Résumé des caractéristiques - LEVACT 2,5 mg/ml, poudre pour solution à diluer pour perfusion
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
LEVACT 2,5 mg/ml, poudre pour solution à diluer pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un flacon contient 25 mg de chlorhydrate de bendamustine.
Un flacon contient 100 mg de chlorhydrate de bendamustine.
Après reconstitution, 1 ml de solution à diluer contient 2,5 mg dechlorhydrate de bendamustine (voir rubrique 6.6).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour solution à diluer pour perfusion.
Poudre blanche, microcristalline.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de première ligne de la leucémie lymphoïde chronique (stadeBinet B ou C) des patients chez qui une polychimiothérapie comportant de lafludarabine n’est pas appropriée.
Traitement en monothérapie du lymphome non hodgkinien indolent chez despatients qui ont progressé pendant ou dans les 6 mois qui suivent untraitement par rituximab seul ou en association.
Traitement de première ligne du myélome multiple (stade II en progressionou stade III de la classification de Durie-Salmon) en association avec laprednisone chez des patients de plus de 65 ans qui ne sont pas éligibles pourla greffe autologue de cellules souches et qui présentent une neuropathie aumoment du diagnostic excluant l’utilisation de traitement comportant duthalidomide ou du bortezomib.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLeucémie lymphoïde chronique en monothérapie
100 mg/m2 de surface corporelle de chlorhydrate de bendamustine à J1 et J2; toutes les 4 semaines jusqu’à 6 fois.
Lymphomes non hodgkinien indolents en monothérapie chez les patientsréfractaires au rituximab
120 mg/m2 de surface corporelle de chlorhydrate de bendamustine à J1 et J2; toutes les 3 semaines au moins 6 fois.
Myélome multiple
120–150 mg/m2 de surface corporelle de chlorhydrate de bendamustine à J1et J2, prednisone 60 mg/m2 IV ou per os de J1 à J4 ; toutes les 4 semaines aumoins 3 fois.
Insuffisance hépatique
Sur la base des données de pharmacocinétique, un ajustement de dosesn’est pas nécessaire chez les patients ayant une insuffisance hépatiquelégère (bilirubine sérique < 1,2 mg/dl). Une réduction de 30 % de ladose est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatiquemodérée (bilirubine sérique 1,2 – 3,0 mg/dl).
Aucune donnée n’est disponible pour les patients présentant uneinsuffisance hépatique sévère (bilirubine sérique > 3,0 mg/dl) (voirrubrique 4.3).
Insuffisance rénale
Sur la base des données de pharmacocinétique, un ajustement de dosesn’est pas nécessaire chez les patients ayant une clairance de la créatinine> 10 ml/min. L’expérience chez les patients présentant une insuffisancerénale sévère est limitée.
Pédiatrie
La sécurité et l’efficacité du chlorhydrate de bendamustine chez lesenfants n’a pas encore été établies.
Les données actuellement disponibles ne sont pas suffisantes pour donner unerecommandation sur la posologie.
Patients âgés
Il n’existe aucun élément suggérant que des ajustements posologiquessoient nécessaires chez les patients âgés (voir égalementrubrique 5.2).
Mode d’administrationPour perfusion intraveineuse de 30 à 60 minutes (voir rubrique 6.6)
Ce traitement doit être administré sous le contrôle d'un médecinqualifié et expérimenté en matière de chimiothérapie anticancéreuse.
L’insuffisance médullaire est liée à l’augmentation de la toxicitéhématologique induite par la chimiothérapie.
Le traitement ne doit pas être débuté si le taux de leucocytes et/ou deplaquettes chute à des valeurs respectivement < 3 000/µl ou <75 000/µl (voir rubrique 4.3).
Le traitement doit être interrompu ou reporté lorsque le taux de leucocyteset/ou de plaquettes devient respectivement < 3 000/µl ou <75 000/µl.
Le traitement peut être poursuivi lorsque le taux de leucocytes et deplaquettes a atteint des valeurs respectivement > 4 000/µl et >100 000/µl.
Le Nadir leucocytaire et plaquettaire est atteint entre le 14ème et le20ème jour avec une régénération survenant après 3 à 5 semaines.
Une surveillance stricte de la numération formule sanguine est recommandéeentre les cycles de traitement (voir rubrique 4.4).
En cas de toxicité non hématologique, la réduction de doses doit se basersur les plus mauvais grades CTC du cycle précédent. Il est recommandé unediminution de dose de 50 % en cas d’apparition d’une toxicité de grade3 et une interruption du traitement en cas d’apparition d’une toxicité degrade 4.
