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OMEPRAZOLE ALTER 20 mg, gélule gastro-résistante - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - OMEPRAZOLE ALTER 20 mg, gélule gastro-résistante

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

OMEPRAZOLE ALTER 20 mg, gélule gastro-résistante

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque gélule contient 20 mg d'oméprazole.

Excipient(s) à effet notoire :

Chaque gélule contient environ 37,60 à 43,01 mg de saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule gastro-résistante.

Gélule en gélatine avec un corps blanc opaque taille #3 (environ 16,1 mm)imprimé « OM 20 » et contenant des granulés sphériques.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

OMEPRAZOLE ALTER est indiqué dans :

Adultes :

· traitement des ulcères duodénaux ;

· prévention des récidives d'ulcères duodénaux ;

· traitement des ulcères gastriques ;

· prévention des récidives d'ulcères gastriques ;

· en association à des antibiotiques appropriés, éradication deHelicobacter pylori (H. pylori) dans la maladie ulcéreusegastro­duodénale ;

· traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prised'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ;

· prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prised'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les patients àrisque ;

· traitement de l'œsophagite par reflux ;

· traitement d'entretien des patients après cicatrisation d'une œsophagitepar reflux ;

· traitement du reflux gastro-œsophagien symptomatique ;

· traitement du syndrome de Zollinger-Ellison.

Enfants à partir d'un an et pesant au moins 10 kg

· traitement de l'œsophagite par reflux ;

· traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en casde reflux gastro- œsophagien.

Enfants de plus de 4 ans et adolescents

· en association à des antibiotiques, traitement de l'ulcère duodénalconsécutif à une infection par H. pylori.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Traitement des ulcères duodénaux

La dose recommandée chez les patients ayant un ulcère duodénal évolutifest 20 mg d’oméprazole une fois par jour. Chez la plupart des patients, lacicatrisation survient dans les 2 semaines. Chez les patients avec unecicatrisation incomplète après le traitement initial, la cicatrisation seragénéralement obtenue après 2 semaines supplémentaires de traitement. Chezles patients faiblement répondeurs, la dose de 40 mg d’oméprazole une foispar jour est recommandée et la cicatrisation est généralement obtenue en4 semaines.

Prévention des récidives d'ulcères duodénaux

Pour la prévention des récidives de l’ulcère duodénal chez les patientsnon infectés par H. pylori ou lorsque l’éradication de H. pylori n’est paspossible, la dose recommandée est 20 mg d’oméprazole une fois par jour.Chez certains patients, une dose journalière de 10 mg peut être suffisante.En cas d'échec thérapeutique, la dose peut être augmentée à 40 mg.

Traitement des ulcères gastriques

La dose recommandée est de 20 mg d’oméprazole une fois par jour. Chez laplupart des patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez lespatients avec une cicatrisation incomplète après le traitement initial, lacicatrisation sera généralement obtenue après 4 semaines supplémentaires detraitement. Chez les patients faiblement répondeurs, la dose recommandée est40 mg d’oméprazole une fois par jour et la cicatrisation est généralementobtenue dans les 8 semaines.

Prévention des récidives d'ulcères gastriques

Pour la prévention de la récidive chez les patients faiblement répondeurs,la dose recommandée est 20 mg d’oméprazole une fois par jour. Sinécessaire, la dose peut être augmentée à 40 mg d’oméprazole une foispar jour.

Eradication de H. pylori dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale

Pour l'éradication de H. pylori, le choix des antibiotiques devra prendre encompte la tolérance individuelle du patient et devra tenir compte des profilsde résistance locaux, régionaux et nationaux, ainsi que des recommandations envigueur.

· oméprazole 20 mg + clarithromycine 500 mg + amoxicilline 1 000 mg,chacun deux fois par jour pendant une semaine, ou ;

· oméprazole 20 mg + clarithromycine 250 mg (ou 500 mg) + métronidazole400 mg (ou 500 mg ou tinidazole 500 mg), chacun deux fois par jour pendantune semaine, ou ;

· oméprazole 40 mg une fois par jour, avec l'amoxicilline 500 mg et lemétronidazole 400 mg (ou 500 mg ou tinidazole 500 mg), chacun trois fois parjour pendant une semaine.

Dans chaque schéma thérapeutique, si le patient présente toujours un testH. pylori positif après le traitement, celui-ci peut être répété.

Traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prised'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Pour le traitement des ulcères gastriques et duodénaux induits par lesAINS, la dose recommandée est 20 mg d’oméprazole une fois par jour. Chez laplupart des patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez lespatients avec une cicatrisation incomplète après le traitement initial, lacicatrisation sera généralement obtenue après 4 semaines supplémentaires detraitements.

Prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prised'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les patients à risque

Pour la prévention des ulcères gastriques ou duodénaux associés à laprise d'AINS chez les patients à risque (âge > 60 ans, antécédentsd’ul­cères gastriques et duodénaux, antécédent d’hémorragie digestivehaute) la dose recommandée est 20 mg d’oméprazole une fois par jour.

Traitement de l'œsophagite par reflux

La dose recommandée est 20 mg d’oméprazole une fois par jour. Chez laplupart des patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez lespatients avec une cicatrisation incomplète après le traitement initial, lacicatrisation sera généralement obtenue après 4 semaines supplémentaires detraitements.

Chez les patients ayant une œsophagite sévère, la dose recommandée est40 mg d’oméprazole une fois par jour, et la cicatrisation est généralementobtenue dans les 8 semaines.

Traitement d'entretien des patients après cicatrisation d'une œsophagitepar re­flux

Après cicatrisation des œsophagites par reflux, le traitement d’entretienre­commandé est 10 mg d’oméprazole une fois par jour. Si nécessaire, ladose peut être augmentée à 20 – 40 mg d’oméprazole une foispar jour.

Traitement du reflux gastro-œsophagien symptomatique

La dose recommandée est 20 mg d’oméprazole par jour. Certains patientsrépondent à la dose de 10 mg par jour et par conséquent, la posologie peutêtre ajustée individuellement.

Si les symptômes ne sont pas contrôlés après 4 semaines de traitementpar 20 mg d’oméprazole par jour, des investigations supplémentaires sontrecommandées.

Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison

Chez les patients ayant un syndrome de Zollinger-Ellison, la posologie doitêtre ajustée individuellement et le traitement poursuivi aussi longtemps quenécessaire. La dose initiale journalière recommandée est 60 mgd’oméprazole. Tous les patients ayant une maladie sévère et une réponseinadaptée aux autres traitements ont été efficacement contrôlés, et plus de90 % d’entre eux ont été maintenus à des doses comprises entre 20 et120 mg d’oméprazole par jour. Pour des posologies supérieures à 80 mgd’oméprazole par jour, la dose journalière devra être divisée et donnéeen 2 prises.

Population pédiatrique
Enfants à partir d'un an et pesant au moins 10 kg
Traitement de l'œsophagite par reflux

Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas dereflux gastro- œsophagien

Les posologies recommandées sont les suivantes :

Âge

Poids

Posologie

≥ 1 an

10 à 20 kg

10 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 20 mg unefois par jour si nécessaire

≥ 2 ans

> 20 kg

20 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 40 mg unefois par jour si nécessaire

Œsophagite par reflux : la durée du traitement est de 4 à8 semaines.

Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas dereflux gastro- œsophagien : la durée du traitement est de 2 à 4 semaines.Si les symptômes ne sont pas contrôlés après 2 à 4 semaines detraitement, des investigations supplémentaires sont recommandées.

Enfants de plus de 4 ans et adolescents

Traitement de l'ulcère duodénal consécutif à une infection parH. pylori

Lors du choix des antibiotiques à utiliser, il conviendra de tenir comptedes recommandations officielles locales, régionales et nationales, concernantla résistance bactérienne, la durée du traitement (le plus souvent 7 jours,mais cette durée peut atteindre parfois 14 jours), et l’utilisationa­déquate de ces antibiotiques.

Le traitement devra être surveillé par un spécialiste.

Les posologies recommandées sont les suivantes :

Poids

Posologie

15 à 30 kg

Association avec deux antibiotiques : Oméprazole 10 mg, amoxicilline25 mg/kg de poids corporel et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sonttous administrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine.

31 à 40 kg

Association avec deux antibiotiques : Oméprazole 20 mg, amoxicilline750 mg et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont tous administréssi­multanément deux fois par jour pendant 1 semaine.

> 40 kg

Association avec deux antibiotiques : Oméprazole 20 mg, amoxicilline 1 get clarithromycine 500 mg sont tous administrés simultanément deux fois parjour pendant 1 semaine.

Population particulières
Insuffisants rénaux

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance­rénale (voir rubrique 5.2).

Insuffisants hépatiques

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, une dosejournalière de 10–20 mg peut suffire (voir rubrique 5.2).

Sujets âgés (>65 ans)

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé (voirrubrique 5.2).

Mode d'administration

Il est recommandé de prendre les gélules d’oméprazole le matin, depréférence à jeun, et de les avaler en entier avec un demi-verre d’eau. Lesgélules ne doivent être ni mâchées ni croquées.

Chez les patients ayant des difficultés de déglutition et chez les enfantscapables de boire ou d’avaler des aliments semi-liquides.

