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CIMETIDINE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CIMETIDINE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CIMETIDINE MYLAN 200 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Cimétidine...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....200 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Ulcère gastrique ou duodénal évolutif de l'adulte.

· Traitement d'entretien de l'ulcère duodénal chez les patients noninfectés par Helicobacter pylori ou chez qui l'éradication n'a pas étépossible.

· Traitement de l'œsophagite secondaire au reflux gastro-œsophagien.

· Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien.

· Syndrome de Zollinger-Ellison.

4.2. Posologie et mode d'administration

RESERVE A L'ADULTE

Les comprimés sont à avaler avec un peu d'eau.

· Pour le traitement de la maladie ulcéreuse gastroduodénale, la doseest :

o soit de 400 mg au petit déjeuner et 400 mg au coucher.

o soit de 800 mg au coucher.

Le traitement doit être poursuivi 4 à 6 semaines même si uneamélioration symptomatique est observée avant ce délai.

· Pour le traitement de l'œsophagite, la dose quotidienne est de 800 mg à1, 6 g selon la gravité des lésions.

Le traitement doit être poursuivi 4 à 8 semaines même si uneamélioration symptomatique est observée avant ce délai, et peutéventuellement être poursuivi jusqu'à 12 semaines.

· Pour le traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien, laposologie est de 200 mg au moment des brûlures et/ou des régurgitations, avecun maximum de 3 prises par jour.

· Si le traitement d'entretien d'un ulcère duodénal est justifié, la doseest de 400 mg par jour au coucher.

· Pour le traitement du syndrome de Zollinger-Ellison, la dose peut êtreaugmentée, si nécessaire, jusqu'à 2 g par jour.

Cas particuliers

· En cas d'insuffisance rénale, il convient de réduire la posologie enfonction de la clairance de la créatinine :

o 0 à 15 ml/min : 200 mg toutes les 12 heures

o 15 à 30 ml/min : 200 mg toutes les 8 heures

o 30 à 50 ml/min : 200 mg toutes les 6 heures

Des données récentes ont montré que les taux circulants de cimétidinen'étaient pas diminués par l'hémodialyse conventionnelle et quel'administration de celle-ci pouvait être faite indépendamment del'hémodialyse.

Par contre, aucune donnée n'est disponible concernant les malades traitéspar des membranes très perméables ou par hémodiafiltration àhaut débit.

· En cas d'insuffisance hépatique sévère, il est préférable de réduirela dose avec un maximum de 600 mg/jour.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Association avec le carvédilol (voir rubrique 4.5).

· La prise de ce médicament est généralement déconseillée enassociation avec la phénytoïne, la carmustine et la lomustine (voirrubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

L'administration d'antisécrétoires de la classe des inhibiteurs desrécepteurs H2 favorise le développement bactérien intragastrique pardiminution de l'acidité gastrique.

Précautions d'emploi

· La cimétidine ne peut être prescrite que si l'ulcère a étéauthentifié par endoscopie.

· En cas d'ulcère gastrique, il est recommandé de vérifier la bénignitéde la lésion avant traitement.

· En cas d'insuffisance rénale, il convient de réduire la posologie enfonction de la clairance de la créatinine (voir rubrique 4.2).

· Chez le sujet âgé et l'insuffisant rénal, interrompre le traitements'il survient un état confusionnel ou une bradycardie sinusale importante.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

La cimétidine est un inhibiteur de certaines enzymes du métabolismehé­patique. Ce mécanisme peut être à l'origine de l'augmentation desconcentrations de médicaments et notamment ceux à marge thérapeutique­étroite, métabolisés par ces mêmes voies. Leurs effets, notammentindé­sirables, peuvent alors être majorés. Une adaptation de la posologie deces médicaments pourra alors être effectuée pendant le traitement parcimétidine et après son arrêt.

Toutefois, en pratique courante, et en l'absence d'insuffisance hépatique ourénale, ces interactions ne sont pas susceptibles d'avoir un retentissemen­tpharmacociné­tique et donc, a fortiori, une traduction clinique tant que la dosequotidienne de cimétidine est inférieure à 800 mg.

Associations contre-indiquées

+ Carvédilol

Augmentation des concentrations plasmatiques en carvédilol pouvant êtrepréjudiciable dans le cas du traitement de l'insuffisance cardiaque, pardiminution de son métabolisme hépatique par la cimétidine.

Utiliser un autre anti-sécrétoire.

Associations déconseillées

+ Phénytoïne

Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avecpossibilité d'apparition des signes habituels de surdosage.

Si l'association ne peut être évitée : surveillance clinique étroite,dosage des concentrations plasmatiques de phénytoïne et adaptation éventuellede sa posologie, pendant le traitement par la cimétidine et aprèsson arrêt.

