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KIDROLASE 10 000 U.I., poudre et solvant pour solution injectable / pour perfusion - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - KIDROLASE 10 000 U.I., poudre et solvant pour solution injectable / pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

KIDROLASE 10 000 U.I., poudre et solvant pour solution injectable / pourperfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Composition de la poudre

Un flacon contient 10 000 U.I. L-asparaginase.

Produite dans des cellules d’Escherichia coli

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre et solvant pour solution injectable / pour perfusion.

Poudre blanche cristalline.

Solvant : solution limpide, incolore

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Leucémies aiguës lymphoblastiques.

· Méningites leucémiques.

· Lymphomes non hodgkiniens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Voie IV (par perfusion après dilution dans une solution isotonique glucoséeou une solution isotonique de chlorure de sodium) ou voie IM :

500 à 1 000 U.I. par kg et par jour chez l’enfant ou 7 500 à10 000 U­.I./m²/jour chez l’adulte :

· traitement initial : tous les jours pendant 6 à 21 jours ;

· traitement d’entretien : 1 ou 2 fois par semaine ;

· traitement de réinduction : tous les jours pendant 5 à 15 jours.

La dose recommandée pour une administration intrathécale est de : 50 à100 U.I. par kg et par injection.

Le traitement peut être ajusté en fonction des protocoles thérapeutiques­locaux concernant la posologie, la durée et la fréquence.

Mode d’administration

Perfusion par voie intraveineuse (IV) après dilution dans une de solutionisotonique glucosée ou une solution isotonique de chlorure de sodiumouInjection par voie intramusculaire (IM) ou intrathécale.

Pour les instructions concernant la reconstitution et la dilution dumédicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1. De plus, une réaction d’hypersensibilité encours de traitement contre-indique la poursuite de celui-ci.

· Insuffisance hépatique.

· Pancréatite (voir rubrique 4.4).

· En association avec un vaccin vivant atténué et au moins jusqu’à sixmois après l’arrêt de la chimiothérapie (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

KIDROLASE doit seulement être utilisé par des médecins spécialisés dansce type de traitement.

Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nomcommercial et le numéro de lot du produit administré doivent être clairementenre­gistrés (ou indiqués) dans le dossier patient.

Réaction d’hypersensibilité

L’administration de KIDROLASE peut provoquer des réactionsd’hy­persensibilité (réactions à la perfusion/ à l’injection), y comprisdes réactions de type anaphylactique.

Les réactions d’hypersensibilité comprennent :

· Des réactions locales au site d’administration IM ou IV ou àproximité de celui-ci, et

· D’autres réactions, y compris celles dont les symptômes correspondentà des réactions anaphylactiques, et des réactions accompagnées defièvre.

L’administration de cette spécialité doit être réalisée au seind’établis­sements de santé, en présence d’un personnel formé et desmoyens nécessaires pour assurer la prise en charge d’une réactionanaphy­lactique qui pourrait apparaitre au cours de l’administration.

Les réactions d’hypersensibilité peuvent débuter pendant ouimmédiatement après l’administration. Chez la majorité des patients, lesréactions locales et non locales surviennent dans les premières 24 heures.Des réactions plus tardives ont été rapportées, apparaissant deux joursaprès une administration IM, voire plus tard.

Une nouvelle administration de L-Asparaginase après un intervalle de temps(par exemple, entre la phase d’induction et la phase de consolidation), peutaugmenter le risque de survenue de réaction anaphylactique. Une surveillanceat­tentive est recommandée dans ces conditions.

Lors de réinductions, administrer une corticothérapie pendant 24 à48 heures pour prévenir la survenue de réactions allergiques.

Pancréatite

Un traitement par L-asparaginase, dont KIDROLASE, peut provoquer unepancréatite. Une pancréatite induite par la L-asparaginase peut se limiter àdes manifestations biologiques et/ou radiologiques, évoluer vers unepancréatite avec des symptômes cliniques, et peut être sévère (voirrubrique 4.8). Des cas de pancréatites dues à des produits contenant de laL-asparaginase, dont KIDROLASE, et ayant évolués vers une issue fatale, ontété rapportés.