Les patients peuvent ouvrir les gélules et avaler le contenu avec undemi-verre d’eau ou après mélange avec un aliment légèrement acide commepar exemple : jus de fruit, compote de pomme ou eau non gazeuse. On doitconseiller aux patients de prendre le mélange immédiatement (ou dans les30 minutes) et de toujours remuer le mélange juste avant de le boire, puis derincer le verre avec un demi-verre d’eau et le boire.

Les patients peuvent également sucer la gélule et avaler les granulés avecun demi-verre d'eau. Les granulés gastro-résistants ne doivent pas êtremâchés.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité au(x) principe(s) actif(s), aux dérivés benzimidazolésou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

L'oméprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), nedoit pas être administré de façon concomitante avec le nelfinavir (voirrubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

En présence de tout symptôme alarmant (tel que perte de poids importante etinvolontaire, vomissements répétés, dysphagie, hématémèse ou méléna) eten cas de suspicion ou de présence d’un ulcère gastrique, l’éventualitéd’une lésion maligne doit être écartée car le traitement peut atténuerles symptômes et retarder le diagnostic.

L’association concomitante d’atazanavir avec des inhibiteurs de la pompeà proton n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5). Si l’association del’atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à proton est jugéeindispensable, une surveillance clinique étroite (ex : surveillance de lacharge virale) est recommandée associée à une augmentation de la dose del’atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir ; une dose maximale de20 mg d'oméprazole ne doit pas être dépassée.

L’oméprazole, comme tous les médicaments antisécrétoires gastriquesacides, peut réduire l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine), enraison de l’hypo – ou achlorhydrie. Ceci devra être pris en compte lorsd’un traitement au long cours chez les patients disposant de réservesréduites ou présentant des facteurs de risques de diminution de l’absorptionde la vitamine B12.

L'oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début et à la fin d’untraitement avec l’oméprazole, le risque d’interactions avec les produitsmétabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre leclopidogrel et l'oméprazole a été observée (voir rubrique 4.5). Lapertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution,l'u­tilisation concomitante d'oméprazole et de clopidogrel doit êtredéconseillée.

Hypomagnésémie

Une hypomagnésémie sévère a été signalée chez les patients traitéspar inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), comme l'oméprazole pendant aumoins trois mois, et dans la plupart des cas pendant un an. Des manifestation­ssévères de l'hypomagnésémie, telles que la fatigue, la tétanie, le délire,les convulsions, des vertiges et une arythmie ventriculaire peuvent se produire; celles-ci peuvent se développer insidieusement et ainsi être négligées.Chez la plupart des patients concernés, l'hypomagnésémie s'est amélioréeaprès une cure de magnésium et l'arrêt des IPP.

Chez les patients devant prendre le traitement à long terme et qui prennentdes IPP avec de la digoxine ou des médicaments susceptibles de provoquer unehypomagnésémie (par ex. des diurétiques), les professionnels de la santédoivent envisager d'analyser les taux de magnésium avant de débuter letraitement par IPP, puis régulièrement en cours de traitement.

Risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonnevertébrale

Les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent légèrement augmenter lerisque de fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, enparticulier lorsqu'ils sont administrés à forte dose et pendant des duréesprolongées (>1 an), et notamment chez les personnes âgées ou en présenced'autres facteurs de risque connus. Des études observationnelles suggèrentqu'ils peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Cettehausse peut en partie être due à d'autres facteurs de risque.

Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être pris encharge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apportapproprié en vitamine D et en calcium.

Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas trèsoccasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zonescutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, lepatient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doitenvisager d'arrêter OMEPRAZOLE ALTER. La survenue d’un LECS après traitementpar un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avecd'autres inhibiteurs de la pompe à protons.

Interférence avec les tests de laboratoire:

L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec lestests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour évitercette interférence, le traitement par OMEPRAZOLE ALTER doit être interrompu aumoins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les tauxde CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, lesmesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement parinhibiteur de la pompe à protons.

Certains enfants atteints d’affections chroniques peuvent nécessiter untraitement à long terme bien que cela ne soit pas recommandé.

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.

Un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons pourrait légèrementaugmenter le risque d’infections gastrointestinales, comme une infection parSalmonella et par Campylobacter (voir rubrique 5.1).

Comme dans tous les traitements à long terme, en particulier lorsque lapériode de traitement est supérieure à un an, une surveillance régulièredes patients est nécessaire.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Effets de l'oméprazole sur la pharmacocinétique des autres substancesactives
Substances actives dont l'absorption est dépendante du pH

La diminution de l’acidité intragastrique au cours du traitement parl’oméprazole peut diminuer ou augmenter l’absorption des substances activesdont l’absorption est dépendante du pH.

