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ATACAND 4 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - ATACAND 4 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ATACAND 4 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Candésartanci­lexetil......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..4 mg

Pour un comprimé

Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 93,4 mg de lactosemonohydraté.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable

Comprimé rond (diamètre 7 mm), blanc, portant la mention A/CF sur une faceet 004 sur l’autre face.

Le comprimé peut être divisé en doses égales

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

ATACAND est indiqué dans:

· Le traitement de l'hypertension artérielle primaire chez l’adulte.

· Le traitement de l’hypertension chez les enfants et adolescents âgésde 6 à < 18 ans.

· Le traitement chez l’adulte de l’insuffisance cardiaque avecdysfonction systolique ventriculaire gauche (fraction d’éjectionven­triculaire gauche ≤ 40 %) :

o en cas d’intolérance aux inhibiteurs de l’enzyme deconversion (IEC)

o en cas d’intolérance aux antagonistes de l’aldostérone, commetraitement additionnel à un traitement par IEC chez des patientssympto­matiques, malgré l’utilisation d’une thérapie optimale, (voirrubriques 4.2, 4.4, 4.5 et 5.1).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie dans l'hypertension artérielle

La dose initiale et d’entretien habituelle recommandée d’ATACAND est de8 mg par jour en une prise. L'effet antihypertenseur est en grande partieatteint dans les 4 semaines. Chez certains patients pour lesquels la pressionartérielle n’est pas correctement contrôlée, la dose peut être augmentéejusqu'à 16 mg une fois par jour et jusqu'à un maximum de 32 mg une fois parjour. Le traitement doit être ajusté en fonction de la réponsetension­nelle.

ATACAND peut également être administré en association avec d'autresmédicaments antihypertenseurs (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1). L'ajoutd'hydrochlo­rothiazide a montré un effet antihypertenseur additif avecdifférentes doses d'ATACAND.

Sujets âgés

Aucun ajustement initial posologique n'est nécessaire chez lespatients âgés.

Patients présentant une déplétion du volume intravasculaire

Une dose initiale de 4 mg peut être envisagée chez les patients à risqued'hypoten­sion, tels que les patients susceptibles de présenter une déplétionvolémique (voir rubrique 4.4).

Insuffisance rénale

La dose initiale est de 4 mg chez les insuffisants rénaux, y compris chezles patients hémodialysés. La dose doit être ajustée en fonction de laréponse. L'expérience est limitée chez les patients présentant uneinsuffisance rénale très sévère ou terminale (clairance de la créatinine< 15 ml/min) (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique

Une dose initiale de 4 mg une fois par jour est recommandée chez lespatients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. La dosepeut être ajustée en fonction de la réponse. ATACAND est contre-indiqué chezles patients présentant une insuffisance hépatique sévère et/ou unecholestase (voir rubriques 4.3 et 5.2).

Patients noirs

L'effet antihypertenseur du candésartan est moins important chez lespatients noirs que chez les autres patients. En conséquence, l’augmentationdes doses d’ATACAND et le recours à un traitement associé peuvent être plusfréquemment nécessaires pour contrôler la pression artérielle des patientsnoirs par rapport aux autres patients (voir rubrique 5.1).

Population pédiatrique

Enfants et adolescents âgés de 6 à < 18 ans :

La dose d’initiation recommandée est de 4 mg une fois par jour.

· Pour les patients pesant moins de 50 kg : chez les patients dont lapression artérielle n’est pas correctement contrôlée, la dose peut êtreaugmentée jusqu’à un maximum de 8 mg une fois par jour.

· Pour les patients pesant au moins 50 kg : chez les patients dont lapression artérielle n’est pas correctement contrôlée, la dose peut êtreaugmentée à 8 mg une fois par jour puis à 16 mg une fois par jour sinécessaire (voir rubrique 5.1).

Des doses supérieures à 32 mg n’ont pas été étudiées chez lespatients pédiatriques.

L'effet antihypertenseur est en grande partie atteint dans les4 semaines.

Pour les enfants présentant une possible déplétion du volumeintravas­culaire (par exemple, les patients traités avec des diurétiques, enparticulier ceux présentant une altération de la fonction rénale), letraitement avec ATACAND devra être initié sous surveillance médicale étroiteet une dose d’initiation plus faible que la dose initiale habituellemen­trecommandée (cf. ci-dessus) devra être envisagée (voir rubrique 4.4).

ATACAND n’a pas été étudié chez les enfants présentant un débit defiltration glomérulaire inférieur à 30 ml/min/1,73 m² (voirrubrique 4.4).

Patients pédiatriques noirs

L’effet antihypertenseur du candésartan est moins important chez lespatients noirs que chez les autres patients (voir rubrique 5.1).

Enfants âgés de moins d’1 an à < 6 ans

· La sécurité et l’efficacité chez les enfants âgés de 1 à <6 ans n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sontdécrites dans la rubrique 5.1 mais ne permettent pas de recommandations surune posologie.

· ATACAND est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins d’un an(voir rubrique 4.3).

Posologie dans l'insuffisance cardiaque

La dose initiale habituellement recommandée est de 4 mg par jour en uneprise. La posologie sera augmentée jusqu'à la dose cible de 32 mg une foispar jour (posologie maximale) ou jusqu’à la plus forte dose tolérée endoublant la dose à intervalles d'au moins 2 semaines (voir rubrique 4.4).L'évaluation des patients insuffisants cardiaques doit toujours inclure desévaluations de la fonction rénale dont le suivi des taux sériques decréatinine et de potassium. ATACAND peut être administré avec un autretraitement de l'insuffisance cardiaque, y compris des inhibiteurs de l'enzyme deconversion (IEC), des bêta-bloquants, des diurétiques, des digitaliques, ouavec une association de ces médicaments. Chez des patients atteints d’uneinsuffisance cardiaque symptomatique malgré un traitement conventionnel optimalpour l’insuffisance cardiaque et présentant une intolérance aux antagonistesde l’aldostérone, ATACAND peut être administré en même temps qu’uninhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC).

L’association d’un IEC, d’un diurétique épargneur de potassium (parex. la spironolactone) et d’ATACAND n’est pas recommandée et doit êtreenvisagée uniquement après une évaluation rigoureuse des bénéfices et desrisques potentiels (voir rubriques 4.4, 4.8 et 5.1).

