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CLAIRYG 50 mg/mL, solution pour perfusion - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CLAIRYG 50 mg/mL, solution pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CLAIRYG 50 mg/mL, solution pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Immunoglobuline humaine normale (IgIV)

1 mL contient :

Immunoglobuline humaine normale......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...50 mg

correspondant à une quantité totale en protéines, dont au moins 95% sontdes IgG.

Un flacon de 20 mL contient 1 g d’immunoglobuline humaine normale.

Un flacon de 50 mL contient 2,5 g d’immunoglobuline humaine normale.

Un flacon de 100 mL contient 5 g d’immunoglobuline humaine normale.

Un flacon de 200 mL contient 10 g d’immunoglobuline humaine normale.

Un flacon de 400 mL contient 20 g d’immunoglobuline humaine normale.

Distribution des sous-classes d’IgG (valeurs usuelles) :

IgG1 : 55 – 67 %

IgG2 : 29 – 37 %

IgG3 : 1 – 4 %

IgG4 : 1 – 3 %

La teneur maximale en IgA est de 22 microgrammes/mL.

Fabriquée à partir de plasma issu de dons humains.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution pour perfusion.

La solution est limpide ou légèrement opalescente, incolore, brun pâle oujaune pâle, isotonique au plasma.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

CLAIRYG est prescrit pour :

Traitement substitutif chez les adultes, les enfants et les adolescents(0 – 18 ans) en cas de :

· Déficits immunitaires primitifs (DIP) avec altérations de la productiond’an­ticorps.

· Déficits immunitaires secondaires (DIS) chez des patients atteintsd’infec­tions sévères ou d’infections récidivantes, avec traitementanti­microbien inefficace et soit un échec avéré concernant les anticorpsspéci­fiques * soit un taux des IgG sériques < 4 g/L.

* Incapacité à augmenter d'au moins deux fois le titre des anticorps IgGcontre les antigènes polysaccharidiques pneumococciques ou les antigènespoly­peptidiques contenus dans les vaccins.

Traitement immunomodulateur chez les adultes, les enfants et les adolescents(0 – 18 ans) en cas de :

· Thrombopénie immunitaire primaire (PTI) chez les patients présentant unrisque hémorragique élevé ou avant un acte chirurgical pour corriger le tauxde plaquettes.

· Syndrome de Guillain-Barré.

· Maladie de Kawasaki (en association avec l'acide acétylsalicylique, voirrubrique 4.2)

· Polyradiculone­uropathies inflammatoires démyélinisantes­chroniques (PID­C)

· Neuropathie motrice multifocale (NMM).

4.2. Posologie et mode d'administration

Le traitement substitutif doit être instauré et contrôlé sous lasurveillance d’un médecin spécialiste du traitement des déficitsimmuni­taires.

Posologie

La dose et la posologie dépendent de l’indication.

La posologie peut être individualisée pour chaque patient en fonction de laréponse clinique.

La dose calculée selon le poids du patient doit être ajustée chez lespatients maigres ou en surpoids.

Les posologies suivantes sont données à titre indicatif.

Traitement substitutif dans les déficits immunitaires primitifs(DIP) :

Le traitement doit permettre d’atteindre un taux d’IgG résiduel(c’est-à-dire mesuré avant l'administration suivante d’IgIV) d’au moins6 g/L ou dans la fourchette de référence pour la tranche d’âgeconcernée.

Trois à six mois sont nécessaires après le début d’un traitement pouratteindre l’équilibre (taux d'IgG à l'état d'équilibre). La dose de chargerecommandée est de 0,4 à 0,8 g/kg en une seule administration suivie d’aumoins 0,2 g/kg toutes les trois à quatre semaines.

La dose nécessaire pour atteindre un taux résiduel d'au moins 6 g/L est del'ordre de 0,2 à 0,8 g/kg par mois. Lorsque l’état d’équilibre estatteint, l’intervalle entre les administrations varie entre 3 et4 semaines.

