La Pharmacia De Garde Ouvrir le menu principal

GLUCONATE DE CALCIUM 10 % B.BRAUN, solution pour perfusion - résumé des caractéristiques

Contient la substance active:

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - GLUCONATE DE CALCIUM 10 % B.BRAUN, solution pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

GLUCONATE DE CALCIUM 10 % B.BRAUN, solution pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Gluconate decalcium....­.............­.............­.............­............ 94 mg(équivalent à 0,21 mmol de calcium)

Pour 1 ml de solution

Une ampoule de 10 mL contient 940 mg de gluconate de calcium, commeprincipe actif, équivalents à 2,10 mmol de calcium.

Excipients : Le produit contient une quantité de l’excipient D-saccharatede calcium tetrahydraté équivalent à 0,02 mmol de calcium par ml (ou0,15 mmol de calcium pour 10 ml).

La quantité totale de calcium : 0,23 mmol par ml (2,25 mmol pour10 ml).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

Solution aqueuse limpide, incolore à légèrement brune, pratiquementexempte de particules.

Osmolarité théorique : 660 mosm/l.

pH : 5,5 – 7,5

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement des hypocalcémies symptomatiques aiguës.

4.2. Posologie et mode d'administration

La concentration normale de calcium dans le plasma est comprise entre2,25 et 2,62 mmol par litre. Le traitement vise à restaurer ce taux. Pendantle traitement, le taux de calcium sérique doit être surveilléatten­tivement.

Posologie
Adultes

Chez l’adulte, la dose initiale habituelle est de 10 ml de GLUCONATE DECALCIUM 10 % B. BRAUN, solution pour perfusion, correspondant à 2,25 mmol decalcium.

Si nécessaire, la dose peut être répétée en fonction de l'état cliniquedu patient.

Les doses suivantes doivent être ajustées en fonction du taux réel decalcium sérique.

Population pédiatrique (< 18 ans)

La dose et la voie d'administration dépendent du degré de l'hypocalcémieainsi que de la nature et de la sévérité des symptômes. Dans le cas delégers symptômes neuromusculaires, l'administration orale de calcium doitêtre privilégiée.

Le tableau suivant donne les valeurs habituelles de la dose initiale à titred'informa­tion :

Âge

ml/kg

3 mois

0,4 – 0,9

6 mois

0,3 – 0,7

1 an

0,2 – 0,5

3 ans

0,4 – 0,7

7,5 ans

0,2 – 0,4

12 ans

0,1 – 0,3

> 12 ans

Comme pour l’adulte

Dans les cas de symptômes sévères d'hypocalcémie, chez les nouveau-néset les nourrissons, notamment en cas de symptômes cardiaques, des dosesinitiales plus élevées (pouvant aller jusqu’à 2 ml par kg de poidscorporel, soit 0,45 mmol de calcium par kg de poids corporel) peuvent êtrenécessaires pour une restauration rapide d’un taux normal de calciumsérique. De plus, si nécessaire, la dose peut être répétée en fonction del'état clinique du patient. Les doses suivantes doivent être ajustées enfonction du taux réel de calcium sérique.

Le traitement intraveineux doit être suivi par une administration orale sinécessaire, notamment en cas de carence en calciférol.

Personnes âgées

Bien qu’il n’y ait aucune preuve que la tolérance du gluconate decalcium injectable ne soit directement affectée par un âge avancé, desfacteurs pouvant être associés à l’âge, tels qu’une insuffisance rénaleet une sous-alimentation, pourraient indirectement affecter la tolérance etnécessiter une diminution des doses.

Mode d’administration

Le patient doit être mis en position couchée et doit être surveilléatten­tivement pendant toute la durée de l’injection. La surveillance doitinclure le contrôle de la fréquence cardiaque ou de l'ECG.

Adultes :

Perfusion intraveineuse lente ou injection intramusculaire profonde.

En raison du risque d'irritation locale, les injections intramusculai­resprofondes doivent seulement être effectuées si l'injection intraveineuse lenten'est pas possible.

Il faut veiller à effectuer les injections intramusculaires suffisammentpro­fondément, de préférence au niveau du muscle fessier (voir rubriques4.4 et 4­.8.).

Dans le cas de patients obèses, une aiguille plus longue devra êtreutilisée afin d’être certain que l’injection s’effectue dans le muscleet non dans les tissus adipeux.

Si des injections répétées sont nécessaires, le point d'injection doitêtre changé à chaque fois.