Les patients doivent bénéficier d’une étroite surveillance afin dedéceler l’apparition de signes ou symptômes d’une toxicité pancréatiqueet être avertis qu’ils doivent signaler rapidement tout symptôme faisantsuspecter une pancréatite. Si des symptômes cliniques font suspecter unepancréatite, il convient de déterminer les taux sériques d’amylase et delipase du patient. Chez les patients traités par L-asparaginase,l’au­gmentation des taux sériques d’amylase et de lipase peut êtreretardée, légère ou absente.

KIDROLASE doit être définitivement arrêté en cas de pancréatite (voirrubrique 4.3).

Une hyperglycéridémie, si elle est marquée, peut contribuer audéveloppement d’une pancréatite (voir rubrique 4.8).

Des cas isolés de première apparition d’une pancréatite clinique et dedétection de la formation d’un pseudokyste pancréatique plusieurs moisaprès la dernière administration de L-asparaginase ont été rapportés. Ilconvient de surveiller l’apparition de signes tardifs de pancréatite chez lespatients.

Des cas de développement d’une pancréatite chronique ainsi que d’uneinsuffisance pancréatique persistante (insuffisance exocrine avec par ex.malabsorption ; intolérance persistante au glucose/diabète) ont étérapportés avec le traitement par L-asparaginase.

Intolérance au glucose

Le traitement par L-asparaginase, dont KIDROLASE, peut provoquer uneintolérance au glucose et potentiellement une hyperglycémie sévère.

Chez certains patients, des cas d’acidocétose ont été rapportés.

Les patients doivent être surveillés afin de déceler l’apparitiond’une hyperglycémie et de complications potentielles. L’administrati­ond’insuline et éventuellement l’interruption du traitement parL-asparaginase peuvent être nécessaires pour contrôler unehyperglycémie.

Troubles de la coagulation

L’administration de L-asparaginase, dont KIDROLASE, entraîne unediminution de la synthèse des protéines coagulantes, anticoagulantes etfibrinolytiques ; ainsi que des temps de coagulation anormaux et des anomaliescliniques de la coagulation qui peuvent conduire à des événementsthrom­boemboliques et hémorragiques graves (voir rubrique 4.8).

Des tests de coagulation doivent être effectués avant le traitement etrépétés pendant le traitement avant chaque injection de KIDROLASE (au minimumTCA, TP, dosage du fibrinogène, dosage de l’antithrombine III [AT III]). Untraitement substitutif doit être effectué si le fibrinogène est inférieur à1 g/litre ou si l’AT III est inférieure à 60 %. Si le taux de fibrinogèneou d’AT III ne remonte pas, ou si une coagulopathie significative apparaît,il est préférable d’interrompre temporairement le traitement et de ne lereprendre qu’après le retour à la normale des paramètres biologiques. Desmesures préventives doivent également être envisagées.

Effets hépatiques

Le traitement par L-asparaginase, dont KIDROLASE, peut causer ou aggraver unelésion/dys­fonction hépatique (pouvant être traduit par une augmentation destaux de transaminases et de bilirubine, une stéatose hépatique et uneinsuffisance hépatique). En outre, la L-asparaginase réduit la synthèse desprotéines hépatiques, aboutissant à une hypoalbuminémie par ex. (voirTroubles de la coagulation dans cette rubrique et dans la rubrique 4.8).

Il convient de surveiller l’apparition d’une dysfonction hépatique chezles patients (voir également la rubrique 4.5).

En cas d’effet indésirable hépatique sévère, le traitement parKIDROLASE doit être interrompu jusqu’au rétablissement complet ou quasicomplet du patient. Le traitement doit être réinstauré uniquement sous unesurveillance très étroite de la fonction hépatique.

Troubles neurologiques

Des cas de toxicité du SNC, dont l’encéphalopathie, des convulsions etune dépression du SNC, ainsi que le développement d’un syndromed’encép­halopathie postérieure réversible (SEPR), ont été rapportés chezdes patients traités par des protocoles contenant de la L-asparaginase (voirrubrique 4.8).