Les taux d’IgG résiduels doivent être mesurés et évalués en fonctionde l’incidence des infections. Afin de réduire le taux d’infectionsbac­tériennes, une augmentation de la posologie pourra s’avérer nécessaireafin d’atteindre des niveaux résiduels plus élevés.

Déficits immunitaires secondaires (DIS) (tel que définis ensection 4.1)

La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les trois à quatresemaines.

Les taux résiduels d'IgG doivent être mesurés et évalués en fonction del'incidence des infections. La dose doit être ajustée, si nécessaire, pourobtenir une protection optimale contre les infections, une augmentation peutêtre nécessaire chez les patients présentant une infection persistante. Unediminution de la dose peut être envisagée lorsque le patient ne présente plusd’infection.

Thrombopénie immunitaire primaire:

Il existe deux schémas posologiques alternatifs :

· 0,8 à 1 g/kg administrés le premier jour, éventuellement renouvelédans les trois jours

· 0,4 g/kg administrés quotidiennement pendant 2 à 5 jours.

Ce traitement peut être renouvelé en cas de rechute.

Syndrome de Guillain-Barré:

0,4 g/kg par jour pendant 5 jours (administration répétée possible encas de rechute)

Maladie de Kawasaki:

2 g/kg doivent être administrés en une dose unique. Les patients doiventsuivre un traitement associé d'acide acétylsalicylique.

Polyradiculone­uropathies inflammatoires démyélinisantes­chroniques (PID­C)

· Dose de charge : 2 g/kg administrée sur 2 à 5 jours consécutifs.

· Dose d’entretien : 1 g/kg administrée sur 1 à 2 jours consécutifstoutes les 3 semaines

L'effet thérapeutique devra être évalué après chaque cure. En casd'absence d'effet thérapeutique après 6 mois, le traitement doit êtreinterrompu.

Si le traitement est efficace, sa poursuite sur le long terme doit êtresoumise à l'appréciation des médecins en fonction de la réponse du patientet du maintien de la réponse.

La posologie et les intervalles d'administration devront être adaptés aucas par cas, en fonction de l'évolution de la pathologie.

Neuropathie Motrice Multifocale (NMM)

· Dose de charge : 2 g/kg administrée sur 2 à 5 jours consécutifs.

· Dose d'entretien : 1 g/kg toutes les 2 à 4 semaines ou 2 g/kg toutesles 4 à 8 semaines.

L'effet thérapeutique devra être évalué après chaque cure. En casd'absence d'effet thérapeutique après 6 mois, le traitement doit êtreinterrompu.

Si le traitement est efficace, sa poursuite sur le long terme doit êtresoumise à l'appréciation des médecins en fonction de la réponse du patientet du maintien de la réponse.

La posologie et les intervalles d'administration devront être adaptés aucas par cas, en fonction de l'évolution de la pathologie.

Les posologies recommandées sont résumées dans le tableau suivant :

Indication

Dose

Fréquence des injections

Traitement substitutif

Traitement substitutif dans les déficits immunitaires primitifs

– Dose de charge :

0,4 à 0,8 g/kg

– Dose d’entretien :

0,2 à 0,8 g/kg

– toutes les 3 à 4 semaines

Déficits immunitaires secondaires (tels que définis dans larubrique 4.1)

0,2 à 0,4 g/kg

– toutes les 3 à 4 semaines

Traitement immunomodulateur:

Thrombopénie immunitaire primaire

0,8 à 1 g/kg

ou

0,4 g/kg/j

– à Jour 1, éventuellement répété 1 seule fois dans les 3 jours

– pendant 2 à 5 jours

Syndrome de Guillain-Barré

0,4 g/kg/j

– pendant 5 jours

Maladie de Kawasaki

2 g/kg

– en dose unique en association avec l’acide acétylsalicylique

Polyradiculone­uropathies inflammatoires démyélinisantes­chroniques (PID­C)

Dose de charge :

2 g/kg

Dose d’entretien :

1 g/kg

en doses fractionnées sur 2 à 5 jours

toutes les 3 semaines sur 1 à 2 jours

Neuropathie Motrice Multifocale (NMM)

Dose de charge :

2 g/kg

Dose d'entretien :

1 g/kg

ou

2 g/kg

administrée sur 2 à 5 jours consécutifs.

toutes les 2 à 4 semaines

ou

toutes les 4 à 8 semaines sur 2 à 5 jours.