Selon les recommandations du NHS dans le traitement de l’hypocalcémie chezl’adulte, la vitesse d’administration intraveineuse ne doit pas dépasser2 ml (0,45 mmol de calcium) par minute.

Patients pédiatriques (< 18 ans) :

Uniquement après dilution en injection intraveineuse lente ou en perfusionintra­veineuse pour atteindre des vitesses d’administration suffisamment lenteset éviter le risque d'irritation et de nécrose en cas d'extravasati­onaccidentelle.

Chez les enfants et les adolescents, la vitesse d’administrati­onintraveineu­se ne doit pas dépasser 5 ml par minute d’une dilution au1/10ème de GLUCONATE DE CALCIUM 10 % B. BRAUN, solution pour perfusion (voirla rubrique 6.6).

Les injections intramusculaires ne doivent pas être effectuées chez lespatients pédiatriques.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· Hypercalcémie (notamment chez les patients présentant unehyperparat­hyroïdie, une hypervitaminose D, des tumeurs malignesdécal­cifiantes, une insuffisance rénale, une ostéoporose du fait d'uneimmobili­sation, une sarcoïdose, un syndrome du lait et des alcalins),

· Hypercalciurie,

· Intoxication aux digitaliques,

· Traitement par digitaliques.

La seule exception pourrait être une administration intraveineuse de calciumimpérative pour le traitement des symptômes d'hypocalcémie sévère en casd’engagement du pronostic vital du patient si des alternatives thérapeutiquesplus sûres ne sont pas disponibles et si l'administration de calcium par voieorale n'est pas possible (voir rubriques 4.4 et 4.5).

· L'utilisation simultanée de ceftriaxone et de produits contenant ducalcium administrés par voie intraveineuse est contre-indiquée chez lesnouveau-nés (≤ 28 jours), prématurés ou non. La ceftriaxone ne doit pasêtre utilisée chez les nouveau-nés (≤ 28 jours), prématurés ou non,s'ils reçoivent (ou s'il est possible qu’ils reçoivent) des produitscontenant du calcium administré par voie intraveineuse.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Dans le cas exceptionnel d'administration par voie intraveineuse de gluconatede calcium chez des patients traités par digitaliques, une surveillancecar­diaque adaptée est obligatoire. La possibilité de traiter en urgence descomplications cardiaques telles qu’une arythmie sévère doit êtreenvisagée.

Chez les patients présentant une néphrocalcinose, des maladies cardiaques,une sarcoïdose (maladie de Boeck), et chez les patients recevant del'adrénaline (voir rubrique 4.5), ou chez les personnes âgées, les sels decalcium doivent être utilisés uniquement avec précaution après confirmationde l’indication.

L'insuffisance rénale peut être associée à une hypercalcémie et unehyperparat­hyroïdie secondaire. Chez les patients présentant une insuffisancerénale, le calcium ne doit donc être administré par voie parentéralequ’après confirmation de l'indication. De plus, le bilan phosphocalcique doitêtre surveillé.

Patients recevant de la ceftriaxone

Quel que soit l'âge du patient, la ceftriaxone ne doit pas être mélangéeou administrée de manière simultanée avec des solutions intraveineuses­contenant du calcium, même si différentes lignes de perfusion ou différentssites de perfusion sont utilisés (voir rubrique 6.2).

Des réactions fatales associés à la précipitation de la ceftriaxone sousforme de sels de calcium dans les poumons et/ou les reins ont été décriteschez des nouveau-nés prématurés et des nouveau-nés à terme de moinsd’un mois.

Cependant, chez les patients âgés de plus de 28 jours, la ceftriaxone etdes solutions contenant du calcium peuvent être administrées séquentiellementde façon consécutive, à condition d'utiliser des tubulures de perfusion surdes sites différents ou que les lignes de perfusion soient changées ousoigneusement rincées entre les perfusions à l'aide d'une solution salinephysiolo­gique, ce qui permettra ainsi d'éviter toute précipitation.

En cas d’hypovolémie, les perfusions séquentielles de ceftriaxone et deproduits contenant du calcium doivent être évitées

Précautions d'emploi

Les solutions contenant du calcium doivent être administrées lentement pourminimiser la vasodilatation périphérique et la dépression cardiaque.

Un contrôle de la fréquence cardiaque ou de l’ECG doit être effectué encas d’injections intraveineuses ; en effet, une bradycardie avecvasodilatation ou une arythmie peuvent se produire en cas d’administrati­ontrop rapide de calcium.