Nelfinavir, atazanavir

Les concentrations plasmatiques de l'atazanavir et du nelfinavir diminuent encas de co-administration avec l'oméprazole.

L'administration concomitante d'oméprazole avec le nelfinavir estcontre-indiquée (voir rubrique 4.3). L'administration concomitanted'o­méprazole (40 mg une fois par jour) a entraîné une diminution de

l’exposition moyenne au nelfinavir de 40 % et une diminution del’exposition moyenne de son

métabolite pharmacologiquement actif M8 de 75 –90 % environ.L'inte­raction pourrait également entraîner une inhibition du CYP2C19.

L'administration concomitante d'oméprazole avec l'atazanavir n'est pasrecommandée (voir rubrique 4.4).

L’oméprazole (40 mg en une prise par jour) administré en associationavec l’atazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg, chez des volontairessains, a entraîné une diminution de 75 % de l’exposition à l’atazanavir.L’au­gmentation de la posologie de l’atazanavir à 400 mg n’a pascompensé l’impact de l’oméprazole sur l’exposition à l’atazanavir.L’as­sociation d’oméprazole (20 mg une fois par jour) avec l’atazanavir400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a diminuéapproxi­mativement de 30 % l’exposition à l’atazanavir en comparaison àl’exposition observée avec l’atazanavir 300 mg/ ritonavir 100 mg une foispar jour.

Digoxine

Un traitement concomitant par oméprazole (20 mg par jour) et digoxine chezdes sujets sains augmente la biodisponibilité de la digoxine de 10 %. Latoxicité de la digoxine est rarement rapportée. Cependant, il faut êtreprudent chez les patients âgés lorsque l’oméprazole est administré à defortes doses. La surveillance thérapeutique de la digoxine doit alors êtrerenforcée.

Clopidogrel

Les résultats d'études menées sur des sujets sains ont démontré uneinteraction pharmacocinétique (PC)/pharmaco­dynamique (PD) entre leclopidogrel (300 mg en dose d'attaque/75 mg en dose d'entretien quotidienne) etl'oméprazole (80 mg par jour, par voie orale) ayant entraîné une diminutionde l'exposition au métabolite actif du clopidogrel de 46 % en moyenne et unediminution de l'inhibition maximale de l'agrégation plaquettaire (ADP induit)de 16 % en moyenne.

Les données relatives aux effets cliniques d'une interaction PC/PD del'oméprazole en termes d'événements cardiovasculaires majeurs obtenues dansdes études d'observation et cliniques sont hétérogènes. Par précaution,l'u­tilisation concomitante d'oméprazole avec du clopidogrel doit être évitée(voir rubrique 4.4).

Autres substances actives

L’absorption du posaconazole, de l’erlotinib, du kétoconazole et del’itraconazole est significativement diminuée et l’efficacité cliniquepeut donc être affaiblie. L’association concomitante du posaconazole et del’erlotinib avec l’oméprazole doit être évitée.

Substances actives métabolisées par le CYP2C19

L'oméprazole est un inhibiteur modéré du CYP2C19, principal enzyme demétabolisation de l'oméprazole. De ce fait, lors d’une administration­concomitante avec des substances actives métabolisées par le CYP2C19, lamétabolisation peut être diminuée et l’exposition systémique de cessubstances augmentée. Des exemples de tels médicaments sont la R-warfarine etles autres anti- vitamines K, le cilostazol, le diazépam et laphénytoïne.

Cilostazol

L'oméprazole administré à la dose de 40 mg à des sujets sains dans uneétude en cross-over a augmenté Cmax et l'ASC pour le cilostazol de 18 % et26 % respectivement, et pour l'un de ses métabolites actifs de 29 % et 69 %respectivement.

Phénytoïne

Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques dephénytoïne durant les deux premières semaines qui suivent l'initiation d'untraitement par oméprazole. Si un ajustement de dose de phénytoïne estréalisé, une surveillance et des ajustements de doses successifs peuvent êtrenécessaires jusqu’à la fin du traitement par oméprazole.

Mécanisme inconnu

Saquinavir

Il résulte de l'administration concomitante d'oméprazole avec dusaquinavir/ri­tonavir une augmentation des concentrations plasmatiquesd’en­viron 70% pour le saquinavir, ceci associé à une bonne tolérance chezles patients infectés par le VIH.

Tacrolimus

L'administration concomitante d'oméprazole augmente les concentration­ssériques du tacrolimus. Une surveillance renforcée des concentrations dutacrolimus et de la fonction rénale (clairance de la créatinine) doit êtreréalisée ainsi qu'un ajustement du dosage du tacrolimus, si nécessaire.