La leucoencéphalo­pathie postérieure réversible est une complication raredes traitements par asparaginases (voir rubrique 4.8). Ce syndrome secaractérise à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) par deslésions/oedèmes réversibles (en quelques jours à quelques mois) se situantprinci­palement dans la partie postérieure du cerveau. Les symptômes de laleucoencépha­lopathie postérieure réversible incluent notamment : tensionartérielle élevée, convulsions, céphalées, état mental altéré, troublesvisuels aigus (principalement une cécité corticale ou une hémianopsieho­monyme). La responsabilité des asparaginases, d’un traitement concomitantou des affections sous-jacentes dans la survenue de la leucoencéphalo­pathiepostéri­eure réversible n’est pas définie. Le traitement consiste en uneprise en charge symptomatique, incluant toute mesure généralement utiliséedans la prise en charge des convulsions. Une interruption ou une diminution dela posologie des immunosuppresseurs administrés de manière concomitante peuts’avérer nécessaire. Il convient de solliciter l’avis d’un expertmédical.

La présence d’une hyperammoniémie pouvant causer ou contribuer à unetoxicité sur le SNC, il convient d’envisager de doser le taux sériqued’ammonium chez les patients présentant une toxicité sur le SNC[i]. Chez lespatients symptomatiques, instaurer un traitement, le cas échéant.

Des cas de toxicité sur le SNC induite par la L-asparaginase et ayantévolué vers une issue fatale, ont été rapportés.

Syndrome de lyse tumorale, atteinte de la fonction rénale

La destruction des cellules tumorales peut conduire à une hyperuricémie, àun syndrome de lyse tumorale et à une néphropathie uratique. La fonctionrénale et les taux sériques d’acide urique doivent être contrôlés.

Immunosuppression, infections

Des infections ont été rapportées avec KIDROLASE ; elles ont pu êtreprovoquées par l’activité immunosuppressive de KIDROLASE qui a été mise enévidence chez l’animal, lors des études non-cliniques.

Interaction

L’asparaginase est déconseillé avec olaparib (risque de majoration del’effet myélosuppresseur), la phénytoïne ou la fosphénytoïne. Chez lespatients traités par phénytoïne, l’administration d’une benzodiazépine­anticonvulsivan­te doit être considérée pour éviter un risque de convulsionlié à une diminution de l’absorption digestive de la phénytoïne induitepar les agents cytotoxiques (voir rubrique 4.5.).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

La L-asparaginase ne doit pas être mélangée avec d’autres médicamentsavant administration.

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

Vaccin vivants atténués :

Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.

L’association d’un cytotoxique avec un vaccin vivant atténué (VVA) estcontre-indiquée pendant et jusqu’à au moins six mois après l’arrêt de lachimiothérapie.

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

Phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne)

Risque de survenue de convulsions par diminution de l’absorption digestivede la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de latoxicité ou de perte d’efficacité du cytotoxique par augmentation de sonmétabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.

+ Olaparib

Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur de l’olaparib.

+ Vincristine

L’administration concomitante ou immédiatement préalable deL-asparaginase et à la vincristine peut être associée à une augmentation dela toxicité et du risque d’anaphylaxie.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Antivitamines K

Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affectionstumo­rales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et lachimiothérapie. Contrôle plus fréquent de l’INR.

Associations à prendre en compte

+ Immunosuppresseurs

Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.

+ Flucytosine

Risque de majoration de la toxicité hématologique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il existe des données limitées sur l’utilisation de la L-asparaginase etil n’existe pas de données sur l’utilisation de KIDROLASE chez la femmeenceinte. Des études menées chez l’animal avec la L-asparaginase ont mis enévidence une tératogénicité (voir rubrique 5.3). Par conséquent, et enraison de ses propriétés pharmacologiques KIDROLASE ne doit pas être utilisépendant la grossesse à moins que la situation clinique de la patiente nejustifie un traitement par la L-asparaginase.

Femmes en âge de procréer/Contra­ception masculine et féminine :

Les hommes et les femmes doivent utiliser une contraception efficace pendantle traitement par KIDROLASE et pendant au moins 3 mois après son arrêt.

Par mesure de précaution, il est recommandé d’attendre au moins troismois après l’arrêt du traitement.

Cependant, le traitement par d’autres agents chimiothérape­utiques doitégalement être pris en compte.

La durée d’un effet potentiel du traitement par L-asparaginase sur lagrossesse ou sur la conception d’un enfant par un homme n’étant pas connue,il est recommandé d’attendre au moins trois mois après l’arrêt dutraitement pour concevoir un enfant.

Une interaction indirecte entre les contraceptifs oraux et la L-asparaginasene pouvant être exclue, les contraceptifs oraux ne sont pas considérés commesuffisamment sûrs dans cette situation clinique. Les femmes en âge deprocréer doivent utiliser un autre moyen de contraception.

