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CUTAQUIG 165 mg/mL, solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CUTAQUIG 165 mg/mL, solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CUTAQUIG 165 mg/mL, solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Immunoglobuline humaine normale (IgSC)

Immunoglobuline humainenormale­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........165 mg

(Pureté de l’IgG au moins égale à 95 %)

Pour 1 mL de solution

Chaque flacon de 6 mL contient : 1 g d’immunoglobuline humainenormale.

Chaque flacon de 10 mL contient : 1,65 g d’immunoglobuline humainenormale.

Chaque flacon de 12 mL contient : 2 g d’immunoglobuline humainenormale.

Chaque flacon de 20 mL contient : 3,3 g d’immunoglobuline humainenormale.

Chaque flacon de 24 mL contient : 4 g d’immunoglobuline humainenormale.

Chaque flacon de 48 mL contient : 8 g d’immunoglobuline humainenormale.

Distribution des sous-classes d'IgG (valeurs approximatives) :

IgG1 .......... 71 %

IgG2 .......... 25 %

IgG3 .......... 3 %

IgG4.........­.....2 %

La teneur maximale en IgA est de 600 microgram­mes/mL.

Produit à partir de plasma de donneurs humains.

Excipient(s) à effet notoire :

Ce médicament contient 33,1 mg de sodium par flacon de 48 mL et 13,8 mgpar flacon de 20 Ml, voir rubrique 4.4 .

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

La préparation liquide est transparente et incolore.

Pendant la conservation, le liquide peut devenir légèrement opalescent etjaune pâle.

L'osmolalité de la préparation liquide est comprise entre 310 et380 mosmol/kg.

Le pH de la solution varie entre 5 et 5,5.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement de substitution chez les adultes, enfants et adolescents (0–18ans) atteints de :

· Déficits immunitaires primitifs (DIP) avec une production d'anticorpsdé­faillante (voir rubrique 4.4).

· Déficits immunitaires secondaires (DIS)) chez les patients souffrantd'in­fections sévères ou récurrentes, dont le traitement antimicrobien estinefficace et qui présentent une insuffisance prouvée en anticorpsspéci­fiques (PSAF, proven specific antibody failure)* ou un taux d'IgG sérique< 4 g/L.

*PSAF = incapacité à atteindre une augmentation d’au moins deux fois letitre d’anticorps IgG avec les vaccins à polysaccharides pneumococciques etantigènes polypeptidiques

4.2. Posologie et mode d'administration

Le traitement de substitution doit être instauré et surveillé par unmédecin expérimenté dans le traitement des déficits immunitaires.

Posologie

La posologie et le schéma posologique dépendent de l'indication.

Traitement de substitution

Le médicament doit être administré par voie sous-cutanée.

Pour une thérapie de substitution, il est possible que la dose soitindividualisée pour chaque patient en fonction de la réponsepharma­cocinétique et clinique.

CUTAQUIG peut être administré à intervalles réguliers, depuis tous lesjours jusqu'à une semaine sur deux.

Les schémas posologiques suivants sont fournis à titre indicatif.

Traitement de substitution des déficits immunitaires primitifs (tels quedéfinis dans la rubrique 4.1)

La posologie doit permettre d'atteindre un taux minimal d'IgG (mesuré avantla prochaine perfusion) d'au moins 5 à 6 g/L et doit avoir pour objectif dese situer dans l'intervalle de référence de l'IgG sérique pour l'âge. Unedose de charge d'au minimum 0,2 à 0,5 g/kg (1,2 à 3,0 mL/kg) de poidscorporel peut être nécessaire. La dose pourra être répartie sur plusieursjours, avec une dose journalière maximale de 0,1 à 0,15 g/kg.

Lorsque le taux d'IgG est stabilisé, des doses d'entretien serontadministrées à intervalles répétés pour parvenir à une dose mensuellecumulée de l'ordre de 0,4–0,8 g/kg (2,4 à 4,8 mL/kg). Il peut êtrenécessaire d'administrer chaque dose unique sur des sites anatomiquesdif­férents.