Population pédiatrique

La posologie chez l’enfant et l’adolescent (de 0 à – 18 ans) estidentique à celle des adultes, la dose pour chaque indication étant calculéeen fonction du poids corporel et ajustée selon l’évolution clinique despathologies susmentionnées.

Insuffisance hépatique

Aucun élément n’est disponible pour justifier un ajustement de dose

Insuffisance rénale

Aucun ajustement posologique, sauf si cela est cliniquement justifié, voirrubrique 4.4.

Personnes âgées

Aucun ajustement posologique, sauf si cela est cliniquement justifié, voirrubrique 4.4.

Mode d'administration

Par voie intraveineuse.

L'immunoglobuline humaine normale doit être perfusée par voie intraveineuseà un débit initial inférieur ou égal à 1 mL/kg/h pendant 30 minutes. Voirla section 4.4. En cas de réaction indésirable, le débit d'administrati­ondoit être réduit ou la perfusion arrêtée. Si CLAIRYG est bien toléré ledébit peut être augmenté progressivement jusqu'à un maximum de4 mL/kg/h.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active (immunoglobuline humaine) ou àl’un des constituants de la préparation (voir rubrique 4.4 et 6.1).

Les patients présentant un déficit sélectif en IgA ayant développé desanticorps anti-IgA, une anaphylaxie pouvant être provoquée par un produitcontenant des IgA.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Traçabilité

A chaque administration de CLAIRYG à un patient, le nom et le numéro delot du produit doivent être enregistrés afin de maintenir un lien entre lepatient et le numéro de lot du médicament.

Précaution d’usage

Les complications potentielles peuvent souvent être évitées ens’assurant que les patients :

· ne sont pas hypersensibles à l’immunoglobuline humaine normale enperfusant d’abord lentement le produit (≤ 1 mL/kg/h),

· sont étroitement surveillés à la recherche de tout symptôme pendanttoute la durée de la perfusion. En particulier, lors de la premièreadminis­tration d’immunoglobulines humaines normales, dans le cas d’unchangement de produit ou lorsque la dernière perfusion remonte à une longuepériode, ces patients doivent être suivis pendant toute la durée de lapremière administration et pendant l’heure qui suit la fin de la perfusionafin de détecter tout effet indésirable potentiel. Tous les autres patientsdoivent être surveillés pendant au moins 20 minutes après la fin de laperfusion.

Chez tous les patients, l’administration d’IgIV requiert :

· une hydratation appropriée avant le début de la perfusion d’IgIV,

· une surveillance de la diurèse,

· une surveillance de la créatininémie,

· d’éviter l’utilisation concomitante de diurétiques de l’anse (voirrubrique 4.5)

En cas d’effets indésirables, le débit d’administration doit êtreréduit ou la perfusion arrêtée. Le traitement requis dépend de la nature etde la sévérité des effets indésirables

Réaction au point de perfusion

Certains effets indésirables (ex. maux de tête, bouffées vasomotrices,fris­sons, myalgie, respiration sifflante, tachycardie, douleur au bas du dos,nausée et hypotension) peuvent être liés au débit de perfusion. Le débit deperfusion recommandé décrit à la rubrique 4.2 doit être scrupuleusemen­trespecté.

Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment :

· lors de la première administration d’une immunoglobuline humainenormale, ou dans de rares cas, lors de changement de produit d’immunoglobu­linehumaine normale ou lorsqu'il n'y a pas eu de traitement pendant une longuepériode,

· chez les patients présentant une infection non traitée ou uneinflammation chronique sous-jacente.

