distribution du produit est très rapide à partir du compartimentvas­culaire. La fixation aux protéines plasmatiques est faible (environ 45%) etnon saturable. Le risque d’interactions médicamenteuses liées à unedéfixation protéique est très faible.

Décroissance plasmatique : entre 3,75 mg et 15 mg, la décroissanceplas­matique est indépendante de la dose.

La demi-vie d’élimination est d’environ 5 heures.

Après administration répétée, il n’y a pas d’accumulation et lesvariations individuelles paraissent très faibles.

Les benzodiazépines et molécules apparentées passent la barrièrehémato-encéphalique ainsi que dans le placenta et le lait maternel. En casd’allaitement, la cinétique de la zopiclone dans le lait maternel estsuperposable à celle dans le plasma. Le pourcentage estimé de la doseingérée par le nourrisson n’excéderait pas 0.2% de la dose administrée àla mère par 24 heures.

Métabolisme

La zopiclone est fortement métabolisée au niveau du foie.

Parmi les métabolites, les 2 principaux sont le dérivé N-oxyde(pharmaco­logiquement actif chez l’animal) et le dérivé N-déméthylé(phar­macologiquement inactif chez l’animal). Leurs demi-vies apparentesévaluées à partir des données urinaires, sont respectivement 4h30 et 7h30,en accord avec le fait qu’ils n’ont pas montré d’accumulation­significative à doses répétées (15 mg) pendant 14 jours. Chez l’animal,il n’a pas été mis en évidence d’induction enzymatique, même àfortes doses.

Elimination

La faible valeur de la clairance rénale de la zopiclone inchangée (enmoyenne 8,4 ml/mn) comparée à la clairance plasmatique (232 ml/mn) indiqueque la clairance de la zopiclone est essentiellement métabolique. Le produitest éliminé par voie urinaire, 80% environ, sous forme de métabolites libres(dérivés N-oxyde et N-déméthylé) et par les fèces, 16% environ.

Populations à risque

· sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue légèrement et lademi-vie a une valeur moyenne de 7 heures. Malgré cela, différentes étudesn’ont pas mis en évidence d’accumulation plasmatique de la zopiclone lorsd’adminis­trations répétées.

· insuffisance rénale : aucune accumulation de la zopiclone ou de sesmétabolites n’a été décelée après utilisation prolongée. La zopiclonefranchit la membrane de dialyse.L'hémo­dialyse n'est pas utile pour traiter unsurdosage, du fait du large volume de distribution de la zopiclone.

· Cirrhose : la clairance plasmatique de la zopiclone est nettementdiminuée par ralentissement de la déméthylation : la posologie devra doncêtre adaptée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, hydrogénophosphate de calcium dihydraté, amidon demaïs, carmellose sodique, stéarate de magnésium.

Pelliculage : dioxyde de titane, hypromellose.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

4 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver dans le conditionnement primaire d’origine à une températurene dépassant pas + 25°C et à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

5 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium)

14 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium)

20 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium)

28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium)

28 comprimés en flacon (verre) avec bouchon polyéthylène.

30 comprimés en flacon (verre) avec bouchon polyéthylène.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ZYDUS FRANCE

ZAC Des Hautes Pâtures – Parc d’Activité des Peupliers

25, rue des Peupliers

92000 NANTERRE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 355 890 3 3 : 5 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· 34009 355 892 6 2 : 14 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· 34009 355 893 2 3 : 20 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· 34009 355 894 9 1 : 28 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium)

· 34009 355 895 5 2 : 28 comprimés en flacon (verre) avec bouchonpolyét­hylène.

· 34009 355 896 1 3 : 30 comprimés en flacon (verre) avec bouchonpolyét­hylène.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

La durée de prescription de ce médicament ne peut dépasser4 semaines.

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