Les taux résiduels doivent être mesurés et évalués conjointement àl'incidence d'infection. Pour réduire le taux d'infection, il peut êtrenécessaire d'augmenter la dose et de viser un taux minimal plus élevé.

Traitement de substitution des déficits immunitaires secondaires (tels quedéfinis dans la rubrique 4.1)

La dose recommandée sera administrée à intervalles répétés (environ unefois par semaine) pour parvenir à une dose mensuelle cumulée de l'ordre de0,2–0,4 g/kg (1,2 à 2,4 mL/kg). Il peut être nécessaire d'administrerchaque dose unique sur des sites anatomiques différents.

Les taux résiduels d'IgG doivent être mesurés et évalués conjointementà l'incidence des infections. La dose doit être ajustée si nécessaire pourobtenir une protection optimale contre les infections. Il peut être nécessaired'au­gmenter la dose chez les patients présentant une infection persistante ;une diminution de la dose peut être envisagée lorsque le patient reste indemned'infection.

Population pédiatrique

La posologie chez les enfants et adolescents (0 à 18 ans) n’est pasdifférente de celle des adultes puisque la posologie pour chaque indication estcalculée en fonction du poids corporel et ajustée pour le résultat cliniquedans les indications de traitement de substitution.

CUTAQUIG a été évalué chez 38 patients pédiatriques (26 enfants âgésentre 2 et < 12 ans et 12 adolescents âgés entre 12 et <16 ans)présentant un déficit immunitaire. Aucune adaptation de dose pédiatriquen’a été nécessaire pour atteindre les taux sériques d’IgGsouhaités.

Population âgée

Etant donné que la dose est calculée en fonction du poids corporel etajustée pour le résultat clinique dans les affections mentionnées ci-dessus,la dose chez les patients âgés n'est pas considérée comme étant différentede celle administrée aux patients âgés de 18 à 65 ans. Dans l'étudeclinique, CUTAQUIG a été évalué chez 3 patients âgés de plus de 65 ans.Aucune exigence relative à la dose n’a été nécessaire pour atteindre lestaux sériques d’IgG souhaités.

Mode d’administration

Voie sous-cutanée uniquement.

La perfusion par voie sous-cutanée pour le traitement à domicile doit êtreinstaurée et supervisée par un médecin spécialisé dans le traitement despatients à domicile. Le patient et/ou l'aidant doit être formé àl’utilisation d’un dispositif de perfusion, aux techniques de perfusion, auxtechniques de manipulations aseptiques, à la tenue d’un journal detraitement, à l’identification et aux mesures à prendre en cas de survenued'effets indésirables graves.

CUTAQUIG peut être injecté dans des sites tels que la paroi abdominale, lacuisse, la partie supérieure du bras et la face latérale de la hanche.

Vitesse de perfusion

La vitesse de perfusion et le volume de perfusion doivent être adaptés enfonction de la tolérance du patient.

Il est recommandé d’utiliser une vitesse initiale d’administration de15 mL/h/site. Si les perfusions sont bien tolérées (voir rubrique 4.4), lavitesse de perfusion peut être graduellement augmentée jusqu'à 25 mL/h/siteà partir de la 7e perfusion.

Vitesse de perfusion recommandée par heure pour l'ensemble des sitescombinés : 30 mL/h pour les 6 premières perfusions, augmenter ensuitegradue­llement jusqu'à 50 mL/h et, si bien toléré, jusqu'à 80 mL/h.

Plusieurs dispositifs de perfusion peuvent être utiliséssimul­tanément.

Volume de perfusion par site

La quantité de produit perfusée est différente selon le site. Chez lesenfants et adolescents, le site de perfusion peut être changé tous les 5 à15 mL. Chez les adultes, les doses de plus de 30 mL peuvent êtrefractionnées selon les préférences du patient. Il n’y a pas de limite aunombre de sites de perfusion. Les sites de perfusion doivent être espacés d'aumoins 5 cm.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 (voir rubrique 4.4).