Hypersensibilité

Les vraies réactions d’hypersensibilités sont rares.

L’anaphylaxie peut être développée chez les patients

· en présentant un déficit en IgA avec présence d’anticorpsanti-IgA,

· ayant présenté une bonne tolérance à une administration précédented’im­munoglobulines humaines normales.

En cas de choc, le traitement médical standard de l’état de choc doitêtre instauré.

Thromboembolisme

Cliniquement, l’existence d’un lien entre l’administration d’IgIV etdes événements thromboemboliques comme l’infarctus du myocarde, accidentvasculaire cérébral (y compris l’ictus), embolie pulmonaire et thromboseveineuse profonde est considérée comme liée à une élévation relative de laviscosité sanguine due à un apport important en immunoglobuline chez lespatients à risque. Toutes les précautions doivent être prises lors de laprescription de la perfusion d’IgIV chez les patients obèses, chez lespatients présentant des facteurs de risques thrombotiques préexistants (telsque l’âge avancé, hypertension, diabète sucré, antécédents de maladievasculaire ou d’épisodes thrombotiques, patients atteints de troublesthrom­botiques héréditaires ou acquis, patients subissant des périodesd’immo­bilisation prolongées, patients sévèrement hypovolémiques etpatients atteints de maladies provoquant une augmentation de la viscositésanguine).

Chez les patients présentant un risque thrombotique, les IgIV doivent êtreadministrées au débit de perfusion et aux doses les plus faiblespossibles.

Insuffisance rénale aiguë

Des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez despatients recevant un traitement par IgIV. Dans la plupart des cas, des facteursde risque ont été identifiés, comme par exemple une insuffisance rénalepréexistante, un diabète sucré, une hypovolémie, un surpoids, uneadministration concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âgesupérieur à 65 ans.

Les paramètres rénaux doivent être évalués avant la perfusion d'IGIV, enparticulier chez les patients considérés comme présentant un risque potentielaccru de développer une insuffisance rénale aiguë, et à nouveau à desintervalles appropriés. Chez les patients à risque d'insuffisance rénaleaiguë, les produits à base d'IGIV doivent être administrés à une dose et undébit de perfusion les plus faibles possibles.

En cas d’atteinte rénale une interruption des IgIV doit êtreenvisagée.

Bien que ces cas de dysfonctionnement rénal et d'insuffisance rénale aiguëaient été associés à l'utilisation de nombreuses spécialités d’IgIVcontenant des excipients divers tels que saccharose, glucose et le maltose,celles contenant du saccharose comme stabilisateur représentent une partdispropor­tionnée du nombre total de notifications. Chez les patients à risque,l’utili­sation d’IgIV ne contenant pas ces excipients doit être envisagée.CLAIRYG ne contient ni saccharose ni maltose ni glucose.

En raison de la teneur en mannitol correspondant à 32 mg/mL soit unequantité de 640 mg par kg pour une posologie de 1g/kg, CLAIRYG doit êtreutilisé avec précaution chez les patients ayant un traitement diurétique etles patients en état de déshydratation.

Méningite aseptique (MA)

Le syndrome de méningite aseptique a été rapporté en association avec destraitements par les IgIV.

Ce syndrome apparaît habituellement plusieurs heures à 2 jours après letraitement par IgIV.

Les analyses du liquide céphalorachidien (LCR) donnent souvent desrésultats positifs avec une pléocytose allant jusqu’à plusieurs milliers decellules par mm3 et composée principalement de cellules de la lignée desgranulocytes, associée à une hyperprotéinorachie allant jusqu’à plusieurscentaines de mg/dL. La MA pourrait survenir plus souvent en casd’administration de doses élevées (2g/kg) d’IgIV.

Les patients présentant de tels signes et symptômes devraient subir unexamen neurologique approfondi, avec examen du LCR, afin d’exclure d’autrescauses de méningite.