Chez les patients pédiatriques, GLUCONATE DE CALCIUM 10 % B. BRAUN,solution pour perfusion ne doit pas être injecté par voie intramusculai­re,mais uniquement par voie intraveineuse len­te.

Les patients recevant des sels de calcium doivent être surveillésatten­tivement afin d'assurer le maintien d'un bilan calcique correct sansdépôt tissulaire.

La calcémie et la calciurie doivent être contrôlées en casd’administration de forte dose par voie parentérale.

GLUCONATE DE CALCIUM 10 % B. BRAUN, solution pour perfusion ne doit pasêtre injecté dans le tissu adipeux : le calcium étant insoluble dans le tissuadipeux, il peut entraîner une infiltration et la formation consécutive d'unabcès, d'une induration et d’une nécrose tissulaire.

Après une injection intramusculaire périvasculaire ou superficielle, uneirritation locale, pouvant être suivie par une desquamation de la peau ou unenécrose tissulaire, peut survenir (voir rubrique 4.8.). Contrôleratten­tivement le point d'injection pour éviter le risque d'extravasation.

Une forte consommation de vitamine D doit être évitée.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Digitaliques

Les effets de la digoxine et des autres digitaliques peuvent êtrepotentialisés par le calcium et se traduire par une toxicité importante. Chezles patients traités par digitaliques, l'administration intraveineuse depréparations à base de calcium est de ce fait contre-indiquée.

La seule exception d’une administration intraveineuse de calciumimpérative pour le traitement des symptômes d'hypocalcémie sévère estl’engagement du pronostic vital du patient si des alternatives thérapeutiquesplus sûres ne sont pas disponibles et si l'administration de calcium par voieorale n'est pas possible (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Adrénaline

L’administration concomitante de calcium et d'adrénaline diminue l’effetβ adrénergique de l’adrénaline chez les patients de chirurgie cardiaque enpost-opératoire (voir rubrique 4.4).

Magnésium

Le calcium et le magnésium antagonisent mutuellement leurs effets.

Antagonistes calciques

Le calcium peut antagoniser l'effet des antagonistes calciques (inhibiteursdes canaux calciques).

Diurétiques thiazidiques

L’association avec des diurétiques thiazidiques peut entraîner unehypercalcémie, ces médicaments réduisant l'excrétion rénale de calcium.

Interaction avec la ceftriaxone

Voir rubriques 4.4 et 6.2.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Le calcium traverse la barrière placentaire et sa concentration dans le sangfœtal est supérieure à celle dans le sang maternel.

Les injections de GLUCONATE DE CALCIUM 10 % B. BRAUN, solution pourperfusion ne peuvent être réalisées pendant la grossesse que si la situationclinique de la patiente justifie le traitement. La dose administrée doit êtrecalculée avec précaution et le taux de calcium sérique évaluérégulièrement afin d'éviter une hypercalcémie, pouvant être néfaste pourle fœtus.

Allaitement

Le calcium est excrété dans le lait maternel. Ceci doit être pris enconsidération lors de l'administration de calcium aux mères qui allaitent. Ladécision de poursuivre l’allaitement ou d’arrêter le traitement avecGLUCONATE DE CALCIUM 10 % B. BRAUN, solution pour perfusion doit prendre encompte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et le bénéfice dutraitement pour la mère.

Fertilité

Aucune donnée n’est disponible.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

La fréquence des effets indésirables, dont la liste figure ci-après, estdéfinie selon la convention suivante :

Très fréquent ≥ 1/10

Fréquent ≥ 1/100 à < 1/10

Peu fréquent ≥ 1/1 000 à < 1/100

Rare ≥ 1/10 000 à < 1/1 000

Très rare < 1/10 000

Fréquence indéterminée La fréquence ne peut être estimée sur la basedes données disponibles

Des effets indésirables cardiovasculaires et systémiques peuvent survenir.Il s’agit de symptômes d'une hypercalcémie aiguë résultant d'un surdosageou d'une injection intraveineuse trop rapide. Leur survenue et leur fréquencesont directement liées à la vitesse d'administration et à la doseadministrée.

Affections cardiaques

Fréquence indéterminée : bradycardie, arythmie cardiaque.

Affections vasculaires

Fréquence indéterminée : hypotension, vasodilatation, collapsuscircu­latoire (potentiellement fatal), bouffée congestive, principalement aprèsune injection trop rapide.