Si une adaptation de dose est nécessaire, la dose réduite, calculéeindividuellement, doit être administrée à J1 et J2 du cycle de traitementrespectif.
Instructions pour la préparation et l’administration : voirrubrique 6.6.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité au chlorhydrate de bendamustine ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· Allaitement,
· Insuffisance hépatique sévère (bilirubine sérique >3,0 mg/dl),
· Ictère,
· Myélosuppression sévère et anomalie importante de la numérationformule sanguine (le taux de leucocytes et/ou de plaquettes respectivement <3 000/µl ou < 75 000/µl),
· Intervention chirurgicale lourde moins de 30 jours avant le début dutraitement,
· Infections, notamment en cas de leucopénie,
· Vaccination contre la fièvre jaune.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Myélosuppression
Les patients traités par le chlorhydrate de bendamustine peuvent présenterune myélosuppression.
Dans le cas d’une myélosuppression liée au traitement, les taux deleucocytes, plaquettes, hémoglobine et polynucléaires neutrophiles doiventêtre surveillés au moins une fois par semaine.
Avant d’initier le cycle suivant, les valeurs recommandées de leucocyteset/ou de plaquettes sont : > 4 000/µl ou > 100 000/µl.
Infections
Des cas d’infections graves et fatales sont survenus avec le chlorhydratede bendamustine, notamment des infections bactériennes (sepsis, pneumonie) etdes infections opportunistes incluant pneumonie à pneumocystis jirovecii (PPJ),virus de la varicelle et du zona (VZV) et cytomégalovirus (CMV). Des cas deleucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP), dont certainsd’évolution fatale, ont été rapportés après l’utilisation de labendamustine, particulièrement en association avec le rituximab oul’obinutuzumab. Le traitement par le chlorhydrate de bendamustine peut causerune lymphocytopénie prolongée (<600/μl) et un faible taux de lymphocytes TCD4-positifs (lymphocytes T auxiliaires) (<200/μl) pendant au moins 7–9mois après l’arrêt du traitement. La lymphopénie et l'appauvrissement descellules T CD4-positifs sont plus prononcés lorsque la bendamustine estassociée au rituximab.
Les patients présentant une lymphopénie induite et un faible taux delymphocytes T CD4-positifs suivant le traitement par le chlorhydrate debendamustine, sont plus prédisposés aux infections (opportunistes). En casd’un faible taux de lymphocytes T CD4-positifs (< 200/µL), un traitementprophylactique en prévention d’une pneumonie à Pneumocystis jirovecii (PJP)doit être envisagé. Les signes et symptômes respiratoires de l’ensemble despatients doivent être surveillés pendant toute la durée du traitement.Conseiller aux patients de signaler rapidement tout nouveau signe d’infection,y compris la survenue de fièvre ou de symptômes respiratoires. L'arrêt duchlorhydrate de bendamustine doit être envisagé s'il existe des signesd'infections (opportunistes).
Envisager une LEMP dans le diagnostic différentiel chez les patientsprésentant de nouveaux signes ou symptômes neurologiques, cognitifs oucomportementaux, ou une aggravation de ces signes et symptômes. En cas desuspicion d’une LEMP, procéder à des évaluations appropriées du diagnosticet interrompre le traitement jusqu’à l’exclusion de la LEMP.
Réactivation de l’hépatite B
Une réactivation de l’hépatite B a été observée chez des patientsporteurs chroniques de ce virus ayant été traités par du chlorhydrate debendamustine. Certains cas ont entraîné une insuffisance hépatique aiguë ouune issue fatale. Le dépistage du VHB doit être effectué avantl’instauration du traitement par le chlorhydrate de bendamustine. Desspécialistes des pathologies hépatiques et du traitement de l’hépatite Bdoivent être consultés avant l’initiation du traitement chez les patientsprésentant un résultat positif au dépistage du virus de l’hépatite B (ycompris lorsque la maladie est active) et pendant le traitement si lesrésultats s’avèrent positifs au cours du traitement. Les patients ayant desantécédents d’infection par le VHB doivent être étroitement surveillésafin de détecter les signes et les symptômes d’une infection active par leVHB pendant toute la durée du traitement, et ce plusieurs mois après la fin dutraitement (voir rubrique 4.8).