L’arrêt des IgIV a permis une rémission de la MA, sans séquelles, enquelques jours.

Anémie hémolytique

Les IgIV peuvent contenir des anticorps dirigés contre les groupes sanguinspouvant agir comme des hémolysines et induire le recouvrement in vivo desglobules rouges par des immunoglobulines, provoquant une réaction antiglobinedirecte positive (test de Coombs) et, dans de rares cas, une hémolyse. Uneanémie hémolytique peut apparaître suite à un traitement par IgIV en raisond’une séquestration accrue des globules rouges. Les patients traités parIgIV doivent être suivis afin de détecter tout signe ou symptôme cliniqued’hémolyse (Voir rubrique 4.8).

Neutropénie / Leucopénie

Une baisse transitoire du nombre de neutrophiles et/ou des épisodes deneutropénie, parfois sévères, ont été rapportés après un traitement parIgIV. Cela survient généralement dans les heures ou jours aprèsl’adminis­tration des IgIV et se résorbe spontanément dans les 7 à14 jours.

Syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALITransfusion Related Acute Lung Injury)

Chez les patients traités par des IgIV, des cas d'œdème pulmonaire aigunon cardiogénique (TRALI) ont été rapportés. Le TRALI se caractérise parune hypoxie sévère, une dyspnée, une tachypnée, une cyanose, une fièvre etune hypotension. Les symptômes typiques du TRALI apparaissent pendant ou dansles 6 heures suivant une transfusion, souvent dans les 1 à 2 heures. Parconséquent, les patients traités par des IgIV doivent être surveillés et lesperfusions doivent être immédiatement arrêtées en cas de réactionsindé­sirables pulmonaires. Le TRALI est une maladie potentiellement mortellenécessitant une prise en charge immédiate en unité de soins intensifs.

Interférence avec les tests sérologiques

Après administration d’immunoglobulines humaines normales,l’au­gmentation transitoire de la concentration de divers anticorpsadmi­nistrés peut être responsable de résultats faussement positifs lors dedosages sérologiques.

La transmission passive d’anticorps anti-érythrocytaires tels que lesanticorps anti-A, anti-B ou anti-D peut interférer avec certains testssérologiques portant sur les globules rouges, tel que le test direct àl’antiglobuline (test de Coombs direct).

Agents transmissibles

Les mesures habituelles de prévention du risque de transmission d’agentsinfectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasmahumain, comprennent la sélection clinique des donneurs, la recherche desmarqueurs spécifiques d’infection sur chaque don et sur les mélanges deplasma ainsi que la mise en œuvre dans le procédé de fabrication d’étapesefficaces pour l’inactivation/é­limination virale.

Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasmahumain sont administrés, le risque de transmission d’agents infectieux nepeut pas être totalement exclu. Ceci s’applique également aux virus inconnusou émergents ou autres types d’agents infectieux.

Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virusenveloppés tels que le VIH, le VHB et le VHC, et vis-à-vis des virus nonenveloppés VHA et parvovirus B19.

L’expérience clinique ne rapporte pas de transmission du virus del’hépatite A ni du parvovirus B19 par les immunoglobulines, les anticorpsprésents contribuant probablement à la sécurité du produit.

Sportifs

L'attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant dumannitol pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors descontrôles antidopages.

Population pédiatrique

Les mises en garde et précautions mentionnées s’appliquent aux enfantscomme aux adultes.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Vaccins constitués de virus vivants atténués

L’administration d’immunoglobulines peut altérer, pour une périodecomprise entre 6 semaines et 3 mois, l’efficacité de vaccins constitués devirus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole,les oreillons et la varicelle. Après administration de ce médicament, unepériode de 3 mois doit s’écouler avant d’administrer ce type de vaccins.Dans le cas de la rougeole, cette diminution d’efficacité peut persisterpendant 1 an. Ainsi, chez les patients recevant un vaccin contre la rougeole,un contrôle des anticorps protecteurs post-vaccinaux doit être effectué.