Affections gastro-intestinales

Fréquence indéterminée : nausées, vomissements.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquence indéterminée: sensations de chaleur, sudation.

Fréquence indéterminée : l'injection intramusculaire peut s'accompagner desensations de douleur ou d'érythème.

Précipitation de ceftriaxone sous forme de sels de calcium

Rarement, des réactions indésirables sévères voire fatales dans certainscas, ont été rapportées chez des nouveau-nés prématurés et desnouveau-nés à terme (< 28 jours), traités simultanément par ceftriaxoneet calcium par voie intraveineuse. Des précipités de ceftriaxone sous forme desels de calcium ont été observés post-mortem dans les poumons et les reins.Le risque élevé de précipitation chez les nouveau-nés est lié à leurfaible volume sanguin et à une demi-vie de la ceftriaxone plus longuecompara­tivement aux adultes (voir rubriques 4.3, 4.4 et 6.2).

Effets secondaires spécifiquement associés à une techniqued'ad­ministration incorrecte :

Si l'injection intramusculaire n'est pas effectuée suffisammentpro­fondément, une infiltration au niveau du tissu adipeux peut se produireentraînant la formation d'un abcès, d’une induration tissulaire et d’unenécrose.

Une calcinose cutanée, éventuellement suivie d’une desquamation de lapeau et d’une nécrose, due à une extravasation ont été rapportées.

Une rougeur de la peau, une sensation de brûlure ou de douleur lors del’injection intraveineuse peuvent être le signe d'une injectionpéri­vasculaire accidentelle pouvant conduire à une nécrose tissulaire.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

Les symptômes de l'hypercalcémie peuvent inclure: anorexie, nausées,vomis­sements, constipation, douleur abdominale, polyurie, polydipsie,déshy­dratation, faiblesse musculaire, douleur osseuse, calcification rénale,somnolence, confusion, hypertension et, dans des cas sévères, arythmiecardiaque pouvant aller jusqu'à l'arrêt cardiaque et le coma.

Si l'injection intraveineuse est trop rapide, des symptômes d'hypercalcémi­epeuvent survenir, ainsi qu'un goût de craie, des bouffées de chaleur et unehypotension.

Traitements d'urgence, antidotes

Le traitement vise à diminuer la concentration plasmatique élevée encalcium.

La prise en charge initiale doit inclure une réhydratation. En casd'hypercalcémie sévère, l’administration de chlorure de sodium parperfusion intraveineuse peut s’avérer nécessaire afin d’augmenter levolume de liquide extracellulaire.

La calcitonine peut être administrée afin de diminuer la concentrationélevée de calcium sérique.

Le furosémide peut être administré pour augmenter l'excrétion du calciummais les diurétiques thiazidiques doivent être évités car ils augmententl'ab­sorption rénale du calcium.

L'hémodialyse ou la dialyse péritonéale peuvent être envisagées si lesautres traitements ont échoué et que les symptômes aigus persistent.

Les électrolytes sériques doivent être surveillés attentivement tout aulong du traitement du surdosage.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmaco thérapeutique : solution modifiant l’équilibreélec­trolytique, électrolytes, code ATC : B05BB01

Le calcium est l'élément minéral le plus abondant dans l'organisme humain(approxi­mativement 1,5 % du poids corporel total). Plus de 99 % du calciumtotal de l'organisme sont localisés au niveau des os et des dents,approxi­mativement 1 % est dissous dans le liquide intra et extracellulaire.

Le calcium est indispensable pour l’intégrité fonctionnelle des nerfs etdes muscles. Il est essentiel pour la contraction musculaire, le fonctionnementdu cœur et la coagulation sanguine.

Le taux physiologique de la concentration plasmatique du calcium est maintenuà 2,25 – 2.62 mmol/l. Environ 40–50 % du calcium plasmatique est fixé àl'albumine. Le calcium total plasmatique est donc associé à la concentrationde protéine plasmatique. La concentration de calcium ionisé est comprise entre1,23 et 1,43 mmol/l et est régulée par la calcitonine et laparathormone.

L'hypocalcémie (calcium total inférieur à 2,25 mmol/l ou calcium ioniséinférieur à 1,23 mmol/l, respectivement) peut être provoquée par uneinsuffisance rénale, un déficit en vitamine D, un déficit en magnésium, unetransfusion sanguine massive, des tumeurs ostéoblastiques malignes, unhypoparathy­roïdisme ou une intoxication aux phosphates, aux oxalates, auxfluorures, au strontium ou au radium.