Méthotrexate

En cas d'administration conjointe avec des inhibiteurs de la pompe àneutrons, les taux de méthrotrexate augmentent chez certains patients. Lorsquele méthrotexate est administré à de fortes doses, un arrêt temporaired'o­méprazole peut être envisagé.

Effets des autres substances actives sur la pharmacocinétique del'oméprazole
Inhibiteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

Comme l’oméprazole est métabolisé par CYP2C19 et CYP3A4, des substancesactives connues pour inhiber CYP2C19 ou CYP3A4 (telles que la clarithromycine etle voriconazole) peuvent conduire à une augmentation des taux sériquesd’omé­prazole par diminution de sa métabolisation. L’administrati­onconcomitante du voriconazole a entraîné plus d’un doublement del’exposition à l’oméprazole. L’oméprazole à forte dose a été bientoléré, l’ajustement des doses d’oméprazole n’est généralement pasnécessaire. Cependant, un ajustement de dose peut être nécessaire chez lespatients souffrant d’une insuffisance hépatique sévère et si un traitementà long terme est indiqué.

Inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

Des substances actives connues pour être inductrices du CYP2C19 ou du CYP3A4ou des deux (comme la rifampicine et le millepertuis) peuvent entraîner unediminution des concentrations plasmatiques d’oméprazole par augmentation desa métabolisation.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Les résultats de trois études épidémiologiques prospectives (plus de1000 résultats d’expositions) indiquent qu’il n’y a aucun effetindésirable de l’oméprazole lors de la grossesse ou sur la santé dufœtus/nouveau-né. L'oméprazole peut être utilisé lors de la grossesse.

L'oméprazole est excrété dans le lait maternel, mais n’a probablementpas d’influence sur l’enfant s’il est utilisé à dose thérapeutique.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il est peu probable qu’OMEPRAZOLE ALTER affecte l’aptitude à conduiredes véhicules ou à utiliser des machines. Des effets indésirables telsqu’étourdis­sements et troubles visuels peuvent se produire (voir la rubrique4.8). Si cela est le cas, les patients ne doivent pas conduire de véhiculesauto­mobiles ou utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquents (1–10 % des patients) sont lescéphalées, les douleurs abdominales, la constipation, la diarrhée, lesflatulences et les nausées/vomis­sements.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au coursdes essais cliniques de l’oméprazole et depuis sa mise sur le marché. Aucundes effets n’a été dose-dépendant. Les effets indésirables sont classéspar fréquence et par classe de système d’organes. La fréquence est définiepar la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à< 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à< 1/1000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).

Fréquence et

classe de système d'organes

Effet indésirable

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare :

Leucopénie, thrombocytopénie

Très rare :

Agranulocytose, pancytopénie

Affections du système immunitaire

Rare :

Réactions d’hypersensibilité telles que fièvre, angio-œdème etréaction/choc

anaphylactique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rare :

Hyponatrémie

Fréquence indéterminée :

Hypomagnésémie

Une hypomagnésémie sévère peut entraîner une hypocalcémie

Affections psychiatriques

Peu fréquent :

Insomnie

Rare :

Agitation, confusion, dépression

Très rare :

Agressivité, hallucinations

Affections du système nerveux

Fréquent :

Céphalées

Peu fréquent :

Étourdissements, paresthésie, somnolence

Rare :

Troubles du goût

Affections oculaires

Rare :

Vision trouble

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Peu fréquent :

Vertiges

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare :

Bronchospasme

Affections gastro-intestinales

Fréquent :

Douleurs abdominales, constipation, diarrhée, flatulence,

nausées/vomis­sements, polypes des glandes fundiques (bénins)

Rare :

Sècheresse buccale, stomatite, candidose gastro-intestinale

Fréquence

indéterminée :

Colite microscopique

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent :

Augmentation des enzymes hépatiques

Rare :

Hépatite avec ou sans ictère

Très rare :

Insuffisance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant une

insuffisante hépatique préexistante

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent :

Dermatite, prurit, rash, urticaire

Rare :

Alopécie, photosensibilité

Très rare :

Érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyseépider­mique

toxique

Fréquence indéterminée :

Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4)

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent :

Fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres.