Diurétiques de l’anse

Éviter l'utilisation concomitante de diurétiques de l'anse.

Population pédiatrique

Les interactions énumérées s'appliquent aux adultes et aux enfants.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L'innocuité de ce médicament pour l’usage chez la femme enceinte n'a pasété établie lors d'essais cliniques contrôlés, il ne doit donc êtreadministré qu'avec prudence chez les femmes enceintes et allaitant. Il a étédémontré que les produits contenant des IgIV traversaient la barrièreplacen­taire, particulièrement lors du troisième trimestre de grossesse.

L'expérience clinique avec les immunoglobulines suggère qu'aucun effetnocif n’est attendu sur le déroulement de la grossesse, ni sur le fœtus nisur le nouveau-né.

Allaitement

Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait maternel. Aucun effetnégatif sur les nouveau-nés/enfants allaités n'est attendu.

Fertilité

L’expérience clinique acquise avec les immunoglobulines humaines normalessuggère qu’aucun effet néfaste sur la fertilité n’est à craindre.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Certaines réactions indésirables associées à CLAIRYG pourraient altérerl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Lespatients présentant des réactions indésirables pendant le traitement doiventattendre leur disparition avant de conduire un véhicule ou d'utiliser unemachine.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables causés par les immunoglobulines humaines normales(en fréquence décroissante) englobent (voir également la rubrique 4.4) :

· frissons, céphalées, vertiges, fièvre, vomissements, réactionsaller­giques, nausée, arthralgie, hypotension et lombalgie modérée

· réactions hémolytiques réversibles; en particulier chez les patientsprésentant des groupes sanguins A, B et AB et (rarement) une anémiehémolytique nécessitant une transfusion

· (rarement) une chute brutale de la pression artérielle et, dans des casisolés, un choc anaphylactique, même lorsque le patient n'a pas présenté deréaction d’hypersensibilité lors d’une administration antérieure

· (rarement) réactions cutanées transitoires (y compris des cas de lupusérythémateux cutané – fréquence indéterminée)

· réactions thromboemboliques (très rares) telles que : infarctus dumyocarde, accident vasculaire cérébral, embolie pulmonaire, thrombose veineuseprofonde

· cas de méningite aseptique réversible

· cas d'augmentation du taux de créatinine sérique et / ou de survenued'insuf­fisance rénale aiguë

cas de syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALITransfusion Related Acute Lung Injury)

Tableau des effets indésirables :

Quatre études cliniques ont été menées avec CLAIRYG en France :

· Une étude chez 22 patients adultes atteints d’un déficit immunitaireprimitif et traités pendant 6 mois à une dose moyenne de 0.45 g/kg toutesles 3 ou 4 semaines.

· Une étude au long cours chez 23 patients atteints d’un déficitimmunitaire primitif (dont 11 étaient déjà inclus dans l’étudeprécédente) incluant 17 adultes et 6 adolescents. Les patients ont ététraités à une dose moyenne de 0.48 g/kg toutes les 3 à 4 semaines sur unedurée moyenne de 2 ans et 7 mois.

· Une étude chez 19 patients adultes atteints de purpura thrombopéniqu­eidiopathique (PTI) et ayant un taux de plaquettes <30 × 109/L. Lespatients ont reçu une dose de 1 g/kg éventuellement renouvelable dans les3 jours.

· Une étude chez 20 patients adultes atteints de polyradiculone­uropathieinflam­matoire démyélinisante chronique traités de manière répétée à unedose et un intervalle d’administration adaptés à chaque patient. Cespatients ont reçu en moyenne une dose de 1.5 g/kg toutes les 6 semainesdurant environ 6 mois.

En tout, lors des essais cliniques 1263 perfusions de CLAIRYG ont étéadministrées chez 73 patients.

Les réactions indésirables rapportées dans ces études et considéréescomme au moins possiblement liées au traitement ainsi que les effetsindésirables observés depuis la mise sur le marché sont listés ci-dessous.Le tableau est présenté selon le système de classification MedDRA (SystemOrgan Class (SOC) et Preferred Term).