+ Carmustine, lomustine (cytotoxiques alkylants)

Toxicité médullaire accrue (inhibition du métabolisme de l'alkylant).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Topiques gastro-intestinaux

Diminution de l'absorption digestive de la cimétidine.

Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance de la cimétidine (plusde 2 heures, si possible).

+ Anticoagulants oraux

Augmentation de l'effet anticoagulant oral et du risque hémorragique(di­minution de son métabolisme hépatique).

Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR.Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par lacimétidine et 8 jours après son arrêt.

+ Alfentanil

Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacépar diminution de son métabolisme hépatique.

Adapter la posologie de l'analgésique opiacé en cas de traitement par lacimétidine.

+ Carbamazépine

En début du traitement, augmentation transitoire des concentration­splasmatiques de carbamazépine (inhibition de son métabolisme hépatique).

Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de lacarbamazépine spécialement pendant les 1ers jours de traitement par lacimétidine.

+ Chlordiazépoxide, diazépam

Risque accru de somnolence.

Avertir les patients de l'augmentation du risque en cas de conduiteautomobile ou d'utilisation de machine.

+ Midazolam, triazolam

Augmentation des concentrations plasmatiques de la benzodiazépine(di­minution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation).

Surveillance clinique et réduction de la posologie de la benzodiazépine­pendant le traitement par la cimétidine.

+ Lidocaïne (voie parentérale) (antiarythmique de classe Ib)

Augmentation de la lidocaïnémie, avec possibilité d'effets indésirablesne­urologiques et cardiaques (inhibition du métabolisme hépatique de lalidocaïne).

1 – Adapter la posologie de la lidocaïne.

2 – Surveillance clinique, ECG et éventuellement des concentration­splasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt de lacimétidine.

+ Méthadone

Augmentation des concentrations plasmatiques de méthadone avec signe desurdosage. Mécanisme invoqué : diminution de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique renforcée : s'il y a lieu, adaptation de la posologiede la méthadone pendant le traitement par la cimétidine et aprèsson arrêt.

+ Moclobémide (IMAO sélectif)

Augmentation des concentrations plasmatiques de l'antidépresseur (diminutionde son métabolisme hépatique).

Surveillance clinique avec adaptation éventuelle de la posologie del'antidépresseur.

+ Nifédipine

Augmentation de l'effet hypotenseur de la nifédipine (inhibition de sonmétabolisme hépatique).

Surveillance clinique accrue ; adapter la posologie de la nifédipine pendantle traitement par la cimétidine et après son arrêt.

+ Tacrine

Augmentation des effets cholinergiques de la tacrine (nausées, vomissements,di­arrhée) par inhibition de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tacrine pendant letraitement par la cimétidine et après son arrêt.

+ Théophylline (base et sels) et aminophylline

Augmentation de la théophyllinémie avec risque de surdosage par diminutionde son métabolisme.

Surveillance clinique et éventuellement de la théophyllinémie. S'il y alieu adaptation de la posologie de la théophylline pendant le traitement par lacimétidine et après son arrêt.

Associations à prendre en compte

+ Itraconazole (forme gélule), kétoconazole

Diminution de l'absorption digestive de l'antifongique azolé, paraugmentation du pH intragastrique par la cimétidine.

+ Ciclosporine

Augmentation des concentrations sanguines de la ciclosporine.

+ Atazanavir

Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'atazanavir enassociation avec les antisécrétoires antihistaminiques H2 comme lacimétidine.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène dela cimétidine mais une fœtotoxité à type d'effet anti-androgène lors d'uneadministration prolongée.

En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesres­ponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deuxespèces.

En clinique, l'utilisation de la cimétidine au cours d'un nombre limité degrossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxiquepar­ticulier à ce jour.

Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer lesconséquences d'une exposition en cours de grossesse.

En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pasutiliser la cimétidine pendant la grossesse.

Allaitement

Le passage dans le lait maternel des antihistaminiques H2 est documenté,avec un rapport de concentrations lait/plasma élevé mais les doses ingéréespar l'enfant restent faibles (environ 1 % de la dose maternelle). Néanmoins,seules des données cinétiques sont disponibles. La tolérance chez l'enfant encas de traitement maternel, a fortiori s'il est prolongé ou à doses élevées,n'est pas connue. En conséquence, par mesure de précaution, il convientd'éviter ce médicament au cours de l'allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe-organe et parfréquence. Les fréquences sont définies en : très fréquent (≥ 1/10),fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 et < 1/100),rare (≥ 1/10 000 et < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000) y comprisles cas isolés :

Affections gastro-intestinales :

Fréquent : diarrhée.