Rare :

Arthralgie, myalgie

Très rare :

Faiblesses musculaires

Affections du rein et des voies urinaires

Rare :

Néphrite interstitielle

Affections des organes de reproduction et du sein

Très rare :

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Peu fréquent :

Malaise, œdème périphérique

Rare :

Augmentation de la sudation

Population pédiatrique

La tolérance de l’oméprazole a été évaluée chez 310 enfants âgésde 0 à 16 ans souffrant de maladies liées à l’acidité gastrique. Lesdonnées sur l’usage à long terme sont limitées et proviennent de46 enfants ayant reçu un traitement d’entretien par oméprazole lors d’uneétude clinique dans l’œsophagite érosive sévère pendant une durée allantjusqu’à 749 jours. Le profil des événements indésirables a étégénéralement identique à celui observé chez les adultes, aussi bien dans lestraitements à court et long terme. Il n’existe pas de données à long termeconcernant les effets d’un traitement par oméprazole sur la puberté et lacroissance.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

Il y a peu d’information disponible relative aux effets d’un surdosaged’omé­prazole chez les humains. Dans la littérature, des doses allantjusqu’à 560 mg ont été décrites, et des administrations de doses uniquesorales d’oméprazole allant jusqu’à 2 400 mg (120 fois la dose cliniqueusuelle recommandée) ont été rapportées de façon occasionnelle. Nausées,vomis­sements, étourdissements, douleurs abdominales, diarrhées et céphaléesont été rapportés. De même des cas d’apathie, de dépression et deconfusion ont été décrits dans des cas isolés.

Les symptômes décrits sont transitoires, et aucun effet grave n’a étérapporté. Le taux d'élimination est resté inchangé (cinétique de premierordre) avec l’augmentation des doses.

Traitement

Le traitement, s’il est nécessaire, est symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : inhibiteurs de la pompe à protons,sous-groupe thérapeutique : médicaments pour les troubles de l'acidité, CodeATC : A02BC01

Mécanisme d'action

L'oméprazole est un mélange racémique de deux énantiomères réduisant lasécrétion acide gastrique par un mécanisme d'action spécifiquement ciblé.C'est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons dans la cellulepariétale. Il agit rapidement et entraîne un contrôle de la sécrétion acidegastrique par une inhibition réversible, avec une prise journalière.

L'oméprazole est une base faible. Il est concentré et converti en formeactive dans l’environnement hautement acide des canalicules intracellulairesdes cellules pariétales, où il inhibe l’enzyme H+K± ATPase (la pompe àprotons). Cette étape finale du processus de formation de l’aciditégastrique est dépendante de la dose et entraîne une inhibition importante àla fois de la sécrétion acide basale et de la sécrétion acide stimulée,quel que soit le stimulus.

Effets pharmacodynamiques

Tous les effets pharmacodynamiques observés peuvent être expliqués parl'effet de l'oméprazole sur la sécrétion acide.

Effet sur la sécrétion acide gastrique

Une prise orale d’oméprazole une fois par jour entraîne une inhibitionrapide et efficace de la sécrétion acide gastrique sur 24 heures avec unmaximum d’effet obtenu après 4 jours de traitement. Avec l’oméprazole20 mg, une diminution moyenne d’au moins 80 % de l’acidité intragastriquesur 24 heures est alors maintenue chez les patients ayant un ulcère duodénal,avec une diminution moyenne de 70 % environ du pic de débit acide aprèsstimulation par la pentagastrine 24 heures après la prise.

Une prise orale d’oméprazole 20 mg maintient un pH intragastrique >3 pendant en moyenne 17 heures sur une période de 24 heures chez lespatients ayant un ulcère duodénal.

La réduction de la sécrétion acide et de l’acidité intragastrique apour conséquence la réduction/la normalisation de manière dose dépendante del’exposition acide de l’œsophage chez les patients ayant du refluxgastro-œsophagien.

L’inhibition de la sécrétion acide est liée à l’aire sous la courbedes concentrations plasmatiques de l’oméprazole (ASC), et non à laconcentration plasmatique réelle à un temps donné.

Il n’a pas été observé de tachyphylaxie lors du traitement paroméprazole.

Effet sur H. pylori

H. pylori est associé à la maladie ulcéreuse gastroduodénale incluantl’ulcère gastrique et l’ulcère duodénal. H. pylori est un facteurimportant dans le développement de la gastrite. H. pylori et l'acide gastriquesont des facteurs importants dans le développement de la maladie ulcéreusegastro­duodénale. H. pylori est un facteur important dans le développement dela gastrite atrophique, associée à une augmentation du risque de développerun cancer gastrique.

L'éradication de H. pylori par l’oméprazole associé à desantimicrobiens est associée à des taux élevés de cicatrisation et derémission à long terme des ulcères gastroduodénaux.

Les bithérapies ont été testées et se sont révélées moins efficacesque les trithérapies. Les bithérapies peuvent cependant être envisagées lorsd’une hypersensibilité connue empêchant l’utilisation destrithérapies.