Allaitement

L’excretion de KIDROLASE dans le lait maternel est incertaine. Un risquepour les nouveau-nés/nourrissons nourris au sein ne peut être exclu. Parconséquent, l'allaitement doit être interrompu pendant le traitement parKIDROLASE.

Fertilité

Aucune donnée sur la fertilité n’est disponible.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les deux effets indésirables les plus fréquents sont :

· Réactions d’hypersensibilité immédiate, incluant urticaire, œdèmelaryngé, bronchospasme, hypotension, voire même choc anaphylactique. En cas deréaction d'hypersensibilité, le traitement devra être immédiatement etdéfinitivement arrêté (voir rubrique 4.3).

· Les accidents thromboemboliques, conséquences des effets del’asparaginase sur la synthèse des protéines de coagulation, sont la secondeclasse la plus fréquente d’effets indésirables. Ils peuvent être fatals oulaisser des séquelles en fonction de leur localisation. La maladie elle-mêmeet la présence d’un cathéter veineux central contribuent à augmenter lerisque thrombo-embolique.

Les effets indésirables sont généralement réversibles.

Les effets indésirables rapportés spontanément ainsi que dans lalittérature chez des patients traités par la L-asparaginase dans le cadre deleur protocole de chimiothérapie sont énumérés dans le tableau ci-dessous.Les effets indésirables sont classés par classe de systèmes organe et parfréquence.

Les fréquences ci-dessous sont définies en utilisant la conversionsui­vante :

Très fréquent (≥1/10); Fréquent (≥1/100 – <1/10); Peu fréquent(≥1/1 000 – <1/100); Rare (≥1/10 000 – <1/1 000); Très rare(<1/10 000), Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).

Infections et Infestations

Fréquence indéterminée

Infections, Sepsis1,2

Troubles du système sanguins et lymphatiques

Très fréquent

Coagulopathie ; Temps de prothrombine allongé ; Temps de céphaline activéeallongé ; Facteurs de coagulation anormaux (VII, IX, X et VIII), diminution dutaux d’ antithrombine III, du plasminogène, de la protéine C, de laprotéine S et du fibrinogène 3 ;

Fréquence indéterminée

Leucopénie4, Neutropénie, Neutropénie fébrile4, Anémie4, Thrombopénie4,My­élosuppression

Troubles du système immunitaire

Très fréquent

Réactions anaphylactiques

Fréquence indéterminée

Choc anaphylactique

Troubles du Métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Hypertriglycé­ridémie, Hyper-amylasémie, Hyperlipasémie, Hyperglycémie,Di­minution de l’insulinémie

Fréquence indéterminée

Acidocétose diabétique, Hyperammoniémie 5

Hypercholesté­rolémie, Hypoalbuminémie

Troubles psychiatriques

Fréquence indéterminée

Etat confusionnel

Troubles du système nerveux

Fréquence indéterminée

Signes cliniques d’encéphalopathie métabolique6tels que des troubles dela conscience avec confusion, Stupeur, Convulsions7, Coma.

Rare :

Syndrome de leucoencéphalo­pathie postérieure réversible*

Troubles cardiaques

Fréquence indéterminée

Infarctus du myocarde

Troubles vasculaires

Très fréquent

Hypotension 8

Fréquent

Embolie, thrombose veineuse ; thrombose artérielle

Fréquence indéterminée

Hémorragie2, Hypertension, Bouffées vasomotrices 8

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très fréquent

Œdème laryngé 8, Bronchospasme 8 Dyspnée 8

Troubles gastro-intestinaux

Très fréquent

Nausées, Vomissements

Fréquent

Pancréatite aiguë, Diarrhée, Douleur abdominale

Très rare

Pancréatite hémorragique, Pancréatite nécrosante

Fréquence indéterminée

Pancréatite fatale

Troubles hépatobiliaires

Fréquent

Augmentation du taux de bilirubine sanguine, des enzymes hépatiques, desphosphatases alcalines sanguines

Rare

Insuffisance hépatique

Fréquence indéterminée

Hépatomégalie, Hépatite cholestatique, Stéatose hépatique, hépatite

Affections de la peau et du tissu sous cutané

Très fréquent

Urticaire prurit, Erythème, Œdème facial, Gonflement des lèvres 8

Troubles rénaux et des voies urinaires

Fréquence indéterminée

Insuffisance rénale

Troubles du système de reproduction et troubles hormonaux

Fréquence indéterminée

Aménorrhée, Azoospermie

Troubles généraux et conditions du site d’administration

Fréquent

Fièvre, Frissons, Œdème périphérique, Douleur

Fréquence indéterminée

Fatigue, Malaise, Réaction au site d'injection (incluant douleur,érythème, hématome ou œdème au site d'injection)

*Voir Description d'effets indésirables sélectionnés.