Réactions cutanées
Un certain nombre de réactions cutanées ont été rapportées telles querash, réactions cutanées graves et exanthème bulleux. Des cas de syndrome deStevens-Johnson (SSJ) et de nécrolyse épidermique toxique (NET), et desyndrome DRESS (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avecéosinophilie et symptômes systémiques) parfois fatals, ont été rapportésavec l’utilisation du chlorhydrate de bendamustine. Les médecins doiventinformer leurs patients des signes et des symptômes de ces réactions etdoivent également les prévenir de consulter immédiatement en cas de leursurvenue.
Certains événements ont été observés lorsque le chlorhydrate debendamustine était administré en association avec d’autres agentsanticancéreux. De ce fait, la responsabilité de LEVACT est incertaine.
Quand une réaction cutanée apparaît, elle peut s’étendre ets’aggraver au cours des administrations suivantes. Si les réactions cutanéess’étendent, le traitement par LEVACT doit être suspendu ou interrompu. Quandle traitement par le chlorhydrate de bendamustine est suspecté d’avoir induitdes réactions cutanées sévères, il doit être interrompu.
Patients présentant des troubles cardiaques
Pendant le traitement avec le chlorhydrate de bendamustine, la kaliémie doitêtre surveillée attentivement chez les patients présentant des troublescardiaques et une supplémentation en potassium doit être administrée lorsquela kaliémie est < 3,5 mEq/l, et un ECG doit être réalisé.
Des cas fatals d'infarctus du myocarde et d'insuffisance cardiaque ont étérapportés avec le traitement au chlorhydrate de bendamustine. Les patientsprésentant de manière concomitante une pathologie cardiaque ou présentant desantécédents de pathologie cardiaque doivent être surveillésattentivement.
Nausées, vomissements
Un antiémétique peut être administré pour le traitement symptomatique desnausées et des vomissements.
Syndrome de lyse tumorale
Lors des essais cliniques, un syndrome de lyse tumorale (SLT), associé autraitement par LEVACT a été rapporté au cours du traitement.
Ce syndrome tend à survenir dans les 48 heures après la 1èreadministration de LEVACT, et sans intervention, le syndrome de lyse tumoralepeut entraîner une insuffisance rénale aiguë et le décès.
Les mesures préventives telles que le maintien d’une hydratation adéquateet une surveillance rapprochée du bilan sanguin, en particulier desconcentrations en potassium et en acide urique, et l’utilisation d’agentshypo-uricémiants (allopurinol et rasburicase) doivent être envisagéespréalablement au traitement.
Quelques cas de syndrome de Stevens-Johnson et de nécroses toxiquesépidermiques ont été rapportés lors de l’administration concomitante de labendamustine et de l’allopurinol.
Anaphylaxie
Des réactions à la perfusion du chlorhydrate de bendamustine ont étéobservées fréquemment au cours des essais cliniques. Les symptômes sontgénéralement modérés et incluent fièvre, frissons, prurit et rash. Dans derares cas, des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes ont étéobservées.
Les patients doivent être interrogés sur la survenue de symptômessuggérant une réaction à la perfusion après le premier cycle detraitement.
Afin de prévenir le risque de réactions sévères chez les patients ayantprésentés des réactions à la perfusion, des mesures préventives incluantl’administration d’antihistaminiques, d’antipyrétiques et decorticoïdes au cours des cycles de traitement suivants, doivent être misen œuvre.
Les patients qui ont présenté un Grade 3 ou une réaction allergiqueimportante n’ont généralement pas été retraités par LEVACT.
Cancer de la peau non-mélanome
Dans des études cliniques, une augmentation du risque de cancer de la peaunon-mélanome (carcinome basocellulaire et cancer épidermoïde) a étéobservée chez les patients recevant des traitements contenant de labendamustine. Il est recommandé de procéder à un examen périodique de lapeau chez tous les patients, particulièrement chez ceux présentant desfacteurs de risque pour le cancer de la peau.
Contraception
Le chlorhydrate de bendamustine est tératogène et mutagène.
Les femmes ne doivent pas débuter une grossesse pendant le traitement. Leshommes ne doivent pas concevoir d’enfant pendant le traitement et cejusqu’à 6 mois après la fin de celui-ci. Ils doivent éventuellements’enquérir de la possibilité de conservation de leur sperme avant dedébuter le traitement par le chlorhydrate de bendamustine, en raison du risqued’infertilité irréversible.