Autres effets liés à l'inhibition de la sécrétion acide

Lors d’un traitement à long terme, des kystes glandulaires gastriques ontété observés avec une fréquence légèrement augmentée. Ces modificationssont une conséquence physiologique d’une inhibition prononcée de lasécrétion acide : elles sont bénignes et réversibles.

La diminution de l'acidité gastrique, quelle qu’en soit l’origine ycompris l’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons, favorise ledéveloppement de bactéries intra-gastriques normalement présentes dans letractus gastro-intestinal. Un traitement entraînant la diminution del’acidité peut conduire à un risque légèrement augmenté d’infectionsgastro-intestinales, telles que les infections par Salmonella etCampylobacter.

Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, laconcentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de lasécrétion acide. De même, le Ltaux de CgA augmente à cause de la diminutionde l'acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avecles tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.

D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe àprotons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurerle taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgAqui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

Une hausse de la numération des cellules ECL, potentiellement liée à uneaugmentation des taux sériques de gastrine, a été observée chez certainspatients (enfants et adultes) pendant le traitement à long terme paroméprazole. Les résultats sont considérés comme sans pertinenceclinique.

Population pédiatrique

Dans une étude non contrôlée menée chez des enfants (1 à 16 ans)atteints d’œsophagite sévère par reflux, l’oméprazole à des dosescomprises entre 0,7 et 1,4 mg/kg a amélioré le stade de l’œsophagite dans90 % des cas et a diminué de manière significative les symptômes de reflux.Au cours d’une étude en simple aveugle, des enfants âgés de 0 à 24 moisayant fait l’objet d’un diagnostic clinique de reflux gastro-œsophagien ontété traités avec 0,5 mg, 1 mg ou 1,5 mg d’oméprazole/kg. La fréquencedes épisodes de vomissements/ré­gurgitation a diminué de 50 % après8 semaines de traitement quelle que soit la dose.

Éradication de H. pylori chez l'enfant

Une étude clinique en double aveugle randomisée (étude Héliot) a concluà l’efficacité et à la bonne tolérance de l’oméprazole associé à deuxantibiotiques (amoxicilline et clarithromycine) dans le traitement desinfections à H. pylori chez les enfants âgés de 4 ans et plus souffrant degastrite : taux d'éradication de H. pylori : 74,2 % (23/31 patients) avecoméprazole + amoxicilline + clarithromycine versus 9,4 % (3/32 patients) avecamoxicilline + clarithromycine. Néanmoins, aucune preuve n’a été apportéequant au bénéfice clinique sur les symptômes dyspeptiques. Cette étuden'apporte aucune information concernant les enfants de moins de 4 ans.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L’oméprazole et le magnésium d’oméprazole sont instables en milieuacide, et de ce fait l’administration orale se fait sous forme de granulésgastro-résistants en gélules ou comprimés. L’absorption de l’oméprazoleest rapide, avec un pic plasmatique survenant environ 1 à 2 heures après laprise. L'absorption de l’oméprazole se situe au niveau de l'intestin grêleet est habituellement totale en 3 à 6 heures. La prise concomitanted’a­liments n’influence pas la biodisponibilité. La disponibilité­systémique (biodisponibilité) d'une dose orale unique d'oméprazole estd'environ 40 %. Après administration répétée de doses quotidiennes uniques,la biodisponibilité s'élève jusqu'à environ 60 %.

Distribution

Le volume de distribution apparent chez le sujet sain est d’environ0,3 l/kg de poids corporel. La liaison de l’oméprazole aux protéinesplas­matiques est de 97 %.

Biotransformation

L'oméprazole est totalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP). Lamajeure partie de son métabolisme est dépendante du polymorphisme del’enzyme CYP2C19, responsable de la formation de l’hydroxy-oméprazole,prin­cipal métabolite plasmatique. La partie restante est dépendante d’uneautre isoforme spécifique, le CYP3A4, responsable de la formation de sulfoned’omépra­zole. Du fait de la forte affinité de l’oméprazole pour leCYP2C19, il existe potentiellement une inhibition compétitive et desinteractions médicamenteuses métaboliques avec d’autres substrats duCYP2C19. En revanche, l’oméprazole n’a pas le potentiel d’inhiber lemétabolisme d’autres substrats du CYP3A4 du fait de sa faible affinité pourle CYP3A4. De plus, l’oméprazole n’a pas d’effet inhibiteur sur lesprincipales enzymes CYP.

Environ 3 % de la population caucasienne et 15 à 20 % de la populationasiatique possèdent une enzyme CYP2C19 peu fonctionnelle et sont appelésmétabo­liseurs lents. Chez ces individus, le métabolisme de l’oméprazole estprobablement principalement réalisé par le CYP3A4. Après des administration­srépétées de doses journalières de 20 mg d’oméprazole, l’aire sous lacourbe (ASC) moyenne a été de 5 à 10 fois supérieure chez lesmétaboliseurs lents que chez les sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle(mé­taboliseurs rapides). Les pics de concentrations plasmatiques moyensétaient également de 3 à 5 fois plus élevés. Ceci n’a pasd’implication sur la posologie quotidienne de l’oméprazole.