Populations particulières

Aucun ajustement de la dose initiale n'est nécessaire chez les patientsâgés ou les patients présentant une déplétion du volume intravasculaire,une insuffisance rénale ou une insuffisance hépatique légère àmodérée.

Population pédiatrique

La tolérance et l'efficacité d’ATACAND chez les enfants âgés de moinsde 18 ans n'ont pas été établies pour le traitement de l’insuffisance­cardiaque. Aucune donnée n’est disponible

Mode d’administration

Administration orale.

ATACAND doit être administré en une seule prise par jour pendant ou endehors des repas.

La biodisponibilité du candésartan n’est pas modifiée parl’alimentation.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité au candésartan cilexetil ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· Deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques4.4 et 4­.6),

· Insuffisance hépatique sévère et/ou chlolestase,

· Enfants âgés de moins d’un an (voir rubrique 5.3),

· L’association d’ATACAND à des médicaments contenant de l’aliskirenest contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou uneinsuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] <60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme deconversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARAII) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie etd’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance­rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’associationd’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren, n’est pas recommandé (voir rubriques4.5 et 5­.1).

Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolumentnéces­saire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’unspécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale,de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle.

Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patientsatteints d’une néphropathie diabétique.

Insuffisance rénale

Chez les patients traités par ATACAND, comme avec les autres médicamentsinhibant le système rénine-angiotensine-aldostérone, une altération de lafonction rénale peut survenir chez les patients présentant des facteurs derisque.

Quand ATACAND est utilisé chez les patients hypertendus présentant uneinsuffisance rénale, une surveillance périodique des taux sériques depotassium et de créatinine est recommandée. L’expérience est limitée chezles patients présentant une insuffisance rénale très sévère ou terminale(clairance de la créatinine < 15 ml/min). Chez ces patients, la dosed’ATACAND doit être ajustée en procédant à une surveillance étroite de lapression artérielle.

L'évaluation des patients insuffisants cardiaques doit inclure desévaluations périodiques de la fonction rénale, en particulier chez lespatients âgés de 75 ans et plus, ainsi que chez les patients dont la fonctionrénale est altérée. Lors de l’augmentation de la dose d’ATACAND, il estrecommandé de surveiller les taux sériques de potassium et de créatinine. Lesessais cliniques réalisés dans l'insuffisance cardiaque n'incluaient aucunpatient avec une créatinine sérique > 265 µmol/l (> 3 mg/dl).

Population pédiatrique, incluant les patients pédiatriques présentant uneatteinte de la fonction rénale

ATACAND n’a pas été étudié chez les enfants présentant un taux defiltration glomérulaire inférieur à 30 ml/min/1,73 m² (voirrubrique 4.2).

Traitement associé à un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) dansl'insuffisance cardiaque

Le risque d'effets indésirables, en particulier d’hypotension,d’hy­perkaliémie, et de diminution de la fonction rénale (y comprisl’insuf­fisance rénale aiguë), peut augmenter quand ATACAND est utilisé enassociation avec un IEC.

La triple association d'un IEC, d’un antagoniste de l’aldostérone et ducandésartan n'est pas recommandée. L’utilisation de ces associations doitêtre faite sous le contrôle d’un spécialiste et il faut surveillerrégu­lièrement la fonction rénale, l’ionogramme sanguin et la pressionartérielle.

Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patientsatteints de néphropathie diabétique.

Hémodialyse

Durant la dialyse, la pression artérielle peut être particulièremen­tsensible au blocage des récepteurs AT1, en raison de l'hypovolémie et del'activation du système rénine-angiotensine-aldostérone. En conséquence, lesdoses d’ATACAND doivent être ajustées progressivement avec une surveillanceétroite de la pression artérielle des patients hémodialysés.

Sténose des artères rénales

Les médicaments qui agissent sur le systèmerénine-angiotensine-aldostérone, y compris les antagonistes des récepteurs del'angiotensine II (ARAII), peuvent accroître l'urée sanguine et la créatininesérique chez les patients présentant une sténose bilatérale de l'artèrerénale ou une sténose artérielle rénale sur rein fonctionnel unique.

Transplantation rénale

L’expérience clinique est limitée en ce qui concerne l'administrati­ond’ATACAND chez les patients ayant subi une transplantation rénale.

Hypotension

Pendant un traitement par ATACAND, une hypotension peut survenir chez lespatients insuffisants cardiaques. Une hypotension peut également survenir chezles patients hypertendus présentant une déplétion du volume intravasculaire,par exemple ceux recevant des diurétiques à fortes doses. L'initiation dutraitement doit se faire avec prudence et en s'efforçant de corrigerl'hypo­volémie.

Chez les enfants présentant une possible déplétion du volumeintravas­culaire (par exemple, les patients traités avec des diurétiques, enparticulier ceux présentant une fonction rénale altérée), le traitement avecATACAND devra être initié sous surveillance médicale étroite et une dosed’initiation plus faible devra être envisagée (voir rubrique 4.2).

Anesthésie et intervention chirurgicale

Chez des patients traités par un antagoniste des récepteurs del'angiotensine II, une hypotension peut survenir au cours d'une anesthésie oud'une intervention chirurgicale, en raison d'un blocage du systèmerénine-angiotensine. Très rarement, l'hypotension peut être sévère etnécessiter le recours à un remplissage vasculaire et/ou à des substancesvaso­pressives.

Sténose de la valve aortique et mitrale (cardiomyopathie obstructivehy­pertrophique)

Comme avec les autres vasodilatateurs, une prudence particulière estindiquée chez les patients souffrant de sténose aortique ou mitralehémody­namiquement pertinente ou de cardiomyopathie obstructivehy­pertrophique.

Hyperaldostéronisme primaire

Les patients présentant un hyperaldostéronisme primaire ne répondentgéné­ralement pas aux médicaments antihypertenseurs agissant parl'intermédiaire de l'inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone.En conséquence, l'utilisation d’ATACAND n'est pas recommandée pour cettepopulation.

Hyperkaliémie

L'utilisation concomitante d‘ATACAND et de diurétiques hyperkaliémiants,de suppléments de potassium et de substituts du sel contenant du potassium oud'autres médicaments susceptibles d’augmenter les taux de potassium (parexemple l’héparine, le cotrimoxazole aussi connu sous le nom detriméthopri­me/sulfamétho­xazole) peut entraîner une élévation de lakaliémie chez les patients hypertendus. La surveillance de la kaliémie devraêtre réalisée si nécessaire.