Extravasation
En cas d’extravasation, la perfusion doit être arrêtée immédiatement.L’aiguille doit être retirée après une aspiration courte. La zone affectéedoit ensuite être refroidie. Le bras doit être surélevé. L’intérêtd’un traitement additionnel comme l’utilisation de corticoïdes n’a pasété clairement établi.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Aucune étude d’interactions in vivo n’a été réalisée.
En cas d’association à des agents myélosuppresseurs, l’effet sur lamoelle osseuse de LEVACT et/ou des médicaments associés peut êtrepotentialisé. Tout traitement diminuant l’indice de performance du patient oualtérant la fonction médullaire est susceptible d’augmenter la toxicité deLEVACT.
L’association de Levact avec de la cyclosporine ou du tacrolimus peutentraîner une importante immunosuppression avec un risque delymphoprolifération.
Les agents cytostatiques peuvent réduire la formation d’anticorps lors del’utilisation de vaccins à virus vivants atténués et augmenter le risqued’infection pouvant entraîner une issue fatale. Ce risque est augmenté chezles patients qui présentent déjà une immunosuppression due à leur maladiesous-jacente.
L’isoenzyme 1A2 du cytochrome P450 (CYP) intervient dans le métabolisme duchlorhydrate de bendamustine (voir rubrique 5.2). De ce fait, il existe uneinteraction potentielle avec des inhibiteurs du CYP1A2 tels que la fluvoxamine,la ciprofloxacine, l’aciclovir ou la cimétidine.
Population pédiatriqueLes études d’interaction n’ont été réalisées que chezl’adulte.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n’existe pas suffisamment de données concernant l’utilisation deLEVACT chez la femme enceinte. Lors des études précliniques, le chlorhydratede bendamustine s’est révélé embryo-foetotoxique, tératogène etgénotoxique (voir rubrique 5.3).
LEVACT ne doit pas être administré pendant la grossesse sauf si absolumentnécessaire.
La mère doit être informée sur les risques encourus par le fœtus. Si letraitement par LEVACT est absolument nécessaire pendant la grossesse ou sicelle-ci survient au cours du traitement, la patiente doit être informée surles risques qu’encourt l’enfant à naître et elle doit être attentivementsurveillée.
La possibilité d’une consultation génétique devra être envisagée.
FertilitéLes femmes en âge de procréer doivent utiliser des méthodes decontraception efficaces avant et pendant le traitement par LEVACT.
Les hommes traités par LEVACT doivent être avertis de ne pas concevoird’enfant pendant le traitement et ce jusqu’à 6 mois après la fin decelui-ci. Ils doivent être informés de la possibilité de conservation de leursperme avant le traitement en raison du risque d’infertilité irréversible aucours du traitement par LEVACT.
AllaitementLe passage du chlorhydrate de bendamustine dans le lait maternel n’est pasconnu. Par conséquent, LEVACT est contre-indiqué pendant l’allaitement (voirrubrique 4.3).
L’allaitement doit être arrêté en cas de traitement par LEVACT.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
LEVACT a une influence importante sur l’aptitude à conduire des véhiculeset à utiliser des machines.
Une ataxie, une neuropathie périphérique et une somnolence ont étérapportées pendant le traitement par LEVACT (voir rubrique 4.8). Les patientsdoivent être informés que s’ils présentent ces symptômes, ils doiventéviter d’entreprendre des tâches potentiellement dangereuses telles queconduire ou utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables les plus fréquents du chlorhydrate de bendamustinesont des réactions hématologiques (leucopénie, thrombopénie), des toxicitésdermatologiques (réactions allergiques), des symptômes généraux (fièvre) etdes effets gastro-intestinaux (nausées, vomissements).
Le tableau ci-après répertorie les données recueillies avec lechlorhydrate de bendamustine.