CUTAQUIG ne doit pas être administré par voie intravasculaire.

De même, il ne doit pas être administré par voie intramusculaire en cas dethrombocytopénie sévère et d'autres troubles de l'hémostase.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Il est vivement recommandé de consigner à chaque administration deCUTAQUIG, le nom et le numéro du lot du produit afin de pouvoir faire le lienentre le patient et le lot du produit.

Ce médicament contient au maximum 90 mg de maltose par mL en tantqu'excipient. L'interférence du maltose dans les dosages de glucose sanguinpeut entraîner une glycémie anormalement élevée et par conséquent, en casd'administration inappropriée d'insuline, entraîner une hypoglycémie grave etle décès. De même, les cas de véritable hypoglycémie peuvent rester nontraités si l'état hypoglycémique est masqué par des glycémies faussementélevées (voir rubrique 4.5). Concernant l'insuffisance rénale aiguë, voirci-dessous.

CUTAQUIG est destiné à être administré par voie sous-cutanée uniquement.L'ad­ministration accidentelle de CUTAQUIG dans un vaisseau sanguin peutprovoquer un choc.

La vitesse de perfusion recommandée dans la rubrique 4.2 doit êtrescrupuleusement respectée. Les patients doivent être attentivement suivis etobservés pendant la durée de la perfusion afin de s’assurer qu’aucunsymptôme n’apparaisse.

Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment chez lespatients qui reçoivent une immunoglobuline humaine normale pour la premièrefois ou, dans de rares cas, lorsque les patients changent d'immunoglobu­linehumaine normale ou lorsque la perfusion précédente a été administrée il y alongtemps.

Les complications potentielles peuvent souvent être évitées en :

· commençant par injecter lentement le produit (voir rubrique 4.2)

· surveillant attentivement les patients pour s’assurer qu’aucunsymptôme n’apparaisse pendant la durée de la perfusion. En particulier, lespatients naïfs de toute immunoglobuline humaine normale, les patients qui ontchangé d'immunoglobuline ou qui n’ont pas reçu de perfusion pendant unelongue période, doivent être surveillés pendant la première perfusion etpendant la première heure suivant la première perfusion, afin de détecterd'éventuels effets indésirables.

Tous les autres patients doivent rester en observation pendant au moins20 minutes après l’administration.

En cas d'effet indésirable, il conviendra soit de réduire la vitessed'admi­nistration ou d’arrêter la perfusion. Si une réaction de typeallergique ou anaphylactique est suspectée, la perfusion sera immédiatementa­rrêtée. Le traitement nécessaire dépend de la nature et de la sévéritéde la réaction indésirable.

En cas de choc, le traitement médical standard adapté doit êtreinstauré.

Hypersensibilité

Les vraies réactions allergiques sont rares. Elles peuvent apparaîtrenotamment chez les patients qui présentent des anticorps anti-IgA. Ces patientsdoivent être traités avec une précaution particulière. Les patients porteursd’anticorps anti-IgA, pour lesquels le traitement avec des IgG par voiesous-cutanée reste la seule option, ne doivent être traités par CUTAQUIG quesous supervision médicale étroite.

Dans de rares cas, les immunoglobulines humaines normales peuvent entraînerune chute de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique,même chez des patients ayant bien toléré un traitement antérieur par uneimmunoglobuline humaine normale.

Thromboembolie

Des événements thromboemboliques artériels et veineux, y comprisl'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire cérébral, la thrombose veineuseprofonde et l'embolie pulmonaire, ont été associés à l’utilisation­d’immunoglobu­lines. Les patients doivent être suffisamment hydratés avant derecevoir des immunoglobulines. La prudence est de mise chez les patients quiprésentent des facteurs de risque préexistants d'événements thrombotiques(tels que un âge avancé, une hypertension, un diabète sucré et desantécédents de maladies vasculaires ou d'épisodes thrombotiques, les patientsatteints de troubles thrombophiliques héréditaires ou acquis, les patientsayant connu des immobilisations prolongées, les patients présentant unehypovolémie sévère, les patients atteints d'une maladie qui augmente laviscosité sanguine).