1 – Y compris, par exemple, les infections bactériennes, virales,fongiques et opportunistes.

2 -Y compris les issues fatales.

3 – Résultant de l'inhibition de la synthèse protéique.

4 – Résultant d’une dépression de la moelle osseuse.

5 – Résultant de la production excessive d’ammonium sous l’action dela L-asparaginase sur l’asparagine et la glutamine endogènes.

6– L’encéphalopathie peut être la conséquence d’unehyperammo­niémie.

7– Les convulsions peuvent être associées à des cas de thrombose oud'encéphalopathie métabolique.

8– Ces symptômes sont fréquemment associés à des réactionsd'hy­persensibilité.

Description d'effets indésirables sélectionnés

Dans de rares cas, une leucoencéphalo­pathie postérieure réversible estobservée au cours de traitements à base d’asparaginases. (Pour desinformations relatives aux précautions d’emploi, voir rubrique 4.4).

Population pédiatrique

L’incidence des toxicités hépatiques et pancréatiques et desévénements thromboemboliques veineux peut être augmentée chez l’adolescentet le jeune adulte, comparativement à l’enfant.

Autres populations particulières

Aucune population particulière de patients dans laquelle le profil detolérance du médicament serait différent de celui défini ci-dessus n'a étéidentifiée.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Aucun cas de surdosage n’a été rapporté avec la L-asparaginase issued’E.coli. Dans le cadre d’un surdosage, le patient devra êtreimpérativement mis sous surveillance médicale et recevoir un traitementsym­ptomatique approprié. Il n’y a pas d’antidote connu pour les surdosagesen asparaginase. Aucune donnée n’est disponible sur l’élimination(pé­ritonéale ou par hémodialyse) du produit.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : AUTRE ANTINEOPLASIQUE, code ATC :L01XX02.

La L-asparaginase est une enzyme de nature protéique extraite de culturesd’Esche­richia coli ; elle détruit l’asparagine par hydrolyse.

Cet acide aminé représente un constituant de base de la substanceprotéique cellulaire ; les cellules leucémiques ne pouvant effectuerelles-mêmes la synthèse de cet acide aminé, elles doivent utiliserl’aspa­ragine extracellulaire. Celle-ci étant hydrolysée par laL-asparaginase, la carence en asparagine extracellulaire entraîne une apoptosedes cellules leucémiques incapables de faire la synthèse de l’asparagineen­dogène.

Du fait de ce mode d’action particulier, il n’y a pas de résistancecroisée avec les autres cytostatiques.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L’asparaginase diffuse peu dans les tissus ; son élimination estbiphasique. Sa demi-vie terminale varie de 8 à 30 heures selon les sujets ;24 heures après administration IV de 1 000 U.I./kg, le taux plasmatique estde 8 à 20 U.I./ml ; après injection IM, le taux plasmatique observé est de50% inférieur.

Anticorps neutralisants

Comme pour les autres traitements de L-asparaginase, le développementd’an­ticorps neutralisants spécifiques a été rapporté lorsd’adminis­trations répétées et il est associé à une activité réduite dela L-asparaginase. Par conséquent, il convient de contrôler les tauxd’activité de la L-asparaginase dans le sérum et le plasma. En cas dedéveloppement d’anticorps neutralisants et de diminution de l’activitéenzy­matique, il convient d’envisager un traitement par une autreasparaginase.