Les fréquences par perfusion sont définies comme suit : très fréquent(≥1/10), fréquent (1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1.000, <1/100),rare (≥1/10.000, <1/1.000), très rare (<1/10.000), fréquenceindé­terminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).Pour chaque fréquence, les réactions indésirables sont présentées par ordredécroissant de gravité.

La fréquence des effets indésirables observés depuis la mise sur lemarché ne peut pas être calculée et apparaît comme fréquenceindé­terminée.

Fréquence des effets indésirables rapportés avec CLAIRYG

Classes de Systèmes d’organes MedDRA (SOC)

Réactions indésirables

Fréquence

par perfusion

Affections hématologiques et du système lymphatique

Lymphopénie

Rare

Affections du système immunitaire

Choc anaphylactique

Réaction d’hypersensibilité (pouvant se traduire par des troublesgénéraux (malaise, frissons, hyperthermie), cutanés (rash, érythème,eczéma, urticaire, prurit), respiratoires (bronchospasme, détresserespi­ratoire) et réaction au point d’injection

Rare

Fréquence indéterminée

Affections du système nerveux

Méningite aseptique, Méningisme, Troubles méningés

Céphalées

Sensation vertigineuse

Fréquence indéterminée

Fréquent

Rare

Affections vasculaires

Evénements thromboemboliques

(embolie pulmonaire, thrombose veineuse)

Hypertension

Hypotension

Fréquence indéterminée

Peu fréquent

Rare

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Toux

Douleur oropharyngée

Rare

Rare

Affections gastro-intestinales

Nausées

Vomissement

Douleur abdominale

Diarrhée

Peu fréquent

Peu fréquent

Rare

Rare

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés

Rash

Rash érythémateux

Prurit

Peu fréquent

Peu fréquent

Rare

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgies

Douleur aux extrémités

Dorsalgie

Peu fréquent

Peu Fréquent

Rare

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fièvre

Frissons

Asthénie

Douleur*

Douleur au point de perfusion

Sensation de froid

Inconfort

Inflammation au site de perfusion

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu Fréquent

Fréquent*

Peu fréquent

Peu fréquent

Rare

Peu fréquent

Investigations

Créatinine sanguine augmentée

(légère augmentation réversible et

transitoire sans répercussion clinique)

Test de Coombs indirect positif

Rare

Rare

* Absence de précision sur le site et le type de douleur ; effet présentépar un seul patient au cours de 14 perfusions.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet :<ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage peut entraîner une hypervolémie et une hyperviscosité, enparticulier chez les patients à risque, y compris chez les patients âgés ouchez les patients présentant une insuffisance cardiaque ou rénale (voirrubrique 4.4.).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : antisérums et immunoglobulines :immunoglobulines humaines normales pour administration intravasculaire, code ATC: J06BA02

L’immunoglobuline humaine normale contient principalement desimmunoglobulines G (IgG) qui présentent un large spectre d’anticorps dirigéscontre les agents infectieux.

L’immunoglobuline humaine normale contient les anticorps anti-IgG présentschez la population normale. En général, ce produit est préparé à partir depools de plasma provenant d’un minimum de 1000 dons. La distribution dessous-classes d’immunoglobuline G est proportionnellement très proche de celledu plasma humain natif. Des doses appropriées de ce médicament sontsusceptibles de ramener à une valeur normale des taux anormalement basd’immunoglo­buline G.

Le mécanisme d’action dans les indications autres que le traitementsub­stitutif n’est pas complètement élucidé, mais comprend des effetsimmunomo­dulateurs.

L’efficacité de CLAIRYG dans le traitement substitutif a été évaluéechez un total de 34 patients atteints de DIP (28 adultes et 6 adolescents),dont 1 patient naïf de traitement.

L’efficacité de CLAIRYG dans l’immunomodulation a été évaluée chez19 patients adultes atteints de PTI ayant un taux de plaquettes <30 × 109/L et chez 19 patients adultes atteints de PIDC.