Les patients doivent être informés des premiers symptômes des événementsthrom­boemboliques, tels qu’un essoufflement, une douleur et le gonflementd’un membre, des déficits neurologiques focaux et des douleurs dans lapoitrine et il doit leur être conseillé de consulter leur médecin traitantdès l’apparition de symptômes.

Syndrome de méningite aseptique (SMA)

Des cas de syndrome de méningite aseptique sont survenus en association avecun traitement par immunoglobulines sous cutanées. Les symptômes débutenthabitu­ellement quelques heures à 2 jours après le traitement. L’arrêt dutraitement par immunoglobulines peut entraîner une résolution du SMA enquelques jours sans séquelles.

Les patients doivent être informés des premiers symptômes qui incluent desmaux de tête sévères, une raideur de la nuque, une somnolence, de la fièvre,une photophobie, des nausées et des vomissements.

Altération du fonctionnement des reins/Insuffi­sance rénale

Des cas d'effets indésirables rénaux sévères ont été rapportés chezdes patients recevant des immunoglobulines, en particulier celles contenant dusaccharose (CUTAQUIG ne contient pas de saccharose). Il s'agissait d'uneinsuffisance rénale aiguë, d'une nécrose tubulaire aiguë, d'unenéphropathie tubulaire proximale et d'une néphrose osmotique. Les facteurs quiaugmentent le risque de complications rénales incluent notamment uneinsuffisance rénale préexistante, un diabète sucré, une hypovolémie, laprise concomitante de médicaments néphrotoxiques, un âge supérieur à65 ans, une septicémie, une hyperviscosité et une paraprotéinémie.

Hémolyse

Les IgG peuvent contenir des anticorps dirigés contre les groupes sanguinssuscep­tibles d'agir comme des hémolysines et d'induire le recouvrement in vivodes globules rouges par des immunoglobulines, provoquant ainsi une réactionantiglo­buline directe positive (Test de Coombs) et, dans de rares cas, unehémolyse.

Les patients traités par immunoglobulines doivent être surveillés afin dedéceler tous signes et symptômes d'hémolyse.

Teneur en sodium

Ce médicament contient 33,1 mg de sodium par flacon de 48 mL et 13,8 mgpar flacon de 20 mL, ce qui équivaut respectivement à 1,7 % et 0,7 % del'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodiumpar adulte.

Interférence avec les tests sérologiques

Après injection d’immunoglobuline, l’augmentation transitoire de laconcentration de divers anticorps transférés passivement dans le sang despatients peut entraîner des résultats faussement positifs lors des dosagessérolo­giques.

La transmission passive d’anticorps anti-érythrocytaires, par exemple A,B, D, peut interférer avec certains tests sérologiques pour des anticorpséryt­hrocytaires (par exemple, test de Coombs ou antiglobuline directe).

Agents transmissibles

Les mesures habituelles de prévention des infections dues à l’utilisationde médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent lasélection des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d’infectionsur chaque don et sur les mélanges de plasma et l’inclusion dans le procédéde fabrication d'étapes efficaces pour l’inactivation/é­limination desvirus. Malgré ces mesures, le risque de transmission d’agents infectieux nepeut pas être totalement exclu lorsque des médicaments préparés à partir desang ou de plasma humain sont administrés. Ceci s'applique également à tousles virus inconnus ou émergents ou aux autres types d'agents infectieux.

Les mesures prises sont considérées comme efficaces contre les virusenveloppés tels que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le virusde l’hépatite B (VHB) et le virus de l’hépatite C (VHC).

Les mesures prises peuvent être d’une efficacité limitée contre lesvirus non enveloppés tels que le virus de l'hépatite A (VHA) et leparvovirus B19.