5.3. Données de sécurité préclinique

Des études de toxicologie de la reproduction ont montré un transfertplacen­taire de la L-asparaginase chez le lapin. Des effets tératogènes ontété observés chez le lapin, le rat et la souris à des doses inférieures ouégales à celles cliniquement pertinentes. Des malformations des poumons, desreins et du squelette (spina bifida, extrusion abdominale, queue manquante) ontété observées chez le lapin. Le traitement de rates et de souris gestantes aproduit une exencéphalie et des anomalies du squelette.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Poudre

Glycine

Hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH)

Solvant

Eau pour préparations injectables

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments. De même, d’autres médicamentsin­traveineux ne doivent pas être perfusés par la même voie intraveineuse quecelle de la perfusion de KIDROLASE.

6.3. Durée de conservation

Avant reconstitution : 2 ans.

Après reconstitution :

La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée a étédémontrée pendant 72 heures à une température comprise entre 2 °C et8 °C.

Après dilution :

La stabilité physico-chimique de la solution diluée a été démontréependant 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C lorsquele diluant est une solution glucosée (5 %) ou 72 heures à une températurecomprise entre 2 °C et 8 °C lorsque le diluant est du chlorure de sodium à0,9 %.

D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédi­atement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditionsde conservation après reconstitution/di­lution et avant utilisation relèventde la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8°C, sauf si lareconstituti­on/dilution a été effectuée dans des conditions aseptiquesstrictes (voir rubrique 6.6).

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution etdilution, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Poudre : 10 000 U.I. de L-asparaginase contenue dans un flacon en verreincolore de type II de 7 ml fermé par un bouchon (caoutchouc halogénobutyle)ser­ti d’une capsule en aluminium.

Solvant : 2,5 ml d’eau pour préparations injectables en ampoule (verreincolore de type I de 3 ml).

Boîte de 1 flacon + 1 ampoule.

Boîte de 10 flacons

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Ce médicament doit être manipulé et préparé avec précaution. L'emploide gants, de lunettes de protection et d'un masque est recommandé.

En cas de contact cutané avec la solution à diluer ou la solution àperfuser, il convient d’éliminer soigneusement et immédiatement le produità l’eau et au savon.

En cas de contact avec une muqueuse avec la solution à diluer ou àperfuser, celle-ci doit être lavée immédiatement à grande eau.

KIDROLASE ne contient pas de conservateur, par conséquent sa reconstitutiondoit être effectuée dans des conditions aseptiques contrôlées etvalidées.

Instructions concernant la reconstitution, la dilution etl’administration

Reconstitution

Reconstituer en ajoutant de l’eau pour préparations injectables dans leflacon de L-asparaginase.

Ajouter 2,5 ml d’eau pour préparations injectables pour une solutioncontenant 4 000 U.I./ml.

Ajouter 4 ml d’eau pour préparations injectables pour une solutioncontenant 2 500 U.I./ml.

Ajouter lentement l’eau pour préparation injectable contre la paroiinterne du flacon, ne pas l’ajouter directement sur ou dans la poudre. Remuerou faire tourner doucement le flacon entre les mains jusqu’à dissolutioncomplète de la poudre. Ne pas agiter le flacon pour éviter la formation demousse. La solution doit être inspectée visuellement afin de s’assurer del’absence de particules ou de coloration avant l’administration. La solutiondoit être utilisée uniquement si elle est limpide et exempte departicules.

Dilution

Pour la perfusion intraveineuse, calculer le volume de solution reconstituéené­cessaire pour obtenir la dose appropriée. Extraire cette quantité du flaconà l’aide d’une seringue. Transférer la quantité requise de solutionrecon­stituée dans une poche à perfusion contenant une solution de chlorure desodium (à 0,9 %) ou une solution glucosée (à 5 %). Éliminer toute solutionrecon­stituée restant dans le flacon. Retourner délicatement la poche àperfusion pour mélanger la solution diluée. Ne pas agiter.

La solution doit être inspectée visuellement afin de s’assurer del’absence de particules ou de coloration avant l’administration. La solutiondoit être utilisée uniquement si elle est limpide et exempte de particules. Lacouleur de la solution diluée va du jaune pâle au marron.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

JAZZ PHARMACEUTICALS FRANCE SAS

CITY ONE, 84 QUAI CHARLES DE GAULLE

69006 LYON

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 311 810 4 0 : flacon de 7 ml (verre incolore) de poudre poursolution injectable + ampoule de 3ml (verre incolore) de solvant ; boîtede 1.

· 34009 552 520 4 7 : flacon de 7 ml (verre incolore) de poudre poursolution injectable ; boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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