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INIPEPSIA 20 mg, comprimé gastro-résistant - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - INIPEPSIA 20 mg, comprimé gastro-résistant

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

INIPEPSIA 20 mg, comprimé gastro-résistant

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Pantoprazole.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......20,00 mg

Sous forme de pantoprazole sodiquesesqui­hydraté......­.............­.............­.............­.............­.....22,56 mg

Pour un comprimé gastro-résistant.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé gastro-résistant.

Comprimé enrobé, jaune pâle, elliptique, biconvexe, de 8,2 mm de longueuret de 4,2 mm d’épaisseur.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

INIPEPSIA est indiqué dans le traitement à court terme du refluxgastro-oesophagien (par exemple pyrosis, régurgitation acide) chezl’adulte.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La dose recommandée est de 20 mg de pantoprazole (un comprimé)par jour.

La prise des comprimés pendant 2 ou 3 jours consécutifs peut êtrenécessaire pour l'obtention d'une amélioration des symptômes. Une fois lessymptômes disparus, le traitement doit être arrêté.

La durée du traitement ne doit pas excéder 4 semaines sans avismédical.

En cas de persistance des symptômes après 2 semaines de traitementcontinu, le patient doit consulter un médecin.

Populations particulières

Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet âgé oul’insuffisant hépatique ou rénal.

Population pédiatrique

L’utilisation de INIPEPSIA n’est pas recommandée chez l’enfant etl’adolescent de moins de 18 ans en raison de l’insuffisance des donnéesrelatives à son efficacité et sa tolérance.

Mode d’administration

INIPEPSIA 20 mg, comprimé gastro-résistant, ne doit pas être croqué ouécrasé. Il doit être avalé entier avec un peu d’eau avant un repas.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

Ne doit pas être administré avec l’atazanavir (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en cas :

o De perte non intentionnelle de poids, anémie, saignement digestif,dysphagie, vomissements persistants ou vomissements avec du sang, car la prisede pantoprazole peut masquer les symptômes et retarder le diagnostic d’uneaffection sévère. Dans ces cas, une affection maligne doit êtreécartée.

o D’antécédents d’ulcère gastrique ou de chirurgie digestive.

o De traitement symptomatique continu d’une digestion difficile ou d’unpyrosis depuis 4 semaines ou plus.

o De jaunisse, d’insuffisance hépatique ou de maladie hépatique.

o De toute autre maladie grave affectant l’état général.

o D’apparition de nouveaux symptômes ou modification récente desymptômes chez des patients âgés de plus de 55 ans.

Les patients souffrant de troubles persistants et récidivants de typedigestion difficile (dyspepsie) ou brûlures d’estomac (pyrosis) doiventrégulière­ment consulter leur médecin. Plus particulièrement, les patientsâgés de plus de 55 ans prenant quotidiennement un médicament en vente libreen raison d’une digestion difficile ou de brûlures d’estomac doivent eninformer leur pharmacien ou leur médecin.

Les patients ne doivent pas prendre simultanément un autre inhibiteur de lapompe à protons ou un anti-H2

Les patients devant faire l’objet d’une endoscopie ou d’un testrespiratoire à l’urée, doivent consulter leur médecin avant de prendre cemédicament.

o Les patients doivent être informés que les comprimés ne sont pasdestinés à apporter un soulagement immédiat.

La prise de pantoprazole peut apporter un soulagement symptomatique aprèsenviron un jour de traitement. Toutefois, il peut s’avérer nécessaire depoursuivre le traitement pendant 7 jours en vue d’une disparition complètedes brûlures d’estomac.

Le pantoprazole ne doit pas être pris à titre préventif.

Une diminution de l’acidité gastrique, quelle qu’en soit la cause ycompris les inhibiteurs de la pompe à protons, peut augmenter la quantité debactéries normalement présentes dans le tractus gastro‑intestinal. Untraitement par un anti-acide peut conduire à une légère augmentation durisque d’infections gastro-intestinales, notamment à Salmonella,Cam­pylobacter ou C. difficile.

Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas trèsoccasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zonescutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, lepatient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doitenvisager d'arrêter {nom du médicament}. La survenue d’un LECS aprèstraitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque deLECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.

Interférence avec les tests de laboratoire

L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec lestests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour évitercette interférence, le traitement par INIPEPSIA doit être interrompu au moins5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgAet de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesuresdoivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement parinhibiteur de la pompe à protons.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

INIPEPSIA peut réduire l’absorption des substances actives dont labiodisponibilité dépend du pH gastrique (par exemple kétoconazole).