MedDRA | très fréquent | fréquent | peu fréquent | rare | très rare | Fréquence |
système/organe | (≥1/10) | (≥1/100, <1/10) | (≥1/1000, | (≥1/10 000, | (<1/10 000) | Indéterminée |
/classe | <1/100) | <1/1000) | (ne peut être | |||
estimée sur la | ||||||
base des | ||||||
données disponibles) | ||||||
Infections et infestations | Infection SAP* incluant Infection opportuniste (par exemples Herpès zoster, cytomégalovirus,hépatite B) | Pneumonie à pneumocystis jirovecii | Septicémie | Pneumopathie atypique primaire | ||
Tumeurs bénignes, malignes et non spécifiées (y compris kyste etpolype) | Syndrome de lyse tumorale | Syndrome myélodysplasique, leucémie myéloïde aiguë | ||||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Leucopénie SAP*, thrombopénie, lymphopénie | Hémorragie, anémie, neutropénie | Pancytopénie | Insuffisance médullaire | Hémolyse | |
Affections du système immunitaire | Réaction d'hypersensibilité SAP* | Réaction anaphylactique, réaction anaphylactoïde | Choc anaphylactique | |||
Affections du système nerveux | Céphalées | Insomnie Vertiges | Somnolence, aphonie | Dysgueusie paresthésie, neuropathie sensorielle périphérique, syndromeanticholinergique, troubles neurologiques, ataxie, encéphalite | ||
Affections cardiaques | Troubles cardiaques, tels que palpitations, angine de poitrine, arythmie | Epanchement péricardique, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque | Tachycardie | Fibrillation auriculaire | ||
Affections vasculaires | Hypotension, hypertension | Insuffisance circulatoire aiguë | Phlébite | |||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Insuffisance pulmonaire | Fibrose pulmonaire | Pneumonie Hémorragie pulmonaire alvéolaire | |||
Affections gastro- intestinales | Nausées, vomissement | Diarrhée, constipation, stomatite | Hémorragie œsophagienne, hémorragie digestive | |||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Alopécie, troubles cutanés SAP* Urticaire | Erythème, dermatite, prurit, éruption maculo- papuleuse, rash,hyperhidrose | Syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (NET) Syndrome DRESS (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avecéosinophilie et symptômes systémiques) | |||
Affections des organes de reproduction et du sein | Aménorrhée | Infertilité | ||||
Affections hépatobiliaires | Insuffisance hépatique | |||||
Affections du rein et des voies urinaires | Insuffisance rénale | |||||
Tumeurs bénignes, malignes | Syndrome myélodysplasique, leucémie aiguë myéloïde | |||||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Inflammation des muqueuses, fatigue, fièvre | Douleur, frissons, déshydratation, anorexie | Défaillance multi-organe | |||
Investigations | Diminution du taux d'hémoglobine, augmentation de la créatinine etde l'urée | Augmentation du taux des ASAT/ALAT, des phosphatases alcalines, de labilirubine, hypokaliémie |
*SAP: sans autre précision.
en association avec du rituximab
Description de certains effets indésirables
Après administration extra-vasculaire accidentelle, des cas isolés denécrose ont été rapportés ainsi qu’un syndrome de lyse tumorale et uneanaphylaxie.
Le risque de syndrome myélodysplasique et de leucémies aiguës myéloïdesest accru chez les patients traités par des agents alkylants (tels que labendamustine). Le cancer secondaire peut se développer plusieurs années aprèsl’arrêt de la chimiothérapie.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr
4.9. Surdosage
Après administration par perfusion de 30 minutes de LEVACT une fois toutesles 3 semaines, la dose maximale tolérée (DMT) a été de 280 mg/m2. Lasurvenue d’évènements cardiaques de grade II CTC, compatibles avec lesmodifications de l’ECG de type ischémique a été considérée commedose-limitant.
Dans une étude postérieure avec une perfusion de 30 minutes à J1 et J2toutes les 3 semaines, la DMT a été de 180 mg/m2. La toxicité dose-limitantétait une thrombopénie de grade IV. La toxicité cardiaque n’a pas étédose-limitant avec ce schéma d’administration.
Mesures à prendre
Il n’existe pas d’antidote spécifique. Pour contrecarrer efficacementles effets indésirables d’ordre hématologique, une greffe de moelle osseuseet des transfusions (plaquettes, culots globulaires) ou l’administration defacteurs de croissance hématopoïétiques peuvent être réalisées.
Le chlorhydrate de bendamustine et ses métabolites sont dialysables dans unefaible mesure.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Groupe pharmacothérapeutique : agents antinéoplasiques, agents alkylants,Code ATC : L01AA09.
Le chlorhydrate de bendamustine est un agent alkylant antitumoral possédantune activité originale.
L’action anti-néoplasique et cytocide du chlorhydrate de bendamustine estessentiellement basée sur l’établissement de liaisons covalentes croiséespar alkylation de l’ADN simple brin ou double brin. En conséquence, lesfonctions de matrice de l’ADN, sa synthèse et sa réparation sontdéficientes.
L’effet antitumoral du chlorhydrate de bendamustine a été démontré dansde nombreuses études in vitro réalisées sur différentes lignées cellulairestumorales humaines (cancer du sein, cancer du poumon à petites cellules et nonà petites cellules, carcinome ovarien et différents types de leucémies), etin vivo dans différents modèles expérimentaux de tumeur de la souris, du ratet d’origine humaine (mélanome, cancer du sein, sarcome, lymphome, leucémieet cancer du poumon à petites cellules).