Des données cliniques rassurantes révèlent l’absence de transmission duvirus de l'hépatite A ou du parvovirus B19 par les immunoglobulines, et il estégalement supposé que la concentration en anticorps contribue de façonimportante à la sécurité virale.

Population pédiatrique

Les avertissements et précautions décrits s'appliquent aux adultes et auxenfants.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Population pédiatrique

Les interactions décrites s'appliquent tant aux adultes qu'aux enfants.

Associations à prendre en compte

Vaccins contenant des virus vivants atténués

L'administration d'immunoglobulines peut altérer pendant une période d'auminimum 6 semaines à 3 mois au maximum l'efficacité des vaccins contenantdes virus vivants atténués, comme les vaccins contre la rougeole, la rubéole,les oreillons et la varicelle. Après administration de ce médicament, unintervalle de 3 mois doit s’écouler avant une vaccination avec des vaccinscontenant des virus vivants atténués. Dans le cas de la rougeole, cettediminution d’efficacité peut persister jusqu’à 1 an.

Il est donc nécessaire de contrôler le taux d'anticorps chez les patientsqui reçoivent un vaccin contre la rougeole.

Mesure de la glycémie

CUTAQUIG contient du maltose, ce qui peut fausser les résultats de laglycémie mesurée avec certains dispositifs de mesure de la glycémie. Comptetenu de cette possibilité de résultats faussement élevés de la glycémie,seuls des systèmes prévus spécifiquement pour mesurer la glycémie doiventêtre utilisés pour tester ou contrôler les taux de glucose dans le sang chezles patients diabétiques.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

La sécurité de ce médicament au cours de la grossesse n’a pas étéétablie par des études cliniques contrôlées et ne doit dès lors êtreadministré qu'avec précaution chez la femme enceinte et qui allaite. Il aété démontré que les produits à base d’immunoglobulines traversent leplacenta, de manière croissante au cours du troisième trimestre. Selonl’expérience clinique obtenue avec les immunoglobulines aucun effet nocifn'est attendu sur le déroulement de la grossesse ou sur le fœtus et lenouveau-né.

Allaitement

Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait maternel et peuventcontribuer à protéger le nouveau-né contre les agents pathogènes quiutilisent les muqueuses comme porte d’entrée.

Fertilité

Selon l’expérience clinique obtenue avec les immunoglobulines aucun effetnocif n'est attendu sur la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'aptitude à conduire et à utiliser des machines peut être altérée parcertains effets indésirables associés à CUTAQUIG. Les patients quiprésentent des effets indésirables pendant le traitement doivent attendre queces effets se soient dissipés avant de conduire ou d’utiliser desmachines.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Des effets indésirables tels que frissons, maux de tête, étourdissemen­ts,fièvre, vomissements, réactions allergiques, nausées, arthralgies, pressionartérielle basse et douleur lombaire modérée peuvent surveniroccasi­onnellement.

Rarement, les immunoglobulines humaines normales peuvent provoquer une chutebrutale de la pression artérielle et, dans des cas isolés, un chocanaphylactique, même si le patient n’avait présenté aucun signed’hypersen­sibilité lors de l’administration précédente.

Des réactions locales aux sites de perfusion (gonflement, endolorissemen­t,rougeur, induration, sensation de chaleur locale, démangeaisons, ecchymose etéruption cutanée) peuvent survenir fréquemment. La fréquence de cesréactions diminue normalement au fur et à mesure que le traitement sepoursuit.

Pour des informations de sécurité concernant les agents transmissibles,voir rubrique 4.4.

Tableau des effets indésirables

Les données de sécurité clinique sont basées sur l'étude pivot de PhaseIII ouverte, à bras unique, prospective, multicentrique sur CUTAQUIG chez dessujets atteints d'IDP et précédemment traités par IVIG au cours des6 derniers mois. L'étude a été réalisée en Europe et en Amériquedu Nord.