Une hyperkaliémie peut survenir chez les patients insuffisants cardiaquestraités par ATACAND. Une surveillance périodique de la kaliémie estrecommandée. L’association d’un IEC, d’un diurétique hyperkaliémiant(par exemple la spironolactone) et d’ATACAND n’est pas recommandée et nedoit être envisagée qu’après une évaluation attentive des bénéfices etdes risques éventuels.

En général

Chez les patients dont la tonicité vasculaire et la fonction rénaledépendent de façon prédominante de l'activité du systèmerénine-angiotensine-aldostérone (par exemple les patients présentant uneinsuffisance cardiaque congestive sévère ou une maladie rénale sous-jacente,y compris une sténose des artères rénales), le traitement par d'autresmédicaments agissant sur ce système a été associé à une hypotensionaiguë, une azotémie, une oligurie ou rarement à une insuffisance rénaleaiguë. Des effets similaires ne peuvent être exclus avec les ARAII. Comme avecles autres médicaments antihypertenseurs, une chute excessive de la pressionartérielle chez des patients ayant une cardiopathie ischémique ou une maladiecérébro-vasculaire ischémique peut entraîner un infarctus du myocarde ou unaccident vasculaire cérébral.

L'effet antihypertenseur du candésartan peut être renforcé par d'autresmédicaments ayant des propriétés antihypertensives, qu'ils soient prescritscomme antihypertenseurs ou pour d'autres indications.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

Grossesse

Les ARAII ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moinsque le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il estrecommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier letraitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécuritéétabli pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitementpar ARAII doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitementalter­natif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

Chez les patientes, après l'apparition des premières menstruations,l’é­ventualité d’une grossesse devra être évaluée de manièrerégulière. Une information appropriée devra être donnée et/ou des actionsdevront être prises pour prévenir tout risque d’exposition pendant lagrossesse (voir rubriques 4.3 et 4.6).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les composants ayant été évalués dans les études de pharmacocinéti­queclinique incluent l'hydrochlorot­hiazide, la warfarine, la digoxine, descontraceptifs oraux (éthinylestradiol/ lévonorgestrel), le glibenclamide, lanifédipine et l'énalapril. Aucune interaction pharmacocinétique cliniquementsig­nificative avec ces médicaments n'a été identifiée.

L'utilisation concomitante de diurétiques hyperkaliémiants, de supplémentsde potassium, de substituts du sel contenant du potassium ou d'autresmédicaments (par exemple l’héparine) peuvent augmenter les taux depotassium. Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée lecas échéant (voir rubrique 4.4).

Des augmentations réversibles des concentrations sériques de lithium et dela toxicité ont été observées au cours de l'administration concomitante delithium et d’inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC). Un effet similairepeut survenir avec les ARAII. L’utilisation du candésartan et du lithiumn’est pas recommandée. Si l’association est indispensable, une surveillanceat­tentive des taux sériques de lithium est recommandée.

Lorsque des ARAII sont administrés simultanément avec desanti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (c'est-à-dire des inhibiteurssé­lectifs de la COX 2, de l'acide acétylsalicylique (> 3 g/jour) et desAINS non sélectifs), l'effet antihypertenseur peut être atténué.

Comme pour les IEC, l'utilisation concomitante d’ARAII et d'AINS peutaugmenter le risque d'altération de la fonction rénale, y compris uneéventuelle insuffisance rénale aiguë, et une augmentation des taux sériquesde potassium, en particulier chez les patients avec une insuffisance rénalepréexistante. L'association doit être utilisée avec prudence, en particulierchez les patients âgés. Les patients doivent être hydratés correctement etune surveillance de la fonction rénale sera mise en place à l’initiation dutraitement concomitant, puis périodiquement par la suite.

Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage dusystème rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation­concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes desrécepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à unefréquence plus élevée d’événements indésirables tels quel’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale(incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisationd’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3,4.4 et 5.1).

Population pédiatrique

Les études d’interaction n’ont été réalisées que chezl’adulte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’utilisation des ARAII est déconseillée pendant le 1er trimestre de lagrossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des ARAII est contre-indiquée au2ème et 3ème trimestre de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4)

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque demalformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse nepermettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque ne peutêtre exclue. Il n’existe pas de données épidémiologiques contrôléesdis­ponibles concernant le risque d’utilisation des ARAII, cependant un risquesimilaire aux IEC peut exister pour cette classe de médicaments. A moins quele traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandéde modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent unegrossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant lagrossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit êtrearrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif seradébuté.

L’exposition aux ARAII au cours des 2ème et 3ème trimestres de lagrossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de lafonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) etune toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension,hy­perkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à partir du 2èmetrimestre de la grossesse il est recommandé de faire une échographie fœtaleafin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Lesnouveau-nés de mère traitée par ARAII doivent être surveillés sur le plantensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Allaitement

En raison de l’absence d’information disponible sur l'utilisation­d’ATACAND au cours de l'allaitement, ATACAND est déconseillé ; il estpréférable d’utiliser d’autres traitements ayant un profil de sécuritébien établi pendant l’allaitement, en particulier chez le nouveau-né ou leprématuré.

Fertilité

Sans objet.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude n’a été réalisée sur les effets du candésartan surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois,la survenue occasionnelle de vertiges ou de fatigue au cours du traitement avecATACAND doit être prise en compte.

4.8. Effets indésirables

Traitement de l'hypertension artérielle

Dans les essais cliniques contrôlés, les événements indésirables ontété transitoires et d'intensité légère. La fréquence globale desévénements indésirables n’a été corrélée ni à la posologie ni àl’âge. Les arrêts de traitement dus à des événements indésirables ontété comparables sous candésartan cilexetil (3,1%) ou placebo (3,2%).

Dans une analyse groupée de données d'essais cliniques menée chez despatients hypertendus, les effets indésirables avec le candésartan cilexetilont été définis par une incidence d'événements supérieure d’au moins 1%à celle observée avec un placebo. Selon cette définition, les effetsindésirables les plus fréquemment rapportés étaient lesétourdisse­ments/vertiges, les céphalées et les infectionsres­piratoires.

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables au cours des essaiscliniques et après commercialisation.