L’administration concomitante d’atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg etd’oméprazole (40 mg une fois par jour) ou d’atazanavir 400 mg et delansoprazole (dose unique de 60 mg) chez des volontaires sains a entraîné uneréduction substantielle de la biodisponibilité de l'atazanavir. L’absorptionde l’atazanavir est pH-dépendante, par conséquent le pantoprazole ne doitpas être administré avec l’atazanavir (voir rubrique 4.3).

Le pantoprazole est métabolisé au niveau du foie, par le système desisoenzymes du cytochrome P450. Une interaction entre le pantoprazole etd’autres substances métabolisées par le même système enzymatique ne peutêtre exclue. Cependant, aucune interaction cliniquement significative n'a étéobservée au cours d’études spécifiques avec les médicaments suivants :carbamazépine, caféine, diazépam, diclofénac, digoxine, éthanol,gliben­clamide, métoprolol, naproxène, nifédipine, phénytoïne, piroxicam,thé­ophylline et un contraceptif oral contenant du lévonorgestrel et del’éthinyles­tradiol.

Bien qu’aucune interaction n’ait été observée lors del’administration concomitante de phenprocoumone ou de warfarine au cours desétudes pharmacocinétiques cliniques, quelques cas isolés de modification del’International Normalised Ratio (INR) ont été rapportés, lors de leuradministration simultanée, après la mise sur le marché. En conséquence, chezles patients traités par des anticoagulants coumariniques (par exemplephenpro­coumone ou warfarine), le suivi de l’INR/taux de prothrombine estrecommandé au début et à l’arrêt du traitement, ou en casd’administration intermittente de pantoprazole.

Il n’existe pas d’interaction avec les antiacides administrés demanière concomitante.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation dupantoprazole chez la femme enceinte. Au cours des études de reproduction chezl’animal, des signes de foetotoxicité ont été observés. Des étudesprécliniques n’ont révélé aucun signe d’altération de la fertilité oud’effet tératogène (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’hommen'est pas connu. INIPEPSIA ne doit pas être utilisé au cours de lagrossesse.

Allaitement

Il n’existe aucune donnée sur le passage du pantoprazole dans le laithumain. Des études menées chez l’animal ont montré que le pantoprazolepassait dans le lait maternel. INIPEPSIA ne doit pas être utilisé pendantl’alla­itement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets indésirables comme des sensations vertigineuses et /ou destroubles visuels (voir rubrique 4.8) peuvent survenir.

Les patients présentant ce type d’effets indésirables ne doivent pasconduire de véhicule ni utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Environ 5% des patients sont susceptibles de présenter des effetsindésirables. Les effets indésirables le plus souvent rapportés sont unediarrhée et des céphalées, chez environ 1% des patients. Les effetsindésirables suivants ont été rapportés avec le pantoprazole.

Les effets indésirables mentionnés dans le tableau ci-dessous sont classésselon l'ordre de fréquence défini par la classification MedDRA :

Très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥1/100, < 1/10), peu fréquents(≥ 1/1000, < 1/100), rares (≥ 1/10 000, < 1/1,000), très rares (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base desdonnées disponibles).

Au sein de chaque groupe, les effets indésirables sont présentés suivantun ordre décroissant de gravité.

Fréquence

Système

d’organes

Fréquents

Peu fréquents

Rares

Très rare

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Agranulocytose

Thrombopénie Leucopénie

Pancytopénie

Affections du système nerveux

Céphalées

Sensations

vertigineuses

Troubles du goût

Affections oculaires

Troubles visuels/vision floue

Affections gastro-intestinales

Polypes des glandes fundiques (bénins)

Diarrhée ;nausées /vomissements ;distension abdominale et météorisme ;constipation ; Sécheresse buccale; douleur et gêne abdominales

Affections du rein et des voies urinaires

Néphrite interstitielle

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash cutané /exanthème /Éruption ; prurit

Urticaire ; œdème de Quincke

Syndrome de Stevens-Johnson ;

syndrome de Lyell ; érythème polymorphe ;

photosensibilité

Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4)

Affections Musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgies ; myalgies

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyperlipidémie et augmentation de lipides (triglycérides, cholestérol) ;modification du poids

Hyponatrémie

Hypomagnésémie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie, fatigue et malaise

Augmentation de la température corporelle ; œdème périphérique

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité (dont réaction anaphylactique et choc anaphylactique)

Affections hépatobiliaires

Augmentation des enzymes hépatiques (transaminases, γ-GT)

Augmentation de la bilirubinémie

Lésion hépatocellulaire ; ictère ; insuffisance hépatocellulaire

Affections psychiatriques

Troubles du sommeil

Dépression (et autres aggravations)

Désorientation (et autres aggravations)

Hallucinations ; confusion (particulièrement chez patients prédisposés) ;aggravation de ces troubles en cas de préexistence

Affection des organes de reproduction et du sein

Gynécomastie

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Aucun symptôme de surdosage n’est connu chez l'homme.