Dans cette étude, la sécurité de CUTAQUIG a été évaluée chez75 sujets. Au total, 4462perfusions de CUTAQUIG ont été administrées.

Le tableau présenté ci-dessous est organisé selon la classification parsystèmes d'organes MedDRA (CSO et « terme préféré »).

Les fréquences par patient ont été évaluées selon la convention suivante: Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent(≥1/1000 à <1/100) ; rare (≥1/10000 à <1/1000) ; très rare(<1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base desdonnées disponibles).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés par ordre décroissant de gravité.

Fréquence des effets indésirables (FEI) par patient et par perfusion dansl'étude clinique portant sur CUTAQUIG :

Classe de systèmes d’organes MedDRA (CSO)

Effet indésirable

Fréquence/perfusion

Fréquence/patient

Affections du système nerveux

Maux de tête

Rare

Fréquent

Affections gastro-intestinales

Distension abdominale

Rare

Fréquent

Douleurs abdominales

Rare

Fréquent

Vomissements

Rare

Fréquent

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Myalgie

Rare

Fréquent

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Réaction au site d'injection

Très fréquent

Très fréquent

Pyrexie

Rare

Fréquent

Investigations

Test de Coombs positif

Rare

Fréquent

Présence d'hémoglobine libre

Rare

Fréquent

Diminution de l'haptoglobine

Rare

Fréquent

Les effets indésirables suivants ont été signalés durant l’utilisationpost-commercialisation de CUTAQUIG.

Ces effets indésirables rapportés de façon spontanée étant issus d'unepopulation de taille indéterminée, il n'est pas toujours possible d'estimeravec précision leur fréquence ou d'établir un lien de causalité avecl'exposition au médicament.

Classe de systèmes d’organes MedDRA (CSO) par ordre :

Effet indésirable

Affections du système nerveux

Étourdissements

Affections gastro-intestinales

Nausées

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit

Troubles généraux et anomalies au site d'administration :

Fatigue

D’autres effets indésirables ont été signalés après le début de lacommercialisation de produits à base d’immunoglobulines : œdème du visage,tremble­ments, pâleur, bronchospasme, dyspnée, toux, diarrhée, urticaire,éruption cutanée, rougeur du visage, sensation de chaleur, sensation de froid,asthénie, syndrome pseudo-grippal, malaise, douleur au site d’injection,se­rrement dans la gorge, méningite aseptique, hypertension et événementsthrom­boemboliques.

Population pédiatrique

On s'attend à ce que la fréquence, le type et la gravité des effetsindésirables soient les mêmes chez les enfants et chez les adultes.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les conséquences d'un surdosage ne sont pas connues.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : immunsérums et immunoglobuli­nes,immunoglo­bulines humaines normales, pour administration extravasculaire, codeATC : J06BA01.

Mécanisme d’action

L'immunoglobuline humaine normale contient principalement desimmunoglobulines G (IgG) présentant un large spectre d’anticorps contre lesagents infectieux.

L'immunoglobuline humaine normale contient des anticorps IgG présents dansla population normale. Ce produit est généralement préparé à partir deplasma mélangé provenant d'au moins 1000 dons. La distribution dessous-classes d’immunoglobuline G est étroitement proportionnelle à celleprésente dans le plasma humain d'origine. Des doses adaptées de ce médicamentpeuvent ramener à une valeur normale des taux anormalement bas d’IgG.

Efficacité et sécurité clinique

Lors d'une étude clinique, un total de 75 patients atteints d'un syndromede déficit immunitaire a été traité par CUTAQUIG pendant une durée allantjusqu'à 64 semaines. La dose moyenne administrée chaque semaine était de0,187g/kg chez les patients adultes, de 0,150 g/kg chez les jeunes enfants, de0,164 g/kg chez les enfants plus âgés et de 0,170 g/kg chez les adolescents.Au total, 4462perfusions hebdomadaires de CUTAQUIG ont été administrées.