Les fréquences utilisées dans les tableaux de la rubrique 4.8 sont lessuivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peufréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000),très rare (< 1/10 000) et indéterminée (ne peut être estimée sur labase des données disponibles) :

Classe de système d’organe

Fréquence

Effet indésirable

Infections et infestations

Fréquent

Infection respiratoire

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rare

Leucopénie, neutropénie et agranulocytose

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très rare

Hyperkaliémie, hyponatrémie

Affections du système nerveux

Fréquent

Etourdissemen­t/vertiges, céphalées

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très rare

Toux

Affections gastro-intestinales

Très rare

Nausées

Indéterminée

Diarrhée

Affections hépato-biliaires

Très rare

Élévation des enzymes hépatiques, anomalies de la fonction hépatique ouhépatite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très rare

Angio-œdème, éruption cutanée, urticaire, prurit

Affections musculo-squelettiques, des tissus conjonctifs

Très rare

Dorsalgies, arthralgies, myalgies

Affections du rein et des voies urinaires

Très rare

Altération de la fonction rénale, incluant des cas d'insuffisance rénalechez des patients à risque (voir rubrique 4.4)

Biologie

En général, l'administration d’ATACAND n'a pas entraîné de modificationcli­niquement significative des données biologiques usuelles. Comme pourd'autres inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone, de légèresbaisses de l’hémoglobine ont été observées lors d’une utilisationpro­longée. Aucune surveillance régulière des paramètres biologiques n'estgénéralement nécessaire pour les patients recevant ATACAND. Toutefois, chezles patients insuffisants rénaux, une surveillance périodique des tauxsériques de potassium et de créatinine est recommandée.

Population pédiatrique

La tolérance du candésartan cilexétil a été suivie chez 255 enfants etadolescents hypertendus, âgés de 6 à < 18 ans, au cours d’une étudeclinique sur l’efficacité de 4 semaines et d’une étude en ouvert d’unan (voir rubrique 5.1). Dans presque toutes les différentes classes desystèmes d'organes, les fréquences des événements indésirables chez lesenfants sont généralement « fréquentes » ou « peu fréquentes ». Bien quela nature et la sévérité des effets indésirables soient similaires à cellesdes adultes (voir tableau ci-dessus), la fréquence de tous les effetsindésirables est plus élevée chez les enfants et les adolescents, enparticulier :

· Les céphalées, les sensations vertigineuses et les infections des voiesrespiratoires supérieures sont « très fréquentes » (≥ 1/10) chez lesenfants et « fréquentes » (≥ 1/100 à < 1/10) chez les adultes.

· La toux est « très fréquente » (≥ 1/10) chez les enfants et « trèsrares » (< 1/10 000) chez les adultes.

· Les éruptions cutanées sont « fréquentes » (≥ 1/100 à < 1/10)chez les enfants et « très rares » (< 1/10 000) chez les adultes.

· Les hyperkaliémies, les hyponatrémies et les anomalies de la fonctionhépatique sont « peu fréquentes » (≥ 1/1 000 à < 1/100) et « trèsrares » (< 1/10 000) chez les adultes.

· Des arythmies sinusales, des nasopharyngites et de la fièvre ont étérapportées de façon « fréquentes » (≥ 1/100 à < 1/10) et des douleursoropha­ryngées de façon « très fréquentes » (≥ 1/10) chez les enfantsmais aucun de ces effets indésirables n’a été rapporté chez les adultes.Cependant, ces effets sont temporaires et correspondent à des maladiesrépandues chez les enfants.

Le profil général de tolérance du candésartan cilexétil chez lespatients pédiatriques ne diffère pas de façon significative du profil detolérance chez les adultes.

Traitement de l'insuffisance cardiaque

Le profil des événements indésirables d’ATACAND chez les patientsadultes insuffisants cardiaques était cohérent avec la pharmacologie dumédicament et l'état de santé des patients. Dans le programme clinique CHARM,comparant ATACAND à des doses allant jusqu'à 32 mg (n=3 803) à un placebo(n=3 796), 21,0% des patients du groupe candésartan cilexetil et 16,1% despatients du groupe placebo ont arrêté le traitement en raison d'événementsin­désirables. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportésétaient l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale.

Ces événements sont plus fréquents chez les patients de plus de 70 ans,les diabétiques, ou les sujets ayant reçu d’autres traitements qui affectentle système rénine-angiotensine-aldostérone, en particulier les IEC et/ou laspironolactone.

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables au cours des essaiscliniques et après commercialisation.

Classe de système d’organe

Fréquence

Effet indésirable

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rare

Leucopénie, neutropénie et agranulocytose

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Hyperkaliémie

Très rare

Hyponatrémie

Affections du système nerveux

Très rare

Etourdissement, céphalées

Affections vasculaires

Fréquent

Hypotension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très rare

Toux

Affections gastro-intestinales

Très rare

Nausées

Indéterminée

Diarrhée

Affections hépato-biliaires

Très rare

Élévation des enzymes hépatiques, anomalies de la fonction hépatique ouhépatite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très rare

Angio-œdème, éruption cutanée, urticaire, prurit

Affections musculo-squelettiques, des tissus conjonctifs

Très rare

Dorsalgies, arthralgies, myalgies

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquent

Altération de la fonction rénale, incluant des cas d'insuffisance rénalechez des patients à risque

(Voir rubrique 4.4)

Biologie

L’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale sont fréquenteschez les patients traités par ATACAND pour une insuffisance cardiaque. Unesurveillance périodique des taux sériques de créatinine et de potassium estrecommandée (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantaged’in­formations sur la sécurité du médicament.

4.9. Surdosage

Symptômes

Les principales manifestations attendues d'un surdosage sont une hypotensionsym­ptomatique et des vertiges, en rapport avec l'activité pharmacologique. Lesrapports de cas individuels de surdosage (jusqu'à 672 mg de candésartanci­lexetil) indiquent que les patients adultes se sont rétablis sans incidentparti­culier.

Conduite à tenir

En cas d'hypotension symptomatique, un traitement symptomatique doit êtreinstauré et les signes vitaux doivent être surveillés. Le patient doit êtreplacé en position allongée, les jambes surélevées. Si cela n'est passuffisant, le volume plasmatique doit être augmenté en perfusant par exempleune solution saline isotonique. Des médicaments sympathomimétiques peuventêtre administrés si les mesures précédentes ne sont pas suffisantes.