Des doses allant jusqu’à 240 mg par voie intraveineuse ont étéadministrées pendant deux minutes et ont été bien tolérées.

Le pantoprazole est fortement lié aux protéines et n’est donc pasfacilement dialysable.

En cas de surdosage avec des signes cliniques d’intoxication, aucunerecomman­dation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, àl’exception d’un traitement symptomatique et de soutien.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Inhibiteurs de la pompe à protons, codeATC : A02BC02

Mécanisme d’action

Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétiongastrique d’acide chlorhydrique de l’estomac par un blocage spécifique despompes à protons des cellules pariétales.

Le pantoprazole est transformé en sa forme active, un sulfénamide cyclique,dans les canalicules acides de la cellule pariétale, où il inhibe l’enzymeH+/K+ ATPase, c’est-à-dire la phase finale de la sécrétion acidegastrique.

Cette inhibition est dose-dépendante et concerne à la fois la sécrétionacide basale et stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition dessymptômes est obtenue en une semaine. Le pantoprazole diminue l’aciditégastrique et augmente proportionnellement la gastrinémie. Cette augmentationest réversible. Le pantoprazole se liant avec l’enzyme responsable de laphase terminale, il diminue la sécrétion acide indépendamment de l’originedu stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est identique quela voie d’administration soit orale ou intraveineuse.

La gastrinémie à jeun est augmentée sous pantoprazole. En traitement decourte durée, les valeurs de gastrinémie ne dépassent pas les limitessupérieures de la normale dans la plupart des cas. Ces valeurs doublent le plussouvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une élévation excessiven'a été notée que dans des cas isolés.

En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre descellules endocrines de l’estomac (cellules ECL) a été observée dans derares cas lors du traitement au long cours (de l’augmentation simple àl’hyperplasie adénomatoïde). Cependant, selon les études menées à cejour, l’apparition de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou detumeurs carcinoïdes gastriques, tels que décrits chez l'animal (voir rubrique5.3), n’a pas été observée chez l’homme.

Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, laconcentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de lasécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminutionde l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avecles tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.

D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe àprotons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurerle taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgAqui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

Efficacité clinique

Une analyse rétrospective de 17 études menées chez 5960 patientsat­teints de reflux gastroduodénal (RGO), traités par le pantoprazole (20 mg)en monothérapie, a évalué les symptômes associés au reflux, par exemplepyrosis et régurgitation acide, selon une méthodologie standardisée. Lesétudes sélectionnées devaient comporter au moins une mesure des symptômes dereflux acide à deux semaines. Dans ces études, le diagnostic de RGO a étéétabli par un examen endoscopique, à l’exception de l’une d’entre ellesoù l’inclusion des patients reposait uniquement sur la symptomatologie.

Au cours de ces études, dans le groupe pantoprazole, la disparition totaledu pyrosis est intervenue chez 54,0 à 80,6% des patients au bout de 7 jours,chez 62,9% à 88,6% au bout de 14 jours et chez 68,1% à 92,3% au bout de28 jours.

Les résultats concernant la disparition complète des régurgitations acidesont été similaires à ceux obtenus pour le pyrosis. Le pourcentage despatients ayant bénéficié d’une disparition complète des régurgitation­sacides a été de 61,5% à 84,4% au bout de 7 jours, de 67,7% à 90,4% au boutde 14 jours et de 75,2% à 94,5% au bout de 28 jours.

La supériorité du pantoprazole versus placebo et anti-H2 a étédémontrée de manière constante, de même qu’une non-infériorité versusles autres inhibiteurs de la pompe à protons. Les taux de soulagement dessymptômes de reflux acide ont été largement indépendants du stade initialdu RGO.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Les paramètres pharmacocinétiques ne varient pas après administratio­nunique ou répétée. Pour des doses allant de 10 à 80 mg, la cinétiqueplas­matique du pantoprazole est linéaire après administration orale etintraveineuse.