Elimination

La demi-vie d’élimination plasmatique de l’oméprazole esthabituellement inférieure à 1 heure après une administration quotidienneunique et répétée. L’oméprazole est éliminé complètement du plasmaentre 2 administrations sans tendance à l’accumulation pour uneadministration quotidienne. Près de 80 % de l’administration d’une doseorale d’oméprazole est excrété sous forme de métabolites dans les urines,le reste dans les fèces, provenant principalement de la sécrétionbiliaire.

L’aire sous la courbe d’oméprazole (ASC) augmente avec desadministrations répétées. Cette augmentation est dose-dépendante et résulteen une relation non linéaire dose – ASC après administrations répétées.Cet effet temps- et dose-dépendant est dû à une diminution du premier passagehépatique et de la clairance systémique, probablement lié à une inhibitionde l’enzyme CYP2C19 par l’oméprazole et/ou ses métabolites (ex :sulfone).

Il n’a pas été mis en évidence d’effet sur la sécrétion acidegastrique par les métabolites de l’oméprazole.

Insuffisants hépatiques

Le métabolisme de l’oméprazole des patients présentant une insuffisancehé­patique est altéré, entraînant une augmentation de l’aire sous lacourbe. L’oméprazole ne montre pas de tendance à l’accumulation avec uneseule prise par jour.

Insuffisants rénaux

La pharmacocinétique de l’oméprazole, incluant la biodisponibili­tésystémique et le taux d’élimination n’est pas modifiée chez les patientsprésentant une insuffisance rénale.

Patients âgés

Le métabolisme de l'oméprazole est légèrement réduit chez le sujet âgé(75–79 ans).

Patients pédiatriques

Au cours du traitement à la posologie recommandée chez l’enfant à partirde 1 an, les concentrations plasmatiques ont été similaires à cellesobservées chez l’adulte. Chez les enfants de moins de 6 mois, la clairancede l'oméprazole est faible en raison de la faible capacité à métaboliserl'o­méprazole.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études chez le rat traité à long terme avec de l’oméprazole ontmontré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes.Ces modifications sont le résultat d’une hypergastrinémie prolongée,secon­daire à l’inhibition acide.

Des observations similaires ont été faites après traitement avec desantagonistes du récepteur H2, des inhibiteurs de la pompe à protons, et aprèsfundectomie partielle. De ce fait, ces changements ne résultent pas d’uneffet direct d’une quelconque substance active individuelle.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Contenu :

Sphères de sucre (saccharose et amidon de maïs) Hypromellose (E-464)

Talc (E-553b)

Dioxyde de titane (E-171)

Phosphate disodique dihydraté (E-339 ii)

Copolymère d'acide méthacrylique et d’acrylate d’éthyle (1 :1)(dispersion de) à 30 pour cent : laurilsulfate de sodium, polysorbate 80,copolymère d'acide méthacrylique et d’acrylate d’éthyle

Citrate de triéthyle (E-1505).

Enveloppe de la gélule

Gélatine

Dioxyde de titane (E-171)

Encre d'impression (oxyde de fer noir (E172), hydroxyde de potassium et gommelaque).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

Flacon : 3 ans.

Plaquette (Aluminium/Alu­minium) : 18 mois

Plaquette (PVC-PVDC/Aluminium) : 2 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Flacon : Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation concernant la température. Conserver le flacon soigneusementfermé, à l'abri de l'humidité.

Plaquette (Aluminium/Alu­minium) : À conserver à une température nedépassant pas 30 ºC. À conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri del'humidité.

Plaquette (PVC-PVDC/Aluminium) : À conserver à une température nedépassant pas 25 ºC. À conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri del'humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en PEHD blanc, avec un bouchon à vis bien ajusté muni d'une capsuledessicante : 14, 28, 90 et 100 gélules.

Plaquette (Aluminium/Alu­minium) : 14 et 28 gélules.

Plaquette (PVC-PVDC/Aluminium) : 14, 28, 30 et 100 gélules.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRES ALTER

3, AVENUE DE LA BALTIQUE

ZA DE COURTABOEUF

91140 VILLEBON SUR YVETTE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 279 660 6 4 : 28 gélules en flacon (PEHD).

· 34009 279 662 9 3 : 28 gélules sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 300 409 0 4 : 28 gélules sous plaquettes(PVC-PVDC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale.

Liste II.

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