Le chlorhydrate de bendamustine a montré un profil d’activité sur leslignées cellulaires tumorales humaines différent de celui des autres agentsalkylants. La substance active n’a pas ou très peu montré de résistancescroisées dans les lignées cellulaires tumorales humaines qui ont différentsmécanismes de résistance aux médicaments, au moins en partie en raison de lapersistance, comparativement plus longue, de l’interaction avec l’ADN. Deplus, des études cliniques ont montré l’absence de résistance croiséetotale de la bendamustine avec les anthracyclines, les agents alkylants ou lerituximab. Cependant, le nombre de patients évalué est faible.
Leucémie lymphoïde chronique :
L’indication de la bendamustine dans la leucémie lymphoïde chronique aété établie avec une seule étude en ouvert, comparant la bendamustine avecle chlorambucil. Lors de l’étude prospective, randomisée, multicentrique,319 patients n’ayant reçu aucun traitement préalable, présentant uneleucémie lymphoïde chronique de stade Binet B ou C nécessitant un traitement,ont été inclus. Le traitement de première ligne par le chlorhydrate debendamustine 100 mg/m2 IV à J1 et J2 (BEN) a été comparé au traitement pardu chlorambucil 0,8 mg/kg à J1 et J15 (CLB) pendant 6 cycles dans les2 bras. Les patients ont reçu de l’allopurinol afin de prévenir le syndromede lyse tumorale.
La médiane de survie sans progression a été significativement plus longuechez les patients recevant le traitement BEN que chez les patients recevant letraitement CLB (21,5 mois versus 8,3 mois, p < 0,0001). La survie globalen’était pas statistiquement significativement différente (médiane nonatteinte). La durée médiane de rémission a été de 19 mois avec letraitement BEN et de 6 mois avec le traitement CLB (p < 0,0001).L’évaluation du profil de sécurité pour chacun des deux traitements n’apas montré d’effet indésirable inattendu tant dans leur type que dans leurfréquence. La dose de BEN a été réduite chez 34% des patients. Le traitementpar BEN a été interrompu chez 3,9% des patients en raison de réactionsallergiques.
Lymphome non-hodgkinien indolent :
L’indication de la bendamustine dans le lymphome non-hodgkinien indolents’appuie sur 2 études non contrôlées, de phase II. Lors de l’étudepivot prospective, multicentrique, en ouvert, 100 patients présentant unlymphome non hodgkinien à cellules B indolent réfractaire au rituximab enmonothérapie ou en association, ont été traités par BEN en monothérapie.Les patients avaient reçu auparavant une médiane de 3 cycles dechimiothérapie ou de biothérapie.
Le nombre médian de cures précédentes par un traitement contenant durituximab était de 2. Les patients étaient soit non répondeurs, soit avaientprogressé dans les 6 mois, après un traitement par rituximab. La posologie deBEN était de 120 mg/m2 IV à J1 et J2 planifiée pour au moins 6 cycles. Ladurée de traitement dépendait de la réponse à celui-ci (6 cyclesplanifiés). Le taux de réponse globale, évalué par un comité de relectureindépendant, a été de 75%, dont 17% de réponse complète (RC et RCu) et 58%de réponse partielle.
La durée médiane de rémission a été de 40 semaines. BEN a été engénéral bien toléré lors de son administration à cette dose et selon ceschéma d’administration.
L’indication est également basée sur une autre étude prospective,multicentrique, en ouvert, ayant inclus 77 patients. La population de patientsétait plus hétérogène incluant: lymphome non-hodgkinien à cellules Bindolent ou transformé, réfractaire au rituximab en monothérapie ou enassociation. Les patients étaient soit non répondeurs, soit avaient progressédans les 6 mois, soit avaient présenté des effets indésirables après untraitement précédent par rituximab. Les patients avaient précédemment reçuune médiane de 3 cycles de chimiothérapie ou de traitement biologique. Lenombre médian de cures précédentes par un traitement contenant du rituximabétait de 2. Le taux de réponse globale a été de 76%, avec une duréemédiane de réponse de 5 mois (29 semaines [95% CI 22.1, 43.1]).