L'hypocalcémie peut s’accompagner des symptômes suivants: excitabiliténe­uromusculaire accrue allant jusqu'à la tétanie, paresthésie, spasmecarpo-pédal, spasmes des muscles lisses, sous la forme de coliques intestinalespar exemple, faiblesse musculaire, confusion, crises convulsives et symptômescardiaques comme l’allongement de l’intervalle QT, arythmie et mêmeinsuffisance cardiaque aiguë.

L'effet thérapeutique de l’administration de calcium par voie parentéraleest une normalisation des taux pathologiquement bas de calcium sérique,diminuant ainsi les symptômes de l'hypocalcémie.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Distribution

Après injection, le calcium administré montre le même comportement dedistribution que le calcium endogène. Environ 45 – 50 % du calciumplasmatique total sont sous la forme ionisée physiologiquement active, environ40 – 50 % sont liés aux protéines, principalement à l'albumine, et 8–10% forment un complexe avec des anions.

Biotransformation

Après injection, le calcium administré s'ajoute au pool de calciumintravas­culaire et est assimilé par l'organisme de la même manière que lecalcium endogène.

Élimination

Le calcium est excrété dans les urines bien qu'une large proportion soitréabsorbée au niveau du tubule rénal.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée et desfonctions de reproduction et de développement, n’ont pas révélé de risqueparticulier pour l’homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

D-saccharate de calcium tétrahydraté, eau pour préparationsin­jectables.

6.2. Incompati­bilités

Les sels de calcium peuvent former des complexes avec beaucoup demédicaments, ce qui peut conduire à la formation d'un précipité.

Les sels de calcium sont incompatibles avec les agents oxydants, lescitrates, les carbonates solubles, les bicarbonates, les oxalates, lesphosphates, les tartrates et les sulfates.

L'incompatibilité physique a également été reportée avec :amphotéricine, céfalotine de sodium, ceftriaxone (voir rubrique 4.4),céfazoline de sodium, céfamandole nafate, novobiocine de sodium, chlorhydratede dobutamine, prochlorpérazine et tétracyclines.

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments àl’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6, sauf si lacompatibilité a été démontrée de façon satisfaisante.

6.3. Durée de conservation

Durée de conservation du médicament dans le contenant non ouvert

3 ans.

Durée de conservation après dilution selon les instructions

Après dilution à 10 mg/ml, selon les instructions du fabricant, dans lessolutions de perfusion recommandées (solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml[0,9 %] ou solution injectable de glucose à 50 mg/ml [5 %]), la stabilitéphysico-chimique a été démontrée pendant 48 heures à températuream­biante.

D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédi­atement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, la durée et lesconditions de conservation avant utilisation sont de la responsabilité del'utilisateur et ne devraient normalement pas dépasser 24 heures entre 2 et8 °C, à moins que la dilution n’ait été faite dans des conditionsasep­tiques contrôlées et validées.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10 ml en ampoule Mini-Plasco (PEBD) ; boîte de 20.

10 ml en ampoule (PE) munie d’une connexion luer lock (Mini-PlascoConnect) ; boîte de 20.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Élimination

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

Manipulation

Ce produit est destiné à un usage unique. La solution non utilisée doitêtre éliminée.

Il faut vérifier visuellement le produit pour s'assurer de l'absence departicules et de coloration, et de l'intégrité du contenant avantutilisation.

La solution ne doit être utilisée que si elle est claire, incolore àlégèrement brune, pratiquement exempte de particules et que le conditionnementest intact.

Dilution

Pour la perfusion intraveineuse, GLUCONATE DE CALCIUM 10 % B. BRAUN,solution pour perfusion peut être dilué au 1/10ème, à une concentration de10 mg/ml, avec les deux solutions de perfusion suivantes: chlorure de sodium à9 mg/ml (0,9 %) ou solution injectable de glucose à 50 mg/ml (5 %). Avecces solutions pour perfusion recommandées, les solutions résultantes sontdestinées à un usage unique immédiat. La dilution doit s'effectuer dans desconditions aseptiques contrôlées et validées. Après mélange, le contenantdoit être agité doucement pour homogénéiser la solution.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

B BRAUN MELSUNGEN AG

Carl-Braun-Strasse 1

34212 Melsungen

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 369 836 6 3: 10 ml en ampoule (PE); boîte de 20.

· 34009 279 362 5 8: 10 ml en ampoule (PE) (Mini-Plasco Connect); boîtede 20.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

Retour en haut de la page