Le candésartan n'est pas éliminé par hémodialyse.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : antagoniste des récepteurs del’angiotenseine II. Code ATC : C09CA06

Mécanisme d’action

L'angiotensine II est la principale hormone vasoactive du systèmerénine-angiotensine-aldostérone qui joue un rôle dans la physiopathologie del'hypertension, de l'insuffisance cardiaque et d'autres affectionscardio-vasculaires. Elle participe également à la pathogénèse del'hypertrophie et des dommages des organes cibles. Les effets physiologiques­majeurs de l'angiotensine II tels que la vasoconstriction, la stimulationd'al­dostérone, la régulation de l'homéostase hydro-sodée et la stimulationde la croissance cellulaire s'exercent par l'intermédiaire du récepteur detype 1 (AT1).

Effets pharmacodynamiques

Le candésartan cilexetil est une prodrogue adaptée à la prise orale. Ilest rapidement transformé, après administration orale, en candésartan, leprincipe actif, par hydrolyse d’un groupement ester au cours de l’absorptiongastro-intestinale. Le candésartan est un ARAII, sélectif des récepteurs AT1,avec une forte liaison et une dissociation lente du récepteur. Il n'a aucuneactivité agoniste.

Le candésartan n'inhibe pas l'enzyme de conversion qui transformel'an­giotensine I en angiotensine II et dégrade la bradykinine. Il n'y a aucuneffet sur l'enzyme de conversion, et n'entraîne aucune potentialisation de labradykinine ou de la substance P. Dans des essais cliniques contrôléscomparant le candésartan à des inhibiteurs de l'enzyme de conversion,l'in­cidence de la toux a été plus faible chez les patients traités parcandésartan cilexetil. Le candésartan n'agit sur aucun autre récepteurhormonal ou canal ionique ayant un rôle important dans la régulationcardio-vasculaire. L'antagonisme des récepteurs de l'angiotensine II (AT1) setraduit par une augmentation dose-dépendante des taux plasmatiques de rénine,d'angi­otensine I et d'angiotensine II et par une diminution de la concentration­plasmatique d'aldostérone.

Efficacité et sécurité clinique

Hypertension artérielle

Dans l'hypertension artérielle, le candésartan entraîne une réductiondose-dépendante prolongée de la pression artérielle. L'activitéanti­hypertensive est due à la diminution des résistances périphériques­systémiques, sans accélération réflexe de la fréquence cardiaque. Il n'y apas d'hypotension importante ou exagérée après administration de la premièredose ou d'effet rebond à l'arrêt du traitement.

Après administration d'une dose unique de candésartan cilexetil, l'effetantihy­pertenseur survient généralement dans les 2 heures. En traitementcontinu, la réduction maximale de la pression artérielle, quelle que soit ladose, est généralement atteinte dans les 4 semaines et se maintient au coursdu traitement prolongé. Selon une méta-analyse, l'effet additif moyen d'uneaugmentation de la dose de 16 mg à 32 mg une fois par jour est faible. Entenant compte de la variabilité interindividuelle, un effet supérieur à lamoyenne est à prévoir chez certains patients. Administré une fois par jour,le candésartan cilexetil entraîne une réduction efficace et régulière de lapression artérielle sur 24 heures avec peu d'écart entre les effets maximumet minimum dans l'intervalle de doses.

L'effet antihypertenseur et la tolérance du candésartan et du losartan ontété comparés dans deux études randomisées en double aveugle, incluant untotal de 1 268 patients présentant une hypertension légère à modérée. Laréduction de la pression artérielle au nadir (systolique/di­astolique) aété de 13,1/10,5 mmHg avec le candésartan cilexetil 32 mg une fois par jouret de 10,0/8,7 mmHg avec le losartan potassique 100 mg une fois par jour(différence de réduction de la pression artérielle de 3,1/1,8 mmHg,­p<0,0001/p<0,0001).

Lorsque le candésartan cilexetil est associé à l'hydrochlorot­hiazide,les effets hypotenseurs sont additifs. Une augmentation de l'effetantihy­pertenseur est également observée lorsque le candésartan cilexetil estassocié à l'amlodipine ou à la félodipine.

Les médicaments qui bloquent le système rénine-angiotensine-aldostéroneont un effet antihypertenseur moins prononcé chez les patients noirs(généralement une population à rénine basse) que chez les autres patients.C'est également le cas pour le candésartan. Dans un essai clinique en ouvertde 5 156 patients souffrant d'hypertension diastolique, la réduction de lapression artérielle pendant un traitement par candésartan a étésignificati­vement plus faible chez les patients noirs que chez les autrespatients (14,4/10,3 mmHg contre 19,0/12,7 mmHg, p<0,0001/p<0,0001).

Le candésartan augmente le flux sanguin rénal et maintient ou augmente letaux de filtration glomérulaire tandis que la résistance vasculaire rénale etla fraction de filtration sont diminuées. Dans un essai clinique de 3 moischez des patients hypertendus atteints de diabète de type 2 et demicroalbuminurie, le traitement antihypertenseur par candésartan cilexetil aréduit la sécrétion urinaire d'albumine (rapport albumine/créa­tinine,moyenne de 30%, intervalle de confiance (IC) à 95% de 15 à 42%). Il n'existeactue­llement aucune donnée sur l'effet du candésartan sur l'évolution de lanéphropathie diabétique.

Les effets du candésartan cilexetil 8 mg à 16 mg (dose moyenne de12 mg), une fois par jour, sur la morbidité et la mortalité cardio-vasculaireont été évalués dans un essai clinique randomisé de 4 937 patients âgés(de 70 à 89 ans ; 21% âgés de 80 ans ou plus) présentant une hypertensionlégère à modérée qui ont été suivis pendant une durée moyenne de3,7 ans (Study on COgnition and Prognosis in the Elderly). Les patientsrecevaient du candésartan cilexetil ou un placebo en addition à un autretraitement antihypertenseur si nécessaire. La pression artérielle a étéréduite de 166/90 à 145/80 mmHg dans le groupe candésartan, et de 167/90 à149/82 mmHg dans le groupe témoin. Aucune différence statistiquemen­tsignificative n'a été observée pour le critère principal d'évaluation(mor­talité cardio-vasculaire, accident vasculaire cérébral non mortel etinfarctus du myocarde non mortel). 26,7 événements pour1 000 patients-années ont été mis en évidence dans le groupe candésartancontre 30,0 événements pour 1 000 patients-années dans le groupe témoin(risque relatif 0,89, IC à 95% de 0,75 à 1,06, p=0,19).