Myélome multiple :
Lors d’une étude prospective, en ouvert, randomisée, multicentrique,131 patients présentant un myélome multiple à un stade avancé (stade II enprogression ou stade III de la classification de Durie‑Salmon) ont étéinclus. Le traitement en 1ère ligne par l’association du chlorhydrate debendamustine et de la prednisone (BP) a été comparé à l’association demelphalan et de prednisone (MP). La tolérance dans les deux bras de traitementétait conforme au profil de sécurité connu des médicaments concernés avecune réduction significative de la dose dans le bras BP. La posologie était de150 mg/m2 IV de chlorhydrate de bendamustine à J1 et J2 ou de 15 mg/m2 IV demelphalan à J1 chacun en association avec la prednisone. La durée detraitement dépendait de la réponse et était en moyenne de 6.8 cycles pour legroupe BP et 8.7 cycles pour le groupe MP.
La médiane de survie sans progression a été plus longue dans le groupe BPque dans le groupe MP (15 mois [95% IC 12–21] versus 12 mois [95% IC10–14], p = 0,0566). Le temps médian jusqu'à échec thérapeutique a étéde 14 mois pour le traitement BP et 9 mois pour le traitement MP. La durée derémission a été de 18 mois avec le traitement BP et de 12 mois avec letraitement MP. La survie globale n’était pas significativement différente(35 mois pour BP versus 33 mois pour MP). Le profil de sécurité pour chacundes deux traitements correspondait au profil de tolérance attendu des deuxmédicaments avec significativement plus de réduction de dose dans lebras BP.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
DistributionLa demi-vie d’élimination t1/2ß après une perfusion IV de 30 min de120 mg/m2 chez 12 sujets a été de 28,2 minutes. Après l’administrationd’une perfusion IV de 30 min, le volume central de distribution a été de19,3 L. A l’état d’équilibre après une injection IV en bolus, le volumede distribution était compris entre 15,8 et 20,5 L.
Plus de 95 % de la substance se lient aux protéines plasmatiques(principalement à l’albumine).
BiotransformationLa voie métabolique principale de la bendamustine est une hydrolyse enmonohydroxy- et dihydroxy-bendamustine. La formation deN-desméthyl-bendamustine et de gamma-hydroxy-bendamustine par métabolismehépatique implique l’isoenzyme 1A2 du cytochrome P450 (CYP). L’autre voieimportante du métabolisme de la bendamustine est la conjugaison avec leglutathion.
In vitro, la bendamustine n’inhibe pas le CYP 1A4, CYP 2C9/10, CYP 2D6, CYP2E1 ou le CYP 3A4.
ÉliminationLa clairance totale moyenne après une perfusion IV de 30 minutes de120 mg/m2 de surface corporelle chez 12 sujets était de 639,4 ml/minute.Environ 20 % de la dose administrée a été retrouvée dans les urines en24 heures. Les quantités excrétées dans les urines étaient par ordredécroissant le monohydroxy-bendamustine > bendamustine >dihydroxy-bendamustine > métabolite oxydé > N-desméthyl-bendamustine.Dans la bile, les métabolites éliminés sont principalement des métabolitespolaires.
Insuffisance hépatiqueLe profil pharmacocinétique n’était pas modifié chez les patientsprésentant une tumeur infiltrant 30–70% du foie et une insuffisancehépatique légère (bilirubine sérique < 1,2 mg/dl). Il n’y avait pas dedifférence significative sur Cmax, tmax, AUC, t1/2ß, volume de distribution etclairance par rapport aux patients ayant des fonctions hépatique et rénalenormales. L’AUC et la clairance corporelle totale de la bendamustine sontinversement corrélées à la bilirubine sérique.
Insuffisance rénaleAucune différence significative sur Cmax, tmax, AUC, t1/2ß, volume dedistribution et clairance n’a été observée entre les patients ayant uneclairance de la créatinine > 10 ml/min, y compris ceux nécessitant unedialyse, et ceux ayant des fonctions hépatique et rénale normales.
Sujets âgésDes sujets âgés jusqu’à 84 ans ont été inclus dans des études depharmacocinétique. Le grand âge n’a pas d’influence sur lapharmacocinétique de la bendamustine.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des effets indésirables non observés lors des études cliniques, maissurvenus chez l’animal lors d’une exposition au produit à un niveauéquivalent à celui utilisé dans les études cliniques, et ayant unepertinence possible lors de son utilisation clinique, sont décritsci-après.