Dans le cadre de l’étude PIDC, 39 patients traités depuis au moins6 mois et pour lesquels la dose minimale efficace d’IVIG avait étédéterminée, ont reçu en double aveugle, soit Clairyg soit Tégéline à unedose identique à celle qu’ils recevaient avant leur inclusion dansl’étude. La rechute était définie soit par une aggravation de 1 point surl’échelle INCAT ajustée suivie d’un renforcement du traitement de la PIDC,soit par une aggravation d’au moins 2 points sur l’échelle INCAT ajustée.Durant les 6 mois de suivi, 18 des 19 patients sous Clairyg (94.7%) n’ontpas présenté de rechute, versus 18 des 20 patients souscomparate­ur (90%).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L’immunoglobuline humaine normale est immédiatement et complètementbi­odisponible dans la circulation du receveur après administratio­nintraveineuse.

Elle se répartit assez rapidement entre le plasma et le liquideextravas­culaire et l’équilibre entre les compartiments intra etextravasculaires est atteint en 3 à 5 jours environ.

La demi-vie médiane de CLAIRYG déterminée chez des patients atteints deDIP était de 34 jours. La demi-vie peut varier d’un patient à l’autre,parti­culièrement en cas de déficit immunitaire primitif.

Les IgG et les complexes d’IgG sont dégradés dans les cellules dusystème réticulo-endothélial.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données précliniques obtenues sur la base d'études de toxicitéconven­tionnelles n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.

Les études de toxicité à doses répétées et de toxicité sur lareproduction chez l'animal sont impossibles à réaliser en raison del’induction, chez l’animal, d’anticorps dirigés contre la protéinehumaine (ou contre les protéines hétérologues).

Aucun potentiel mutagène n’a pu être mis en évidence.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Mannitol, Glycine, Polysorbate 80, Eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé à d’autres médicaments, ni avec aucun autre médicamentcontenant des IgIV.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

Après ouverture, le produit doit être utilisé immédiatement

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Ne pas congeler.

Conserver le flacon dans l’emballage extérieur, à l’abri de lalumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20 mL, 50 mL, 100 mL, 200 mL ou 400 mL de solution en flacon (verre detype I) muni d’un bouchon

(bromobutyle) et d’une capsule – boîte de 1.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

La solution doit faire l'objet d'une inspection visuelle avantadministra­tion. La solution doit être limpide ou légèrement opalescente,in­colore, brun pâle ou jaune pâle. Ne pas utiliser de solution présentant unaspect trouble ou contenant un dépôt.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à laréglementation en vigueur.

Seuls les dispositifs médicaux sans DEHP devront être utilisés.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LFB BIOMEDICAMENTS

3 AVENUE DES TROPIQUES ZA DE COURTABOEUF

91940 LES ULIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 576 186 7 4 : 20 mL de solution en flacon (verre de type I) munid'un bouchon

(bromobutyle) et d'une capsule – Boîte de 1

· 34009 576 187 3 5 : 50 mL de solution en flacon (verre de type I) munid'un bouchon

(bromobutyle) et d'une capsule – Boîte de 1

· 34009 576 189 6 4 : 100 mL de solution en flacon (verre de type I) munid'un bouchon (bromobutyle) et d'une capsule – Boîte de 1

· 34009 576 190 4 6 : 200 mL de solution en flacon (verre de type I) munid'un bouchon (bromobutyle) et d'une capsule – Boîte de 1

· 34009 576 191 0 7 : 400 mL de solution en flacon (verre de type I) munid'un bouchon (bromobutyle) et d'une capsule – Boîte de 1

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE

<Sans objet.>

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le siteInternet de l’ANSM.

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament soumis à prescription hospitalière. La prescription par unmédecin exerçant dans un établissement de transfusion sanguine autorisé àdispenser des médicaments aux malades qui y sont traités est égalementautorisée.

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