L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme deconversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés(ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril GlobalEndpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy inDiabetes).

L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant desantécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale,ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles.L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques detype 2 et atteints de néphropathie diabétique.

En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidenced’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénaleset/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé uneaugmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/oud’hypotension. Ces résultats sont également applicables aux autres IEC etARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétésphar­macodynamiques.

Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patientsatteints de néphropathie diabétique.

L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascularand Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer lebénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou unARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’uneinsuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cetteétude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation durisque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaireet les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans legroupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événementsindé­sirables et certains événements indésirables graves tels quel’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont étérapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupeplacebo.

Population pédiatrique – hypertension

Les effets antihypertenseurs du candésartan ont été évalués chez lesenfants hypertendus âgés de 1 à < 6 ans et de 6 à < 17 ans dansdeux études randomisées par séries de doses, en double aveugle,multi­centriques, pendant quatre semaines.

Chez les enfants âgés de 1 à < 6 ans, 93 patients, dont 74%présentant une affection rénale, ont été randomisés afin de recevoir unesuspension orale de candésartan cilexétil à la dose de 0,05, 0,20 ou0,40 mg/kg une fois par jour. La principale méthode d'analyse était la mesurede la variation de la pression artérielle systolique (PAS) en fonction de ladose. La pression artérielle systolique (PAS) a diminué d’un minimum de6,0 mmHg à un maximum de 12,0 mmHg et la pression artérielle diastolique(PAD) de 5,2 à 11,1 mmHg par rapport à la mesure initiale dans les troisgroupes, quelles que soient les doses de candésartan cilexétil. Cependant,puisqu'il n'y avait pas de groupe placebo, la véritable ampleur de l'effet ducandésartan cilexétil sur la pression artérielle reste incertaine, ce quirend difficile une évaluation concluante du rapport bénéfice-risque dans cegroupe d'âge.

Chez les enfants âgés de 6 à < 17 ans, 240 patients ont étérandomisés afin de recevoir soit un placebo soit une faible, moyenne ou fortedose de candésartan cilexétil suivant le ratio 1 : 2 : 2 : 2. Chez lesenfants dont le poids était inférieur à 50 kg, les doses de candésartanci­lexétil étaient de 2, 8 ou 16 mg une fois par jour. Chez les enfants dontle poids était supérieur à 50 kg, les doses de candésartan cilexétilétaient de 4, 16 ou 32 mg une fois par jour. Le candésartan, dansl’ensemble des groupes, quelle que soit la dose, a réduit la PAS en positionassise de 10,2 mmHg (p<0,0001) et la PAD en position assise de 6,6 mmHg(p=0,0029), à partir de la valeur initiale. Dans le groupe placebo, uneréduction a également été notée, de 3,7 mmHg pour la PAS en positionassise (p=0,0074) et de 1,80 mmHg pour la PAD en position assise (p = 0,0992)à partir de la valeur initiale. Malgré l’effet placebo notable, l’effetobservé avec les doses individuelles de candésartan, quelle que soit la dose(et toutes les doses regroupées) était significativement supérieur auplacebo. La réponse maximale de réduction de la pression artérielle chez lesenfants de moins et de plus de 50 kg a été atteinte avec des doses de 8 mget 16 mg respectivement, et l'effet a atteint un plateau après celles-ci.

Parmi les enfants enrôlés dans l’étude, 47% étaient des patients noirset 29% étaient de sexe féminin ; l’âge moyen +/- écart-type était de 12,9+/- 2,6 ans. Chez les enfants âgés de 6 à < 17 ans, il y avait unetendance à un effet moindre sur la pression artérielle chez les patients noirspar rapport aux autres patients.

Insuffisance cardiaque

Le traitement par candésartan cilexetil réduit la mortalitécardio-vasculaire et les hospitalisations liées à l'insuffisance cardiaque etaméliore les symptômes des patients présentant une dysfonction systoliqueven­triculaire gauche, comme démontré dans le programme d'études CHARM(Candesartan in Heart failure – Assessment of Reduction in Mortality andmorbidity).

Ce programme d'essais en double aveugle, contrôlés versus placebo conduitchez des patients présentant une insuffisance cardiaque chronique (ICC) declasse fonctionnelle II à IV de la NYHA était constitué de trois étudesdistinctes : CHARM-Alternative (n=2 028) chez des patients ayant une FEVG £40% non traités par IEC en raison d'une intolérance (essentiellement en raisonde la toux, 72%), CHARM-Added (n=2 548) chez des patients ayant une FEVG £ 40%traités par IEC et CHARM-Preserved (n=3 023) chez des patients ayant une FEVG> 40%. Les patients bénéficiant d'un traitement optimal de leur ICC audébut de l'étude ont été randomisés pour recevoir un placebo ou ducandesartan cilexetil (dose allant de 4 mg ou 8 mg une fois par jour jusqu'à32 mg une fois par jour ou jusqu'à la plus forte dose tolérée, dose moyennede 24 mg) et ont été suivis pendant une durée médiane de 37,7 mois. Après6 mois de traitement, 63% des patients qui prenaient toujours du candésartanci­lexetil (89%) recevaient la dose cible de 32 mg.

Dans l'étude CHARM-Alternative, le critère principal composite demortalité cardio-vasculaire ou première hospitalisation pour ICC a étésignificati­vement réduit avec le candésartan par rapport au placebo, risquerelatif RR 0,77 (IC 95% de 0,67 à 0,89, p< 0,001). Ceci correspond à unediminution du risque relatif de 23%. Le critère principal est survenu chez 33%des patients sous candésartan (IC à 95% de 30,1 à 36,0) et 40% des patientssous placebo (IC à 95% de 37,0 à 43,1), la différence absolue était de 7,0%(IC à 95% de 11,2 à 2,8). Pour éviter la survenue d'un décès d'originecardi­ovasculaire ou d'une hospitalisation pour insuffisance cardiaque,14 pa­tients ont dû être traités pendant la durée de l'étude. Le critèrecomposite de mortalité toutes causes ou première hospitalisation pour ICCétait significativement réduit avec le candésartan, RR 0,80 (IC 95% de0,70 à 0,92, p=0,001). Le critère principal est survenu chez 36,6% despatients sous candésartan (IC à 95% de 33,7 à 39,7) et 42,7% des patientssous placebo (IC à 95% de 39,6 à 45,8), la différence absolue était de 6,0%(IC à 95% de 10,3 à 1,8).