L’examen anatomopathologique chez des chiens a montré à l’examenmacroscopique une hyperhémie des muqueuses et des hémorragies au niveau dutractus gastro-intestinal. Des examens microscopiques ont mis en évidence desmodifications importantes au niveau du tissu lymphatique témoignant d’uneimmunosuppression, des modifications tubulaires au niveau des reins et destesticules, ainsi qu’une atrophie et des nécroses au niveau del’épithélium de la prostate.
Chez l’animal, des études ont montré que la bendamustine étaitembryotoxique et tératogène.
La bendamustine induit des aberrations chromosomiques et elle est mutagèneà la fois in vivo et in vitro. Des études à long terme réalisées chez lasouris femelle ont montré que la bendamustine est carcinogène.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Mannitol
6.2. Incompatibilités
Ce produit ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments àl’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
La poudre doit être reconstituée immédiatement après ouverture duflacon.
La solution concentrée reconstituée doit être diluée immédiatement dansune solution de chlorure de sodium à 0,9%.
Solution pour perfusion :
Après reconstitution et dilution, la stabilité physico-chimique a étédémontrée pendant 3,5 heures à 25°C/60% HR et pendant 2 jours à unetempérature comprise entre 2 et 8 °C dans des poches en polyéthylène.
Toutefois, du point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditionsde conservation après reconstitution et dilution et avant utilisation relèventde la seule responsabilité de l’utilisateur.
6.4. Précautions particulières de conservation
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri dela lumière.
Pour les conditions de conservation du produit reconstitué ou dilué, voirrubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon (verre brun de type I) de 25/26 ml ou de 60 ml muni d'un bouchon encaoutchouc maintenu par une capsule d’aluminium à usage unique.
Un flacon de 25/26 ml contient 25 mg de chlorhydrate de bendamustine, enboîtes de 5 et 20 flacons.
Un flacon de 60 ml contient 100 mg de chlorhydrate de bendamustine, enboîtes de 5 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Lors de la manipulation de LEVACT, l’inhalation, le contact avec la peau oules muqueuses doivent être évités (port de gants et de vêtements deprotection!). Les parties du corps contaminées doivent être soigneusementrincées avec de l’eau et du savon ; les yeux doivent être rincés avec unesolution saline physiologique. Si possible, il est recommandé de travaillersous une hotte de protection spécifique (hotte à flux laminaire) dans laquelleaura été disposée une feuille de protection absorbante et imperméable auxliquides. Les femmes enceintes ne doivent pas manipuler de produitsantinéoplasiques.
La poudre pour solution à diluer pour perfusion doit être reconstituéeavec de l’eau pour préparations injectables, puis diluée dans une solutionde chlorure de sodium pour préparations injectables à 0,9 % et ensuiteadministrée en perfusion par voie intraveineuse. Les conditions d'asepsie et desécurité exigées pour une injection intraveineuse doivent êtrerespectées.
1. Reconstitution
Le flacon de LEVACT contenant 25 mg de chlorhydrate de bendamustine estreconstitué en mélangeant par agitation la poudre du flacon et 10 ml d’eaupour préparations injectables.
Le flacon de LEVACT, contenant 100 mg de chlorhydrate de bendamustine estreconstitué en mélangeant par agitation la poudre du flacon et 40 ml d’eaupour préparations injectables.
La solution à diluer reconstituée contient 2,5 mg/ml de chlorhydrate debendamustine. La solution est limpide et incolore.
2. Dilution
Dès qu’une solution claire est obtenue (généralement après 5 à10 min), il est recommandé de diluer immédiatement la totalité de la dose deLEVACT dans une solution de NaCl à 0,9 % pour produire une solution finaled’environ 500 ml.
LEVACT ne doit être dilué qu’avec une solution de NaCl à 0,9 % etaucune autre solution injectable.
3. Administration
La solution doit être administrée en perfusion de 30 à 60 minutes parperfusion intraveineuse.
Les flacons sont à usage unique.
Tout produit non utilisé et tous les déchets doivent être éliminésconformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ASTELLAS PHARMA GMBH
RIDLERSTRAßE 57
80339 MUNCHEN
ALLEMAGNE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 577 863 2 8 : 25 mg de poudre en flacon (verre brun de type I) de26 ml ; boîte de 5
· 34009 577 864 9 6 : 25 mg de poudre en flacon (verre brun de type I) de26 ml ; boîte de 20
· 34009 577 865 5 7 : 100 mg de poudre en flacon (verre brun de type I)de 60 ml ; boîte de 5
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Médicament réservé à l’usage hospitalier.
Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie, ouaux médecins compétents en cancérologie.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant letraitement.
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