Aucune infection bactérienne grave n'a été rapportée pendant la périodede wash-in/wash-out ni pendant la période d'efficacité chez les sujetsrecevant CUTAQUIG dans le cadre de l'étude clinique.

Population pédiatrique

Aucune différence n'a été observée dans les propriétésphar­macodynamiques entre les adultes et les patients pédiatriques.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Lors d'un essai clinique de phase III, une sous-étude pharmacocinéti­que(PK) a été menée chez 37 patients atteints de syndromes d'immunodéfici­enceprimaire (DIP). Des échantillons de sang pour l'étude PK ont été prélevésavant le passage à CUTAQUIG (profil IgIV : PKIV), après la 11e perfusion deCUTAQUIG (premier profil SC : PKSC1) et après la 28e perfusion de CUTAQUIG(deuxième profil SC : PKSC2). L'objectif de la sous-étude PK était decomparer les ASC après administration IV et SC, en utilisant un facteur decorrection de dose (FCD) de 1,5. A partir d'un modèle PK de population, lesparamètres PK ont été estimés et des simulations ont été effectuées.

Absorption et distribution

Après l'administration par voie sous-cutanée de CUTAQUIG, le taux sériquemaximal est atteint après environ 2 jours.

Du fait de l'absorption progressive, l'administration de IgSC conduit à desprofils plus plats et à des fluctuations plus faibles à l'état d'équilibrepar rapport au traitement par IgIV : la Cmax moyenne était plus faible aprèsIgSC (13,2 ± 3,4 g/L et 13,5 ± 3,7 g/L pour PKSC1et PKSC2, respectivement)par rapport à la concentration à la fin de la perfusion par IgIV (18,0 ±4,5 g/L). En conséquence, les taux sériques moyens d'IgG et les tauxrésiduels de sous-classe d'IgG étaient plus élevés après le traitement SC(11,5 et 11,7 g/L pour PKSC1 et PKSC2, respectivement, la marge globale étantde 6,5 à 18,9 g/L-, par rapport à ceux à la fin du traitement par IgIV(10,1 g/L ; plage : 6,5 g/L à 14,3 g/L).

La biodisponibilité SC a été calculée à 75 %, ce qui correspond à unfacteur de correction de dose de 1,3 afin d’obtenir une exposition égale(ASC) après traitement par IgSC corrélé au poids par rapport au traitementpar IgIV.

Une modélisation basée sur la PK et une simulation à partir des donnéesrecueillies dans l'étude clinique sur l'administration hebdomadaire de CUTAQUIGont été réalisées. Elles indiquent qu'une dose ajustée en fonction dupoids, sans facteur de correction de dose pour la biodisponibilité SC plusbasse, serait suffisante pour maintenir le taux d’IgG dans l'intervallet­hérapeutique, pour un intervalle entre les injections allant jusqu'à1 semaine, ou plus fréquemment (par ex. des doses quotidiennes).

Des intervalles de dose plus longs (en particulier à des niveaux de based'IgG faibles) augmentent le risque de tomber en-dessous du taux résiduel d'IgGde 5 g/L.

Exemple : 'En considérant un taux basal d'IgG de 4,0 g/L et un facteur deconversion de dose de 1,0 pour passer du traitement par IgIV au traitement parIgSC, le pourcentage de patients passant sous le seuil de 5 g/L d'IgGatteindrait 4 % avec une dose toutes les 2 semaines par rapport à 1,4 % avecun intervalle de dose ≤1 semaine.

Élimination

Les IgG et les complexes IgG sont fractionnés dans les cellules du systèmeréticulo-endothélial.

La demi-vie médiane des IgG après l'administration de CUTAQUIG chez lessujets atteints de DIP a été estimée à environ 16 jours [9,2–36,3], telleque calculée dans le modèle PK de population, en supposant une productionendogène nulle d'IgG.

Population pédiatrique

Aucune différence cliniquement pertinente n'a été observée concernant lesparamètres pharmacocinétiques, entre les patients adultes et pédiatriques del'étude DIP.