Les deux composantes de ces critères d'évaluation composite, mortalité etmorbidité (hospitalisation pour ICC) ont contribué aux effets favorables ducandésartan. Le traitement par candésartan cilexetil a entraîné uneamélioration de la classe fonctionnelle NYHA (p=0,008).

Dans l'étude CHARM-Added, le critère principal composite de mortalitécardio-vasculaire ou première hospitalisation pour ICC était significative­mentréduit avec le candésartan par rapport au placebo, RR 0,85 (IC à 95% de0,75 à 0,96, p=0,011). Ceci correspond à une diminution du risque relatif de15%. Le critère principal est survenu chez 37,9% des patients sous candésartan(IC à 95% de 35,2 à 40,6) et 42,3% des patients sous placebo (IC à 95% de39,6 à 45,1), la différence absolue était de 4,4% (IC à 95% de 8,2 à0,6). Pour éviter la survenue d'un décès d'origine cardiovasculaire ou unehospitalisation pour insuffisance cardiaque, 23 patients devaient êtretraités pendant la durée de l'étude. Le critère composite de mortalitétoutes causes ou première hospitalisation pour ICC était égalementsigni­ficativement réduit avec le candésartan, RR 0,87 (IC à 95% de 0,78 à0,98, p=0,021). Le critère principal est survenu chez 42,2% des patients souscandésartan (IC à 95% de 39,5 à 45,0) et 46,1% des patients sous placebo (ICà 95% de 43,4 à 48,9), la différence absolue était de 3,9% (IC à 95% de7,8 à 0,1). Les deux composantes de ces critères d'évaluation composite,mortalité et morbidité, ont contribué aux effets favorables du candésartan.Le traitement par candésartan cilexetil a entraîné une amélioration de laclasse fonctionnelle NYHA (p=0,020).

Dans l'étude CHARM-Preserved, aucune réduction statistiquemen­tsignificative n'a été obtenue pour le critère principal composite demortalité cardio-vasculaire ou première hospitalisation pour ICC, RR 0,89(IC95% 0,77–1,03, p=0,118).

La mortalité toutes causes n'était pas statistiquement significative­lorsqu'elle a été analysée séparément dans chacune des trois études CHARM.Toutefois, la mortalité toutes causes a également été évaluée enregroupant les populations : CHARM-Alternative et CHARM-Added, RR 0,88 (IC95%0,79–0,98, p=0,018) ainsi que dans les trois études, RR 0,91 (IC95%0,83–1,00, p=0,055).

Les effets bénéfiques du candésartan ont été observés quels que soientl'âge, le sexe et la nature des traitements associés. Le candésartan a parailleurs été efficace chez les patients prenant à la fois des bêta-bloquantset des IEC, et le bénéfice a été obtenu que les IEC aient été pris à ladose cible recommandée ou non.

Chez les patients présentant une ICC et une altération de la fonctionsystolique ventriculaire gauche (fraction d'éjection ventriculaire gauche, FEVG£ 40%), le candésartan diminue les résistances vasculaires systémiques et lapression capillaire pulmonaire, augmente l'activité rénine plasmatique et laconcentration de l'angiotensine II et diminue le taux d'aldostérone.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption et distribution

Après administration orale, le candésartan cilexetil est transformé encandésartan, la substance active. La biodisponibilité absolue du candésartanest d'environ 40% après l'administration orale d'une solution de candésartanci­lexetil. La biodisponibilité relative de la forme comprimé par rapport àcelle de la même solution orale est d'environ 34% avec une très faiblevariabilité. La biodisponibilité absolue estimée du comprimé est donc de14%. La concentration sérique maximale moyenne (Cmax) est atteinte 3 à4 heures après la prise du comprimé. Les concentrations sériques decandésartan augmentent de façon linéaire avec l'augmentation des doses.Aucune différence liée au sexe n'a été constatée dans la pharmacocinétiquedu candésartan. L'aire sous courbe (AUC) des concentrations sériques decandésartan en fonction du temps n'est pas significativement modifiée par laprise de repas.

Le candésartan est fortement lié aux protéines plasmatiques (plus de 99%).Le volume de distribution apparent du candésartan est de 0,1 l/kg.

La biodisponibilité du candésartan n’est pas modifiée parl’alimentation.

Biotransformation et élimination

Le candésartan est principalement éliminé sous forme inchangée par voiesurinaire et biliaire et il est faiblement éliminé par métabolismehé­patique – (CYP2C9). Les études d'interactions disponibles montrent qu'iln'y a pas d'effet sur le CYP2C9 ni sur le CYP3A4. Selon les données in vitro,on ne s’attend à aucune interaction in vivo avec les médicaments dont lemétabolisme dépend des isoenzymes CYP1A2, CYP2A6, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6,CYP2E1 ou CYP3A4 du cytochrome P450. Sa demi-vie terminale est d'environ9 heures. Il n'y a pas d'accumulation lors d'administrations répétées.

La clairance plasmatique totale du candésartan est d'environ 0,37 ml/min/kgavec une clairance rénale d'environ 0,19 ml/min/kg. L'élimination rénale ducandésartan se fait à la fois par filtration glomérulaire et sécrétiontubulaire active. Après une dose orale de candésartan cilexetil marqué auC14, environ 26% de la dose est excrétée dans l'urine sous forme decandésartan et 7 % sous forme de métabolite inactif tandis qu'environ 56% dela dose est retrouvée dans les fèces sous forme de candésartan et 10% sousforme de métabolite inactif.

Pharmacocinétique dans les populations particulières

Chez les patients âgés (de plus de 65 ans) la Cmax et l'AUC ducandésartan sont augmentées respectivement d'environ 50% et 80%comparativement à celles des sujets jeunes. Cependant, la réponse tensionnelleet l'incidence d'événements indésirables sont similaires aprèsl'adminis­tration d'une dose donnée d’ATACAND chez les patients jeunes et lespatients âgés (voir rubrique 4.2).

Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée,la Cmax et l'AUC du candésartan augmentent après administration répétéed'environ 50% et 70% respectivement, mais la demi-vie d'élimination t½ n'estpas modifiée par rapport à celle des patients dont la fonction rénale estnormale. Les modifications correspondantes chez les patients en insuffisancerénale sévère sont d'environ 50% et 110% respectivement. La t½ terminale ducandésartan est approximativement doublée chez les patients en insuffisancerénale sévère. L'AUC du candésartan des patients hémodialysés estsimilaire à celle des patients en insuffisance rénale sévère.