Affections du système nerveux :

Peu fréquent : céphalées, sensations vertigineuses.

Affections psychiatriques :

Rare : dépression.

Très rare : états confusionnels, réversibles à l'arrêt du traitementobservés chez des sujets âgés et en cas d'insuffisance rénale sévère.

Affections endocriniennes :

Peu fréquent : gynécomasties et galactorrhées réversibles à l'arrêt dutraitement.

Rare : impuissance réversible chez des patients recevant de fortes doses(syndrome de Zollinger- Ellison) ; à posologie normale, leur incidence estidentique à celle de la population générale.

Affections hématologiques et du système lymphatique :

Très rare : leucopénie et agranulocytose (environ 3 par million depatients traités par la cimétidine) chez des patients généralement dans unétat grave et recevant par ailleurs d'autres médicaments réputés avoircet effet.

Très rare : thrombopénie (environ 3 par million de malades traités par lacimétidine), pancytopénie, aplasies.

Affections hépatobiliaires :

Rare : hépatite, pancréatite. Une élévation transitoire des transaminasesa été observée.

Affections du rein et des voies urinaires :

Rare : néphrite interstitielle. Une élévation de la créatinémie a étéobservée.

Affections cardiaques :

Rare : bradycardie sinusale (surtout par voie injectable), tachycardie etbloc auriculo-ventriculaire.

Affections musculo-squelettiques et systémiques :

Rare : douleurs musculaires.

Affections du système immunitaire :

Très rare : réaction de type anaphylactique, vascularites allergiques.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

Très rare : éruptions cutanées parfois sévères, alopécieréversible.

Troubles généraux :

Rare : asthénie et états fébriles.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Lors des prises de doses entre 20 et 40 g de cimétidine, il a étérapporté des troubles neurologiques, tels que des troubles de la conscience.Quelques cas de décès ont été rapportés chez l'adulte après ingestiond'une dose unique de 40 g de cimétidine. Emétiques et lavage gastriqueassociés à un traitement symptomatique peuvent être justifiés.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTAGONISTE DES RECEPTEURS H2, code ATC :A02BA01 (A : appareil digestif et métabolisme)

La cimétidine est un antisécrétoire gastrique, antagoniste des récepteursH2 à l'histamine.

Une dose de 200 mg de cimétidine entraîne dès la première heure unechute de l'acidité gastrique basale, l'effet se prolongeant au-delà de 1 h30. Une dose de 400 mg inhibe la sécrétion acide nocturne pendant environ8 heures.

La cimétidine inhibe la sécrétion acide maximale stimulée parl'histamine, la pentagastrine, l'insuline, la caféine ou par les aliments etabaisse le débit total de pepsine par diminution du volume du suc gastrique. Lacimétidine n'altère pas la production de mucus, ne modifie pas l'évacuationgas­trique, n'affecte pas la sécrétion pancréatique et est sans effet sur lesphincter œsophagien inférieur.

La cimétidine exerce à fortes doses chez l'animal un faible effetantiandro­génique.

Chez l'homme, un blocage au niveau des récepteurs androgéniques­périphériques a été évoqué.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La cimétidine est absorbée rapidement après administration par voie orale.Sa biodisponibilité est de 70 % et n'est pas modifiée par la nourriture.

La fixation de la cimétidine aux protéines plasmatiques est faible.

La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 2 heures.L'éli­mination se fait par voie rénale essentiellement, 70 % de la doseadministrée sont retrouvés dans les urines en grande partie non métabolisés.La cimétidine franchit la barrière placentaire et est excrétée dans le lait; le rapport concentration lait/plasma est de 1,7. La clairance de lacimétidine décroît avec l'âge.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de maïs, cellulose microcristalline, polyvidone, stéarate demagnésium, carboxyméthylamidon sodique.

Pelliculage : OPADRY OY-S-88 26 (hypromellose, dioxyde de titane,hydroxy­propylcellulo­se, polyvidone, macrogol 400, laque aluminiqued'in­digotine, oxyde de fer jaune, oxyde de fer noir), cire de Carnauba.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

5 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

15, 30, 50 ou 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

15, 30, 50 comprimés en flacon (PE) muni d'un bouchon en polyuréthane.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN SAS

117, ALLEE DES PARCS

69800 SAINT PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 339 705 0 5 : 15 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 339 706 7 3 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 339 707 3 4 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 352 244 3 9 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 339 709 6 3 : 15 comprimés en flacon (PE).

· 34009 339 710 4 5 : 30 comprimés en flacon (PE).

· 34009 339 711 0 6 : 50 comprimés en flacon (PE).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II

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