La modélisation basée sur la pharmacocinétique et la simulation réaliséesur les données recueillies dans l'étude clinique sur l'administrati­onhebdomadaire de CUTAQUIG indiquent qu'une dose ajustée en fonction du poidsserait suffisante pour maintenir des taux d’IgG dans l'intervallet­hérapeutique quel que soit l'âge.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les immunoglobulines sont des constituants normaux du plasma humain. Lesdonnées non cliniques, issues des études conventionnelles de pharmacologie desécurité et de la tolérance locales, n’ont pas révélé de risqueparticulier pour l’homme. Etant donné que l'expérience clinique n'apportepas de preuves du potentiel carcinogène ou mutagène des immunoglobuli­nes,aucune étude expérimentale n'a été réalisée chez les espèceshétéro­logues.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Maltose, polysorbate 80, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

3 ans

Après ouverture du flacon, la solution doit être utiliséeimmédi­atement.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (2°C – 8°C).

Ne pas congeler.

Conserver le flacon dans l’emballage d’origine, à l’abri de lalumière.

Pendant sa durée de conservation, le produit peut être conservé àtempérature ambiante (à conserver à une température ne dépassant pas 25°C)pendant une période unique ne dépassant pas 6 mois, sans être replacé auréfrigérateur pendant cette période. Il doit être éliminé s’il n’estpas utilisé après cette période.

Pour les conditions de conservation du médicament après premièreouverture, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

6, 10, 12, 20, 24 ou 48 mL de solution dans un flacon (verre de type I)muni d'un capuchon en caoutchouc bromobutyl – conditionnement de1,10 ou 20.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Le médicament doit être amené à température ambiante ou à températurecor­porelle avant utilisation.

Avant l'administration, les produits doivent être inspectés visuellementpour s'assurer de l'absence de particules et de coloration anormale.

Les solutions troubles ou présentant des dépôts ne doivent pas êtreutilisées.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

OCTAPHARMA FRANCE

62 BIS AVENUE ANDRE MORIZET

92100 BOULOGNE BILLANCOURT

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 732 2 0 : Flacon (verre) de 6 mL ; boîte de 1

· 34009 301 732 3 7 : Flacon (verre) de 10 mL ; boîte de 1

· 34009 301 732 4 4 : Flacon (verre) de 12 mL ; boîte de 1

· 34009 301 732 5 1 : Flacon (verre) de 20 mL ; boîte de 1

· 34009 301 732 6 8 : Flacon (verre) de 24 mL ; boîte de 1

· 34009 301 732 7 5 : Flacon (verre) de 48 mL ; boîte de 1

· 34009 301 732 8 2 : Flacon (verre) de 6 mL ; boîte de 10

· 34009 301 732 9 9 : Flacon (verre) de 10 mL ; boîte de 10

· 34009 301 733 0 5 : Flacon (verre) de 12 mL ; boîte de 10

· 34009 301 733 1 2 : Flacon (verre) de 20 mL ; boîte de 10

· 34009 301 733 2 9 : Flacon (verre) de 24 mL ; boîte de 10

· 34009 301 733 3 6 : Flacon (verre) de 48 mL ; boîte de 10

· 34009 550 728 3 6 : Flacon (verre) de 6 mL ; boîte de 20

· 34009 550 728 4 3 : Flacon (verre) de 10 mL ; boîte de 20

· 34009 550 728 5 0 : Flacon (verre) de 12 mL ; boîte de 20

· 34009 550 728 6 7 : Flacon (verre) de 20 mL ; boîte de 20

· 34009 550 728 8 1 : Flacon (verre) de 24 mL ; boîte de 20

· 34009 550 728 9 8 : Flacon (verre) de 48 mL ; boîte de 20

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament soumis à prescription hospitalière.

La prescription par un médecin exerçant dans un établissement detransfusion sanguine autorisé à dispenser des médicaments aux malades qui ysont traités est également autorisée.

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