Absorption

Le pantoprazole est totalement et rapidement absorbé après uneadministration orale. La biodisponibilité absolue du comprimé a étéd’environ 77%. Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont atteintesen moyenne 2,0 h – 2,5 h (tmax) après la prise d’une dose orale uniquede 20 mg et elles sont de l’ordre de 1 – 1,5 μg/ml ; ces valeurs restentconstantes après administrations répétées. Une prise concomitante denourriture n’a pas influencé la biodisponibilité (ASC ou Cmax) mais aaugmenté la variabilité du temps de latence (tlag)

Distribution

Le volume de distribution a été d’environ 0,15 l/kg et la liaison auxprotéines sériques de 98%.

Populations particulières

Insuffisants rénaux

Aucune diminution de la dose de pantoprazole n’est nécessaire chezl’insuffisant rénal (y compris les patients dialysés, seules de trèsfaibles quantités de pantoprazole étant dialysées). Comme chez le sujet sain,la demi-vie d’élimination du pantoprazole est courte. Bien que le principalmétabolite ait une demi-vie légèrement prolongée (2–3 h), l’excrétionreste rapide et aucune accumulation n’est donc observée.

Insuffisants hépatiques

Chez des patients insuffisants hépatiques (classes A, B et C de Child-Pugh),malgré l’allongement de la demi-vie jusqu’à 3 à 7 heures etl’augmentation de l’ASC d’un facteur 3 à 6, l’administration dupantoprazole n’a que légèrement augmenté la concentration sérique maximale(x 1,3) comparativement au sujet sain.

Sujets âgés

La légère augmentation de l’ASC et de la Cmax observée chez le sujetâgé comparativement au sujet plus jeune n’a aucune incidence clinique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données précliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, de toxicologie en administrations répétées et degénotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

Au cours d'une étude de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, sontapparues des néoplasies neuro-endocriniennes. De plus, des papillomes descellules squameuses ont été trouvés au niveau de l’estomac antérieur durat dans une étude. Le mécanisme conduisant à la formation de carcinoïdesgas­triques sous l’effet de benzimidazoles substitués a été étudié defaçon approfondie et permet de conclure qu’il s’agissait d’une réactionsecondaire à l’élévation massive de la gastrinémie survenue chez le rat,apparaissant lors de traitements chroniques à dose élevée.

Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre destumeurs hépatiques a été observée chez le rat (au cours d’une seuleétude) et chez la souris femelle, et a été imputée à un métabolismehé­patique important du pantoprazole.

Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde aété notée dans le groupe de rats recevant la dose la plus élevée(200 mg/kg) au cours d’une étude sur 2 ans. L’apparition de cesnéoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans ladégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dosethérapeutique chez l’homme étant faible, aucun effet sur la glande thyroïden’est attendu.

Lors d’études chez le rat, la dose sans effet indésirable observé(NOAEL) pour l’embryotoxicité a été de 5 mg/kg. Les études n’ontmontré aucune action sur la fertilité ni d'effet tératogène.

Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenterau fur et à mesure de l’avancement de la gestation. En conséquence, laconcentration du pantoprazole chez le foetus est brièvement augmentée avant lanaissance.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : mannitol, carboxyméthylamidon sodique, carbonate de sodium anhydre,copolymère d’acide méthacrylique, stéarate de calcium.

Enrobage intermédiaire : hypromellose, dioxyde de titane (E171), talc,macrogol, laurilsulfate de sodium, eau purifiée.

Enrobage gastro-résistant : copolymère d’acide méthacrylique etd’acrylate d’éthyle dispersion 30 %, propylène glycol, oxyde de fer jaune(E172), dioxyde de titane (E171), talc, eau purifiée.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

4 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

7 et 14 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Alu­minium) ou en flacon(PEHD).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRES MAYOLY SPINDLER

6 AVENUE DE L'EUROPE

BP 51

78401 CHATOU CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

o 223 940–3 ou 34009 223 940 3 9 : 7 comprimés sous plaquette(Alu­minium/Alumini­um).

o 223 942–6 ou 34009 223 942 6 8 : 14 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

o 223 943–2 ou 34009 223 943 2 9 : 7 comprimés en flacon (PEHD).

o 223 944–9 ou 34009 223 944 9 7 : 14 comprimés en flacon (PEHD).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation: 27 juin 2012

Date de dernier renouvellement: 27 juin 2017

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

Octobre 2017

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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