Dans deux études, incluant toutes les deux des patients présentant uneinsuffisance hépatique légère à modérée, une augmentation de l’AUCmoyenne du candésartan d’approximativement 20% pour une étude et de 80% pourl’autre étude a été mise en évidence (voir rubrique 4.2). Il n'y a pasd'expérience chez les patients présentant une insuffisance hépatiquesévère.

Population pédiatrique

Les propriétés pharmacocinétiques du candésartan ont été évaluéeschez les enfants hypertendus âgés de 1 à < 6 ans et ceux âgés de 6 à< 17 ans dans deux études de pharmacocinétique à dose unique.

Chez les enfants âgés de 1 à < 6 ans, 10 enfants pesant entre 10 et< 25 kg ont reçu une dose unique de 0,2 mg/kg de candésartan sous formede suspension orale. Aucune corrélation n’a été relevée pour la Cmax etl’ASC avec l’âge ou le poids. Aucune donnée sur la clairance n’a étécollectée ; de ce fait, la possibilité d’une corrélation entre la clairanceet le poids/âge dans cette population n’est pas connue.

Chez les enfants âgés de 6 à < 17 ans, 22 enfants ont reçu une doseunique de 16 mg de candésartan sous forme comprimé. Aucune corrélation n’aété relevée entre la Cmax et l’âge et entre l’ASC et l’âge.Cependant, le poids semble être corrélé de façon significative avec la Cmax(p=0,012) et l’ASC (p=0,011). Aucune donnée sur la clairance n’a étécollectée ; de ce fait, la possibilité d’une corrélation entre la clairanceet le poids/âge dans cette population n’est pas connue.

L’exposition chez les enfants âgés de plus de 6 ans a été similaire àcelle des adultes pour une même dose.

La pharmacocinétique du candésartan cilexétil n’a pas été évaluéechez les patients de moins de 1 an.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune preuve de toxicité systémique ou des organes cibles anormale n'aété observée à des doses cliniquement pertinentes. Dans les études desécurité préclinique, le candésartan a eu des effets sur les reins et surles paramètres érythrocytaires à des doses élevées chez la souris, le rat,le chien et le singe. Le candésartan a entraîné une réduction desparamètres de la lignée rouge (érythrocytes, hémoglobine, hématocrite). Leseffets sur les reins (notamment néphrite interstitielle, distension tubulaire,tubules basophiles ; hausse des concentrations plasmatiques d'urée et decréatinine) provoqués par le candésartan pourraient être secondaires àl'effet hypotenseur conduisant à des altérations de la perfusion rénale. Deplus, le candésartan a induit une hyperplasie/hy­pertrophie des cellulesjuxta­glomérulaires. Ces modifications ont été considérées comme étantinduites par l'action pharmacologique du candésartan. Pour les dosesthérapeutiques de candésartan chez l'homme, l'hyperplasie/hy­pertrophie descellules juxtaglomérulaires rénales ne semble pas pertinente.

Lors d’études précliniques chez des rats nouveau-nés et juvéniles nonhypertendus, le candésartan a entraîné une réduction du poids corporel etcardiaque. Tout comme chez les animaux adultes, ces effets sont considéréscomme résultant de l’action pharmacologique du candésartan.

A la dose la plus faible de 10 mg/kg, l’exposition au candésartan était12 à 78 fois supérieure aux concentrations retrouvées chez les enfantsâgés de 1 à < 6 ans ayant reçu du candésartan cilexétil à la dose de0,2 mg/kg et 7 à 54 fois supérieure à celles retrouvées chez les enfantsâgés de 6 à <17 ans ayant reçu du candésartan cilexétil à la dose de16 mg. Comme aucune dose sans effet observé n'a été identifiée dans cesétudes, la marge de sécurité pour les effets sur le poids du cœur et lapertinence clinique de ces observations n'est pas connue.

Une fœtotoxicité a été observée en fin de grossesse (voirrubrique 4.6).

Les données issues de tests de mutagénicité in vitro et in vivo indiquentque le candésartan n'exerce aucune activité mutagène ou clastogène dans desconditions d'utilisation clinique.

Il n'y a eu aucune preuve de carcinogénicité.

Le système rénine-angiotensine-aldostérone joue un rôle critique dans ledéveloppement du rein in utero. Il a été démontré que l’inhibition de cesystème entraînait un développement anormal du rein chez les très jeunessouris. L’administration de médicaments agissant directement sur le systèmerénine-angiotensine-aldostérone peut donc altérer le développement normal durein. De ce fait, les enfants de moins de 1 an ne doivent pas recevoir ATACAND(cf. rubrique 4.3).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Carmellose calcique, hydroxypropyl­cellulose, lactose monohydraté,sté­arate de magnésium, amidon de maïs, macrogol.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

7, 14, 15, 15×1 (dose unitaire), 20, 28, 30, 30×1 (dose unitaire), 50,50×1 (dose unitaire), 56, 90, 98, 98×1 (dose unitaire), 100 et300 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium).

100 et 250 comprimés en flacon (PEHD).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL GMBH

ZIEGELHOF 24

17489 GREIFSWALD

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 274 831 7 2 : 7 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 345 718 3 1 :14 comprimés sous plaquette(PVC/PVDC/­aluminium)

· 34009 274 832 3 3 : 15 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 274 834 6 2 : 15×1 (dose unitaire) comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 274 835 2 3 : 20 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 345 720 8 1 : 28 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 372 029 0 9 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 274 836 9 1 : 30×1 (dose unitaire) comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 274 837 5 2 : 50 (dose unitaire) comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 274 838 1 3 : 50×1 (dose unitaire) comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 345 721 4 2 : 56 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 372 031 5 9 : 90 comprimés sous plaquette(s) (PVC PVDCaluminium)

· 34009 345 722 0 3 : 98 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 274 839 8 1 : 98×1 (dose unitaire) comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 274 840 6 3 : 100 (dose unitaire) comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 585 234 0 3 : 300 (dose unitaire) comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/aluminium)

· 34009 345 723 7 1 : 100 comprimés en flacon (PE)

· 34009 585 235 7 1 : 250 comprimés en flacon (PE)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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